02/01/2007
Surtout...pas de vagues!
Bonjour à tous
Comme tous, je suis horrifiée par le drame qui s'est déroulé à Meaux.
Un petit garçon de 12 ans est mort parce que battu par des élèves qui l'ont roué de coups et qui ont continué, très "loyalement", à le bourrer de coups alors qu'il était sans doute déjà décédé. Mort de peur et de stress. Mort pour rien, la peur au ventre. Mort parce que des gamins de 11 ans sans aucune conscience ni peut-être valeurs morales apprises chez eux se mettent à plusieurs pour attaquer un de leurs camarades de classe.
Ce qui me choque c'est qu'au fil des heures, les médias bien pensants changent de version ; encore quelques jours, et on va nous dire que son décès n'a strictement rien à voir avec la violence avec laquelle il a été attaqué. A-t-on idée d'avoir une malformation cardiaque ! J'aurais bien aimé connaître le nom des agresseurs, car je crains bien qu'ils ne s'appellent ni Audrey ni Sébastien. Et à mon avis, si un petit maghrébin était mort de la même façon, le maire de Meaux si satisfait de sa lutte contre la violence aurait eu à faire à 3 bus et 200 voitures brûlées....
Je dois ajouter aussi que je suis lasse d'entendre qualifier de "sensible" des quartiers ou des écoles que je qualifierais, moi, de pénibles. La sensibilité est une qualité de l'âme, et ce mot est dévoyé. Tout comme est dévoyé le mot "jeune", qui maintenant définit plutôt la racaille que la jeunesse. Il y des tas de "jeunes" qui ne brûlent ni les gens, ni les voitures, ni les bus, qui ne dealent pas dans les caves, qui ne violent pas, ne transforment pas les lieux publics en champs de batailles ; si les médias cessaient de parler des brutes et des barbares, on assisterait peut-être à moins de violence. La presse et l'audio-visuel contribuent à ladite violence, puisque pour ces "casseurs" tout est bon pourvu que l'on parle d'eux.
Combien de petits martyrs faudra-t-il pour que les gauchos qui dirigent les écoles se mettent à penser en d'autres termes que ceux de "pas de vagues" ? ? ?
Pour ma part, afin que mes enfants aillent à l'école avec bon coeur et sans la peur au ventre, donc dans de bonnes conditons,je les ai mis dans une école privée. On peut ainsi échapper à la carte scolaire (bien des enseignants -et chacun le sait- s'arrangent pour contourner ladite carte lorsqu'ils voient que leurs enfants risquent gros s'ils vont dans des écoles "difficiles"), et la discipline y est normale.
On dit bonjour aux professeurs, on se tait en classe, la politesse est la règle n°1 de ce collège.
Sont interdits : les baladeurs, les clés MP3, les portables (tout ça doit rester au vestiaire (chacun a le sien, avec un cadenas, ou dans les cartables) ; les lunettes de soleil, les casquettes et les baskets de marques sont aussi interdits pour éviter toute forme de rackett (je regrette, moi, l'uniforme, qui gommait les inégalités et ne prêtait bien entendu pas au rackett, chacun portant les mêmes vêtements, mais il est question de remettre ledit uniforme en usage, et ce serait une bonne chose).
Un élève pris en train de fumer dans la cour est immédiatement expulsé. Si une bagarre éclate (ça arrive) un surveillant ou un enseignant intervient immédiatement, sépare les belligérants, lesquels sont convoqués en urgence en conseil de discipline, avec un avertissement à la clef ; le deuxième avertissement est suivi d'une exclusion de 3 jours, et il n'y a pas de troisième avertissement car c'est l'exclusion définitive.
Autre avantage : en 4 ans, seul un enseignant a fait 1 journée de grève, et l'établissement-si grève importante il y avait- s'engage à garder tous les élèves.
Ceci est un avantage énorme pour les parents qui travaillent, et notamment pour les familles monoparentales qui ont parfois bien du mal à concilier les horaires du travail et de l'école, sans compter que les petits de 6ème ne sont pas forcément aptes à se débrouiller dans les transports en commun, surtout lorsque l'on connaît les dangers qui les guettent (ils sont bien souvent petits de taille, en 6ème, ils sont naïfs et donc une proie facile pour les "barbares" qui hantent nos métros, bus et R.E.R.).
Un autre avantage, c'est que la plupart de ces établissements privés sont à taille"humaine" ; lorsque vous avez 24 élèves par classe, il est bien évident que le travail des enfants y est mieux suivi ; la meilleure preuve est que les élèves issus du privé ont un taux de réussite au Bac approchant les 90%, contre 70% environ dans le public. Enfin, on peut assister aux cours de catéchisme, mais celui-ci n'est en aucun cas obligatoire. Il y d'ailleurs dans ce collège des enfants de confessions différentes et tout se passe très bien.
Le prix à payer pour l'établissement dont je parle n'excède pas 60 euros par mois. Pour une somme qui représente moins que la consommation de "x" paquets de cigarettes (pour ceux qui fument), votre enfant aura une sécurité qu'il risque bien de ne pas avoir dans certains collèges ou lycées.
Pour ma part, la sécurité de mes enfants vaut bien plus que 60 euros par mois de scolarité.
Dans ma famille, personne n'est spécialement croyant mais tous les enfants sont dans le privé. Nous voulons qu'ils aient une très bonne éducation, et qu'ils aillent en classe dans le même état d'esprit que celui que nous avions voici 20 ans : la paix au coeur.
Malheureusement, le petit Karl n'aura pas eu ce bonheur ; pour lui, à quelques jours d'un Noël qui aurait dû être- comme pour nous- tous une grande fête familiale, pleine de bonheur et de joie, et qu'il attendait sûrement avec impatience comme tous les enfants du monde, l'école a été son tombeau.
Nous penserons tous à toi , Karl, victime innocente d'un système que je ne cesserai jamais de combattre.
ANTIPOISON
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
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