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11/04/2007

Ghofrane Haddaoui, lapidée selon la Sharia, en France

medium_logo_ghofrane.gifIl y a trois ans, la jeune Ghofrane Haddaoui, 23 ans, trouvait la mort dans des conditions atroces, quelques jours avant son mariage, sur un terrain vague des quartiers nord de Marseille. Victime d’un véritable guet-apens, impliquant plusieurs jeunes hommes et femmes, elle a été affreusement torturée, et assassinée à coups de pierres. Depuis, la mère de Ghofrane, Monia Haddaoui, en possession d’un dossier solide, se bat pour faire reconnaître que sa fille est morte lapidée. Elle ne peut que constater que les pressions sont très fortes, à Marseille, pour s’opposer à cette thèse.

Le procès de l’assassin de Sohane Benziane vient de s’achever. L’Ufal rappelle que sur la stèle de Sohane, à Vitry, la référence « brûlée vive » n’a été accepté qu’au bout de plusieurs mois de lutte menée notamment par la Ligue internationale du droit des femmes et sa présidente Annie Sugier. Elle constate trop fréquemment, lors d’autres crimes atroces, la volonté des pouvoirs publics de minimiser la qualification d’actes de barbarie entraînant la mort de femmes.

L’Ufal répond à l’appel que lui a lancé Monia Haddaoui, qui se bat pour que toute la vérité sur la mort de sa fille soit connue, et la lapidation reconnue.

http://histoiresdememoire.org/article.php3?id_article=276

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