25/05/2007
Le meilleur allié du Jihad et de la Dhimmitude? La "Civiltà Cattolica"!
ROMA, le 8 novembre 2006 – Le dernier numéro d'octobre de "La Civiltà Cattolica", l'influente revue des jésuites de Rome publiée sous le control des autorités vaticanes, s'ouvre avec un éditorial sur l'islam qui laisse pantois.
L'éditorial livre une description très détaillée et alarmante de l'islam fondamentaliste et terroriste derrière lequel "il y a de grands et puissants États islamiques". C'est un islam projeté à la conquête du monde et nourri de violence "dans la cause d'Allah".
Mais il le fait sans faire aucune critique du lien entre violence et foi.
C'est comme si ce lien était un fait inéluctable contre lequel l'Occident et l'Église devraient faire peu ou rien; peu sur le plan pratique – il suffit de voir la carence de mesures antiterroristes proposées – et rien sur le plan théorique.
Surtout, c'est comme si Benoît XVI n'avait pas donné sa leçon le 12 septembre à Ratisbonne.
Dans cette leçon, pape Joseph Ratzinger visait justement à libérer la foi – toutes les fois – du lien avec la violence cherchant, par contre, à l'unir indissolublement à la raison dans le but d'entamer un dialogue positif et constructif entre le christianisme et les autres cultures et religions, y compris l'islam.
L’éditorial de “La Civiltà Cattolica” apparaît plutôt comme un manifeste des théories multiculturelles selon lesquelles l'islam est fait comme ça et il faut l'accepter tel quel.
Mais regardons de près ce qu'écrit "La Civiltà Cattolica” dans son éditorial non signé intitulé “Quale lotta al terrorismo? Cinque anni dopo l’11 settembre 2001 [Quelle lutte contre le terrorisme? Cinq ans après le 11 septembre 2001]."
L’éditorial souligne qu'après le 11 septembre 2001 “les actes de terrorisme se sont multipliés”.
Cette “recrudescence” du terrorisme islamiste – selon “La Civiltà Cattolica” – est principalement la “conséquence” de la guerre déclenchée par les États-Unis en Afghanistan et en Iraq.
Que la guerre en Iraq soit une erreur pour le Saint-Siège est bien connue. Mais l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” en fait une règle générale. Elle écrit que toute guerre dans "des pays qui accueillent des terroristes, les financent et leur offrent une formation" est toujours une "grave erreur politique".
Et elle explique sa thèse ainsi:
“La raison est simple: l'invasion militaire d'un pays islamique comme l'Afghanistan ou l'Iraq est considérée par toute l'oumma islamique comme une grave offense contre Allah; elle est la négation de ses droits et une usurpation de son autorité qui s'exprime dans la charia.
“De cela découle la nécessité, pour l'islam fondamentaliste, de la lutte armée (al-jihad bi-l-saif) contre ceux qui attaquent un État islamique sous prétexte de le démocratiser. L'État islamique, selon l'interprétation radicale, est par sa nature 'théocratique', c'est-à-dire régie seulement par le Coran et la Sunna, et donc, selon les extrémistes, ne peut pas être 'démocratique' et encore moins 'laïc'; il ne peut pas ne pas faire de l'islam la 'religion d'État'. Cela est écrit dans la Déclaration islamique universelle, approuvée en 1980 par le Conseil islamique d'Europe. 'L'assujettissement des peuples musulmans et l'occupation de leurs terres dans quelques régions du monde sont pour nous une grave préoccupation. La plus pénible d'entre elles est l'usurpation et l'occupation de la ville sainte de Jérusalem (al-Quds). C'est le devoir sacré de l'oumma de mobiliser toutes ses forces et combattre sans répit afin de libérer Jérusalem et toutes les terres musulmanes. Les pays musulmans considèrent que l'agression contre un d'eux est une agression contre tout le monde musulman'."
“On peut comprendre comment l''agression' contre deux pays musulmans – l'Afghanistan et l'Iraq – a mobilisé les mouvements islamiques radicaux les poussant au 'militantisme armé dans la cause d'Allah’ (jihad fi sabil Allah), que les ‘croisés’ occidentaux appellent ‘terrorisme’, mais qui, pour les musulmans radicaux, est une juste action dans la défense des droits de Dieu et de la "Maison de l’islam’ (Dar al-islam). Cette défense est un 'devoir' que chaque individu, que chaque musulman, doit assumer jusqu'à sacrifier sa vie quand un pays islamique est attaqué par les juifs et les 'croisés'. Tel devoir peut comporter sa propre mort qui est proprement parlant un martyre, car subie dans la 'cause d'Allah' et la défense de ses droits, ouvrant ainsi les portes du paradis (sourates 3, 140 et 191; 9, 111; 61, 12-13).
“Il faut enfin se rendre compte que, pour les mouvements islamiques radicaux, l'Occident avec ses styles de vie libertaires et hédonistes exerce une très grande attraction sur les masses islamiques, en particulier les jeunes. Ils craignent donc que l'Occident ne contamine l'Islam et que ce dernier ne devienne 'mécréant' et 'corrompu'. Pour les mouvements islamiques radicaux, l'Occident représente un très grand danger, voire un danger mortel, pour la survie même de l'islam. Cela explique à la fois l'effort de 're-islamiser' les musulmans émigrés dans les pays occidentaux – effort pour empêcher que ces derniers s'intègrent dans les sociétés occidentales et en absorbent l'idéologie, qui est contraire à la lettre et à l'esprit de l'islam – et le combat contre les pays islamiques 'amis' des États-Unis et de l'Europe".
Puis, l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” précise que l'idéologie décrite auparavant "n'est pas celle ce tous les musulmans, même pas d'une majorité." Mais il en souligne cependant sa grande influence:
“D'une part, derrière les idéologies terroristes qui s'inspirent des Frères musulmans d'al-Banna et d'al-Qutb, de la Jama’at-i-Islami de Mawdudi et du salafisme, il y a de grands et puissants États islamiques qui ont un intérêt à combattre l’Occident; d'autre part, il y a une forte aversion pour l’Occident.
“Il ne faut pas oublier que pour la pensée musulmane, l’Occident, au cours des 19e et 20e siècles, s'est emparé de territoires musulmans dont il a exploité les richesses. Surtout, il a tenté de diffuser parmi les peuples islamiques sa religion, ses institutions politiques et ses propres styles de vie au détriment de la religion islamique et de son institution politique, le califat. Pour les peuples de l'islam, cela a été une fitna (une tentation, une épreuve) pour leur foi, qui doit être effacée, selon les fondamentalistes, par la lutte contre l'Occident et la soumission de ce dernier à l'islam".
Forts ce cette idéologie religieuse, souligne “La Civiltà Cattolica”, les organisations terroristes islamiques "savent comment recruter un grand nombre de jeunes issus de couches sociales culturellement et économiquement aisées et de profonde foi religieuse; ils savent aussi comment les orienter vers 'le militantisme armé dans la cause de Dieu' et en faire des 'combattants de Dieu' (moudjahidine) prêts à sacrifier leur vie".
En conclusion, ayant décidé que la guerre n'est pas une option, l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” fixe en cinq points ce qu'il faut "faire pour combattre efficacement le terrorisme".
Premièrement, il faut “tisser [avec l’islam] des liens d'amitié et de collaboration afin de résoudre les grands problèmes d'aujourd'hui et d'instaurer un dialogue interculturel serein et loyal".
Deuxièmement, il faut “éviter des gestes politiques et militaires qui peuvent apparaître comme des actions visant à combattre, à humilier et à moquer les peuples islamiques. En particulier, il faut trouver une juste solution au conflit israélo-palestinien. La Palestine, dans la pensée commune de tout le monde islamique, reste une grande blessure, parce que l’Occident a pris un territoire sacré pour Allah, donc de propriété islamique 'par droit divin' jusqu'à la fin des temps (SIC, SIC, SIC! NDR), pour le donner aux juifs. C'est vrai que des éléments de l'autorité nationale palestinienne et une partie du peuple palestinien sont prêts à accepter l'existence de l'État d'Israël, mais l'article 15 de la Charte du Hamas, adoptée le 18 août 1988, dit: 'Le jour où les ennemis usurpent une terre qui appartient aux musulmans, le combat devient une obligation religieuse individuelle qui incombe à chaque musulman. Face à l'usurpation de la Palestine par les juifs, il faut brandir l'étendard du djihad.' Cela peut exiger, non pas le suicide, qui est interdit en islam, mais le 'martyre'. Contrairement au suicide, considéré un geste égoïste, le martyre est un geste altruiste exécuté pour défendre l'honneur d'Allah et les droits, piétinés, de l'islam. Le martyre est un geste ‘religieux’ qu’Allah récompense avec le paradis.”
Troisièmement, il faut “abandonner l'idée d'imposer la démocratie dans sa forme occidentale aux peuples musulmans, car elle est fondée sur le suffrage populaire en tant que source d'autorité et nie, selon les fondamentalistes, l'autorité absolue d'Allah sur les 'croyants' en faisant du consentement des citoyens la base des lois. En islam, Allah est la source des lois, qui sont d'origine divine, révélées à Mahomet et codifiées dans la charia. On peut bien évidemment souhaiter que le système démocratique se répande dans les pays islamiques, mais cela doit se faire avec le consentement et par l'initiative des peuples islamiques eux-mêmes, dans le respect de leur culture et de leurs valeurs.”
Quatrièmement, il faut “privilégier les mesures de police et surtout les actions des services de renseignements".
Cinquièmement, il faut priver le terrorisme “des grands financements dont il bénéficie aujourd'hui, financements qui viennent des grandes banques islamiques, de la dîme (zakat) recueillie dans les mosquées, de grandes compagnies pétrolières, et des organisations non gouvernementales islamiques".
Voilà donc ce que dit l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” sur l'offensive islamique.
L’éditorial est parfait si pour battre son ennemi il faut le connaître avant tout. Il décrit la logique de violence qui est présente dans l'islam – à la fois celle de type terroriste et fondamentaliste que celle de l'oumma dans son ensemble – avec une précision scientifique.
Mais il décrit si bien cette logique de violence qu'il finit pour lui donner raison sur presque tout. Il le fait si bien qu'il finit aussi par désavouer les musulmans qui s'éloignent de la doctrine orthodoxe. Les paragraphes sur Israël en sont un exemple. Les Palestiniens qui en acceptent l'existence doivent savoir que "la pensée commune de tout le monde islamique" leur est contraire et que Hamâs et ses 'martyrs' la représentent de façon plus cohérente. Israël doit être extirpé d'une terre qui est "propriété islamique 'par droit divin' jusqu'à la fin des temps".
Les passages sur la démocratie en disent aussi beaucoup. “La Civiltà Cattolica” refuse qu'on l'impose aux peuples islamiques, mais espère que ces derniers la choisissent librement. Dans un autre passage, le même éditorial soutient cependant que la démocratie est incompatible avec l’islam. Dans un autre éditorial, publié le 12 février 2004, la revue avait même affirmé que la démocratie était "offensante pour la communauté islamique".
L'espoir de voir les groupes terroristes privés de leurs financements aussi apparaît contradictoire. Après avoir dit, page après page, que le monde musulman est inviolable et intouchable, il est difficile de comprendre comment, dans les dernières lignes de son éditorial, “La Civiltà Cattolica” peut proposer d'intervenir avec force dans les mosquées et dans les associations de bienfaisance islamiques d'où viendraient les fonds des terroristes.
Mais la contradiction la plus flagrante est celle du premier point, notamment quand “La Civiltà Cattolica” parle de "dialogue interculturel serein et loyal" avec l'islam.
Cet éditorial, loin d'être un exemple de dialogue, en est plutôt la négation.
En neuf pages, il n'y a pas une seule ligne, pas une seule parole, qui soumette à critique "comme de raison" l'impressionnant lien entre foi et violence qui a été décrit comme étant présent dans l'islam d'aujourd'hui.
À Ratisbonne, Benoît XVI l'avait fait avec du rare courage.
“La Civiltà Cattolica” – qui, par sa charte, doit refléter la pensée du pape et en faire l'apologie – ne l'a même pas cité.
Et elle ne pouvait pas le faire non plus dans un éditorial qui ne peut qu'être lu dans le monde islamique que comme un acte de capitulation.
http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=956...
COMMENTAIRES: CET EDITORIAL, D'UNE GRAVITE' INOUIE PUISQU'IL EMANE D'UNE REVUE VATICANE OFFICIELLE, MONTRE A QUEL POINT DES LARGES COMPOSANTS DE L'EGLISE CATHOLIQUE MENENT UNE POLITIQUE DE COLLABORATION ACTIVE SUICIDAIRE ENVERS LES NAZISLAMISTES, SUR FOND D'ANTI-JUDAISME ET DE DHIMMITUDE. HITLER LUI-MÊME N'AURAIT PAS ECRIT MEILLEUR ARTICLE!
21:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islamisation, catholicisme, ump, mpf
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