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09/10/2007

L' islam n'est pas la France, la France n'est pas l'islam!

Le flot continu d’immigration massive que la France connaît depuis un peu plus d’un demi siècle a implanté chez nous quelques religions, jusque là exotiques, plus particulièrement le bouddhisme, l’hindouisme, à côté de formes de christianisme issues du protestantisme africain ou caraïbe. Ces religions ne semblant pas avoir de répercussions sur la politique et ne revendiquant aucun statut particulier ne posent aucun problème. Qui a donc entendu parler d’un racisme «hindouismophobe», «bouddhismophobe» ou «évangélophobe» ? En l’absence de tels ressentiments de la part de la population d’accueil, ces néologismes, qui enlaidissent notre langue, n’ont pas lieu d’être inventés. Et pour cause, la France, quoi que nos détracteurs de la LDH, du MRAP et autres agents du gavage islamique de notre pays le prétendent, n’est pas raciste. Quand racisme il y a, toujours impuni, il n’est pas le fait des Français «de souche», dès lors toujours couvert par le MRAP, la LDH et tous leurs Tubiana de service qui font de l’anti-racisme très sélectif leur fonds de commerce. Dans la majorité des cas, le racisme se manifeste dans les milieux «indigènes de la République». L’islam mis à part, aucun des groupes religieux qui se sont développés en France n’est impliqué dans les guérillas urbaines récurrentes, dans les incendies de voitures et autobus, dans les agressions contre les pompiers, policiers ou enseignants qui rendent la vie infernale aux habitants de nos «banlieues» et quartiers «difficiles», aucune des revendication de signes ostensibles d’appartenance religieuse ne sont imputables à ceux qui se réclament de ces religions. On n’entendra donc pas notre président de la République s’ériger en défenseur de leurs droits particuliers ni promettre de les aider à «accéder à cette juste place que ces religions revendiquent». Et pour cause, elles ne se sont pas installées en France pour «revendiquer» ou «exiger» mais pour se conformer et s’adapter à nos codes, règles, valeurs et coutumes, et non pour nous imposer leur culture, us et coutumes, non pour subordonner nos règles générales à leurs règles particulières.

Alors, que Monsieur le Président me le permette ou pas, à l’instar d’un nombre croissant de nos compatriotes, j’exprime mon désaccord sur sa politique de discrimination «positive» en faveur de l’islam, alors que seule une minorité d’agitateurs, ne tirant leur «représentativité» qu’en fonction du nombre de mètres carrés de mosquées qu’ils mettent dans la balance, prétendent représenter, s’exprimer et agir au nom de tous ceux qui pratiquent plus ou moins, voire pas du tout cette religion ? Ces derniers sont probablement plus nombreux que l’on essaie de nous faire croire. Or ce sont eux qui sont sacrifiés par cette politique.

Mais là n’est pas le fond du problème. Le problème, c’est la Loi de 1905 stipulant que la République ne reconnaît et ne subventionne aucun culte. Aucun des cultes implantés chez nous ne peut donc «être la France». La République ne reconnaît et ne connaît en conséquence que des hommes et des femmes égaux en droit, citoyens ou résidents légaux étrangers venus non pas en tant qu’éléments impersonnels d’une communauté religieuse mais en tant qu’individus. En cette qualité, ils bénéficient et doivent bénéficier de toutes les libertés, y compris celle d’adhérer individuellement ou de ne pas adhérer à une association, parti politique, religion, club de pétanque, de nudiste ou autres, pour peu que ces associations agissent dans le respect de l’environnement, des lois, des valeurs, des codes et des coutumes qui ont cours dans le pays d’accueil. Mais l’État n’est aucunement concerné ou impliqué par ces options individuelles. Alors autant il est du devoir du gouvernement de protéger les droits des individus français ou résidents étrangers, autant notre président outrepasse son rôle (qu’il usurpe au ministre de l’intérieur qui est aussi celui des cultes), et se place même dans l’illégalité républicaine lorsqu’il s’engage à soutenir les revendications de telle ou telle religion, plus singulièrement l’islam, ce qui implique des subventions plus ou moins déguisées sur fonds publics, quelques concessions discrètes et des dérogations «positivement discriminatoires».

Cette religion a beau «avancer en France» comme Nicolas Sarkozy l’a affirmé avec délectation lors de sa «rupture du jeûne» à la mosquée de Paris, l’islam n’est pas la France. Il ne peut pas l’être, ne serait-ce que du simple fait qu’il s’inscrit non pas dans la nation française mais s’enracine dans une autre nation sans frontières qui transcende et prime sur la nation française : la oumma.

La géographie de l’islam se réduit en effet au dogme qui partage le monde entre le «domaine de l’islam» où la loi de cette religion s’impose sans partage voire, comme c’est le cas de l’Arabie, en interdisant et réprimant durement l’exercice même discret de toute autre religion (bonjour la mythique tolérance à laquelle nos «cireurs de pompes» de l’islam s’efforcent de nous faire croire !), et le «domaine de la guerre», c'est-à-dire le reste du monde, ce qui inclut la France. Là, l’islam se donne le droit et le devoir de conquête dès que le rapport de forces lui est favorable. D’ici là et fidèle à son image retouchée de «religion de paix, d’amour et de tolérance», l’islam nous offre une solution non pas de compromis permanent mais d’attente : soit nous acceptons de devenir un «territoire de pacte», autrement dit placé sous l’autorité et la «protection» des Musulmans, mais dont les biens sont temporairement laissés à leurs anciens propriétaires (merci Monsieur Mahomet !) contre paiement d’un impôt ad hoc bien entendu (les calomniateurs islamophobes désignent cela par le terme racket ), soit nous acceptons le statut de «territoire de trêve», c'est-à-dire un territoire pas encore conquis par les musulmans mais dont les habitants, vous et moi inclus, achètent une paix temporaire contre paiement d’un tribut *. On a comme l’impression que nous sommes déjà engagés dans ce processus.

Certes, nous ne pouvons qu’approuver notre Président lorsqu’il dénonce ceux «qui veulent la violence au nom de l’islam, la détestation de l’autre au nom de l’islam» mais alors, comme c’est le cas de Mein Kampf, il ne lui resterait plus qu’à interdire le coran, tant il fourmille d’appels à la haine, à la violence et aux meurtres ou à le faire réécrire dans une version plus «fréquentable». Monsieur le Président devrait se plonger dans la lecture attentive de ce bouquin pour constater, s’il parvient à en dégager la chronologie, que les propos d’abord lénifiants qu’il contient et qui datent d’avant l’hégire, tournent ensuite rapidement en invectives contre les Chrétiens, les Juifs et autres «insoumis», à l’incitation à la haine et au meurtre ou «au mieux» à la soumission des non croyants. De sorte que la lecture qu’en font les islamistes violents est au moins aussi conforme à l’islam, sinon plus, que celle des islamophiles qui y cherchent à tout prix, et finissent, à force de distorsions et de coupures, par y trouver des propos rassurants. Peut-on imaginer que les «intégristes» ou les «fondamentalistes», c'est-à-dire ceux qui restent fidèles au coran réputé intangible et parfait, soient des mauvais musulmans à l’opposé de ceux auxquels notre président accole un brevet de bons musulmans ? C’est une vue de l’esprit. C’est pourquoi nous ne partageons pas son euphorie lorsqu’il nous révèle, mais on s’en est déjà rendu compte pour bien moins cher que le taux horaire d’un président de la République, que l’islam progresse en France. Mais alors, qu’il nous cite donc un seul pays «pluriculturel» au monde où musulmans et non musulmans cohabitent sans heurts, sans violences, sans effusions de sang. La France a-t-elle vraiment besoin de courir ce risque alors que les faits sont plus têtus que les «vérités» assénées par le bagout présidentiel ? Alors permettre à l’islam «d’accéder à la juste place qu’il revendique» ? Il faudrait d’abord savoir si l’islam connaît une limite à ses revendications. N’oublions pas qu’après avoir établi son pouvoir sur la plus grande partie de l’espace arabique qu’il revendiquait, il a fallu moins d’un siècle après la mort de Mahomet pour que ses cavaliers fassent brouter leurs chevaux sur les berges de la Loire. Or, il est un devoir religieux de rétablir la souveraineté musulmane là où, à un moment donné de l’Histoire, l’islam exerçait sa souveraineté politique ou plus pacifiquement, édifiait ses mosquées. Tout cela appartient-il au passé ? Oui, si nous prêtons notre conception d’Occidentaux à l’islam. Or, la façon dont le coran est rédigé le confirme, l’islam ignore la chronologie. Le contenu du Coran et les propos prêtés au prophète des Arabes est la Vérité et la Loi permanente et ne seront donc jamais «caduques», mot que le fourbe Roland Dumas avait naguère soufflé dans la trompe d’eustache du calamiteux Yasser Arafat. On en viendrait à envier les Lapons et les Esquimaux pour le moment du moins. Alors quelle sera donc l’ampleur de la place revendiquée, et que notre président s’engage d’avance à satisfaire, pour que l’islam représenté par le CFCM daigne la considérer comme juste en attendant de nouvelles revendications ?

Monsieur le Président, je vous en prie, cessez de faire de l’islam pris en tant que religion une institution représentative de la France. Vous appartenez à la France, mais la France, ne l’oubliez surtout pas, ne vous appartient pas. Vous en êtes seulement comptable devant ceux qui vous ont élu, et aussi envers ceux qui ont voté contre vous. Vous devez la partager avec près de soixante millions de copropriétaires. Ne les trompez pas, ne les trahissez pas.

Les ordures

Liberté, égalité, fraternité, nous sommes tous égaux devant la loi ; paraît-il ; encore faut-il que nos magistrats se souviennent de l’adage que l’on trouve déjà dans la Bible et qui condamne l’usage de deux poids et deux mesures.

Ainsi en est-il de José Bové, «paysan» bidon, et de ses bobos vandales dont le postiche de «faucheurs volontaires» ne parvient pas à dissimuler le caractère délictueux, crapuleux et multirécidiviste de leur vandalisme imbécile. On a du mal à croire que la loi contre la récidive a été votée. Car force est de constater que notre justice s’est «dégonflée» et, ce faisant, elle s’est discréditée et déshonorée en ajournant sine die le procès des vandales sous le fallacieux prétexte qu’une nouvelle loi prohibant les cultures OGM pourrait être un jour votée. Naïvement je croyais qu’une loi n’ayant pas d’effet rétroactif, a fortiori lorsqu’elle n’existe même pas, c’est la loi en vigueur au moment des faits qui s’impose. La justice, et le peuple français au nom duquel elle se prononce, ne peuvent que se sentir humiliés et bafoués devant l’indécent spectacle donné sur la place publique de Toulouse par la «bande à Bové», celui-ci, comme il sied à toute ordure, se hissant sur une benne pour singer le procès avorté. Face à l’impéritie de la justice, on a envie de se porter «tondeur volontaire» pour couper la moustache bovésienne et tondre les connards hilares et les pétasses bourgeoises de sa bande.

Liberté, égalité, fraternité ; c’est cette devise qui est sans doute inscrite sur le fronton du palais de justice où une primo délinquante nommée Fanny Truchelut doit répondre du crime inexpiable de laïcité opposée à un islamisme fondamentaliste militant. Je crains qu’avec le la donné par un président de la République résolu à satisfaire d’avance les revendications de «l’islam c’est la France», le tribunal ne suive le réquisitoire du procureur général qui, dans sa grande mansuétude imprégnée d’islam, ne demande contre Fanny Truchelut que six mois de prison avec sursis (Merci M’sieur, vous êtes bien bon et bien docile) et 1500 euro, «seulement» de dommages et intérêts au bénéfice de la «victime» Horia Demiati, française, fille de «colonisé» éternel et militante islamiste qui se voit ainsi récompensée pour sa pieuse provoc. Quant à la «méchante», la «raciste» Fanny Truchelut, il lui en coûtera au moins 10 000 euros compte tenu des frais et honoraire des avocats du MRAP, de la LDH et, qui l’eut cru, de la Licra dont on attendait la défense de causes plus dignes et surtout pas en faisant cause commune avec des organisations peu recommandables. Lire à ce sujet l’excellent éditorial de Cyrano dans http://www.ripostelaique.com. J’ai déjà eu l’occasion de donner mon avis sur cette affaire dans un précédent bloc-notes, je n’y reviendrai donc pas.

Ce «procès honteux», qui en annonce d’autres, porte en lui tous les ingrédients de l’Inquisition, de la chasse aux sorcières, des procès de Moscou et des exécutions sommaires perpétrées par Trotski, rival malheureux de Staline, son complice d’un certain temps. Rien d’étonnant à en juger par les parties civiles. Le MRAP, par exemple, est avec la Corée du Nord le dernier vestige du stalinisme. Orphelin d’un totalitarisme, ce Mouvement a trouvé un nouveau refuge dans le totalitarisme islamiste dans lequel il n’est nullement dépaysé et qu’il défend donc bec et ongles, bénéficiant de subventions du gouvernement, sans parler de quelques probables bakchichs occultes. «Faut bien vivre» ! Quant à la LDH, cette Ligue naguère honorable et respectable est le parfait exemple de l’entrisme maoïste et trotskiste de l’équipe de Michel Tubiana. Il faut être comme lui fils à papa pour s’offrir le luxe de donner dans le trotskisme depuis son adolescence. Mais après tout, de quel droit interdirions nous à ce repu d’ânonner Liberté, Egalité, Fraternité, puis chanter l’Internationale à la fin d’un banquet pour se sentir dans la peau d’un damné de la terre et d’un forçat de la faim, puis, en bon humaniste président la Ligue des Droits de l’Homme (et comme ne dirait pas Lapalisse, la Femme n’est pas un Homme et n’a donc aucun droit), insulter grossièrement la présidente de la Ligue des Droits des Femmes qui témoignait en faveur de «l’accusée» ? Il en a sûrement le droit puisque le président du tribunal ne l’a pas rappelé à l’ordre. Pour ce trotskiste comme pour son compère coco Mouloud Aounit, l’islam, c’est la religion du prolétariat. Donc le monde arabo musulman est pur et sans tache raciste. Ils se sont déjà illustrés dans leur plainte contre Louis Chagnon, professeur d’histoire islamo incorrect. On les a vu naguère voler au secours de deux ados maghrébins virés du Lycée Montaigne (où ils étaient scolarisés par dérogation à la sacro-sainte carte scolaire) pour violences et injures antisémites.
Succès complet : les deux petits antisémites maghrébins furent réintégrés et leur victime juive invitée à aller se faire scolariser ailleurs. La prochaine fois, elle tâchera de se faire agresser par deux aryens blonds aux yeux bleus. On pourra alors compter sur Aounit et Tubiana pour les descendre en flammes.

Ces deux compères ne sont pas les seuls à sacrifier le droit des femmes lorsqu’il entre en contradiction avec leurs propres intérêts. Tenez, invitée par notre confrère Riposte Laïque à se joindre à son combat contre le voile islamique qui vaut tant de déboires à Fanny Truchelut, l’insubmersible Caroline Fourest fait savoir à notre confrère, et le confirme sur son site de Pro Choix, que pour lutter contre le voile imposé aux musulmanes (qu’il faut néanmoins tolérer hors de l’école), elle ne peut faire cause commune avec l’extrême droite. On peut se demander qui est dans «l’extrême droite». La Caroline me fait penser aux premières élections législatives après la Libération, en 1945 je crois ; l’Humanité publiait les résultats et les scores de chacun des partis en lice. Parmi ces derniers figuraient les «hitlériens». Après avoir bien cherché, je découvrais que cette appellation désignait les trotskistes. Je vois de quelle branche descend cette boutiquière.


Le grignotage

Donc, avec l’aide d’une très importante banque française, la Turquie de moins en moins laïque, avec un président et un Premier Ministre islamistes «modérés», s’est offerte un morceau de Science Po. Elle pourra ainsi influencer nos prochaines «zélites» gouvernementales en sa faveur. Gageons qu’elle invitera des profs arméniens à enseigner le génocide que la Turquie s’obstine à nier. Gageons aussi que nos étudiants pourront comprendre comment ce pays, candidat à l’adhésion à l’UE, peut concilier cette candidature avec l’occupation de la moitié du territoire d’un pays membre de l’UE et comment la concilier aussi avec le véritable blocus qu’elle exerce contre la petite république d’Arménie, pays avec lequel l’UE entretien des relations normales.


© André Dufour pour LibertyVox

SOURCE:   http://www.libertyvox.com/article.php?id=273

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