03/05/2009
Desormais on autorisera seulement les petits jihadistes au croissant vert
«On nous considère comme une entreprise de spectacle, alors qu'on est avant tout une œuvre éducative», déplore Françoise Grobois, directrice de l'association des Petits Chanteurs à la croix de bois. Mercredi, le célèbre chœur a été «interdit de concert» par la préfecture de l'Oise (où se trouve le siège social de l'institution) qui exige désormais que les enfants soient rémunérés quand ils se produisent sur scène. «En 2000, cette dernière nous a demandé d'être titulaires d'une licence d'entrepreneur de spectacles et excluait alors toute idée de rémunération, mais elle a changé d'avis. Sous sa pression, la Drac d'Amiens, qui accorde les licences, ne l'a pas renouvelée sous prétexte qu'on ne payait pas les enfants, mais nous n'avons pas les moyens de les payer», explique Alain Babaud, vice-président de l'association.
«Quatre-vingt-dix pour cent du personnel se consacrent à l'enseignement du chant, de la technique musicale et à l'encadrement des enfants scolarisés et logés à la Fondation Eugène-Napoléon, dans le XIIe arrondissement de Paris», ajoute Françoise Grobois. Mercredi soir, les quatre-vingt-six Petits Chanteurs à la croix de bois ont manifesté devant l'église de Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, où ils devaient chanter au profit des jeunes en difficulté. Parallèlement, l'institution a lancé un appel à l'aide à Éric Woerth, ministre du Budget, et à Axel Poniatowski, député du Val-d'Oise, afin de pouvoir «poursuivre une œuvre plus que centenaire, qui appartient au patrimoine de la France et participe à son rayonnement dans le monde. En décembre 2008, nous avons donné un concert à l'Opéra national de Pékin», rappelle Françoise Grobois.
Aujourd'hui, la tournée, prévue à partir du 13 mai en province, en Italie et en Suisse, a été suspendue. L'association vit des concerts payants pour les adultes, mais gratuits pour les moins de 15 ans. Les parents des Petits Chanteurs, en outre, participent au coût de l'internat.
«Ils sont les premiers à ne pas vouloir qu'on paie leurs gamins, signale Alain Barbaud. Sans concert, nous ne pouvons plus vivre, sans disques non plus, mais dans une moindre part. Nous n'avons pas de structure financière solide, l'argent rentre et sort. Sans tournée, on nous coupe les vivres et on nous tue !»
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EXTRAIT DES COMMENTAIRES ENVOYES AU FIGARO:
..Le droit de s'habiller avec des jeans effilochés à l'usine, le droit de se soûler d'images de synthèse, le droit de faire la queue à la sortie du prochain Potter, de cultiver son obésité en mangeant ce que l'on sait, de se nourrir de mots tronqués, « phonétisés », désorthographiés, d'expressions convenues ? nues de sens réel -, de flinguer sans compter les humains surgis de sa PS3, de tuer le temps en « chattant » avec des « ça va? - oui, et toi? », le droit de préparer sa calvitie en s'enduisant le crâne de colle gélifiante, pour devenir clone parmi les clones, le droit de provoquer la garde-à-vue d'un prof qui l'aura giflé pour s'être fait insulter, le droit de s'inonder le cerveau de rayons nocifs, le droit de télécharger des sonneries qui pètent comme les humains pour épa(pe)ter le mec d'à-côté, le droit de se détèriorer les tympans en vivant « branché» - le MP3 connecté aux oreilles pour écouter de la « musique » de concert(ve), le droit de conduire des voitures folles et meurtrières au volant de son ordi, le droit de porter plainte contre ses parents qui l'auront fessé, le droit d'être agressé par la pornographie étalée à chaque coin de l'oeil, le droit de s'encombrer l'esprit d'un savoir encyclopédique voué à l'oubli, le droit de s'abrutir de télé-réalités réellement écoeurantes, de cultiver sa dépression à cause du collège, de peupler son imaginaire d'images de violence et de viols, de sadisme et de sang,
...mais il n'a pas le droit de CHANTER!
Tout doit être monnayé, rien n'est pur, tout est commerce, rien n'est désintéressé ? dès lors qu'on recherche la qualité, le « professionnalisme » en quelque sorte, on est forcément un produit commercial et donc soumis aux lois du marché ? aux lois du « travail », à la « règlementation », puisque seule la médiocrité est supposée « amateur » et donc non taxable!
Il est vrai que la beauté des voix enfantines, c'est ringard, il est vrai que l'uniforme culotte-courte-veston-bleu-marine, c'est désuet - que-dis-je, dégradant pour le garçonnet -, et quant à l'aube blanche ornée d'une croix de bois! Je vous dis pas...! ça craint!
Ainsi va la France... Cela me donne envie de vomir (sur l'Exagone) et de brandir le poing en chantant « Allons-z'enfants! » ou « Aux larmes, citoyens! »
22:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
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