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22/06/2009

Voici comment l'islam traite les minorites

Quelle coïncidence ! Lorsque, ce  dimanche,  16 juifs du Yémen ont atterri en Israël pour s'y établir et faire  leur Aliyah  (organisée par l'Agence Juive),  la cour de cassation du Yémen a prononcé la sanction de la  peine capitale contre El Abad El Aziz El Abadi,  qui a assassiné son compatriote juif, Moshé Yaish-Nahari, en décembre dernier dans un marché de la ville de Raïda, dans le nord du pays, sous prétexte que "tous les juifs doivent se convertir à l’islam". 

Le recours de la famille du défunt a ainsi été accepté par la Cour suprême, après qu'un premier verdict du tribunal n'ait condamné le meurtrier à ne verser que des indemnités, sans même devoir encourir une peine de prison.  

La peine de mort prononcée ce dimanche contre l'assassin de Moshé Yaish  intervient  après que le président Saleh se soit engagé à prendre des mesures concrètes pour la protection des Juifs. Au Yémen le harcèlement, les pressions et les attaques se multiplient dans ce pays où l’islam radical a le vent en poupe. 

Il est quand même incroyable que ce  pays arabe ne puisse tolérer ou protéger la petite communauté juive y vivant alors qu'Israël a deux millions d'arabes sur son sol !  

Ces derniers mois, une trentaine ont émigré en Israël, à la faveur d’opérations spéciales de l’Agence juive. Dix juifs yéménites sont arrivés le 19 février dernier en Israël à la faveur d'une "opération spéciale" de l'Agence juive, à la suite d'agressions contre leur petite communauté au Yémen. Aujourd'hui il n'y a pratiquement plus de juifs en pays arabe du Moyen Orient sauf au Yémen où quelques centaines de personnes sont à nouveau persécutées.  

Au lendemain de la Shoah, entre 1945 et 1970, une civilisation de vingt siècles a disparu.   

Du Maroc à l’Iran en passant par l’Algérie, l’Égypte, le Liban, l’Irak et le Yémen, les Juifs du monde arabo-musulman se sont retrouvés sur les routes de l’exil. Installées pour la plupart avant l’instauration de l’islam, leurs communautés ont vu leur univers s’effondrer dans la violence ou au terme d’une pression plus sournoise. Tel fut le destin d’environ 900 000 personnes, originaires de onze pays, confrontées à l’extrémisme et au nationalisme arabe du lendemain de la Seconde Guerre mondiale. 

Des Juifs avaient fui ou avaient été expulsés, après l’application de lois discriminatoires, des extorsions, des arrestations, des internements et des exécutions. Ceux qui sont restés sont devenus assujettis, otages politiques dans le conflit israélo-arabe. Aujourd’hui, en dehors de quelques 4500 Juifs âgés, les pays arabes sont "nettoyés" de leurs Juifs. Il faut noter qu’en 60 ans les pays arabes ont été vidés de leurs Juifs, alors qu’en Israël et les territoires autonomes, la population musulmane a été multipliée par six. 

La "Nakba" juive ou catastrophe en arabe, n’a pas seulement vidé des capitales comme Bagdad, qui était juive pour un tiers, des ses Juifs, elle a aussi déchiré le tissu culturel, social et économique de ces terres arabes. Les Juifs ont perdu leurs maisons, leurs synagogues, hôpitaux, écoles, cimetières et des terres ayant comme superficie 5 fois la terre d’Israël. Cet héritage ancien, datant de plus de 1000 ans avant l’arrivée de l’Islam, a été entièrement détruit.

 

Ftouh Souhail

http://adnauseam.hautetfort.com/archive/2009/06/22/fin-de...

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