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22/06/2010

Ahmadites: ces musulmans "réformistes" interdit de Mecque

 

Par Jean-Claude Buhrer

Qualifié d’ « hérétique » par l’islam orthodoxe, ce courant non violent, hors la loi au Pakistan, est à l’origine du premier minaret de Suisse   Dans le cadre du débat sur les minarets et accessoirement de la place de l’islam dans les sociétés européennes,  les médias ont évoqué l’exemple de la première mosquée de Suisse, inaugurée officiellement en 1963 dans un quartier résidentiel de Zurich en présence de l’ancien ministre pakistanais des affaires étrangères Zafrulla Khan  et du maire de la ville.  Depuis lors, le minaret de dix-huit mètres de haut de l’édifice fait bon ménage avec le clocher de l’église réformée voisine sans faire de vagues. Or, il convient de préciser que, si ses fidèles sont plutôt discrets, la mosquée Mahmud a été bâtie par la communauté ahmadite, un courant musulman réformiste et pacifique considéré comme « hérétique » par l’islam orthodoxe  et dont les adeptes sont persécutés dans plusieurs pays. Aujourd’hui stigmatisé comme secte par ses détracteurs,  le mouvement ahmadite (Ahmadiyya  Muslim Jamaat), du nom de son fondateur Hazrat Mirza Ghulam Ahmad,  vit le jour en 1889 à Qadian, un village du Pendjab, en Inde d’avant la Partition. Estimant que l’islam s’était sclérosé,  ce  prédicateur musulman prêcha pour un renouveau et se proclama mahdi (messie), alors que pour les orthodoxes Mahomet passe pour le dernier prophète. A sa mort en 1908, un califat fut instauré et  à ce jour cinq califes élus à vie lui ont succédé à la tête du mouvement, ce qui a encore alimenté l’hostilité des autres mahométans. Avec pour devise Amour pour tous, haine envers personne, les ahmadites prônent l’ouverture et la bonne entente dans la société, rejetant l’interprétation agressive du djihad et toute forme de terrorisme.  Au nombre de vingt à trente millions à travers le monde selon les sources, ils sont actifs dans les œuvres sociales et l’humanitaire, notamment en Afrique où vivent d’importantes communautés indo-pakistanaises. Relativement prospères et dynamiques, les communautés d’Amérique du Nord, d’Australie et de Grande-Bretagne se sont signalées par la construction d’imposantes mosquées financées par de généreux donateurs, comme celle de Londres pouvant  accueillir dix mille croyants et dotée d’une chaine satellitaire dernier cri. Alors qu’ils cohabitaient jusque là avec leurs coreligionnaires et que certains avaient même occupé de hautes fonctions dans leurs pays respectifs,  les ahmadites ont été mis au ban de la société depuis qu’en 1973 l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), créée quatre ans plus tôt pour « libérer Jérusalem », les a déclarés « non-musulmans »,  leur interdisant du même coup de faire le pèlerinage de La Mecque.  Ensuite, en 1979, le mouvement ahmadite était exclu de la communauté musulmane par la Ligue islamique mondiale, si bien que la mosquée de Zurich est désormais boycottée par les autres obédiences. C’est en République islamique du Pakistan, berceau de leur foi et où ils étaient bien représentés dans l’élite intellectuelle, que la condition des quelques millions d’ahmadites que compte le pays n’a cessé d’empirer. Jugés hérétiques et déclarés « minorité non-musulmane » par un amendement constitutionnel introduit en 1974 pour donner satisfaction aux fondamentalistes, ils en sont réduits à raser les murs et font l’objet de toutes sortes de vexations : leurs lieux de culte sont étroitement surveillés, ils n’ont pas le droit de les appeler mosquée, ni même d’inscrire sur les murs des versets du Coran et encore moins de se  déclarer musulman ou d’entrer dans une mosquée reconnue.  En vertu d’une ordonnance de 1984 sur l’interdiction des activités « anti-islamiques »,  puis l’année suivante d’une loi  prévoyant la peine de mort pour blasphème, la situation s’est encore détériorée pour les ahmadites ainsi que pour les minorités chrétienne et hindouiste, en bute  à des raids meurtriers et boucs émissaires tout désignés dès qu’une flambée de mécontentement éclate quelque part.  Ainsi, le 1er août, dans un village du Pendjab, une foule en colère a tué six chrétiens et en a blessé une dizaine d’autres quelle accusait d’avoir profané le Coran.  Près de Lahore, un chrétien a été battu à mort pour avoir bu du thé dans une tasse réservée aux musulmans, tandis qu’à Islamabad un mur a été construit pour protéger les musulmans des chrétiens d’un bidonville. Même les témoins muets du passé préislamique n’échappent pas au vent de folie meurtrière qui souffle sur le « Pays des purs ».  En 2007, les islamistes avaient dynamité un bouddha de sept mètres de haut dans la vallée de Swat, l’un des derniers vestiges de la civilisation du Gandhara depuis la destruction par les talibans des bouddhas de Bamyan en 2001 en Afghanistan. Dans l’indifférence générale.  Ensuite ils ont fait sauter des écoles de filles, parce que pour eux l’éducation n’est pas faite pour les femmes, avant d’imposer la charia et leur régime de terreur qui a fait fuir des centaines de milliers de paisibles civils de la vallée naguère l’un des lieux de villégiature les plus prisés. Le 17 novembre encore, une nouvelle école de filles, la troisième en un mois, était détruite à l’explosif près de Peshawar, alors que dans le reste du pays, y compris dans la capitale, les écoles doivent fermer régulièrement  sous les menaces des islamistes.  Sans parler des attentats-suicides, presque quotidiens et même contre des mosquées, commis par des musulmans contre d’autres musulmans.  Plus sanglants que d’autres conflits surmédiatisés, ces règlements de comptes inter-mahométans  n’émeuvent guère l’ONU et encore moins le monde islamique.  Toujours prompt à faire la leçon aux autres comme porte-parole de l’OCI, le Pakistan ne se prive pas de fouler impunément au pied la liberté religieuse garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme. D’ailleurs,  l’Organisation internationale du travail la rappelé à l’ordre pour «recours au travail forcé ou obligatoire en tant que mesure de discrimination religieuse ». Aujourd’hui on imagine difficilement une personnalité ahmadite éminente comme naguère Zafrulla Khan  accéder aux plus hautes fonctions.  Pourtant, ce musulman fervent qui ne pourrait plus s’affirmer comme tel a fait honneur à son pays : premier ministre des affaires étrangères du Pakistan en 1947 et chef de sa délégation à l’ONU, élu juge à la Cour internationale de justice de La Haye en 1954, il fut ensuite appelé en 1962 à présider l’Assemblée générale des Nations unies. A sa mort en 1983, il fut enterré dans la petite ville de Rabwa, centre de la communauté ahmadite et où des islamistes provoquèrent de sanglantes émeutes. C’est également à Rabwa que repose le Dr Abdus Sallam, premier musulman honoré en 1979 du Prix Nobel de physique.  Comme d’autres ahmadites victimes de persécution religieuse, il avait été amené à s’expatrier en Grande-Bretagne pour faire carrière.  Lors de ses obsèques en 1996, les oulémas sunnites décrétèrent que personne ne pouvait prier Allah pour ce « mécréant » ni inscrire un verset du Coran sur son tombeau. L’épitaphe Abdus Sallam, 1er musulman lauréat du Prix Nobel avait été gravée sur la stèle, mais les docteurs de la loi firent supprimer le mot «musulman » et la pierre porte maintenant l’absurde « inscription « Abdus Sallam,  1er  lauréat du Prix Nobel ». Les ahmadites ne sont pas mieux traités au Bangladesh et dans d’autres pays islamiques. En Indonésie, pourtant réputée plus modérée, le conseil de oulémas les a également qualifiés «d’hérétiques ». Depuis que des manifestants survoltés ont mis le feu à une mosquée ahmadite et saccagé son école coranique  dans la ville de Sukabumi en avril 2008, d’autres lieux de culte de la communauté on été incendiés et une milice musulmane a commis plusieurs attentats contre  des  édifices lui appartenant.  En réponse à ce déchainement de violence, le gouvernement  interdit par décret aux ahmadites de diffuser leur enseignement sous prétexte de préserver l’harmonie religieuse et l’ordre public. A Zurich, la communauté ahmadite  peut au moins appeler sa mosquée par son nom et  s’enorgueillir d’un minaret, ce qui lui est dénié dans des pays officiellement musulmans.  Dans son pays d’origine, sa situation n’est pas sans rappeler celle des Baha’is en Iran eux aussi opprimés sur la terre qui a vu naître leur foi et définis par les lois comme « infidèles dénués de protection ». Au-delà de querelles de minarets, l’ostracisme qui frappe les ahmadites et d’autre minorités en terre d’islam pose le problème de la montée du fondamentalisme, aussi dangereux  pour ses cibles que pour les musulmans eux-mêmes. 

Jean-Claude Buhrer   

 

20/06/2010

Elan patriotique chez les Ribéry

Mme Ribery ne craint pas le ridicule en débarquant en Afrique du Sud ...., avec un T- shirt aux couleurs de l'Algerie!

Vive la FRANCE qui lui paye son voyage sans réagir à ce geste....

SANS COMMENTAIRES!!!

18/06/2010

Adieu ma France!

Ancien deuxième classe devenu général, secrétaire d'Etat et député, Marcel Bigeard, mort à 94 ans vendredi, jour anniversaire de l'appel de de Gaulle, était l'une des figures les plus populaires de l'armée française.

"La disparition de ce très grand soldat résonne avec une force particulière au moment où la France célèbre l'appel du 18 juin", a déclaré le président Nicolas Sarkozy à propos de ce "chef charismatique, admiré de ses hommes", qui "incarnait la figure héroïque du combattant".

Sorti du rang, ce parachutiste avait gagné ses galons au feu, à la manière d'un maréchal d'Empire, dont il avait le franc-parler et la verdeur de langage, justifiant la torture en Algérie comme un "mal nécessaire".

Héros de la Résistance, puis des guerres coloniales, son nom reste attaché à la bataille de Dien Bien Phu qui sonna le glas de la présence française en Indochine.

Commandant du 6ème bataillon de parachutistes coloniaux, le lieutenant-colonel Bigeard avait été parachuté deux fois sur Dien Bien Phu, encerclé par le Viet-Minh, où il avait résisté jusqu'à la chute du camp retranché, le 7 mai 1954.

Fils d'un aiguilleur des chemins de fer né à Toul (Meurthe-et-Moselle), il est employé de banque quand il est rappelé comme caporal-chef en 1939 sur la ligne Maginot.

Il s'engage dans les corps francs durant la "Drôle de guerre". Blessé, cité, il est fait prisonnier en juin 1940. A sa seconde tentative, il s'évade de son stalag et rejoint l'infanterie coloniale au Sénégal.

Parachuté dans l'Ariège en juillet 1944, il en coiffe les maquis et libère Foix, puis participe à tous les combats pour la Libération.

Prisonnier six mois du Viet-Minh après Dien Bien Phu, dans de dures conditions, il rentre en France en 1955.

Lors du conflit algérien, deux fois grièvement blessé, "Bruno" - son indicatif radio sur le terrain -, commande le 3ème régiment de parachutistes coloniaux.

Sous les ordres du général Massu, il participe à la bataille d'Alger en 1957, à un "travail de flics", comme il l'écrit, où "nos méthodes s'avèrent aussi efficaces en ville que dans le bled". Le recours à la torture est dénoncé par les opposants à la "sale guerre".

Commandant d'un centre d'entraînement à la guerre subversive à Philippeville, il ne sera pas mêlé aux événements d'Alger. Muté en France, il revient à Saïda et, pour s'être montré compréhensif à l'égard des "insurgés " des barricades en janvier 1960, il est rappelé en métropole.

Exilé à Bouar (République Centrafricaine) en 1961, Marcel Bigeard se prononce contre le putsch des généraux à Alger.

Promu général de corps d'armée en décembre 1973, il commande la 4ème région militaire de Bordeaux lorsque Valéry Giscard d'Estaing le nomme, en janvier 1975, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense.

Mais il démissionne six mois plus tard, après des propos virulents sur le malaise de l'armée et l'insuffisance de son budget.

Député de Meurthe-et-Moselle (1978-1988), Bigeard préside la commission de la Défense de l'Assemblée (1978-1981).

Adversaire résolu des socialistes - "s'ils sont la rose, je suis leur épine" - Bigeard se qualifiait fin des années 80 de "vieux con glorieux".

Il laisse une quinzaine d'ouvrages, dont "Pour une parcelle de gloire", "Ma guerre d'Algérie".

Cet homme de fidélité avait souhaité la dispersion de ses cendres sur Dien Bien Phu afin de "rejoindre ses camarades tombés au combat".

Au cours de l'été 1994, le vieux baroudeur était revenu pour la première fois sur le site de la terrible bataille. La voix brisée par l'émotion, il avait murmuré: "A bientôt".

AFP

07/06/2010

Turchia: una "pulizia" musulmana non vale un'altra

di Geries Othman


Il vescovo è stato accoltellato in casa e decapitato all'esterno. Ha gridato aiuto prima di morire. Anche l'assassino ha gridato "Allah Akbar!". La presunta insanità di mente dell'omicida è ormai da escludere. Non vi è alcun certificato medico che lo provi. Murat Altun accusa il vescovo ucciso di essere omosessuale. Il ministro turco della giustizia condanna l'omicidio e promette di fare piena luce sull'accaduto.

Iskenderun (AsiaNews) - Oggi alle 16 vi saranno i funerali di mons. Padovese, ucciso dal suo autista, Murat Altun, stranamente "impazzito" lo scorso 3 giugno. Intanto si aggiungono nuovi particolari sulla dinamica e sui moventi dell'uccisione che ha prostrato la Chiesa turca.   Alla cerimonia delle esequie, che si svolge nella chiesa dell'Annunciazione, partecipano il nunzio apostolico, mons. Antonio Lucibello, i vescovi latini di Istanbul e Smirne, il vescovo armeno cattolico di Istanbul, oltre a tutti i sacerdoti della Turchia e rappresentanze delle ambasciate internazionali.   Sarà presente anche un delegato della Conferenza dei vescovi dell'Europa. Non è invece prevista la presenza di vescovi da altre nazioni e in particolare dall'Italia: subito dopo il funerale a Iskenderun, la salma di mons. Padovese sarà portata in Italia a Milano, dove riceverà altre esequie. La data dei funerali in Italia è fissata con ogni probabilità a lunedì 14 giugno. Il ritardo è dovuto al fatto che anche la magistratura italiana ha richiesto di fare un'autopsia sul cadavere martoriato del vescovo.   Mentre i giorni passano, si aggiungono nuovi particolari alla vicenda dell'assassinio e alla presunta "insanità" dell'uccisore.   I medici che hanno effettuato l'autopsia hanno rilevato che mons. Padovese presentava coltellate in tutto il corpo, ma soprattutto dalla parte del cuore (almeno 8).  La testa era quasi completamente staccato dal tronco, attaccata al corpo solo con la pelle della parte posteriore del collo. Anche la dinamica dell'uccisione è più chiara: il vescovo è stato accoltellato in casa. Egli è riuscito ad avere la forza di andare fuori, sulla soglia della casa, sanguinante e gridando aiuto e là avrebbe trovato la morte. Forse solo quando egli è caduto a terra, qualcuno gli ha tagliato la testa.   Testimoni affermano di aver sentito il vescovo gridare aiuto. Ma ancora più importante, è che essi hanno sentito le urla di Murat subito dopo l'assassinio. Secondo queste fonti, egli è salito sul tetto della casa è ha gridato: "Ho ammazzato il grande satana! Allah Akbar!". Questo grido coincide perfettamente con l'idea della decapitazione, facendo intuire che essa è come un sacrificio rituale contro il male. Ciò mette in relazione l'assassinio con i gruppi ultranazionalisti e apparentemente fondamentalisti islamici che vogliono eliminare i cristiani dalla Turchia.   Del resto, secondo un giornale turco, il Milliyet del 4 giugno, l'assassino avrebbe detto alla polizia di aver compiuto il gesto "per rivelazione divina".   Davanti a questi nuovi e agghiaccianti particolari sono forse da rivedere le dichiarazioni del governo turco e le prime convinzioni espresse dal Vaticano, secondo cui l'uccisione non avrebbe risvolti politici e religiosi. Fermo restando che, come ha detto Benedetto XVI nell'aereo in viaggio per Cipro, questo assassinio "non può essere attribuito alla Turchia e ai turchi, e non deve oscurare il dialogo".   Davanti alle giuste preoccupazioni del pontefice, si assommano anche le richieste dei cattolici e di alcune ong turche per i quali occorre che la polizia non fermi l'indagine alla sola spiegazione sulla "insanità" di Murat, ma proceda ed approfondisca i suoi possibili legami con organizzazioni dello "Stato profondo", che sfuggono anche al governo turco.   La presunta insanità del 26enne che da oltre quattro anni viveva a fianco del vescovo è ormai indifendibile. Ercan Eriş, l'avvocato della Chiesa, sostiene che l'omicida non può essere diventato depresso in un giorno e che non esiste nessun rapporto sanitario che lo dichiari tale. Ormai é certo che il giovane è sano di mente. Non c'è alcun certificato medico che attesti la sua invalidità mentale. Negli ultimi tempi egli stesso diceva di essere depresso, ma ormai si pensa che questa fosse tutta una strategia per potersi difendere in seguito.   İeri direttamente da Ankara é giunto a Iskenderun il Ministro della Giustizia condannando esplicitamente il gesto e assicurando che verra fatto il possibile per fare piena luce su quanto accaduto.   Stabilire la verità è necessario per lo Stato turco, perché mostri la sua modernità e capacità di garantire il diritto; ma è necessario anche alla Chiesa. Secondo voci nella polizia, sembra che Murat stia offrendo una nuova giustificazione del suo gesto: mons. Padovese sarebbe un omosessuale e lui, Murat, 26 anni, sarebbe la vittima, "costretta a subire abusi". L'uccisione del vescovo non sarebbe un martirio, ma un atto di "legittima difesa".   Ma, secondo esperti del mondo turco, l'uccisione di mons. Padovese mostra un'evoluzione delle organizzazioni dello "Stato profondo": è la prima volta che essi mirano così in alto. Finora avevano colpito semplici sacerdoti; ora invece hanno attentato al capo della Chiesa turca (mons. Padovese era presidente della Conferenza episcopale della Turchia). Allo stesso tempo, il loro fare è divenuto più sofisticato, meno grezzo di una volta. Non ci si limita alla "pazzia", usata già per l'omicida di don Santoro, ma si offrono più spiegazioni, per confondere l'opinione pubblica nazionale e internazionale.

www.asianews.com

03/06/2010

Il pacifismo dei genocidari impuniti e mai pentiti

 

A quanto pare la Turchia islamica di Recep Tayyip Erdogan ha assunto la leadership del movimento "pacifista" filo Hamas. No, non è un errore di battitura il mio, non ho sbagliato a scrivere Hamas al posto di "palestinese". C'è molta differenza tra l'essere filo Hamas e l'essere filo palestinese. E non ho nemmeno sbagliato a mettere la parola pacifista tra il virgolettato, perché adesso vedremo quanto è "pacifista" la Turchia.

La Freedom Flotilla e la Ong IHH - "piccola flotta della libertà" questo significa Freedom Flotilla, un nome che prende in prestito due termini di lingue differenti: freedom dall'inglese e flotilla dallo spagnolo. Senza dubbio un nome suggestivo che evoca epiche lotte per la libertà. In effetti c'è ben poco di pacifista in questo nome ideato dalla Ong turca IHH. Già ieri Miriam Bolaffi nel suo articolo aveva dato una piccola descrizione di questa controversa Ong turca che amministra milioni di dollari e sostiene apertamente la Jihad globale, che da anni sostiene finanziariamente Hamas e altre organizzazioni islamiche legate ai Fratelli Musulmani. Negli anni scorsi, prima dell'avvento di Erdogan, la IHH veniva tollerata dal Governo turco, ma dall'ascesa al potere di Erdogan con il conseguente cambio di rotta islamista della Turchia, la IHH ha assunto sempre più potere all'interno della Turchia. Il Governo turco ha iniziato a finanziarla e, soprattutto, ad usarla. Molto facile usare il paravento di una "organizzazione umanitaria" per condurre una politica aggressiva volta principalmente al potenziamento della linea islamica voluta da Erdogan, una linea che si discosta completamente da quella laica portata avanti dalla Turchia fino qualche anno fa e voluta dal suo padre fondatore, Mustafa Kemal Atatürk. Uno degli scopi principali della IHH è sempre stato quello di sostenere Hamas e in questo il Governo di Erdogan l'ha senza dubbio favorita elargendole diversi milioni di dollari e conducendo una politica estera che gradualmente ha assunto nette posizioni anti-israeliane e filo Hamas. La politica estera implementata dal Governo turco negli ultimi mesi è stata tutta volta a rafforzare i legami con i maggiori nemici di Israele: Siria, Iran ed Hamas. In particolare con l'Iran (ma lo vedremo in seguito) il rapporto si è fatto molto forte. In questo contesto nasce l'idea della Freedom Flotilla, una specie di ariete per scardinare il legittimo blocco imposto da Israele ed Egitto sulla Striscia di Gaza e su Hamas. Paradossalmente, nei fatti accaduti i giorni scorsi, una delle principali vittime è proprio l'Egitto, costretto a riaprire i valichi con Gaza per sedare preventivamente le prevedibili manifestazioni dei Fratelli Musulmani, molto forti in Egitto. La Freedom Flotilla è stata quindi una vera e propria arma politica contro Israele ed Egitto a favore di Hamas e dei suoi padri putativi, quei Fratelli Musulmani ancora così potenti all'interno dell'Egitto, specie in un momento pre-elettorale come questo. Niente di umanitario quindi.

Il patto con gli Ayatollah iraniani - Alla fine del 2008 viene siglato un accordo di collaborazione militare tra Turchia e Iran che all'apparenza riguarda solo il territorio del Kurdistan (quello turco e quello iraniano). Al patto aderirà nel 2009 anche la Siria. L'accordo prevede una collaborazione militare volta a contrastare i gruppi di resistenti kurdi presenti nelle regioni dei rispettivi stati, cioè il PKK (Partito dei lavoratori del Kurdistan) in Turchia, e il PJAK (Partito per la Libertà del Kurdistan) in Iran e in Siria. In realtà l'accordo prevede ben altre cose, tra le quali la deportazione dei dissidenti (Kurdi e non) di uno qualsiasi dei tre Paesi arrestati durante il transito in uno dei Paesi firmatari. Questa parte dell'accordo ha riguardato in particolare la Turchia e l'Iran, specie negli ultimi mesi. Sono infatti centinaia i dissidenti iraniani arrestati in Turchia e poi deportati in Iran. La dissidenza iraniana ha calcolato che siano circa 800 i dissidenti iraniani arrestati dalla turchia mentre cercavano di raggiungere l'Europa per sfuggire alla repressione degli Ayatollah seguita al colpo di stato dello scorso anno. Di questi almeno 300 sono ancora detenuti nelle carceri turche in attesa di essere deportati in Iran. Secondo Protocollo ha notizie certe di almeno 60 dissidenti iraniani incarcerati attualmente nel carcere di massima sicurezza di Buca Kiriklar a Izmir. L'accordo di collaborazione politico-militare tra Turchia e Iran è solo il primo tassello di quello che diventerà poi un vero e proprio mosaico di interessi militari e politici in Medio Oriente, interessi che giocoforza si scontrano con quelli israeliani ed egiziani e che calpestano apertamente ogni tipo di Diritto Umano.

Il Kurdistan - Da quando Erdogan è salito al potere si è intensificata la repressione contro il popolo kurdo e contro i gruppi di resistenza kurdi. La legge varata nel 2009 che aboliva quella varata da Atatürk che vietava di parlare in lingua kurda (pena l'arresto e una lunga detenzione) non è mai stata applicata. In Kurdistan la polizia turca continua a incarcerare la popolazione beccata a parlare in kurdo. L'aviazione turca bombarda periodicamente i villaggi kurdi dove ritiene si nascondano i guerriglieri del PKK con centinaia di vittime civili. Ma di questo in occidente non se ne parla se non in alcuni siti specializzati gestiti da dissidenti kurdi. Diverse volte l'esercito e l'aviazione turca sono entrati in territorio iracheno per compiere i loro massacri, il tutto senza che nessuno interferisse nonostante le reiterate proteste del Governo della regione Kurda dell'Iraq. Anche in questo caso centinaia di civili iracheni hanno perso la vita. Non c'è che dire, un Paese pacifista la Turchia.

Avanzata dell'Islam estremista - Da quando Recep Tayyip Erdogan è salito al potere la Turchia ha visto il progressivo avanzare dell'Islam più integralista. I Diritti delle donne sono notevolmente regrediti. I casi di violenza legati alle usanze islamiche si sono moltiplicati come i casi di intolleranza religiosa, il tutto nella sostanziale immobilità (quando non compiacenza) del Governo turco. Moltiplicati anche i casi di matrimoni imposti tra adulti e bambine non consenzienti. Non stupisce quindi l'amore turco verso Hamas, notoriamente ben predisposto a questo tipo di matrimoni.

Questo è, molto in sintesi, il "pacifismo" turco. A dire il vero ce ne sarebbero di cose da scrivere, ma è quasi impossibile farlo in un singolo articolo, per cui vedremo di redigere un dettagliato rapporto. Un fatto è certo: se l'Europa vedeva nella Turchia un ponte verso l'islam e per questo voleva (e vuole) il suo ingresso nell'Unione Europea, si sbaglia di grosso. L'unico ponte che può rappresentare l'attuale Turchia è quello verso l'estremismo islamico che, con le frontiere aperte, avrebbe facilmente accesso alle nostre città. I fatti legati alla Freedom Flotilla dimostrano inequivocabilmente la deriva estremista presa dalla Turchia di Recep Tayyip Erdogan. Secondo Protocollo sta lavorando affinché l'Europa e le Nazioni Unite accertino con chiarezza il ruolo di Ankara in tutta questa faccenda, un ruolo esclusivamente politico e non, come si vuol far intendere, "umanitario" o "pacifista".

Noemi Cabitza

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