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13/12/2011

Printemps Pakistanais

Une cinquantaine de jeunes Pakistanais, àgés 7 à 20 ans, ont été retrouvés enchaînés dans le sous-sol d'une école coranique de Karachi, au sud du Pakistan. Dans ce lieu lugubre, les policiers ont découvert des chaînes et des crochets dans plusieurs petites pièces, des " cellules de torture ", selon le président de la fédération des madrassas (écoles islamiques) du Pakistan. Deux mollahs de la madrassa ont été arrêtés, mais le responsable de l'école s'est échappé. D'après plusieurs élèves, tous ont été régulièrement battus et enchaînés pour faire d'eux " de meilleurs musulmans ". Ils affirment avoir été envoyés dans cette école par leurs familles, pauvres, pour y étudier l'islam et soigner la dépendance à la drogue et les problèmes de comportement de certains d'entre eux. Les madrassas sont en effet les seules écoles abordables pour les familles pauvres au Pakistan, mais elles sont très controversées. Les plus radicales sont notamment accusées de former de futurs membres des groupes armés islamistes talibans ou affiliés à al-Qaida dans le pays ou dans l'Afghanistan voisin. Les familles des élèves ont été contactées et une enquête a été ouverte.

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03/12/2011

Parole de connaisseuse

"Je ne connais pas d'islamisme modéré", déclare samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France la secrétaire d'Etat française à La Jeunesse, Jeannette Bougrab, qui s'inquiète des résultats des récentes élections en Afrique du Nord.
Les élections organisées en Egypte, en Tunisie et au Maroc après les soulèvements populaires de ces derniers mois ont donné l'avantage à des partis se réclamant de l'islam.
"C'est très inquiétant. Je ne connais pas d'islamisme modéré", déclare Jeannette Bougrab, qui est d'origine arabe.
"Il n'y a pas de charia light (...) Le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et des libertés, notamment de la liberté de conscience", ajoute l'ancienne présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).
Jeannette Bougrab, qui s'inquiète notamment pour les femmes, déclare faire "partie de celles qu estiment qu'on peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution".
Elle prend l'exemple de l'Allemagne, où "l'Histoire à montré (...) que la démocratie peut être fragile

 

Source : REUTERS sur www.lesechos.fr