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28/10/2015

Invasion de l'Europe = guerre non conventionnelle

Le président du Conseil européen décrit le chantage exercé par les pays qui aident les migrants à transiter vers l’Europe comme une sorte de guerre non-conventionnelle (‘hybrid warfare’)

Par | on octobre 7, 2015 |

ORIGINAL ENGLISH VERSION ON THE TELEGRAPH’S WEBSITE

 http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/11915...

Des migrants arrivent à l’île grecque de Lesbos en provenance de la côte turque. Tous les passagers de l’embarcation semblent être des jeunes hommes d’âge militaire.


TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE

Auteur : Matthew Holehouse
Référence : The Telegraph, 6 octobre 2015

Titre original : EU chief: Migrant influx is ‘campaign of hybrid warfare’ by neighbours to force concessions / WebArchiveArchive.Today

[EXTRAITS] Le président du Conseil européen, Donald Tusk, soutient que les voisins de l’Europe utilisent les migrants comme une ‘arme’ et il ridiculise la décision d’Angela Merkel d’avoir ouvert les portes de l’Allemagne aux chercheurs d’asile syriens.

Les migrants sont envoyés vers l’Europe dans le cadre d’une sorte de guerre non-conventionnelle (‘hybrid warfare’) pour forcer l’Europe à faire des concessions, a affirmé le président du Conseil européen Donald Tusk.

L’afflux de centaines de milliers de personnes est une ‘arme’ et un ‘outil de marchandage’ utilisé par les voisins de l’Europe pour nuire au continent, a affirmé M. Tusk.

Il a fait ses commentaires incendiaires au moment où l’Union européenne vient d’annoncer qu’elle allait donner un milliard d’euros en aide supplémentaire et qu’elle songe de permettre aux Turcs de voyager sans visa afin d’inciter le pays à fermer ses frontières et à mettre fin au transit des migrants sur son territoire.

Selon des proches de M. Tusk, ses remarques ne visaient pas spécifiquement la Turquie mais des leaders de la région, incluant l’ancien dictateur Khadafi (décédé) qui avait menacé de transformer l’Europe en un continent noir à moins qu’on ne lui verse des milliards en aide.

Cependant, la frustration grandit à Bruxelles à l’égard du président turc Erdogan en raison de son refus de sécuriser les côtes de son pays et la frontière qu’elle partage avec la Grèce. La police turque a stoppé à peine 1/7 des 350 000 personnes qui ont traversé le territoire turc depuis janvier, depuis la Syrie en route vers l’Europe. Les leaders européens sont convaincus qu’il pourrait facilement faire plus.

Le président du Conseil européen, M. Tusk, a déclaré aux membres du Parlement européen que «plusieurs de nos voisins contemplent nos problèmes avec satisfaction» et s’apprêtent à demander des faveurs pour faire cesser le flot migratoire.

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