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09/02/2022

Poursuite de l'invasion islamique en terre chrétienne, avec son apport civilisationnel

.....«Nous avons un problème démographique», lance sans détour le maire de Chloraka, Nicholas Liasides. «Pour le résoudre, il faut répartir ces réfugiés à travers l'île», plaide-t-il. Dans cette petite ville de 7000 habitants, situé dans l'ouest de Chypre, le nombre de réfugiés, des Syriens la plupart, est passé de 800 à 1700 en trois ans, représentant environ un quart de la population.

À l'image de Chloraka, l'île méditerranéenne, membre de l'Union européenne, a vu une arrivée massive de migrants ces dernières années, en majorité des Syriens fuyant la guerre dans leur pays, situé à moins de 100 km des côtes chypriotes.

Rapportée à sa population, Chypre -- divisée depuis son invasion en 1974 par la Turquie qui en occupe le tiers nord -- dit enregistrer le plus grand nombre de primo-demandeurs d'asile en Europe, accusant Ankara «d'instrumentaliser» les migrants en les faisant passer côté sud depuis le nord. Si tant de migrants ont choisi Chloraka, c'est selon le maire la faute du propriétaire du «Saint Nicolas», un ancien complexe touristique où résident près de 700 réfugiés dans des appartements aux loyers abordables. «C'est un ghetto et nous voulons le briser», dit à l'AFP Nicholas Liasides.

Moins de tourisme

Ce complexe de 250 appartements, situé à l'écart de la commune, accueillait naguère de nombreux touristes, mais en raison notamment de la pandémie, les visiteurs européens ont cédé la place aux migrants. Face à cet afflux, le ministère de l'Intérieur a émis en décembre 2020 un décret interdisant à tout nouveau réfugié de s'installer à Chloraka.

Et il y a un mois, les autorités locales ont coupé l'alimentation en eau au complexe, sur fond d'un différend financier lié à des factures impayées. «Ce ne sont que des excuses, ils veulent chasser les réfugiés», assure à l'AFP Neofyto Paranetis, propriétaire du «Saint Nicolas». (certainement payé par l'UE...NDR)  «C'est une honte», s'insurge ce septuagénaire, précisant avoir porté l'affaire «devant la justice».

Les tensions à Chloraka se sont exacerbées en janvier après deux bagarres entre réfugiés, dont certains résidents du «Saint Nicolas», indique Michalis Nicolaou, porte-parole de la police de Paphos. «En un mois, nous avons interpellé plus de 80 personnes résidant illégalement à Chloraka», assure-t-il, en référence au décret.

Depuis début janvier, deux manifestations ont été organisées par des habitants pour réclamer le départ des réfugiés. «La plupart des habitants ont peur de s'approcher du complexe, le nombre de migrants est devenu trop important», explique à l'AFP le propriétaire d'un café, qui souhaite rester anonyme «par crainte de problèmes».......

 

SOURCE : www.figaro.fr

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