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03/05/2022

Islam: un problème ubiquitaire

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La social-démocrate Magdalena Andersson a annoncé jeudi une série de mesures visant à endiguer la criminalité, qui est selon elle une conséquence de la «faiblesse» de l'État régalien alors que le pays est confronté à une immigration de masse.

Après quinze jours d'émeutes qui ont secoué violemment le pays et fait déjà une centaine de blessés parmi les forces de l'ordre, la première ministre suédoise Magdalena Andersson s'est exprimée jeudi, annonçant notamment un plan et des moyens visant à combattre la criminalité en Suède. La cheffe du gouvernement veut s'en prendre en particulier à la criminalité juvénile, qu'elle souhaite enrayer grâce à une collaboration plus étroite entre la police et les services sociaux, et des outils de contrôle pour s'assurer que les enfants restent à l'école et ne traînent pas dehors sans l'accord de leurs parents.

Surtout, la dirigeante issue des rangs du Parti social-démocrate suédois des travailleurs a reconnu publiquement en conférence de presse, sur un ton direct jugé «inhabituel» par les observateurs de la vie politique suédoise, l'insuffisance et les ratés des politiques d'intégration des nouveaux immigrés dans son pays. Elle a alors renvoyé dos à dos l'islamisme et l'extrême droite, qui selon elle «enveniment» la vie politique suédoise et empêchent cette intégration.

Alors que le nombre de personnes nées à l'étranger et résidant aujourd'hui en Suède a doublé en vingt ans, pour atteindre désormais deux millions (un cinquième de la population de ce pays scandinave), Magdalena Andersson a donc fait son autocritique et celle de son parti, au pouvoir depuis huit ans (et, au total, près d'une trentaine d'années depuis quarante ans). «L'intégration a été trop faible tandis que nous avons connu dans le même temps une immigration massive. Notre société a été trop inconséquente sur cette question, et les moyens alloués à la police et aux services sociaux, trop légers», a-t-elle notamment déclaré, d'après l'agence Reuters. Ajoutant : «une telle ségrégation s'est installée dans le pays que, désormais, la Suède est compartimentée en sociétés parallèles. Nous vivons dans le même pays, mais dans des réalités complètement différentes».

Alors qu'elle fut le pays d'Europe à supporter le plus large afflux de migrants (relativement à la taille de sa population) depuis la crise migratoire de 2015, la Suède a, depuis, restreint drastiquement sa politique d'accueil. La venue dans le pays en avril du leader d'un parti danois d'extrême droite, Rasmus Paludan, a été le prétexte d'un déchaînement de violences à l'égard des autorités suédoises.

SOURCE: ww.figaro.fr

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