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26/04/2007

Kosovo: voici comment l'islam conquerant s'empare de la Serbie (et de l'Europe)

Le ministre des Affaires étrangères serbe, Vuk Draskovic, est à Paris pour plaider contre l'indépendance de la province albanophone.

« JE NE COMPRENDS pas que la France, derrière les États-Unis et la Grande-Bretagne, demande la désintégration de mon État et la constitution d'un deuxième État albanais dans les Balkans, sur le territoire historique de la Serbie ! », s'insurge l'écrivain Vuk Draskovic, ministre des Affaires étrangères de Serbie. Dans un entretien accordé hier au Figaro, l'ancien opposant, que les services secrets de Slobodan Milo­sevic tentèrent par deux fois d'assassiner, explique être venu à Paris pour « tenter d'ouvrir les yeux des élites françaises ». Il espère faire accepter une solution de compromis qui ferait du Kosovo une entité administrée par les Albanais, sans pour autant que la province accède à l'indépendance.
Depuis la résolution 1244 du Conseil de sécurité (10 juin 1999), qui entérina la fin de la guerre de l'Otan contre Belgrade, le Kosovo vit sous un statut spécial : la province est administrée par l'ONU, qui supervise un gouvernement albanophone. Elle est policée par les soldats de l'Otan. Mais elle fait toujours partie, en droit international, de la Serbie. Ni l'ONU, ni l'Otan (OTAN=TURQUIE  NDR) n'ont été capables de construire « le Kosovo multiethnique et pacifié » promis par le président Clinton en 1999. Il n'y a pratiquement plus aucun Serbe à Pristina, Pec ou Prizren, les grandes villes du Kosovo. Quelque 200 000 Serbes et Tziganes ont fui la province. Plus de mille d'entre eux ont été assassinés par des extrémistes albanais.
Un ancien président finlandais, Martti Ahtisaari, chargé par l'ONU de rédiger un rapport sur la question, vient de remettre ses conclusions au Conseil de sécurité, seule instance à même de décider du statut final du Kosovo. Son rapport préconise une indépendance « surveillée » pour la province, à l'image de ce qui avait été décidé pour la Bosnie en novembre 1995 lors des accords de paix de Dayton.
Le mot « surveillée » signifie qu'un haut-commissaire représentant la communauté internationale siégerait aux côtés du gouvernement kosovar albanais, avec le pouvoir d'invalider les décisions qui lui sembleraient contraires aux dispositions de l'ONU (notamment celles destinées à protéger les droits des minorités).
« Deux poids, deux mesures »
Les Kosovars albanais, qui constituent 90 % de la population de la province, sont attachés à l'idée de leur indépendance. Les autorités de Belgrade, soutenues par une très grande majorité des Serbes, savent que la Serbie ne gouvernera plus jamais le Kosovo, mais elles ne veulent pas aller plus loin qu'un statut d'autonomie. Elles refusent d'admettre un nouveau changement des frontières internationales dans les Balkans et que le Kosovo, berceau de l'État serbe au Moyen-Âge,(envahi, puis islamisé à feu et à sang par les ottomans, qui maintenant sont "chez eux"!!! NDR) puisse un jour être admis à l'ONU comme un pays membre.
Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France soutiennent le plan Ahtisaari. La Russie a prévenu qu'elle opposerait son veto si le plan était maintenu tel quel. La Chine est sur la même ligne.
Le ministre Vuk Draskovic souligne que l'ONU a le devoir de protéger l'intégrité territoriale de ses États membres. Il s'indigne du « deux poids, deux mesures » des trois membres permanents occidentaux du Conseil de sécurité, qui refusent l'autodétermination des Serbes de Bosnie, au nom du principe d'intégrité territoriale de ce pays reconnu par l'ONU (et par la Serbie), mais qui encouragent celle des Albanais du Kosovo.
Il annonce qu'une telle « violation » de la Charte des Nations unies encouragerait immédiatement les Albanais de Macédoine (très majoritaires à l'Ouest du pays) à demander également leur indépendance, facteur de déstabilisation de l'ensemble des Balkans.
« Il faut européaniser les Balkans, pas les kosovariser !, explique le ministre serbe des Affaires étrangères. Le fait que les Serbes soient faibles ne justifie pas que l'on fasse passer la force avant le droit dans la région, même si les Américains ont envie de la quitter au plus vite, à cause de leur implication au Moyen-Orient ! »

www.figaro.fr


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