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10/06/2009

SOS racisme + Socialos = mise en cause pour abus de biens sociaux

Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a été placé en garde à vue mardi par les policiers de la Brigade financière qui ont également perquisitionné le siège de l'association dans l'enquête sur des mouvements de fonds suspects sur les comptes du socialiste Julien Dray.

M. Sopo et cinq membres de SOS Racisme sont entendus depuis mardi matin par les policiers dans les locaux de la rue du Château des Rentiers (XIIIe), a indiqué une source judiciaire.

"Certains de ces six membres de SOS Racisme, dont le président, sont entendus sous le régime de la garde de vue", a-t-on précisé de même source.

Leur garde à vue est susceptible de durer 48 heures.

Une perquisition était également "en cours" mardi en fin de journée au siège de SOS Racisme, situé avenue de Flandre (XIXe arrondissement), selon cette source, sans fournir plus de précisions.

Ni SOS Racisme ni l'avocat de l'association, Me Jacky Benazerah, n'avaient pu être joints mardi par l'AFP.

Les policiers enquêtent, sous la direction du parquet de Paris, sur de mouvements de fonds suspects décelés sur des comptes bancaires du député (PS) de l'Essonne par la cellule antiblanchiment de Bercy, Tracfin.

Ils soupçonnent l'élu socialiste, âgé de 54 ans, d'avoir bénéficié, par l'intermédiaire de proches collaborateurs, de fonds issus de comptes de l'association Les Parrains de SOS Racisme et de l'organisation lycéenne Fidl, depuis janvier 2006.

M. Dray, qui est un des co-fondateurs de SOS Racisme et de la Fidl, aurait bénéficié d'une partie d'une somme estimée à 351.027 euros.

Depuis l'ouverture de cette enquête le 10 décembre pour "abus de confiance", plusieurs membres de SOS Racisme, notamment du département de l'Essonne, ont été entendus par la police.

Outre les liens historiques qui unissent M. Dray à l'association, celle-ci a employé ses deux plus proches collaborateurs par lesquels aurait transité une partie des sommes.

Selon plusieurs sources proches de l'enquête, d'autres auditions pourraient être menées "prochainement", les enquêteurs ayant attendu la fin de la campagne des élections européennes pour entendre les principaux protagonistes de l'affaire, éventuellement sous le régime de la garde à vue......

 

SOURCE :http://news.fr.msn.com/article.aspx?cp-documentid=147878316

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