09/07/2009
Elles ont eu le courage de le dire haut et fort!
Talisma NASREEN (Bengladesh), médecin gynécologue, écrivain, réfugiée en France depuis le 3 janvier 2009 à cause d’une fatwa prononcée à son encontre.
« Les êtres humains sont égaux. Les cultures ne le sont pas. Une culture qui célèbre la féminité n’est pas égale à une culture qui coupe les organes génitaux de ses filles. Une culture qui tient la porte ouverte pour ses femmes n’est pas égale à une culture qui les confine derrière des murs et des voiles. Aujourd’hui, les sociétés libres sont menacées par l’islamisme, qui se réfère à un homme nommé Muhammad Abdullah ayant vécu au VIIe siècle, et considéré comme un prophète.(…) Il existe un mouvement islamiste qui rejette les libertés démocratiques et fait tout pour les détruire. Ces islamistes cherchent à convaincre que leur façon de vivre est la meilleure.
Quand ceux qui s’opposent à l’islamisme dénoncent les aspects fallacieux des enseignements de Mahomet, on les accuse d’être offensants, blasphématoires, irresponsables – voire islamophobes ou racistes. »
Aayan HIRSI ALI (Somalie), ex-député néerlandaise, refugiée en France à cause d’une fatwa.
“Comment croire qu’une religion née il y a mille quatre cents ans en Arabie, et dont toute l’architecture repose sur le caractère immuable des lois qui la constituent, puisse être une religion progressiste ?” Quant à savoir si les dogmes islamiques sont, dans une société moderne, “compatible(s) avec la démocratie : la réponse est non ! (…). Entre la burka et le foulard coloré, la signification est la même. Parler de foulard, de bandeau n’est qu’une lâcheté sémantique, c’est une misérable ruse rhétorique. De plus porter le foulard, ici, est un appui aux dictatures islamistes qui imposent la burka là-bas. Le voile est l’emblème même du dogme islamiste. L’islam peut tout à fait vivre sans, mais il n’y a pas de pays islamistes sans le voile. ” Quoi de plus injuste, de plus aliénant, que d’infliger à une adolescente l’enfermement sous le noir et la honte de son corps parce qu’il est féminin. Le voile n’est pas moins grave que l’excision. Il n’y a pas de jour avec et de jour sans, la jeune fille devient un “être sous le voile”. Ca fait partie de son être social, psychologique, sexuel, personnel. En voilant une fille, on lui inculque son infériorité, la culpabilité de sa sexualité et, surtout, on lui dit qu’elle n’est pas dans le droit, qu’elle n’a pas le droit. Et puis, si les hommes “adorent tant le voile, ils n’ont qu’à le porter eux-mêmes.” Où sont ces intellectuels de salon complices de la barbarie islamique quand, en France, on force des fillettes à se murer dans une prison portative ? Face à un islamiste de l’UOIF, j’ai l’impression de revenir en arrière et de me retrouver en Iran. C’est ça qui me met hors de moi ! Aujourd’hui en France, il y a des hommes plus dangereux que les islamistes dans les pays musulmans. Et ils sont les interlocuteurs des pouvoirs publics ! Voiler les femmes, c’est diffuser la vision du monde islamiste. »
Chahdortt DJAVANN (Iran), refugiée avec sa famille à Paris depuis 1993.
« Pour moi, un musulman qui est insatisfait parce qu’il ne peut pas imposer le hidjab à sa jeune fille n’a qu’à aller vivre en Arabie Saoudite », « Comment un gouvernement européen et laïc, s’interroge-t-elle, peut-il permettre à une religion de s’ingérer de cette manière dans la vie de tous les jours de ses citoyens ? Il faut arrêter la construction massive des mosquées, le port du voile par des écolières, les crimes ‘d’honneur’. Il faut réveiller les consciences contre les dangers que représente l’islam »
Mina AHADI (Iran), réfugiée en Allemagne à cause d’une fatwa.
“L’islam, bien qu’il soit présent en Europe depuis 1 400 ans, n’a jamais pu prendre racine. Il s’agit d’une religion arabe, même si elle se veut universelle. L’islam ne connaît aucune individualité, sa vision de l’humanité n’est pas adaptée à la modernité, qui réclame des individus responsables d’eux-mêmes ; l’islam suit un autre modèle de société, collectiviste celui-là. Il a non seulement la prétention d’être une croyance, mais il se pose en religion de l’unité de la vie, de la foi, de la loi et de la politique. Cela va à l’encontre de la laïcité. L’islam tente d’imposer des droits collectifs, alors qu’une société éclairée défend avant tout le droit de l’individu. »
Necla KELEK (Turquie) vit en Allemagne.
« Le problème de l’islam est profondément enraciné dans ses enseignements : l’islam n’est pas seulement une religion, l’islam est aussi une idéologie politique, qui prêche la violence et applique son programme par la force. Je ne crois pas qu’il y ait de musulman modéré. Je crois qu’il y a des modérés en terme de culture, des musulmans culturels modérés, mais pas en ce qui concerne la religion. Parce qu’en islam, vous devez croire à tous les préceptes comme étant sacrés. Vous ne pouvez pas les changer, vous devez les accepter comme ils sont, sinon vous n’êtes tout simplement pas musulman. Nous devons extirper la politique de l’islam, et confiner l’islam aux lieux de culte et aux foyers. C’est la seule solution. »
Wafa SULTAN (Syrie) réfugiée aux Etats-Unis.
« Voilà, Mesdames et Messieurs les députés, je souhaite que ces quelques lignes vous éclairent. Toutes ces femmes ont vécu l’oppression de l’islam. Certaines d’entre elles risquent leur vie et sont en permanence sous protection policière. Toutes ont du fuir leur pays parce qu’elles ont osé prendre la parole et s’opposer à une religion et à ses pratiques humiliantes pour les femmes. Toutes dénoncent la soumission des femmes musulmanes, toutes veulent en finir avec cet asservissement à une religion qui nie la moitié de l’humanité. La burqa, qui fait débat en France actuellement, est bien un signe religieux contrairement à ce que certains porte-paroles du CFCM veulent nous faire croire. La burqa est bien une prison pour les femmes qui la portent même si on veut nous faire « gober » que c’est un libre choix pour certaines. Si des femmes veulent porter cet accoutrement qu’elles le fassent dans leur domicile, mais qu’elles ne l’imposent pas aux autres dans la sphère publique. Cette tenue refuse le partage et la sociabilité. Elle les coupe du reste du monde et c’est bien un symbole politique qu’elles arborent. N’ayons pas peur que ces femmes emburquées deviennent des recluses, elles le sont déjà ! Avant la loi sur les signes religieux à l’école, certains déclamaient que les fillettes musulmanes seraient déscolarisées, or avec cinq ans de recul, nous voyons bien qu’il n’en est rien. Les valeurs de la France doivent être réaffirmées haut et fort. La France est le pays où fut écrite la déclaration des Droits de l’Homme. La France est le premier pays à avoir condamné l’excision. La France doit être le premier pays à refuser la burqa . De l’audace, Mesdames et Messieurs les députés, allez jusqu’au bout de votre mission parlementaire et faites une loi. »
Riposte Laïque
22:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.