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06/07/2009

Magdi Allam, un eurodéputé sous haute surveillance

Magdi+Allan Lorsqu’il se déplace dans les couloirs du Parlement européen ou lorsqu’il déjeune, on ne peut que le remarquer : Magdi Allam, ancien journaliste italien d’origine égyptienne, ne se déplace pas sans une nuée de gardes du corps qui forment un rideau défensif. Il faut dire qu’Allam ne fait pas les choses à moitié : les hommes chargés de sa protection rapprochée ne sont pas moins de huit, les frais étant partagés par l’Italie et la Belgique ( voici une des consequences de l'islamisation NDR).

Fondateur d’un petit parti, « Protagonisti per l'Europa Cristiana » (nul besoin de traduire…), il s’est fait élire au Parlement européen en s’associant avec l’UDC (l’Union du centre) et siège sur les bancs du PPE (chrétiens-démocrates). S’il est protégé, c’est qu’il a fait l’objet de menaces de la part des islamistes de son pays d’origine à la suite de sa conversion au catholicisme, en mars 2008. C’est même le pape Benoît XVI qui l’a baptisé, en grandes pompes, à Saint-Pierre de Rome, de quoi déclencher l’ire des fondamentalistes musulmans (disons musulmans tout court).

Lorsqu’il était journaliste à la Repubblica, il a soutenu la guerre en Irak, ce qui n’était pas précisément la ligne de son journal. Il l’a donc quitté pour rejoindre le Corriere della Sera et il est devenu de plus en plus critique à l’égard de la religion musulmane, jusqu’à sa conversion… Gageons qu’il va mettre de l’animation lors des débats sur l’immigration.

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