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21/12/2023

L'islamototalitarisme encore en action contre les femmes (suites de mariage pédofile mahométain)

Samira-Sabzian-Fard-1-min.jpgSamira Sabzian Fard, 30 ans, a été pendue à l’aube dans la prison de Qezel Hessar, à Karaj, le mercredi 20 décembre 2023. Ses enfants sont âgés de 11 et 15 ans.

Elle aurait été arrêtée en décembre 2014 pour avoir délibérément tué son mari.

Samira Sabzian Fard est originaire de Khorramabad, la capitale de la province de Lorestan, dans l’ouest de l’Iran. Elle a été victime d’un mariage d’enfants et forcée à se marier avant l’âge de 18 ans ( à 13 ans exactement, quand même plus qu'Aicha que le "prophète" pédophile avait violé à l'âge de 9 ans).

Elle a tué son mari (qui était violent avec elle sans qu'elle puisse réagir)  avec la complicité de sa sœur et d’un autre individu, dans la ville de Malard, dans la province de Téhéran. 

Samira Sabzian Fard a été placée à l’isolement pour préparer son exécution, la semaine dernière, le 11 décembre, mais sa peine n’a pas été exécutée et elle a été ramenée dans le quartier le 12 décembre. Mme Sabzian Fard a tragiquement perdu l’usage de la parole et de la marche lorsqu’elle a été placée en cellule d’isolement. Elle a été ramenée dans le quartier en fauteuil roulant. Elle a été remise en cellule d’isolement le 13 décembre en tant que mesure punitive.

Samira Sabzian Fard est la 21e femme à être exécutée en 2023 par le régime clérical, et la 224e femme exécutée en Iran depuis 2007.

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

La commission des femmes du CNRI condamne la peine de mort et son utilisation fréquente par le régime clérical pour terroriser la société iranienne et préserver son emprise sur le pouvoir. Elle appelle à une action urgente pour arrêter la machine à exécuter du régime et à la visite d’une délégation internationale d’enquête dans les prisons iraniennes et à la rencontre des prisonniers.

L’Assemblée générale a adopté hier soir, 19 décembre 2023, la 70e résolution des Nations unies condamnant les violations des droits de l’homme en Iran. La résolution a été adoptée à la majorité. Les efforts des alliés du régime et des autres auteurs de violations des droits de l’homme pour empêcher l’adoption de cette résolution se sont avérés vains.

Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que même si cette résolution ne reflète qu’une partie des multiples crimes de la dictature religieuse, elle signifie un consensus mondial contre un régime qui n’a aucun respect pour les principes et les normes des droits humains reconnus, en les violant continuellement et gravement.

Elle a ajouté qu’aujourd’hui, en Iran, un régime d’exécutions et de génocide est au pouvoir qui viole continuellement tous les articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Profitant de l’horrible guerre au Moyen-Orient, il a multiplié les exécutions en Iran. Depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, 245 exécutions ont été enregistrées en Iran, dont 120 en novembre, touchant aussi des prisonniers politiques et des héros du soulèvement.

L’Iran, sous le règne des mollahs, connaît le plus grand nombre de répressions permanentes et institutionnalisées à l’égard des femmes, y compris la violence et la discrimination, l’imposition de l’hijab obligatoire et le meurtre de filles dites mal-voilées.

Mme Radjavi a souligné que la communauté internationale doit mettre le régime des mollahs au ban des nations et renvoyer le dossier effroyable des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU en adoptant une politique de fermeté. Les dirigeants du régime tels que Khamenei, Raïssi, Eje’i et Ghalibaf doivent être traduits en justice pour leurs crimes contre l’humanité et leur génocide tout au long de quatre décennies. L’impunité encourage ces criminels à commettre davantage d’exécutions, de massacres, de torture, d’incitation à la guerre et de terrorisme.

Au lieu de complaisance avec ce régime brutal, la communauté internationale doit conditionner ses relations politiques et économiques à la fin de la torture, des exécutions de prisonniers et de massacre des manifestants en Iran.

Notez bien le silence de nos belles âmes francaises car aucun média d'envergure en a parlé

 

SOURCE: https://women.ncr-iran.org/fr/2023/12/20/samira-sabzian-fard/

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