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13/04/2007

Mission: detruire le socle laïque de la société

Nous vivons une époque curieuse : une religion , historiquement établie mais émergeant depuis peu, que toutes les enquêtes d’opinion désignent comme très minoritaire dans sa pratique comme dans son influence réelle, suscite une couverture médiatique, une attention bien-pensante, un intérêt politicien tels qu’on peut légitimement se demander ce qu’une telle résonance cache …

Car l’Islam – puisque c’est de lui dont il s’agit- n’est reconnu comme religion de référence que par 4 % de notre population ( enquête « CSA- Le Monde des Religions » de janvier 2007 , confirmée par l’étude parue dans « La Vie » du 01 /03 /07 ) , et pratiqué par à peine un quart de ceux-là mêmes qui le reconnaissent ( et encore : 10 % des 20 000 français de culture musulmane pratiqueraient vraiment dans les Pyrénées Orientales selon les chiffres cités par l’imam de la nouvelle mosquée de Perpignan … alors que 13 mosquées existent dans le 66 – AFP du 18 /12/06 ).
Est-ce par leur activisme , leur dynamisme, leur technique affinée du « lobbying » que les « religieux » de ce culte obtiennent une telle « surface médiatique » ? Est-ce parce qu’ils se considèrent comme « mal servis » en lieux de prières et qu’ils mènent un combat revendicatif pour marquer le paysage français des images matérielles de leur foi que les politiciens locaux ont tendance à les écouter et à aller au-devant même de besoins qu’ils amplifient ? Est-ce parce que les tenants de cette religion ont compris comment il fallait jouer des leviers de la démocratie et des valeurs républicaines qu’ils trouvent les soutiens de la « bien-pensance » médiatico-intellectuelle toujours avide d’exotisme et de minorités à défendre ? Est-ce parce que leur demande de faire valoir comme première leur loi religieuse et coutumière face à la loi générale élaborée par la communauté républicaine leur ouvre une oreille complaisante en tous ceux que le mot « République » ( et l’expression « République indivisible et laïque » ) hérissent au plus haut point ? Est-ce que c’est parce que la menace de l’intégrisme et du terrorisme islamistes fait peur à une société pusillanime , laissant par sa faiblesse s’exprimer la force de ceux qui veulent la détruire de l’intérieur, que le champ libre est donné à ceux qui souhaitent s’organiser « à part » dans une communauté repliée sur elle-même et hostile à notre Histoire et à nos valeurs ? … Toujours est-il que le discours fractionniste des tenants de l’islam politique ( cela fleure bon le pléonasme) , relayé par tout ce que la France compte de défenseurs des « opprimés et stigmatisés » et de partisans de la libre circulation de la main d’œuvre taillable et corvéable « à merci » ,semble s’imposer chaque jour davantage , faisant imaginer à chacun ce que pourrait devenir notre espace politique et sociétal si y triomphait le communautarisme , islamique d’abord , puis de toutes les composantes possibles , et pas seulement religieuses. Discours porteur du danger d’émiettement de notre société, d’introduction dans notre espace politique de la loi des minorités ou des groupes d’influence , au détriment de la loi générale élaborée démocratiquement par tous , et qui se définit non par le suffrage universel mais par « des propriétés sociales, culturelles, économiques, religieuses au nom desquelles une règle peut être produite »( C. Kintzler) . Or notre socle républicain laïque, par le pouvoir qu’il donne au citoyen en tant que tel , par son système législatif, par ses institutions , peut empêcher ce délitement de notre espace politique et sociétal> … pour peu que chacun le veuille et que les représentants du peuple s’y emploient sans arrière-pensées et avec vigueur …

Or c’est là que le « bât » blesse …

Alors que la stricte application des principes de la loi fondamentale de 1905 et de l’ensemble des textes institutionnalisant la laïcité permettrait la mise en sommeil de toutes les revendications communautaristes islamiques ou autres, alors que le « paysage » spirituel de notre pays impose encore davantage aujourd’hui qu’hier la laïcité par la prédominance de la non-religion (1 français sur 3 ne se reconnaît en aucune, 50% des catholiques avouent ne pas croire en Dieu…), on assiste à une triple instrumentalisation de la religion musulmane, claironnée comme la deuxième religion de France (4% de la population totale…et encore !) dont il faut tenter de comprendre les raisons et les mécanismes .
Il est de grande évidence que cette religion, nouvellement implantée vraiment à cause des flux migratoires du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne, est instrumentalisée par ses religieux eux-mêmes et les adeptes d’un islam plus politique que spirituel, tant ils ressentent le besoin de conserver sur ces populations déracinées l’emprise qu’ils ont sur les populations des pays d’origine. Construire ici une communauté autour de la religion, avec mosquée, centre social, école coranique, c’est réaliser dans le nouveau pays l’espace sociétal de l’ancien et maintenir sous la coupe aliénante du « prophète » ceux qui auraient des velléités de fuite au contact d’un monde nouveau, apaisé, développé matériellement, socialement, culturellement … Vieux procédé de toute religion dominante qui ne se contente pas du salut des âmes mais veut décider du corps de chacun et du corps social en général.. Quand on arrive dans un pays où seulement 23% de la population répondent positivement à la question « la religion est-elle importante dans votre vie quotidienne ? » ( AFP. Novembre 2006), on peut être tenté de relativiser la nécessité de se conformer à des lois, des rites, des préceptes dont la pertinence est toute relative…. Ce n’est pas pour rien que l’Arabie Saoudite a dépêché en Occident des milliers d’imams pour encadrer les « fidèles » expatriés ! Que l’immigré musulman soit contrôlé, pris en charge, modelé par le religieux permet de garder la main sur lui comme sur ceux qui sont restés, de construire une base solide à un prosélytisme dont l’islam s’est toujours recommandé, d’affaiblir les démocraties d’accueil dont les valeurs, les systèmes de pensée, les modes d’organisation nient, de fait, l’islam lui-même. Aussi ces nouveaux missionnaires n’ont-ils pas manqué d’œuvrer en direction de ceux qui étaient déjà établis, jouant de leurs difficultés sociales, culturelles , intellectuelles , pour les réinsérer dans le giron d’une religion qu’ils avaient souvent quittée , la situation internationale se révélant pour ces convertis un prétexte commode et un exutoire rédempteur. …Il n’est qu’à se tourner vers les « cités » de Trappes, de Mantes ou des Mureaux (exemples parmi d’autres… ) pour se rendre compte comment une « islamisation rampante et à petits pas » les a transformées en espaces communautarisés que les leaders musulmans du secteur régissent d’une main ferme et où ils imposent une loi qui n’est plus celle d’une République qui a déserté les lieux, utilisant d’ailleurs leur influence religieuse pour peser sur les élus du suffrage universel …

Mais cette instrumentalisation de cette religion par ceux qui la structurent ne serait pas possible ici sans une autre instrumentalisation qui la permet et la sous-tend , celle perpétrée par les politiciens locaux, qu’ils viennent de « l’humanitarisme bien-pensant d’une gauche révolutionnaro-caviar » ou , tout simplement, qu’ils soient représentants du libéralisme économique triomphant. Pour ceux-ci, l’enfermement de l’immigré musulman dans le cadre strict de son espace religieux est une aubaine : outre que la libre circulation de la main d’œuvre (demandée même par un Krivine de haute volée…) leur apporte des travailleurs malléables et dociles, la prise en mains communautariste de cet afflux le soumet à la loi religieuse au détriment de la loi générale et freine par là même tout combat politique et social en transférant les difficultés , les revendications, dans le champ du sociétal où se nouent des conflits humains entre les groupes et non plus entre ceux qui possèdent l’outil de travail et ceux qui n’ont que leur force de travail à négocier… Qui ne voit ici que les « donneurs d’ordre » dans les domaines des activités non-délocalisables ont tout intérêt à laisser la main d’œuvre « délocalisée » aux mains de la communauté religieuse, surtout musulmane, afin d’économiser un combat social et politique qui est celui de l’émancipation démocratique et de l’affirmation de l’identité individuelle ? Mais, dans cette perspective, les forces dominantes du marché libéral sont rejointes ( consciemment ou non) par les tenants d’une idéologie « humanitariste » et « gauchisante » qui deviennent les apôtres d’un islam politique organisant dans l’espace sociétal unique de la République des espaces communautaires où les lois de la République(qu’ils honnissent le plus souvent) sont bafouées. Théorisant l’adage imbécile « les ennemis de mes ennemis sont mes amis » ( puisque les pays théocratiques musulmans sont les ennemis supposés des USA, et que « l’islam politique » s’oppose à la République… ), ils essaient d’exploiter là un nouveau « lumpenprolétariat » ( issu d’une immigration non-stop et de toutes les régularisations possibles et imaginables) qui leur donnerait des couleurs « électorales », à eux qui n’arrivent plus à influencer le monde du travail dans notre pays… Portant au plus au point leur rejet de notre Histoire et de son processus de création d’une République indivisible et laïque, ils espèrent de l’émiettement en communautés religieuses et/ou autres ( mais ils n’aimeraient pas des communautés évangélistes…allez savoir pourquoi !) un affaiblissement de la nation, courant de ce fait au-devant des intentions de tous ceux qui veulent construire l’Europe politique sur la « déstructuration » des nations et l’éclatement sociétal en un modèle anglo-saxon. Le bal des « faux-culs » ,ici, est rythmé par les muezzins…

Pourtant, il faut essayer d’aller « plus loin » pour mieux comprendre cet engouement « médiatico-intelletuel » pour l’islam… et s’intéresser à un évènement auquel on n’a peut-être pas suffisamment porté attention : l’élection d’un pape allemand … à un moment « géopolitique » où s’engage l’un des processus historiques les plus déterminants de l’époque actuelle, la construction politique européenne dont la réalisation est à moyen terme. Il convient de s’attacher à l’action immédiate et permanente de l’ancien cardinal Ratzinger : de sa réception le 30 /03 /06 des dirigeants du parti populaire européen à celle , toute récente, de la chancelière allemande… du discours de Ratisbonne aux foudres lancées régulièrement contre « le laïcisme »… , Benoît XVI n’en finit pas de vouloir faire jouer à son Eglise un rôle politique majeur en Europe … et le travail permanent, auprès de la Commission Européenne qui la considère comme un interlocuteur privilégié, de la COMECE ( commission des épiscopats de la communauté européenne) est là pour conforter cette analyse : ne vient-elle pas le 18 octobre dernier, avec les représentants de la Conférence des Eglises d’Europe et ceux du parlement et de la commission européens, de tenir un séminaire pour examiner de quelle manière l’église catholique pourrait participer aux services sociaux et de santé en Europe ? L’élargissement de l’Europe aux anciens « pays de l’est », la diversité des statuts qui , en Europe, régissent les rapports des églises et des Etats ( de la laïcité française au concordat et à la sécularisation à l’allemande, à la néerlandaise, à l’italienne, sans oublier la religion d’état anglicane ou polonaise…) montrent, à l’évidence, que l’église vaticane y a une position de force et que , dans cette diversité, détonne la spécificité française… dont le délitement ne pourrait que servir les intérêts d’une religion qui , chassée de l’espace public par la loi de 1905 , ne rêve que d’y revenir à l’occasion de la construction politique européenne… Il ne faut pas s’étonner, alors, de l’appui plus ou moins discret apporté aux différentes revendications de la religion musulmane en France par les représentants de l’église catholique : tout ce qui sera concédé à la demande religieuse et communautariste islamique ne pourra être refusé à l’église catholique, et l’effacement progressif des principes fondateurs de la loi de 1905 sous prétexte d u financement de la construction de mosquées , du respect des lois et des comportements coutumiers , de la limitation de la liberté de conscience et d’expression accusée d’aller trop loin , sert , en fait, à préparer le retour dans la production de la loi de la spiritualité dominante ici et en Europe… Ne pas voir comment l’Eglise vaticane, sans le dire, instrumentalise l’émergence d’une autre religion dans l’espace européen qu’elle est sûre de contrôler pour obtenir des futurs pouvoirs nationaux et communautaire un rôle dominant dans l’organisation politique et sociétale de la future Europe, c’est faire preuve d’une cécité intellectuelle dont on pourra très bientôt mesurer les conséquences tragiques pour l’organisation et le mode de fonctionnement de notre société … D’où la nécessité redoublée de lutter contre tous les discours , toutes les dérives communautaristes , en particulier quand il s’agit de l’islam en France… contre toutes les atteintes , notamment politiques et législatives, aux principes essentiels édictés par la loi de 1905 .
Il serait important qu’une réflexion s’instaure autour de ces axes d’analyse pour en étayer encore la pertinence… Mais il serait encore plus important que tous ceux qui sont accrochés à la défense et au confortement du socle laïque de notre République se rassemblent et agissent pour élaborer un « cordon sanitaire laïque » susceptible d’enfermer les futurs élus du peuple dans le respect strict et total de la « laïcité à la française ».

R. ALBAREDES

http://www.laic.fr/defendre_6.htm

COMMENTAIRE: DE CE POINT DE VUE LA, NICOLAS SARKOZY A FAIT PREUVE D'ETRE UN HOMME PRET A TOUS LES COMPROMIS. IL A PROMIS DES A PRESENT UNE MODIFICATION DE LA LOI DE 1905.

IL NE FAUDRAIT QUAND MEME PAS S'ATTENDRE A MIEUX DE LA PART DE BAYROU OU DE ROYAL...

12/04/2007

Cette guerre qui puise sa source dans le coran

medium_kamikaze.jpgL'organisation Europol exprime son inquiétude.

DANS SON dernier rapport sur le terrorisme en Europe, l'organisation policière Europol tire la sonnette d'alarme. « Le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau en Europe, a déclaré un responsable d'Europol devant le Parlement européen, mais au XXIe siècle, la menace terroriste qui pèse sur les États membres est plus sérieuse que jamais. » En 2006, Europol a dénombré 498 attaques terroristes dans 15 États membres et 706 arrestations. Alors qu'aucun attentat revendiqué par al-Qaida n'a été signalé sur le sol européen en 2006, la moitié des arrestations ont visé des militants islamistes (et l'autre moitié c'est qui? Des bouddhistes? NDR) . C'est en Grande-Bretagne que le nombre d'interpellations est le plus important, avec 156 islamistes appréhendés en 2006, contre 139 en France, 51 en Espagne et 31 en Italie.
Malgré des moyens policiers considérables et un échange d'informations plus fluide entre États membres, l'Europe reste un lieu privilégié de recrutement, de financement et une cible de choix pour les terroristes islamistes. Trois tentatives d'attentats ont été déjouées en Grande-Bretagne, en Allemagne et au Danemark en 2006, qui auraient pu faire des milliers de victimes. Ces opérations se caractérisent par une formation très rapide des militants, « en quelques semaines seulement », la présence de candidats au suicide nés sur le sol européen et l'utilisation d'explosif chimiques ou de valises piégées, facilement réalisables grâce à Internet.
Amateurisme
Les suspects arrêtés disent avoir été motivés par l'affaire des caricatures du prophète Mahomet et par les guerres en Irak et en Afghanistan. Les 257 islamistes interpellés en 2006 sont en grande majorité originaires du Maghreb. Ils ont été endoctrinés par les salafistes algériens (GSPC), marocains (GICM) ou irakiens (Ansar al-Islam).
Si l'amateurisme des jeunes terroristes explique que leurs projets aient pu être déjoués, le nombre de volontaires pour le passage à l'acte augmente avec la dégradation de la situation dans le monde musulman. Ciblés en Europe, Europol rappelle que les Européens sont aussi menacés à l'étranger, avec des prises d'otages ou des assassinats au Moyen-Orient et en Afghanistan.
PHOTO CI-DESSUS: LES SALAUDS DE KAMIKAZES NAZISLAMISTES QUI SE SONT "SACRIFIES" POUR LA CAUSE DE LEUR GOUROU A ALGER EMPORTANT AVEC EUX PLUSIEURS DIZAINES D'INNOCENTS

11/04/2007

Cachez-moi ce visage!

medium_artoff461.jpgL’éditeur Belin masque le visage de Mahomet dans un manuel d’Histoire Géographie de 5e

La couardise face au fanatisme musulman rassemble chaque jour plus de pleutres. Un an avant la mairie du VIe arrondissement de Paris qui, en 2006, avait supprimé le mot Allah du titre d’une pièce de théâtre, les Editions Belin s’étaient, avec la même complaisance, prosternées devant l’obscurantisme islamique.

Dans un livre d’Histoire Géographie de 5e édité en 2005, Belin a masqué le visage de Mahomet sur une miniature du 13e siècle conservée à l’Université d’Edimbourg.

L’image était intacte dans l’impression d’avril 2005 mais le visage de Mahomet a été masqué dans celle d’août 2005. Elle est visible en page 27 du manuel. La référence complète du livre est la suivante : Histoire Géographie, 5e, Editions Belin, sous la direction de Eric Chaudron et Rémy Knafou, 2005.

Quelle mouche, ou quelle fatwa (ou peur d’une fatwa), a piqué les Editions Belin entre avril et août 2005 pour dissimuler le visage du gourou fondateur de l’islam ?

Au nom du respect (pourtant injustifié) des croyances, les fascistes au croissant marquent sans cesse de nouveaux points grâce à la servilité de certains : l’autocensure est la pire des défaites en matière de liberté d’expression.

http://histoiresdememoire.org/spip.php?article461

04/04/2007

L'ordure persane fait son show

medium_IRAN.jpgNous y sommes. Le petit fuhrer islamique de Teheran a bien organisé son show médiatique devant toutes les télévisions du monde pour montrer avec quelle magnanimité il consent à libérer les militaires anglais après leur avoir estorqué des aveux "spontanés" publiques, ce qui est contraire aux accords de Genève.

Il nous apprend que c'est en l'honneur de son maître et model, j'ai nommé le bedouin analphabète sanguinaire, dont il serait l'heureux anniversaire!

Mieux encore,il nous fait le coup du remerciement officiel de la part de ces jeunes anglais en civil sans cravatte (interdite en république nazislamique d'Iran) ainsi bien sûr que de la part de l' "être inférieur", la femme occidentale à qui l'on impose la bâche sur la tête.

Il pense vraiment nous avoir umiliés tous en tant qu'occidentaux et s'être érigé en guide suprème du djihad islamique contre les "infideles croisés et sionistes".

Et pendant ce temps la, il continue de fabriquer la bombe atomique.

En marge de tout cela il me semble malheureux de souligner à quel point une trop grande partie de ces militaires anglais a fait preuve d'une déconcertante absence de sens de l'honneur, tant sur le plan personnel que sur le plan du Pays qu'ils representent et pour lequel ils se sont engagés volontairement.

Jamais ils n'auraient dû accepter de temoigner devant des caméras, pour prêcher le faux (comme pour le vrai).

Jamais ils n'auraient dû accepter de serrer la main de cette vermine ignoble.

Jamais cette jeune anglaise n'aurait dû accepter de mettre un torchon sur la tête contre son gré.

Il n'y a plus qu'à espérer que nos soldats valent mieux que ça, sinon pauvre occident!

medium_HUMILIATED.jpg

29/03/2007

La politique des Sudètes

medium_naziislam5.jpgPeu à peu s’éteint la génération témoin des lâchetés et des compromissions face à Hitler qui ont conduit à la catastrophe des années 1939-45. Peu à peu, et le récent décès de Lucie Aubrac nous le rappelle, s’éteint la génération de Résistants qui ont au moins sauvé l’honneur de la France et notre foi en l’humanité. La voie et la voix redeviennent ainsi libres pour les crédules et les naïfs mais surtout, pour les coquins, les lâches, les magouilleurs, les combinards, les défaitistes et collabos en tous genres.

Voici peu, la France chiraquienne déléguait officieusement à Téhéran l’un des Eurabiens les plus corrompus de notre société que Mitterrand en fin de règne avait placés à des postes qui, pour être prestigieux et juteux, leur assurait surtout l’immunité. Nul ne croira en effet que Roland Dumas, ce «socialiste» pervers, inventeur du «caduque» d’Arafat et qui, pour être pourri jusqu’à la moelle, n’en est pas moins un homme cultivé, se rend là-bas juste pour y admirer les chefs d’œuvres de la période Achéménide. Cela doit donc s’inscrire dans le cadre d’une politique d’opposition systématique et de finasseries que le chiraquisme a imprimée à l’Union Européenne face à la fermeté dont les Etats-Unis font preuve à l’encontre du National islamisme chiite et de la barbarie djihadiste sunnite (ce qui n'a malheureusement pas toujours été le cas NDR)

. Nous ne savons pas ce qui s’y est concocté mais en déclarant que l’Iran a le droit de se doter d’un armement nucléaire, Roland Dumas se révèle tel qu’il est, une sorte de Talleyrand de bas de gamme mais, comme son devancier, une merde dans… des souliers de luxe naguère payés par la Putain de la République.

Ainsi, l’UE et la France d’aujourd’hui ne se comportent pas autrement, face au péril djihadiste, que les états européens des années 30 face au péril nazi. À cette époque, au lieu de s’unir face à l’Allemagne qui les menaçait tous sans distinction, chaque pays, muré dans son égoïsme national, finassait, négociait de son côté et essayait de détourner sur d’autres pays la fureur du Führer. Jusqu’au communiste Staline, ce Petit Père des Peuples, qui s’alliait à Hitler pour se partager les dépouilles de la Pologne et lui laissait le champ libre contre les Alliés franco britanniques. Comme quoi «totalitaires de tous les pays, unissez-vous» remplaçait le «Prolétaires de tous les pays, unissez-vous» du Manifeste Communiste naguère pondu par Marx et Engels. Nos Daladier et Chamberlain n’avaient pas fait mieux à Munich en sacrifiant la Tchécoslovaquie, «État de merde» qui, accusée de nous entraîner dans la guerre en s’apprêtant à résister et en voulant que nous respections notre alliance, se voyait sommée de céder à Hitler les territoires sudètes. Quelques semaines ont ensuite suffi pour voir ce pays encombrant rayé de la carte, ce qui n’a pas empêché notre pays de se faire engloutir à son tour. Mais le monde se comporte comme si ce passé n’avait jamais eu lieu.

C’est dans cette lamentable foulée que ce bouffon de guignol qu'est Javier Solana, «ministre» des affaires étrangères de l’Europe, réédite l’exploit de Munich en déclarant au dictateur syrien qu’Israël doit sans préalable «restituer» le Golan à la Syrie. Nous ne sommes décidemment pas rancuniers puisque si Israël tient jusqu’à présent la Syrie terroriste en respect, notre gouvernement qui est le moteur de la politique étrangère européenne au Proche-Orient, tourne la page sur tous les actes de terrorisme dont furent victimes nos otages, nos soldats, nos diplomates et les amis de la France. À croire que notre armée et notre diplomatie sont prêtes à défendre tout le monde, sauf les Français, sauf les Européens. Et tout ça, dans quel autre but que d’affaiblir la position des USA au Proche-Orient ?

Or, loin d’amadouer les totalitaires islamiques qui ont repris le flambeau des nazis, mais dans lesquels nos politiciens voient néanmoins des alliés contre l’Amérique, nous les encourageons à se montrer de plus en plus exigeants, encouragés en cela par notre complaisance à leur égard. Cette politique antiaméricaine initiée par la Vème République et menée par ses Jobert, Dumas, Védrine et autres Villepin de service est comparable au coureur qui, incapable de rivaliser avec un champion, espère gagner la course en lui cassant une jambe. Il ne restera pas moins un coureur médiocre et un perdant. Est-ce là l’illustration de notre «grandeur» ?

Un adage prêté au roi Salomon dit pourtant que «mieux vaut être la queue du lion que la tête du renard» ou du chacal en l’occurrence dont, au train où vont les choses, la France risque même de devenir la queue.

Pour se disculper de leur lâcheté, nos collabos des années 40 répondaient invariablement aux critiques: «que voulez-vous, nous sommes vaincus». Avec l’accélération de l’Histoire, nos modernes collabos n’attendent même pas la défaite pour collaborer avec les ennemis de notre civilisation, de nos valeurs, de notre liberté, de notre dignité et de tout ce qui fait notre identité. Mais comme leurs prédécesseurs, ça leur rapporte gros. Pouah !Beurk !

Palestine, vache sacrée ?

À part le Figaro, sous la signature de l’excellent Ian Riouffol, et nos confrères de France-Echos et Occidentalis, aucun grand quotidien ne semble avoir parlé de la scandaleuse affaire Belmer. Pourquoi ce silence assourdissant ? Or, de quoi s’agit-il ?

Après Louis Chagnon et Robert Redecker, c’est au tour de Christian Belmer de payer son opinion à contre-courant. Mais cette fois-ci, le rituel terrorisme islamiste n’a même plus besoin d’intervenir, ses porteurs de valises de plus en plus actifs dans l’enseignement s’en acquittant fort bien. Pour avoir exprimé sur un blog et sous un pseudonyme une critique contre un tract pro palestinien qu’il a reçu comme tous ses collègues enseignants du Lycée Robert Schuman du Havre, le professeur Christian Belmer se voit poursuivi devant la Justice par le citoyen Croise. Je ne sais pas ce que ce délateur, zélé gardien de la vache sacrée palestinienne a bien pu raconter mais sa victime, en attendant sa comparution devant un tribunal le 24 avril, a subi une humiliante garde à vue et a été suspendu de ses fonctions pour quatre mois. Faut-il croire qu’en République française, on prend désormais moins de risques à tabasser un prof que de blasphémer la Palestine ? On attend la suite. Mais une question s’impose : alors que toute manifestation religieuse est interdite dans nos écoles, comment se fait-il que des tracts à caractère idéologique ou politique puissent circuler librement dans une école laïque ? Ne sont-ce pas les diffuseurs du tract et non celui qui proteste qui devraient être suspendus ?

Mais puisque l’intégration est devenue un thème de la campagne présidentielle, faudrait-il commencer par intégrer nos enseignants du Havre et d’ailleurs à l’identité française faite de valeurs républicaines, de laïcité, de liberté absolue de conscience et d’expression ?

Intégration contre identité ?

Comme il fallait s’y attendre, l’idée de créer un ministère de l’immigration et de l’identité française soulève un tollé dans «l’intelligentsia» bobo. Comme si la gestion de l’immigration massive et non sélective que nous subissons ne devait pas être prise en main et gérée ; comme si rien ne devait être fait devant un tel bouleversement démographique et culturel provoqué par une population venue, souvent frauduleusement, en France pour ses valeurs économiques et sociales tout en rejetant ses valeurs culturelles et éthiques.

Simone Veil, pourtant favorable à Sarkozy, fait la moue et prend ses distances. Elle aurait préféré le terme «intégration» à «identité». À se demander si l’intégration ne doit pas déboucher sur l’identification à la langue, à la culture, aux moeurs et aux valeurs du pays d’accueil. «Identité ?» «Cachez-moi ce mot que je ne saurais entendre…». La position de Simone Veil serait presque admissible, mais avec tout le respect et toute la compréhension que je dois à la sensibilité d’une rescapée des camps d’extermination, je crois qu’elle retarde d’une guerre.

C’est immédiatement dans les années d’après guerre, et plus particulièrement durant les «trente glorieuses», alors que l’immigration ne passait pas encore à la vitesse supérieure, qu’il aurait fallu créer un ministère de l’immigration et de l’intégration, sachant que les immigrés, dont l’admission doit être de toute façon sélective, ont vocation de rester en France. Or ni la droite ni la gauche qui se sont relayées au pouvoir ne l’ont envisagé et, comme si Le Pen a été inventé pour ça, nulle n’osait émettre une idée dans ce sens de crainte d’être identifié à la pensée «borgne» du F.N.

Maintenant que la situation est devenue catastrophique face à une communauté majoritairement travaillée par l’islamisme et qui, tout en préservant farouchement son identité, ses valeurs et ses moeurs, combat notre identité et nos valeurs, nous sommes désormais acculés à la défensive. Des mesures de sauvegarde s’imposent d’urgence si nous voulons préserver ce qu’il nous reste de cette identité qui a fait la France. Après avoir été bien veules devant les exigences et dictats identitaires communautaristes, c’est donc bien l’identité tant bafouée de la France qu’il faut sauver, et non, si respectables soient-elles dans leur pays, celles du Maghreb et autres pays musulmans d’Afrique Noire.

Force est pourtant de croire que cette fois-ci, Sarkozy a visé juste, puisque son idée semble rallier la majorité des citoyens et que la Royal, changeant de cap, y va de ses petits drapeaux tricolores et Marseillaises tandis que Bayrou, dont on ne sait trop s’il est lard ou cochon, préconise la remise en cause du droit du sol en Guyane ou à Mayotte où les femmes arrivent illégalement juste pour y accoucher et, en tant que mères d’un enfant français deviennent inexpulsables. On ne voit seulement pas pourquoi cette mesure qu’il juge bonne pour ces DOM ne le serait pas pour la France entière, à croire que l’Hexagone ne connaît pas cette immigration obstétrique venue du continent africain.

Mais derrière les tartufferies, ce sont les cohortes des commissaires politiques, des policiers de la pensée et de leurs indics qui montent en ligne, armés de leur habituel arsenal de mensonges, de désinformation et d’impostures. Même ceux qui font de l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme, même ceux qui professent le négationnisme font soudain preuve de sollicitude envers les Juifs pour peu qu’ils aient été préalablement exterminés. Les Juifs sont certainement les premiers étonnés de se découvrir subitement tant d’amis. L’agitprop de gauche à l’unisson avec les officines islamistes n’ont en effet trouvé rien de mieux que de comparer le projet de Sarkozy au Statut des Juifs et au Commissariat aux affaires Juives de Vichy.

Sans défendre le candidat Sarkozy qui nous laisse bien d’autres sujets d’inquiétude, faut-il rappeler que dans notre langue française «intégration» et «exclusion» ou «rejet» sont antinomiques ?

Faut-il rappeler que le Statut des Juifs les excluait de la communauté nationale française, les privait de tout droit et préparait leur déportation ? Tout à l’opposé, un ministère de «l’immigration et de l’identité nationale» aura pour mission d’intégrer les immigrés et surtout leurs enfants au sein de la communauté nationale à laquelle ils ont vocation de s’identifier. Où donc est le mal ?

Or, l’amalgame entre une chose et son contraire est l’arme des imposteurs.

Nous devinons aisément leurs objectifs. Alors que la France n’a cessé au cours de son histoire d’intégrer ses immigrés, elle n’échoue que devant la soudaine et massive immigration musulmane nourrie, dès le départ, de préventions contre les valeurs de l’Occident. En France, ces communautés sont «travaillées» par des missionnaires agitateurs fondamentalistes souvent venus du Proche-Orient ou du Maghreb où les autorités cherchent parfois à s’en débarrasser. Tout leur est alors bon pour instaurer des barrières pour préserver les musulmans de toute «contamination» occidentale. Dès lors, chaque fois par exemple que nos autorités, sous couvert de tolérance qui n’est jamais réciproque, favorisent l’édification d’une mosquée en lui en donnant le terrain quasi gratuitement et en pleine infraction à la loi de 1905, elles entrent dans la stratégie séparatiste des islamistes dont ce n’est qu’une première étape. Ce n’est pas la pratique religieuse qui est en cause mais la scandaleuse entorse faite en «haut lieu» à nos lois et à nos principes.

Faudrait-il ensuite nous résigner à renoncer à notre façon de vivre à nos libertés, à nos valeurs, à nos mœurs et à adapter nos institutions, notre enseignement, nos équipement collectifs et nos lois à l’islam et à la culture et aux mœurs que cette pseudo-religion véhicule ? Faudrait-il que par un prétendu «respect» toujours unilatéral, nous capitulions devant toutes les phobies, interdits et schizophrénies de l’Islam ? Or non seulement nos «maîtres à penser» l’admettent au nom du multiculturalisme et voient dans ce communautarisme qui s’implante un élément valorisant, mais notre ministre de l’Intérieur fait pression sur Alain Morvan, recteur de Lyon et finit par le faire limoger. Normal, les fondamentalistes islamistes voulaient sa peau, ils l’ont eue ; ça lui apprendra et, à travers lui, ça apprendra aux autres responsables universitaires ce qu’il en coûte de vouloir imposer aux islamistes les règlements que l’on impose habituellement à tout un chacun en matière de qualité de l’enseignement et des normes de sécurité des établissements scolaires. Peu à peu, cette «discrimination positive» instaure sur le territoire de la République deux systèmes de lois. Celle appliquée dans toute sa rigueur à tous les Français et celle, à l’usage des adeptes de Mahomet, faite de dérogations et de passes droits. La France n’est hélas pas seule dans ce processus de dégradation. Nous avons vu que, se fondant sur la loi coranique, une juge de Francfort avait débouté une marocaine qui demandait le divorce en raison des brutalités dont elle était l’objet de la part de son mari. Mais les Allemands, sans être plus «racistes» que nous, n’ont pas manqué de dessaisir cette magistrate et lui rappeler que la loi allemande est applicable à tous ses habitants sans exception.

Mais revenons en France

Si un Français qui, lui, n’a pas de patrie de rechange, demande que la loi française s’impose à tous, sans discrimination ou dérogation, s’il demande à être respecté dans son pays et estime que ce n’est pas à lui de s’adapter à une culture d’importation mais aux immigrés de s’adapter aux valeurs du pays d’accueil et de s’y soumettre, comme tout un chacun, aux lois et règlements en vigueur, serait-il aussitôt catalogué comme raciste et poursuivi pour ce délit ? Résistons donc à ce jugement de bas de gamme.

Nous ignorons comment fonctionnerait un ministère de l’immigration et de l’identité française ou de l’intégration. Il faudrait déjà que soit élaborée une charte de l’immigration. Chaque candidat à l’immigration devrait savoir qu’il est le bienvenu en France s’il y vient pour vivre de son travail mais qu’il doit y respecter les valeurs, mœurs, coutumes et lois et s’y adapter, à l’exclusion de toute autre loi, code et système de valeurs. Il doit savoir que tout manquement, constituant une rupture de pacte, entraînera son expulsion (ce qui implique l’acceptation de la prétendue double peine). Moyennant quoi, au moment venu, il aura vocation de devenir français et bâtir avec nous un avenir commun. Dans le cas contraire, il doit être invité à déguerpir dare-dare ; il trouvera toujours assez de pays et assez d’espace où son comportement, ses mœurs et ses lois se fondront dans le paysage.

Nous n’avons pas d’autre choix si nous ne voulons pas voir une France truffée de zones de non droit.

Mais nos «zélites» et autres nantis de gauche ou de droite parlent-ils encore le français ? Il est déjà notoire que nombre de Français titulaires d’un bac +, voire sortis des grandes écoles, ne connaissent plus la grammaire, ni l’orthographe ni même le sens des mots. Alors oui, il est grand temps de reconquérir notre propre identité, il est temps de la faire respecter par ceux qui veulent vivre avec nous. Mais encore faudrait-il que celui qui inscrit l’identité française dans son programme commence par se souvenir que dans une démocratie, a fortiori dans une république laïque, tous les hommes sont égaux devant la loi. Ni plus égal ni moins égal. Sans discrimination négative ou positive. Même Ségolène Royal, qui est allergique au mot «intégration», même Nicolas Sarkozy, maniaque de la discrimination positive, même Bayrou qui en est à chercher d’où souffle le vent, devraient le prendre en compte et s’y engager sans équivoque.

Fascination ou fascisation des bobos ?

Le crime fascine la gauche bobo, la gauche caviar. Oh, non pas n’importe quel crime crapuleux, encore que celui-ci soit aussitôt imputé à une société injuste dont le criminel est lui-même victime et mérite plus de sollicitude que la personne assassinée. Non, la gauche, hostile à la peine de mort lorsqu’elle est prononcée par un tribunal dans le cadre de la loi, entre en pâmoison devant un assassinat à motivation idéologique. Et le terrorisme entre dans cette honorable catégorie absolutoire.

Ainsi en allait-il de l’attentat terroriste palestinien commis en septembre 1972 aux Jeux Olympiques de Munich par l’organisation Septembre Noir. Cette action devait coûter la vie aux athlètes israéliens pris en otage et à un policier allemand. Pour une fois, toute la classe politique, y compris les Maos condamnait cet acte criminel. Mais pas Jean-Paul Sartre, père spirituel du quotidien Libération. Celui qui, pour ne pas désespérer Billancourt, mentait ou «au mieux», couvrait de son silence complice les crimes du régime communiste dont il était le compagnon de route, s’extasiait en ces termes : «C’est une guerre entre un État et un peuple, entre Israël et les Palestiniens … La seule arme dont disposent les Palestiniens est le terrorisme».

Passons sur le fait que pour Sartre, qui n’était pas connu pour professer l’antisémitisme, le peuple juif n’existe pas, les Juifs n’existant que dans le regard des autres. Donc seuls les Palestiniens sont un peuple, de sorte que les otages n’étaient pas des hommes avec ce que cela comporte de singularité, d’unique et d’irremplaçable pour chacun d’entre eux, mais un État.

À force de manier des concepts globaux tels que peuple, masse, État, classe ou Cause, l’homme dans sa singularité humaine n’existe plus chez les idéologues. L’homme devenant une abstraction, seuls le «Peuple», la «Cause», la «Classe», les «masses» sont des réalités.

Dès lors, un militant, un terroriste ne tue, ne déchiquette pas un être humain, il frappe un État ou une classe sociale. Il n’a donc pas à en répondre devant un tribunal puisqu’il n’y a pas homicide pour une abstraction. C’est ainsi que l’Italie, la France, l’Allemagne, le Japon, ont connu dans les années 70 les Brigades Rouges, «Prolétaires armés pour le peuple» par ci, ou la «Rote Armee Fraction» et autres organisations de même inspiration, mais toutes vouées aux enlèvements, aux prises d’otage et assassinats «révolutionnaires».

En nous en tenant à la logique sartrienne, Cesare Battisti n’avait donc pas à comparaître devant un tribunal pour quelque «prétendus» homicides commis durant les «années de plomb». Sa condamnation par contumace dans un procès où il bénéficiait de l’assistance d’avocats et de toutes les garanties légales n’a donc aucune valeur. Soit. Mais le scandale n’est pas dans cette «logique» qui n’est pas l’apanage de la seule gauche, n’est pas cette «logique» qui nous scandalise le plus. Le scandale, c’est la mansuétude dont il a bénéficié en se réfugiant en France où le «socialiste» Mitterrand l’a accueilli comme un réfugié politique persécuté par des «méchants» et lui a accordé sa protection, manifestant par là un profond mépris pour les Italiens, y compris ceux de gauche. Les crapuleries et perversions d’un Mitterrand qui a également protégé son ami Bousquet, maître d’œuvre des grandes rafles de Juifs, engagent-elles la République Française ? A cette aune, nous devrons aussi respecter les engagements du gouvernement de Vichy.

Battisti, ne s’estimant pas criminel, avait pris le large et ne pouvait donc être jugé que par contumace, ce qui le privait d’un procès normal où, contrairement à ses victimes, il aurait pu se défendre et être défendu. Il l’a du reste été ; il ne s’agit donc pas d’un jugement arbitraire et expéditif rendu par un tribunal d’exception. Son arrestation au Brésil et, espérons le, son extradition vers l’Italie permettront sans doute de faire enfin appliquer une décision de la justice d’un pays qui a rompu avec le fascisme. La peine de mort y étant de surcroît abolie, son sort restera de toute façon plus enviable que celui de ses victimes. Et dans le débat soulevé par le réseau mafieux idéologique qui soutient ce criminel, la vie des victimes et les conséquences dramatiques pour leurs familles comptent pour zéro.

Tout le reste n’est que tartufferies, vaines polémiques, procès d’intention et parfaite mauvaise foi. Tel est le cas d’un «intellectuel» membre du comité de soutien à Battisti, qui, dans un débat sur France Culture, déclarait que la société doit savoir pardonner. Mais le pardon, notion qui nous est léguée par le Judéo-christianisme, a pour préalable le repentir. Or, à ma connaissance, aucun criminel condamné pour ses assassinats «révolutionnaires» n’a regretté son crime ou manifesté le moindre repentir.

Je disais plus haut que le fait de voir dans les hommes une abstraction n’est pas spécifique à la seule gauche. Monsieur Raymond Barre, dans le soutien qu’il apporte à Papon resté en poste sous Vichy, estime que «l’Etat doit fonctionner» envers et contre tout, quitte à ce que ses fonctionnaires prêtent main forte à la machine d’extermination de Juifs «puisque leur sort ne relève pas de l’intérêt supérieur de l’Etat» ; il n’a pas besoin d’être antisémite pour autant, encore que ça aide ; il est simplement inhumain, au même titre que les idéologues «de gauche». À ses yeux, seul l’Etat est quelque chose de concret et tout doit lui être sacrifié (sauf la vie de Barre et de ses amis hauts fonctionnaires sans doute puisque nécessaires au fonctionnement de l’Etat) alors que les êtres humains, Juifs en l’occurrence mais pas exclusivement, ne sont que des abstractions. L’homme n’est qu’un «consommable» dont les restes sont jetables après usage, un carburant dont l’Etat Moloch a besoin pour tourner. Mais puisque vous et moi faisons partie de ces «consommables» de la machine Etat, de la machine Idéologie, de la machine Grande Cause, il nous est permis de voir tous ces individus «abstractionnistes», ces Barre, ces Papon, ces Sartre, ces Battisti et consorts tels qu’ils sont à la lumière du plein jour : des ordures.

Il était une fois

Il était une fois la Rhodésie, pays prospère. Mais c’était une colonie dont la population autochtone était subordonnée à quelques centaines de milliers de colons britanniques. Le colonialisme est une bien vilaine chose, c’est entendu. Par bonheur, la résistance Mau Mau a accéléré le processus de décolonisation que la Grande Bretagne avait déjà entamée et voilà le pays enfin libéré qui rejette son appellation qui perpétue le nom de Cecil Rhodes, ce colonialiste british. La Rhodésie est morte, vive le Zimbabwe. Et vive les Zimbabwinais enfin libérés du joug colonialiste. Le hic c’est qu’au lieu d’être gouvernés par des administrateurs importés du Royaume Uni, pas toujours commodes mais au moins responsables devant le gouvernement de Sa Majesté, ils ont un dirigeant bien de chez eux, mais un psychopathe idéologue (c’est presque un pléonasme). Commence la chasse aux Blancs généralement nés de parents également nés dans ce pays. N’en concluez pas que c’est du racisme. Le racisme est anti-noir, anti-jaune, anti-musulman, anti-arabe mais jamais anti-blanc, jamais anti-français ; ça n’existe pas. Beaucoup de descendants des «colons» de Rhodésie fuient leur pays natal, en y abandonnant leurs biens. Majoritairement cultivateurs, leurs fermes et leurs terres sont confisquées. Mais au moins redistribuées aux paysans sans terres ? Ne rêvons pas. Ces terres son distribuées aux apparatchiks du régime qui, n’étant pas des paysans, sont incapables d’y produire quoi que ce soit. La pénurie et la famine s’installent dans ce pays naguère prospère et exportateur de produits agricoles. Le peuple ne voit pas ce qu’il a gagné dans l’indépendance mais il sait déjà ce qu’il a perdu. Encore une conséquence de l’abstraction. Mais ne me faites pas dire ce que je ne pense pas. Le colonialisme devait impérativement être aboli, mais par quoi est-il donc remplacé ? Une dernière question : comment qualifierait-on la France si elle spoliait et expulsait sa population d’origine africaine ?


André Dufour pour LibertyVox

28/03/2007

Un concours pour changer "La Marseillaise"

medium_anticom2.gifLe candidat altermondialiste à la présidentielle José Bové a affirmé aujourd'hui que les paroles "guerrières" de La Marseillaise le "choquent" et a annoncé que, s'il était élu chef de l'Etat, il lancerait un "grand concours" pour en modifier les paroles.

(Avec AFP).
OUAIS, JE VOIS, ON COMMENCE PAR LA MARSEILLAISE ET ON POURSUIT EN SUPPRIMANT LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE.
ET LES VERSETS DU CORAN T'EN FAIS QUOI PETIT STALINE?
LE BOLSCEVIQUE "PACIFISTE" QUI FRACASSE LES McDO ET ARRACHE LES CULTURES (au sense propre et figuré)  QUI NE LUI CONVIENNENT PAS!
VAS-Y FAIRE LA LOI CHEZ LES TORCHONNES DE RYAD!
ET N'OUBLIES PAS D'Y AMENER LE POSTIER, ARLETTE ET MARIE-FRANCE.
QUI SE RESSEMBLE...S'ASSEMBLE.
 

27/03/2007

Les albanais peuvent enfin achèver le nettoyage ethnico-réligieux des serbes

L'OTAN a réussi à surmonter ses divergences internes pour apporter un soutien unanime au plan des Nations unies prévoyant pour le Kosovo une indépendance sous supervision internationale. Par le passé, l'OTAN avait davantage manifesté son soutien au ''processus'' onusien qu'au contenu du plan lui-même. Cette prudence prenait en compte l'inquiétude suscitée par l'accession de la province serbe à l'indépendance chez des pays membres comme l'Espagne et la Grèce.

www.figaro.fr

LA CASSE DE LA REPUBLIQUE SERBE SE POURSUIT SANS FIN AVEC LA LEGALISATION DE LA LOI DU NOMBRE ET DANS L'INDIFFERENCE GENERALE:  L'ANCIEN ENVAHISSEUR OTTOMAN ETANT DEVENU MAJORITAIRE LE POUVOIR LUI REVIENT DE DROIT ET A JAMAIS!

DEMAIN CE SERA L'INDEPENDANCE DU 93, du 95, du 69, du 59....

LA FIN DE LA CIVILISATION CHRETIENNE EN VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=fkgHkxIfgBc

24/03/2007

Encore un pas vers l'apocalipse coranique

medium_arton9993.3.gifVers la guerre ? Quelle autre issue que la mobilisation graduelle lorsque les khomeynistes s'emparent ainsi de quinze soldats alliés ? Un coup de semonce semble nécessaire, les tergiversations sont inutiles. Puisqu' en accentuant les menaces de rétention financière il fallait s'attendre à une telle réaction. J'ai toujours dit ici que ces menaces ne servaient à rien pour l'heure sinon à souder le régime et à mener dans la guerre. Or, il me semble qu'il faille laisser venir les khomenystes, ce qui signifie qu'on les laisse afficher leur réel visage alors que pour le moment il est flou, et qu'il a pu sans doute rassurer les Saoudiens en envoyant leur assassin en chef négocier sans doute une proposition d'alliance.

Mais comme le vin est tiré il faut le boire. On ne discute plus tactique quand le dénouement approche. Blair doit donc taper du point sur la table et immédiatement. Chirac doit suivre. On ne comprendrait pas sinon qu'ils aient cherché à provoquer puis ne fassent rien. C'est le moment de montrer les muscles. Parler vigoureusement. Dramatiser. Jamais De Gaulle ou Reagan auraient permis une telle chose.

Les khomeynistes ont donné des gages aux wahhabites, même s'il n'est pas sûr que ces subtilités réussissent à souder les populations arabo-musulmanes derrière eux, mais on ne sait jamais puisque le Hamas mange déjà dans la main khomeyniste.

Aussi un autre front doit être couvert, celui, déjà ouvert, du Darfour, en exigeant la suspension du Soudan de l'ONU, de la Ligue Arabe, de la Conférence islamique mondiale, en demandant que toutes les organisations musulmanes prennent position à ce sujet.

Parce qu'il nous faut, et le plus vite possible, avant que la guerre ne vienne brouiller les cartes, découpler les populations nord africaines et africaines de leur supposée unique identité qui serait celle de l'islam. Il faut à tout prix indiquer que l'on ne doit pas mélanger religion et ethnie, ou réduire la culture au religieux, même si certains le font. Ce qui permet de
critiquer l'islam des wahhabites et des khomenystes sans faire un amalgame avec l'origine ethnique comme veulent le faire ceux-ci afin de souder tous les musulmans dans la guerre totale qui vient.

Ils sont aidés de leurs alliés altermondialistes et autre collabos, et aussi comme cette juge allemande qui naïvement souligne la réalité même de l'islam alors qu'elle aurait dû l'alléger dans de l'islamo-correct comme on le parle désormais un peu partout et de plus en plus ; elle n'avait pas à dévoiler le pot aux roses, même si battre sa femme n'est pas un apanage uniquement réservé à l'islam....

Pour faire ce découplage, il faut critiquer ce dernier en prenant l'exact contre pied des juges ayant condamné Charlie Hebdo lorsqu'ils  parlent de "choc" et de "blessures" alors que la vie est aussi faite de ces chocs salutaires qui rectifient des trajectoires en faisant prendre conscience de certaines choses.

Il est en tout cas étrange que ces dernières se déroulent de plus en plus comme dans un rêve, dans lequel certains, tels Léonidas et les 300, voient clairs dans la stratégie et la tactique de l'ennemi, alors que les autres font là où on leur dit de faire : devant la maison des Bush et Blair. Et laissent tranquilles les tyrans parce qu'ils ne sont pas occidentaux.

Pendant ce temps, on accuse la Chine au Darfour, les USA en Irak, tandis que le Hezbollah et le Hamas s'arment, les khomeynistes aussi. Et ceux-ci ne perdent pas de temps, de peur que la fenêtre d'opportunité s'estompe, celle qu'ils ont réussi à ouvrir au Liban et en Israël même puisque certains veulent le persuader qu'il suffirait d'évacuer 500 000 personnes des territoires contestés, d'en faire une terre nettoyée de toute présence juive, pour que la paix s'installe, la compréhension mutuelle et le développement réciproque.

Ceux qui pensent cela sont des irresponsables qui nous ont amené à la situation actuelle en créant cette atmosphère défaitiste qui fait dorénavant dire à une juge allemande qu'un non européen doit être jugé au nom de sa culture d'origine, ce qui la rend immédiatement captive comme marquée par un fer rouge, et efface d'un trait de plume des siècles d'acheminement de la culture allemande vers l'universel (mais ce ne serait pas la premère fois...).

D'aucuns veulent également effacer Israël d'un train de plume (atomique), croyant ainsi réparer ces méfaits qui sont supposés avoir été la cause unique du maintien de la quasi totalité des Etats islamiques dans le sous-développement : la colonisation (à quand une condamnation de l'Italie par l'Europe et l''Afrique : n'est-elle pas descendante de Rome ?). Une telle veulerie est admise et est même enseigné dans les lycées français et lorsqu'un professeur émet des réserves il reçoit un blâme.

Il est dommage que nos amis anglosaxons (et pas seulement eux) ne comprennent pas qu'ils ne feront pas l'économie d'une critique de l'islam, pour le bien même des populations qu'ils ont peur de choquer alors qu'en réalité ils les effraient en les poussant précisément vers ces racines qui les ont fait fuir...

Aussi, il ne sert à rien de dire qu'il ne s'agit pas de faire une guerre à l'islam mais à des régimes l'instrumentalisant alors que ces populations voient bien que c'est faux, que ces régimes sont bien islamiques, qu'ils ont bien compris l'islam et que c'est précisément pourquoi elles sont parties (certaines personnes fuient, d'autres viennent pour coloniser et reçoivent le pouvoir de représentance pour mieux sévir..., NDR), même si maintenant leurs enfants, éduqués dans des écoles où les "alter" font désormais la loi, apprennent le faux par les faux...

Nous héritons d'une situation qui a vu nos aînés et la génération qu'ils ont fabriqué aggraver la crise multiforme actuelle ; ne croyons pas que le kidnapping de ces marins n'y soit pas lié, et ce même s'ils sont libérés demain matin...en échange des khomeynistes pris la main dans le sac par les Américains il y a quelques temps en Irak. Ne croyons pas que nous sommes sortis d'affaire. Bien au contraire.

EXTRAIT ET MODIFIE DE www.resiliencetv.com

22/03/2007

Une juge allemande applique la loi coranique

medium_arton11697.jpgLa magistrate avait refusé d'accorder le divorce à une femme battue par son mari marocain parce que le Coran ne condamne pas les mauvais traitements entre époux. Elle a été dessaisie du dossier hier.

LE CORAN pèse-t-il plus lourd en Allemagne que le Code civil ? Sans doute pas, car une juge de Francfort qui en donnait l'impression a été dépossédée du dossier litigieux pour suspicion de partialité. Mais cette affaire, qui a été révélée hier par le quotidien de gauche Frankfurter Rundschau, est une illustration des problèmes de l'intégration.
Originaire du Maroc, mais née et élevée en Allemagne dont elle a également la citoyenneté, une jeune femme de 26 ans, mère de deux enfants de deux et trois ans, demande à divorcer de son mari, Marocain du Maroc, lui. Il la bat, la police en a pris acte dans un procès-verbal de mai 2006, à la suite duquel il a par voie de justice été interdit du domicile conjugal.
Mais il continue à la terroriser, à la « menacer de mort » selon Barbara Becker-Rojczyk, l'avocate de la plaignante. En octobre dernier, la jeune mère introduit une demande en divorce. En principe, la législation impose un délai d'un an de séparation des époux, mais elle prévoit le cas de figure de « rudesse excessive » pour trancher dès avant. « Il s'agit de menaces de mort et cela constitue bel et bien un cas de rudesse excessive », fait valoir l'avocate.
Et pourtant. Le 12 janvier 2007, une juge de Francfort récuse la demande et renvoie pour cela au Coran. Dans la mesure où les époux proviennent tous les deux de « milieux marocains », il convient de constater que « l'exercice du droit au châtiment (par le mari) ne permet pas d'invoquer une rudesse excessive » telle que prévue à l'article 1565 du Code civil allemand. La plaignante devait « s'y attendre » en convolant avec un Marocain.
La crainte d'un « crime d'honneur »
Dans sa quatrième sourate sur les femmes, le Coran stipule en effet que « vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance (...) vous les battrez ». Mais que cette injonction garde toute sa valeur à Francfort, à l'ombre de la tour de la BCE, ne convainc pas l'avocate. Sa demande de retirer le dossier à la juge pour suspicion de partialité lui vaut de la part de celle-ci une réponse, le 8 février, dont l'argumentaire est à nouveau fondé sur le Coran et « l'honneur de l'homme ». L'affaire ayant fait des va-gues, son appel de cette décision a abouti hier, la juge a été dessaisie du dossier. Quant au divorce, il pourrait finalement être prononcé avant le délai d'un an de séparation qui court jusqu'en mai.
À condition que le mari ou sa famille ne décide pas de se substituer à la justice. Deux ans plus tard, l'Allemagne se souvient encore de l'assassinat par son propre frère de Hatun Sürücü, une jeune femme turque de 23 ans qui avait fait le choix de vivre à Berlin « à l'occidentale » au lieu de se soumettre aux canons de la loi islamique. Mineur au moment de faits, son meurtrier Ayhan a avoué et a été condamné à neuf ans et trois mois de prison alors que deux autres frères, sans doute également impliqués, ont été relaxés faute de preuve. Les « crimes d'honneur » de ce genre ont fait une cinquantaine de morts en Allemagne dans les dix dernières années.

21/03/2007

Torpillé pour s'être opposé aux islamistes...en France!

medium_francelibre.jpgAlain Morvan paie sa trop grande liberté de ton et redevient professeur d'anglais à l'université.

LE RECTEUR de Lyon, Alain Morvan, a été démis de ses fonctions mercredi et paye ainsi sa trop grande liberté de ton. C'est Roland Debbash, actuel directeur de l'enseignement scolaire qui devrait le remplacer. Alain Morvan, lui, reprendra sa chaire de professeur d'anglais à l'université. Un camouflet pour cet homme qui aurait manqué à son obligation de réserve de haut fonctionnaire. « Même si les valeurs qu'il défend sont respectables, il n'aurait pas dû commenter des décisions de justice », indique-t-on dans l'entourage du ministre de l'Éducation.
Alain Morvan s'était récemment opposé à l'ouverture du lycée musulman al-Kindi dans la banlieue de Lyon, qui a fini par ouvrir début mars. Il avait publiquement qualifié les porteurs du projet d'« intégristes » et déclarait vouloir se battre « jusqu'au dernier souffle pour l'intérêt des enfants ». Il avait aussi indiqué avoir subi des pressions de la part du ministère de l'Intérieur pour s'être opposé à cette ouverture. En huit mois, il aura refusé trois dossiers, mettant notamment en cause des salles trop petites, des sanitaires hors norme, une « direction fictive » ou encore la présence d'une conduite de gaz à l'air libre. Autant d'arguments rejetés par la justice administrative et le Conseil supérieur de l'éducation.
« Lutte contre l'extrémisme »
En 2005, le recteur avait également pris une part active dans la suspension puis l'exclusion de Bruno Gollnisch, professeur d'université de langue et civilisation japonaise et numéro deux du Front national, de l'université de Lyon-III pour ses propos sur les chambres à gaz. Il avait indiqué que de telles personnes n'avaient pas leur place dans l'université française et devaient être « éradiquées », assumant l'attitude « partiale et sans nuance » qu'on lui prêtait alors.
La semaine dernière, des associations étudiantes ont envoyé une lettre au président de la République pour le défendre. « Aux yeux de tous, en pleine période électorale, il serait incompréhensible et choquant de mettre un terme aux fonctions d'un homme qui, à Lyon, a su incarner avec honneur et courage la lutte contre l'extrémisme et toutes les tentatives communautaristes de ceux qui, masqués ou non, s'évertuent à brader la République à la découpe. »
VOICI ENCORE UNE PREUVE,S'IL EN FALLAIT, DE LA CONVERGENCE IDEOLOGIQUE DE TOUS LES TOTALITARISMES, ET DE L'ABIME QUI SEPARE LA CULTURE LIBERALE ET HUMANISTE LAIQUE (D'INSPIRATION CHRETIENNE), PAR RAPPORT AUX MOUVANCES PHILO-NAZISTES ET PHILO-ISLAMISTES, QUI SE REJOUISSENT ENSEMBLE DE L'EVICTION DU RECTEUR.
RAPPELONS QU'EN MEME TEMPS QUE LA FRANCE AUTORISE L'INDOCTRINEMENT SCOLAIRE MUSULMANS ANTI-OCCIDENTAL, L'ALGERIE CONTRAINT A LA FERMETURE LES ECOLES FRANCOPHONES AU NOM DE L'ISLAM!
MERCI MONSIEUR MORVAN, VOUS ETES UN HOMME D'HONNEUR ET DE COURAGE DANS UN MONDE DE LACHES, DE BORGNES, D'IGNORANTS, DE TRAITRES!