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13/10/2008

Islamisme et nazisme : une convergence occultée

couverture.jpgLa convergence entre certains aspects de l’islamisme contemporain et le nazisme n’est pas fortuite, et elle permet de comprendre plusieurs dimensions largement occultées du mouvement islamiste. Le chercheur allemand Matthias Küntzel a observé que les deux mouvements – l’islamisme et le nazisme – sont apparus à la même époque, et qu’ils représentaient tous les deux une tentative de répondre à la crise économique mondiale de 1929 et à la crise politique du capitalisme libéral. Cette coïncidence historique s’accompagne d’une convergence idéologique, soulignée par Küntzel, mais très souvent passée sous silence par les spécialistes de l’islamisme.

Dans mon livre Le Sabre et le Coran, j’ai abordé le thème de la connivence idéologique entre le fondateur des Frères musulmans, Hassan Al-Banna, le grand Mufti de Jérusalem Hadj Amin Al-Husseini, et le nazisme. Trop souvent, les liens entre le Mufti – organisateur de la « révolte arabe » en Palestine mandataire dans les années 1936-1939 – et l’Allemagne nazie sont attribués à une pure alliance de circonstance, en vertu du principe selon lequel « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». En réalité, comme je l’ai souligné et comme l’ont montré différents auteurs, ces liens traduisaient une profonde convergence idéologique et politique, qui s’est perpétuée depuis, alors même que le nazisme a été vaincu en tant que régime politique et que son idéologie a été apparemment éradiquée. Matthias Küntzel - auteur d’un ouvrage pionnier sur ce sujet (Matthias Küntzel, Jihad and Jew-Hatred : Islamism, Nazism and the Roots of 9/11, Telos, 2007.)- et d’autres chercheurs ont abordé ce sujet tabou, en montrant comment l’idéologie nazie et son corollaire, la haine des Juifs, se sont perpétuées après 1945 au sein du monde arabe, et comment l’antisémitisme européen a été transféré au sein du monde musulman par la propagande nazie, dont le Mufti Al-Husseini a été un acteur important (notamment par le biais de son émission en arabe sur les ondes de Radio Berlin). (Pierre-André Taguieff aborde ce thème à travers l’exemple du mythe des « Sages de Sion », dans son livre Prêcheurs de haine. Traversée de la judéophobie planétaire, Fayard 2004.)

Pour expliquer le phénomène des conversions à l’islam radical, Farhad Khosrokhavar souligne un autre aspect important : celui du culte de la mort. Elément fondamental de l’islamisme jihadiste, le culte de la mort – qui se traduit notamment par le recours aux attentats-suicides – est devenu de manière paradoxale un facteur d’attraction pour de nombreux convertis qui veulent échapper à la monotonie et à la vacuité de l’existence dans la société de consommation occidentale. Comme l’explique Khosrokhavar :

Mourir pour la cause sacrée est un stratagème qui permet de surmonter le sentiment de vide qui habite les classes moyennes des sociétés occidentales où la perspective d’une guerre généralisée s’éloigne des esprits et où aucune solution héroïque ne pointe à l’horizon.

Ainsi, la conversion à l’islam radical est à la fois, comme le fut autrefois la conversion à l’islam mystique que nous avons évoquée plus haut, un moyen de fuir l’ennui occidental (le fameux « spleen » dont parlait Baudelaire), et aussi une porte d’entrée dans un monde nouveau, d’où n’a pas été évacuée la dimension héroïque de l’existence. Cette « solution héroïque » dont parle Khosrokhavar, et qui prend la forme de l’engagement dans le djihad « sur le sentier d’Allah », correspond aussi à la soif d’aventure, présente chez certains convertis, qui est épanchée par la dimension guerrière et apocalyptique de l’islam contemporain.

La dimension apocalyptique de l’islam radical

Celle-ci est en effet un aspect important et peu connu du réveil de l’islam dans le monde contemporain. Elle traverse tous les clivages du monde musulman : entre sunnisme et chiisme, entre islam traditionnel et islamisme. Toutes les composantes de la mouvance islamiste contemporaine, depuis les Frères musulmans jusqu’au Hamas et à la nébuleuse Al-Qaida, partagent en effet l’espoir de voir le Califat islamique rétabli, et considèrent le « renouveau de l’islam » actuel – dont une des manifestations est la multiplication des conversions – comme le signe manifeste de la véracité des prophéties sur la victoire finale de l’islam et sa propagation dans le monde entier.

Ces croyances eschatologiques sont intrinsèquement liées à la dimension guerrière de l’islam contemporain, c’est-à-dire au djihad. En effet, dans la vision apocalyptique de la fin des temps, la victoire de l’islam doit être précédée par un affrontement généralisé entre l’islam et ses ennemis, c’est-à-dire l’Occident en général, et l’Amérique et Israël en particulier. Cette croyance est illustrée par le hadith cité à l’article 7 de la Charte du Hamas, passage essentiel qui éclaire la vision du monde du mouvement islamiste palestinien :

L’Heure ne viendra pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et les tuent ; jusqu’à ce que les Juifs se cachent derrière des rochers et des arbres, et ceux-ci appelleront : Ô Musulman, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens et tue-le !

Ce hadith, cité sur d’innombrables sites Internet musulmans, signifie que le « combat contre les Juifs » constitue pour le Hamas un impératif non seulement politique, mais eschatologique. L’affrontement avec Israël n’est pas seulement le moyen de conquérir la terre de Palestine, mais il est la condition sine qua non à la venue de la fin des temps… Cette remarque s’applique également au combat entre Al-Qaida et l’Occident, qui s’inscrit lui aussi dans une vision apocalyptique de la fin des temps.

Farhad Khosrokhavar montre comment cette conception apocalyptique du djihad est précisément l’élément qui attire les convertis à l’islam radical, en proie à l’ennui et au vide existentiel de la société occidentale :

En l’absence de lutte majeure qui puisse galvaniser les esprits, reste le spectacle dérisoire d’une vie quotidienne que rien ne ragaillardit si ce n’est des faits divers dépourvus de sens ou des guerres lointaines qui se vivent par procuration à l’écran, dans une irréalité qui tranche avec l’ennui du réel…
Adhérer, de la part des convertis, à une vision djihadiste donne sens à la vie en lui assignant une fin tangible, une forme de défi qui consume dans la mort ce sentiment d’un temps quasiment immobile et d’une immanence qui nivelle tout . (F. Khosrokhavar, Les nouveaux martyrs d’Allah, op. cit., p. 314-315.)


Le culte de la mort est indissociable de cette dimension apocalyptique de l’islam djihadiste. Pour l’illustrer, plusieurs observateurs citent une affirmation récurrente dans la bouche de nombreux militants et dirigeants islamistes, du Hamas palestinien à Al-Qaida : celle de l’amour de la mort. « Nous sommes entièrement dévoués à la cause de l’islam. Nous aimons la mort tout autant que vous aimez la vie », déclare ainsi un des auteurs des attentats du 7 juillet 2005 à Londres, cité par Matthias Küntzel. Mais en réalité, c’est un véritable leitmotiv du discours islamiste, que l’on retrouve notamment chez Arafat, chez le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, chez les terroristes de Madrid et de Londres, ou chez Oussama Ben Laden. L’origine de cette affirmation est peu souvent mentionnée : il s’agit d’une citation d’un hadith qui qualifie de faiblesse l’amour de la vie :

Un jour, les nations vous assiègeront de tous côtés, comme des convives affamés autour d’une seule jatte… Vous serez telle l’écume du torrent, Dieu fera que vos ennemis ne vous craindront plus, et il insinuera la faiblesse dans vos cœurs – Qu’est-ce à dire, ô Envoyé de Dieu ? – L’amour de ce monde et l’aversion de la mort. (Cité par G. Kepel [dir.], Al-Qaida dans le texte, op. cit., p.154.)

Le thème de l’amour de la mort et du « martyre dans le sentier d’Allah » est ainsi devenu un élément central du discours islamiste contemporain, que l’on retrouve tant chez les djihadistes d’Al-Qaida que chez les représentants du courant « centriste » comme Qaradawi. Il joue un rôle important dans la conversion à l’islam radical de jeunes Occidentaux en quête d’aventure, en proie à une haine farouche de leur pays natal, devenus des soldats et des cadres de la mouvance djihadiste, à l’instar du porte-parole américain d’Al-Qaida, « Azzam l’Américain ». Ces jeunes Occidentaux, convertis à l’islam sous sa forme la plus radicale et guerrière, sont prêts à sacrifier leur vie pour leur nouvelle foi, à l’instar des djihadistes nés musulmans, en suivant le « sentier d’Allah » jusqu’à la mort.


© Paul Landau pour LibertyVox

«Pour Allah jusqu'a la mort, Enquête sur les convertis a l'islam radical» : http://www.editionsdurocher.fr/index.php?page=ouvrage_roc...

21/04/2008

Etat d'Israel: une violation du "droit sacré" islamique!

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Pire encore: une profanation pour la doctrine impérialiste mahométaine!

Et vous, vous croyez qu'il s'agit d'un problème de frontières.....

http://www.leturbannoir.com/la_profanation_d_israel_selon...

 

Encore René Guenon, dans le genre néo-nazillons euro-musulmans:

"La déviation moderne ... doit nécessairement répondre à un "plan" bien arrêté, et conscient tout au moins chez ceux qui dirigent cette "guerre occulte" contre tout ce qui présente un caractère traditionnel, intellectuellement ou socialement. Seulement, quand il s'agit de rechercher les "responsabilités", nous avons bien des réserves à faire ; la chose n'est d'ailleurs pas si simple ni si facile, il faut bien le reconnaître, puisque, par définition même, ce dont il s'agit ne se montre pas au dehors, et que les pseudo-dirigeants apparents n'en sont que les instruments plus ou moins inconscients. En tout cas, il y a ici une tendance à exagérer considérablement le rôle attribué aux Juifs, jusqu'à supposer que ce sont eux seuls qui en définitive mènent le monde, et sans faire à leur sujet certaines distinctions nécessaires : comment ne s'aperçoit-on pas, par exemple, que ceux qui prennent une part active à certains événements ne sont que des Juifs entièrement détachés de leur propre tradition et qui, comme il arrive toujours en pareil cas, n'ont guère gardé que les défauts de leur race et les mauvais côtés de sa mentalité particulière."

René Guénon, cité in La Papauté contre l'Islam 

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Et voici la position de Claudio Mutti, nazifasciste italien notoire converti à l'islam:
Dans un article récemment mis en ligne (« Palestine et Tradition, notre solution »), Alexandre Douguine a énoncé un principe fondamental du modèle eurasiste : un peuple, revenant à ses propres racines et à sa propre tradition, respecte les autres peuples qui a leur tour, par ricochet, acceptent le modèle traditionnel et leur passé. Il s’agit d’un principe qui, comme le remarque Douguine, constitue la base d’une approche traditionnelle des rapports entre des communautés de culture, de religion et d’ethnie différentes.

Une politique guénonienne

Concernant l’adjectif traditionnel, il n’est pas superflu d’écrire qu’Alexandre Douguine en use dans une acception particulière qui est celle de René Guénon et de tous les auteurs ayant été inspirés par son œuvre

Dans le cas particulier du conflit entre les sionistes et les Palestiniens, Douguine affirme que la proposition eurasiste doit être considérée comme l’alternative à celle des Américains. Pour lui la solution ne se trouve pas dans la laïcité mais dans un principe rassembleur résumé en ces mots : « La Tradition, notre solution ».

Pour notre part, nous pouvons observer que la validité de cette position est confirmée par l’expérience historique : en Palestine, les diverses communautés traditionnelles ont pu cohabiter de manière banale et pacifique tant que le territoire palestinien et sa population ont été sous la coupe d’une autorité traditionnelle, c’est-à-dire tout d’abord le califat omayyade puis abbasside, puis ensuite l’Empire ottoman.

Les choses ont radicalement changées suite à la prise de contrôle de la Palestine par une organisation criminelle internationale. Avec la complicité de l’impérialisme, elle y a fait affluer des groupes successifs d’immigrants, constituant l’Etat d’Israël, une tête de pont néocolonialiste qui, depuis plus d’un demi-siècle plonge le Proche-Orient dans la guerre et le terrorisme.

Les eurasistes, qui, plus que tout autres, ont a cœur la paix et la liberté, dénoncent le caractère illégitime, maffieux, agressif et anti-eurasiatique de l’entité sioniste instaurée en Palestine. Cohérents avec nous mêmes, nous soutenons toutes les forces qui, en Palestine et dans le monde arabe, ainsi que dans la communauté musulmane, veulent restituer le pays à ses légitimes propriétaires. Partisans du droit de toutes les communautés ethniques et religieuses à vivre ensemble de manière juste et pacifique, les eurasistes sont, de ce fait, opposés à l’existence du régime criminel sioniste, fondé sur un présupposé de domination raciale et religieuse qu’un groupe (celui des envahisseurs sionistes) aurait le droit d’exercer sur la population autochtone.

La position du judaïsme orthodoxe

Le fait que celle-ci soit en partie musulmane et en partie chrétienne, ne doit pas faire oublier qu’avant l’occupation sioniste, elle cohabitait harmonieusement avec une petite communauté juive, présente depuis de nombreux siècles sur le sol palestinien. Mais il s’agissait de juifs profondément enracinés dans leur tradition. Ceci était possible car jamais le judaïsme traditionnel n’a pensé fonder un Etat juif en Palestine. Les textes sacrés du judaïsme parlent bien de la fin de l’exil, mais dans les temps messianiques. Selon les rabbins, le retour en Terre sainte ne se produira que quand Dieu le décidera et non quand les juifs voudront mettre fin à leur exil. Pour eux, les textes sacrés interdisent aux juifs de se rebeller contre leurs nations-hôtes, même quand leurs souffrances sont atroces. Ceci explique l’intransigeance des rabbins d’Europe orientale et centrale face au sionisme, même à l’époque du III° Reich (1).

Cette position est parfaitement compatible avec les croyances des deux religions pratiquées en Palestine : l’islam et le christianisme. A l’encontre, le sionisme est non seulement incompatible avec l’islam et le christianisme, mais aussi avec le judaïsme traditionnel. Dans une perspective juive orthodoxe, en effet, l’Etat d’Israël n’est rien d’autre qu’une contrefaçon parodique du règne du Messie et le sionisme est un phénomène profondément antitraditionnel, de nature profane et profanatrice.

Ainsi, un authentique juif religieux s’est exprimé, concernant l’entité sioniste, en ces termes : « Aujourd’hui, 5 Iyar, anniversaire de la fondation de l’Etat d’Israël, né du péché et de l’iniquité du monde occidental (…), nous les Neturei Qarta nous jeûnons et nous faisons pénitence (…) l’Etat d’Israël, quand il a été déclaré souverain, a détrôné l’Eternel. » (2)

Les Neturei Qarta (quatre cents familles résident à Jérusalem et un grand nombre vivent dans une diaspora qui est surtout importante en Grande Bretagne et aux Etats-Unis), ont envoyé une délégation à Téhéran pour féliciter le président Ahmadinejad après les propos qu’il a tenu concernant l’entité sioniste. Peu de temps après, quatorze rabbins appartenant à ce groupe – ayant à leur tête Moshe Hirsch qui fut le conseiller d’Arafat pour les « affaires juives » - se sont exprimés devant le Parlement palestinien qui leur a réservé un accueil chaleureux. « Nous sommes, ont-ils dit, les véritables juifs et nous sommes venu rencontrer le Conseil législatif palestinien pour proclamer à la face du monde notre soutien au Hamas »

Ceux qui veulent analyser le problème posé par Israël sur la base des principes énoncés par Alexandre Douguine (« La Tradition, notre solution »), doivent être cohérents et tenir compte du refus du sionisme exprimé de manière unanime par l’orthodoxie musulmane, chrétienne et juive. Comme l’a écrit le célèbre guénonien Charles-André Gilis : « Pour tout esprit traditionnel, la seule position légitime, fondée sur la vérité et le droit, consiste à refuser toute reconnaissance de l’Etat d’Israël, quelque soit le prix à payer pour ce refus. Le premier devoir d’un juif orthodoxe, d’un chrétien ou d’un musulman est de ne pas reconnaître l’Etat hébreux. »

05/02/2008

Occident-islam: le suicide de la raison

Source : Blind Faiths, Traduction de l’article Blind Faiths, par Ayaan Hirsi Ali dans le New Yorks Times du 6 janvier 2008.

Lee Harris soutient que le fanatisme est le principe fondamental de l’Islam et que la vénération des occidentaux pour la raison en fait des proies faciles pour un prédateur sans pitié, malhonnête et agressif. Il anticipe la destruction de l’Occident par un lent « suicide » culturel. Il y a un côté urgent à son message qui cherche à confronter l’échec des leaders occidentaux à comprendre qu’ils sont en guerre contre un ennemi qui lutte selon la loi de la jungle. Ayaan Hirsi Ali n’est pas aussi pessimiste.

Plusieurs auteurs ont publié des livres sur la menace de l’Islam radical en Occident depuis cet infâme matin de septembre il y a six ans. Avec « The Suicide of Reason, » Lee Harris rejoint leurs rangs. Mais il se distingue en allant plus loin que la plupart de ses collègues : il considère la pire des possibilités — la destruction de l’Occident par l’Islam radical. Il y a un coté urgent à son écriture, un désir de secouer les dirigeants de l’Occident pour les réveiller, les mettre en face de leur échec à comprendre qu’ils sont en guerre avec un adversaire qui lutte selon la loi de la jungle.
Harris, l’auteur de « Civilization and Its Enemies : The Next Stage of History », consacre la plus grande partie de son livre à identifier et distinguer deux sortes de fanatisme. Le premier est le fanatisme islamique, un ennemi formidable dans la lutte pour la survivance culturelle. Selon Harris, ce fanatisme agit comme un « mécanisme de défense », en protégeant l’Islam des pressions d’un monde changeant et en lui permettant de se développer dans des territoires et des cultures où il était auparavant inconnu. Avec peu d’exceptions, Harris voit l’expansion Islamique comme permanente. Bien que ce point soit discutable, il essaie courageusement de démontrer que l’entrée de l’Islam dans une autre culture produit des changements à chaque niveau, de la politique à l’individu : « Partout où l’Islam s’est répandu, il y a eu une transformation totale et révolutionnaire dans la culture de ceux qui ont été conquis ou convertis. »

En décrivant la nature impérialiste de l’Islam, Harris suggère qu’il est différent des empires romains, britanniques et français. Il voit l’impérialisme Islamique comme une expansion résolue de la religion elle-même ; l’empire que l’Islam envisage est gouverné par Allah. Dans ce sens, l’idée de djihad est moins celle d’une lutte intérieure pour la paix et la justice mais plutôt une grande mission de conversion. On doit dire, pourtant que l’argument d’Harris est incomplet, puisqu’il n’adresse pas la propagation de Christianisme dans les empires romains, britanniques et français.

L’expansion de l’Islam est peut-être plus puissante que l’expansion des empires chrétiens (y compris Rome après Constantinople) parce que le concept de séparer le sacré du profane n’a jamais été acceptable dans l’Islam de la façon dont il l’a l’été dans le Christianisme. Les Romains, les Britanniques et les Français sont partis annexer de grandes parties du monde pour obtenir des gains terrestres ou matériels plutôt que pour la dominance spirituelle. Sous ces empires, on a permis au clergé de propager sa foi aussi longtemps qu’il n’a pas compromis les intérêts impériaux.

Harris continue en soutenant que le monde Musulman, puisqu’il est gouverné par la loi de la jungle, rend la survie du groupe fondamentale. Cela explique partiellement la volonté des Musulmans à devenir des martyrs pour le bien de la grande communauté, l’umma — des gens unis malgré les limites géographiques, les différences de cultures, d’héritages et de langues. Selon Harris, ce sens de la solidarité ne peut durer qu’avec l’arme du fanatisme, qui contraint chaque membre de l’umma à convertir les infidèles et menacer de mort ceux qui essaient quitter la religion. Ainsi, le but de la culture Musulmane, si différent de celui de l’Occident, est autant de préserver que de convertir et c’est ce qui lui permet de s’étendre à travers le globe.

Le deuxième fanatisme que Harris identifie est celui qui contamine les sociétés Occidentales ; il l’appelle le « fanatisme de la Raison ». La raison, dit-il, peut être fatale parce qu’elle aveugle les dirigeants Occidentaux quant à la vraie nature des cultures influencées par l’Islam. Les Occidentaux voient ces cultures simplement comme de différentes versions du monde qu’ils connaissent, avec des valeurs dominantes semblables à celles épousées par leur propre culture. Mais ceci, selon Harris, est une faute fatale. Cela implique que l’Occident se trompe dans son appréciation aussi bien de son histoire que de la vraie nature de son ennemi.

Cette erreur d’appréciation, nous dit Harris, n’est pas liée à une perspective politique particulière. Les libéraux et les conservateurs partagent pareillement cette misperception. Noam Chomsky et Paul Wolfowitz étaient d’accord, Harris écrit, quand ils disaient « on ne peut pas vraiment blâmer les terroristes, puisqu’ils sont simplement les victimes d’un mauvais système — pour Chomsky, l’impérialisme américain, pour Wolfowitz, les régimes corrompus et despotiques du Moyen-Orient. » C’est-à-dire que si la droite et la gauche ne sont pas d’accord sur les causes et les remèdes, elles négligent toutes les deux le fanatisme inhérent à l’Islam lui-même.

Suivant leur foi aveugle en la raison, ils interprètent le problème d’une façon qui leur est familière, pour trouver une solution qui colle avec leur doctrine de raison. Il en va de même pour des intellectuels proéminents tels que Samuel Huntington et Francis Fukuyama. Harris ne considère pas le fanatisme Islamique comme un déviance ou une folie qui affecte quelques Musulmans et en terrifie beaucoup. Il soutient plutôt que le fanatisme est le principe fondamental de l’Islam. « Les Musulmans sont, dès le premier âge, endoctrinés dans un code de honte qui demande un refus fanatique de tout ce qui menace de déstabiliser la suprématie de l’Islam, » écrit-il. Pendant les années durant lesquelles ce code de honte est inculqué aux enfants, le sens du collectif est mis en exergue au-dessus de l’individu et de ses libertés. Un bon Musulman doit renoncer à tout : ses biens, sa famille, ses enfants, même sa vie pour l’Islam. On apprend aux garçons en particulier à dominer et être implacable, ce qui a l’effet de créer une société de guerriers saints.

Par contraste, l’Occident a cultivé une philosophie d’individualisme, de raison et de tolérance et un système compliqué dans lequel chaque acteur, de l’individu à l’État nation, cherche à résoudre les conflits par les mots. Le système entier est construit sur l’idée de l’intérêt personnel. Cette philosophie rejette le fanatisme. Le mâle alpha est apaisé et élevé pour faire de dures études, trouver un bon emploi et planifier prudemment sa retraite : « pendant que nous en Amérique nous droguons nos garçons alpha avec de la Ritalin, » écrit Harris, « les Musulmans font tout pour encourager leurs garçons alpha à être résistants, agressifs et sans pitié. »

L’Occident a essayé de différentes manières de convertir, assimiler et séduire des Musulmans vers la modernité, mais, nous dit Harris, aucune de ces approches n’a réussi. Pendant ce temps, notre vénération pour la raison fait de nous des proies faciles pour un prédateur sans pitié, malhonnête et extrêmement agressif et contribue peut-être à un lent « suicide » culturel. Le livre de Harris est si intéressant qu’il est difficile de le poser et ses évaluations inquiétantes risquent d’empêcher le lecteur de dormir la nuit. Il a le mérite de soulever des questions sérieuses. Mais ses arguments ne sont pas entièrement solides.

Je ne suis pas d’accord, par exemple, que la façon de sauver la civilisation Occidentale de sa trajectoire de suicide est de remettre en question sa tradition de raison. En effet, malgré sa compréhension de l’augmentation du fanatisme en général et de sa manifestation Islamique en particulier, l’utilisation par Harris du terme « raison » est défectueuse.

Les Lumières, préoccupées autant par la liberté individuelle que par la nécessité d’un gouvernement laïc et limité, ont soutenu que la raison humaine est faillible. Ils ont compris que la raison est plus qu’une pensée juste rationnelle ; c’est aussi un processus d’essai et d’erreur, la capacité d’apprendre à partir des fautes passées. On ne peut pas complètement apprécier les Lumières sans avoir fortement conscience de la fragilité de la raison humaine. C’est pourquoi les concepts comme le doute et la réflexion sont centraux à n’importe quelle forme de prise de décision basée sur la raison.

Harris est pessimiste d’une façon que les penseurs des Lumieres ne l’étaient pas. Il a une vue darwinienne de la lutte entre les cultures qui s’affrontent, critiquant l’Occident pour une philosophie d’égoïsme et il suit Hegel en affirmant que quand l’intérêt de l’individu heurte celui de l’état, c’est l’état qui devrait prédominer. C’est pourquoi il attribue une telle force au fanatisme Islamique. La collectivité de l’umma met l’intérêt commun au-dessus de celui du croyant individuel. Chaque Musulman est un esclave, d’abord de Dieu, ensuite du califat. Bien que Harris n’approuve pas cette subversion extrême du moi, on sent une pointe d’admiration dans ses descriptions de la solidarité féroce de l’Islam, son adhérence à la tradition et la volonté des Musulmans de se sacrifier pour le plus grand bien.

En plus, Harris loue l’exceptionnalisme américain et Hegel comme s’il n’y avait aucune contradiction entre les deux. Mais ce qui rend l’Amérique unique, surtout par contraste avec l’Europe, est sa résistance à la philosophie de Hegel et son concept d’un esprit mondial unifiant. C’est l’individu qui importe le plus aux États-Unis. Et plus généralement, ce sont les individus qui font les cultures et qui les cassent. L’évolution sociale et culturelle a toujours compté sur les individus — pour réformer, persuader, cajoler ou forcer. La culture est formée selon l’accord collectif d’individus. En même temps, il est essentiel que nous ne tombions pas dans le piège qui supposerait que la tactique de survie d’individus vivant dans les sociétés tribales — comme le mensonge, l’hypocrisie, le secret, la violence, l’intimidation, et cetera — est dans l’intérêt de l’individu moderne ou de sa culture.

Je ne suis pas née en Occident. J’ai été élevée avec le code de l’Islam et dès la naissance j’ai été endoctrinée dans un façon de penser tribale. Pourtant j’ai changé, j’ai adopté les valeurs des Lumières et par conséquent je dois vivre en rejetant mon clan natal aussi bien que la tribu Islamique. Pourquoi l’ai-je fait ? Parce que dans une société tribale, la vie est cruelle et terrible. Et je ne suis pas seule. Les musulmans ont émigré en Occident en masse depuis des décennies maintenant. Ils sont à la recherche d’une meilleure vie. Pourtant leurs contraintes tribales et culturelles ont émigré avec eux. Et le multiculturalisme et le relativisme moral qui règnent en Occident s’en sont accommodés.

Harris est correct, je crois, quand il dit que beaucoup de dirigeants occidentaux ont de gros problèmes de compréhension au sujet du monde Islamique. Ils sont déplorablement mal informés et n’ont souvent pas la volonté d’affronter la nature tribale de l’Islam. Le problème n’est pourtant pas trop de raison, mais trop peu. Harris manque aussi d’adresser les ennemis de la raison en Occident : la religion et le mouvement Romantique. C’est par refus de la religion que les Lumières ont émergé ; le Romantisme était une révolte contre la raison.

Le mouvement Romantique et la religion organisée ont tous les deux contribués beaucoup aux arts et à la spiritualité de l’esprit Occidental, mais ils partagent une hostilité à la modernité. Le relativisme moral et culturel (et leur manifestation populaire, le multiculturalisme) sont les caractéristiques des Romantiques. Soutenir que la raison est la mère du désordre actuel dans lequel l’Ouest se trouve, c’est rater l’impact important que ce mouvement a eu, d’abord en Occident et peut-être encore plus profondément en dehors de l’Occident, particulièrement dans les pays Musulmans.

Ainsi, ce n’est pas la raison qui s’accommode et encourage la persistance de la ségrégation et du tribalisme dans les populations Musulmanes immigrées en Occident. C’est le Romantisme. Le multiculturalisme et le relativisme moral promeuvent une idéalisation de la vie de tribu et se sont montrés imperméables à la critique empirique. Les reproches que je fais aux dirigeants occidentaux sont différents de ceux de Harris. Je les vois gaspiller une belle opportunité de rivaliser avec les agents de l’Islam radical pour les esprits des Musulmans, surtout ceux qui vivent dans leurs frontières. Mais pour saisir cette opportunité, ils doivent permettre à la raison de prédominer sur le sentiment.

Arguer, comme Harris semble le faire, que les enfants, nés et élevés dans des cultures superstitieuses qui prisent le fanatisme et créent des phalanges de mâles alpha, sont condamnés — et condamnent les autres — à une existence gouvernée par la loi de la jungle, c’est ignorer les leçons du passé propre à l’Occident. Il y a eu des périodes où l’Occident était moins que noble, quand il s’est livré aux croisades, à l’Inquisition, quand il brûlait les sorcières et faisait des génocides. Beaucoup d’Occidentaux qui étaient nés dans la loi de la jungle, avec ses mâles alpha et femmes soumises, ont depuis découvert la culture de la Raison et l’ont adoptée. Ils sont même — et cela devrait sûrement soulager Harris d’un peu de son pessimisme — disposés à mourir pour cela, peut-être même avec le même fanatisme que les jihadists prêts à mourir pour leur tribu. Bref, bien que ce conflit soit incontestablement une lutte mortelle entre cultures, ce sont les individus qui en détermineront le résultat.

31/01/2008

L'Europe se prépare à son (sombre) avenir musulman

EXTRAIT DE www.libertyvox.com

Uribe, président  colombien «pestiféré» car, sans le dire, on lui préfère les très «marxistes» FARC, Pervez Musharaf du Pakistan, vilipendé pour avoir laissé trucider Benazir Bhutto («Démocrate» condamnée pour escroquerie et exilée pendant des années), deux nouveaux visiteurs de l’Elysée sont en route vers Davos où, tous les deux ans, se réunit la fleure de la planète, sinon pour régler son sort, au moins pour se montrer. Peu probable que l’assistance choisie se penchera sur une dernière étude relative à l’interaction «Occident – Monde musulman».

Pourtant, conduite par le Forum Economique du Monde, en collaboration avec l'université de Georgetown dans 21 pays différents, elle permet d’appréhender la manière dont les sociétés musulmanes et occidentales perçoivent leurs rapports aux niveaux politiques, sociaux, économiques et culturels. On y apprend qu’à l’exception de deux pays (Bangladesh et Pakistan), une minorité inférieure à 30% croit que ces rapports vont en s’améliorant. D’ici à dire que 70% pensent le contraire …

L’étude trouve (on peut se perdre en conjectures pour la France, pour les raisons connues) que le pourcentage de la population d’origine musulmane en Europe passera de 4,3% en 2006 à 10/15% en 2025, avec une concentration supérieure dans les villes et surtout en France, Allemagne et Pays-Bas où elle atteindra les 30%. Les démographes distingués (dont une grande partie accepte l’interdiction française de déterminer, via les recensements de la population, leur origine ethnique) n’hésiteront pas à mettre en doute cette conclusion de l’étude. Comme ils ne se décident pas, pour la France, à souligner qu’au moment où notre pays se targue d’avoir la meilleure natalité d’Europe, 20% des naissances viennent de la population immigrée évaluée à 10% de la population totale (soit 6 millions). Mais si, comme les bonnes âmes  le prétendent, les immigrés ne dépassent pas 4 millions, c’est une autre chose … Dans ce cas, 6% de la population apporterait 20% des naissances, soit trois fois plus que le reste de la population ! Quant à déterminer les ressources propres de cette population (hors RMI, chômage, CMU et autres avantages de l’Etat providence qui distribue des richesses non encore créées), il est naturellement impossible de le faire, mais on peut se hasarder à faire des hypothèses.

En gros, l’étude donne un crédibilité accrue à la profession de M. Boumedienne (1974, AGO de l’ONU) «c’est avec le ventre de nos femmes que nous gagnerons la lutte contre le Nord colonialiste» et à celle du Guide Suprême, M. Khadafi, reçu en grande pompe à Paris «il y a déjà 50 millions de musulmans en Europe, avec la Turquie ils seront 150 et d’ici à la fin du siècle l’Europe sera musulmane». Aucun doute quant au fait que le pourcentage fantaisiste indiqué aujourd'hui (4,3%) est  bien en deçà de la réalité, car ce qui circule parmi les démographes est plutôt le double, voire à minima le triple, ni sur ce que sera la fourchette dans 15/20 ans, mais l'étude faite pour Davos par une université renommée ne peut être que citée en  totalité au risque, à défaut, de «sortir du contexte».

Sur ce, le ban et l’arrière-ban du monde (en commençant par le musulman) crie à la crise humanitaire qui serait imposée par Israël aux pauvres palestiniens de Gaza : au bout de plus de 300 fusées tirées depuis le premier janvier, Israël qui avait déclaré Gaza entité hostile, a osé réduire les fournitures d’énergie. Enfin, pas toutes … car sauf pendant les arrêts de distribution d’électricité décidées par le Hamas, Israël fournit toujours 75% des besoins du territoire et l’Egypte 15%. Ce n’est que sur les 20% que la pénurie aurait pu apparaître mais … voir Gaza toutes lumières éteintes et des enfants avec des bougies … cela a fait le tour de la planète et le Conseil de Sécurité s’est réuni tout de suite. Et la France a demandé, officiellement, à Israël de revenir sur sa décision.

Mme Ferrero-Waldner, au nom de l’Europe, a condamné la décision d’Israël en la qualifiant de «punition collective». C’est la même qui a assuré les palestiniens que «L’Europe ne laissera pas tomber la population de Gaza…» en réussissant l’exploit de payer des fonctionnaires de police dans un territoire «gouverné» par le Hamas. Pourtant le Hamas est une organisation terroriste pour l’Europe et pour la France.

L'Allemagne a éliminé le groupe de Bader Meinhoff, l’Italie les Brigades Rouges, la France Action Directe, les Turcs le PKK Kurde, le Pérou le Sentier Lumineux, le Japon leur Armée Rouge : ils l'ont fait sans leur offrir "un horizon politique". Pourtant, pour les terroristes du Hamas (et en partie pour ceux du Fatah) la communauté internationale impose à Israël de leur donner un horizon politique. En utilisant surtout la formule «paix contre des territoires», tout en sachant pertinemment que le conflit n’est pas de nature territoriale. En plus d’un «l’horizon politique», bien qu’ayant quitté Gaza depuis bientôt trois ans, Israël devrait assurer à une population qui se veut misérable et à laquelle ses dirigeants imposent la misère, des ressources non vitales (pétrole pour les voitures qui transportent les «militants» vers des pas de tir de fusées contre Israël.

Au moment de l’évacuation par Israël de Gaza, sous le contrôle de l’ancien président de la Banque Mondiale on a laissé en place des serres d’une valeur de 15 millions de dollars entièrement opérationnelles. Elles auraient pu continuer à produire des légumes, des fruits ou des fleurs pour l’export. Mais la population locale a préféré laisser les «militants» les détruire pour pouvoir continuer à être des «victimes» aidées par l’UNRWA et le reste de la communauté mondiale. Ces populations ont ensuite élu démocratiquement la direction du Hamas, toujours pour être des victimes, non des citoyens, et utiliser l’argent reçu du monde entier pour acheter des munitions, des armes et des explosifs. Et si Israël ferme des robinets … une crise humanitaire est décrétée de suite et l’Europe, l’ONU et les pays arabes se chargent de condamner Israël pour le traitement des «pauvres palestiniens». En attendant, le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, à la demande de la Syrie et du Pakistan (on croit rêver) se réunira d’urgence cette semaine «pour examiner si Israël ne commet pas des abus dans les territoires palestiniens». Les paris sont ouverts, à 100 contre 1 qu’ils trouveront des abus … Les pays d’Europe s’abstenant courageusement de voter ou de tenter d’expliquer que tirer des fusées à jet continu de son territoire sur celui d’un autre pays n’est pas un acte particulièrement inoffensif.

Dernier évènement en date, la destruction de la frontière Gaza-Egypte, au point de passage de Rafah, qui aurait dû être gardée par les Européens s’ils ne s’étaient sauvés il y a plus d’un an à la faveur de la première échauffourée créée par le Hamas, préférant attendre et voir venir sur les plages israéliennes d’Ashkelon où ils doivent se trouver encore. Rafah qui, de l’autre côté, devait être gardé par l’Egypte qui a assisté impassible à la destruction de sa frontière et a laissé passer des dizaines de milliers de palestiniens «affamés» dans les deux sens. Quant aux tunnels qui passent sous la frontière, avec la complicité du Caire, ils auraient pu servir à passer des vivres et non des armes et il n'y aurait eu aucune «crise humanitaire».  Mais, dit M. Moubarak, «ils ont faim, il faut les laisser venir manger». En 2005, quelques mois seulement après l’évacuation du territoire par Israël, les palestiniens avaient déjà fait exploser la frontière avec l’Egypte. Et, à l’époque, il n’y avait pas d’affamés ni de crise humanitaire … mais on a pu montrer au monde qu’une frontière ne pouvait pas résister aux masses arabes … Accessoirement, quand 250.000 palestiniens (selon les gazettes) déferlent dans le Nord du Sinaï, ils sont en train de ravir à l’Egypte sa souveraineté sur un bout de territoire. Qui se souvient qu’Israël a rendu le Sinaï à l’Egypte deux fois (en 1956 et après la guerre du Kippour quand Sadate prit l’initiative d’un traité de paix) ?

Avec la finesse qu’on lui connaît, dès qu’il s’agit du conflit proche-oriental, la presse européenne titre maintenant «la fuite des palestiniens en Egypte» pour continuer à diaboliser Israël et les juifs qui d’opprimés se seraient transformés en oppresseurs.

L’Europe, dont le seul enseignement de la dernière guerre sur son territoire est, non pas qu’il faut se battre contre l’ignominie, mais qu’il faut renoncer à la guerre, fut-elle de défense, oublie qu’il fût un temps où on avait le courage de parler de «guerres justes». En ce sens la France tient «le pompon». Et l’Europe -et la France n’est pas étrangère à ce comportement qu’elle a pratiquement instauré dans la politique de l’Union- pour des raisons dites morales, s’accommode du terrorisme et prône l’apaisement (Iran, Tchétchénie, Darfour, Afrique Equatoriale, etc.,) car elle pense avoir ainsi la paix extérieure et intérieure. Par peur aussi de la «rue arabe» de ses villes et de ses cités. Ce faisant elle participe d’une inversion immonde des causes et des effets dès qu’il s’agit du Proche-Orient : les bons, les Palestiniens, les mauvais, les Israéliens. Et elle demande en permanence à Israël de faire des concessions car c’est tout ce qu’elle sait faire.

Qu’au Liban la Syrie empêche l’élection d’un président n’a pas l’air de troubler le monde. Que le responsable d’une armée, le Hezbollah, stipendié par l’Iran et la Syrie, qui a provoqué une guerre pendant laquelle un quart des infrastructures du pays ont été détruites, annonce au monde entier (AFP – 19.01.08)  «Nous avons des têtes, des mains, des pieds des soldats sionistes et nous avons un cadavre presque complet de la tête jusqu'au bassin» n’a l’air d’émouvoir personne et surtout pas l’AFP qui n’a pas joué des guillemets en se transformant en porte-voix pour cette macabre annonce. Le Hezbollah est un «acteur politique» au Liban, à ce titre il a envoyé des délégués à une conférence à Paris et, naturellement, la France s’oppose à ce qu’il figure sur la liste des organisations terroristes de l’Europe.

Et c’est ainsi que l’Europe se prépare à son avenir musulman. Certes, tous les musulmans ne sont pas terroristes, nous dit-on. Tout en occultant le fait qu’une religion qui se fixe comme but ultime la conquête du monde, par les armes, s’il y a opposition, porte en elle-même comme le nuage porte la pluie l’irréfragable nécessité de tuer. Et alors, le terrorisme s’appelle, comme au Proche-Orient, «résistance». Et l’Europe fait semblant de ne pas voir ou de ne pas comprendre qu’au Nord, le Hezbollah, au Sud, le Hamas (avec la complicité active ou passive de l’Egypte) et à l’Est lointain, l’Iran, se sont tous ligués pour la destruction d’Israël. Ne pas voir ? Mais si, elle voit bien la réalité mais pensant retarder autant que faire se peut sa propre conquête par les mêmes, elle a déjà passé Israël par pertes et profits.

Bref rappel du passé : en 1967 quand l’Egypte a provoqué la guerre (appelée ensuite «guerre des six jours»), Israël n’occupait ni Gaza ni la Cisjordanie. Mais trois pays (Egypte, Syrie et Jordanie) ont clamé haut et fort leur détermination d’éliminer Israël. À la fin de la guerre, Israël a proposé immédiatement de rendre les territoires conquis dans le cadre d’un accord de paix. Et elle a eu comme réponse les trois NON de Khartoum (non à la paix, non à la reconnaissance, non aux négociations). 40 ans après, «l’initiative arabe», saluée par l’Europe, propose à Israël la paix à condition de rendre les territoires (cela pourrait se comprendre) et d’accepter le retour de 4,5 millions de «réfugiés» (dont 90 % n’ont jamais connu les foyers d’où ils sont "partis" ou ont été "expulsés", selon l’histoire de chacun). C’est-à-dire, vu la démographie, en renonçant à ce qui fait sa spécificité, le caractère juif de l’état. Rien n’a changé sauf que, bientôt, les quartiers (ou villes ou cités ou banlieues) aujourd’hui interdits aux infidèles en France, aux Pays-Bas ou en Angleterre s’étendront, de plus en plus, pour devenir in fine le nouveau califat. Pessimisme ? Exagération ? Quand en 1922 Hitler disait «si un jour j’ai réellement le pouvoir, la destruction des juifs sera ma première et ma plus importante tâche», on ne l’a pas cru, pourquoi croirait-on Ahmedinejad ?

Et qui croît George Bush quand il décrète qu’un traité pour créer un état palestinien sera signé cette année encore entre Israël et les palestiniens ? Avec un Mahmoud Abbas qui ne contrôle ni Gaza ni même la Cisjordanie mais qui a réussi à faire tomber dans l’escarcelle palestinienne plus de 7 milliards de dollars en décembre (ou, au moins, des promesses de dons pour ce montant). Un état palestinien qui serait assuré (et la France et l’Europe demandent la même chose) de la contiguïté de son territoire (Gaza réuni avec la Cisjordanie). Comme on peut supposer qu’ils aient regardé une carte auparavant on n’a pas pu ne pas voir que cela veut dire un territoire israélien qui, lui, ne sera plus contigu …

De toute manière, ceux qui croient à ceci ou à cela, ceux qui grouillent, grenouillent et scribouillent pour dire n’importe quoi sur un conflit qui préfigure, en partie, l’avenir du monde, ne seront plus là pour voir… alors pourquoi s’en occuper !

En attendant, ceux qui ont accompagné notre Président à Riad, quand il a rencontré le monarque éclairé de l’Arabie Saoudite, ont pu trouver dans l’avion de Saudia (y aurait-il le même sur Air France ?) l’avertissement : «le royaume interdit les bibles, crucifix, statues, découpages et autres articles avec des symboles religieux tels que l'étoile de David». Pendant ce temps, d’abord à Rome et ensuite à Londres, on construit les plus grandes mosquées d’Europe.

© Michel Poirier pour LibertyVox

Immigration musulmane: à qui profite la trompérie?

Gérard Pince commente une proposition du rapport Attali à Nicolas Sarkozy :
http://www.liberationdelacroissance.fr/files/home.php
See the translation in english after the original in french.


La Commission Attali : Relance de l’immigration.

Je ne voulais pas parler du rapport de la Commission Attali avant d’en connaître la teneur précise mais comme ses conclusions sont déjà parues dans la presse, de nombreux amis me demandent de commenter sa proposition principale: la relance de l’immigration.

Le mot « relance » constitue une provocation puisque les entrées d’immigrés originaires des pays tiers (extérieurs à l'Union européenne) sont déjà passées de 153.000 en 1999 à 251.000 en 2005 (1). Les clandestins estimés à environ 100.000 s’ajoutent à ces chiffres officiels. On peut donc présumer qu’environ 350.000 personnes sont entrées sur le territoire français en 2005 ce qui représente en 6 ans l’équivalent de la population de Paris intra muros.

En ce qui concerne la contribution de ces flux à notre croissance, contentons nous de citer notre « Bilan économique de l’immigration » : « 6 sur 10 des personnes originaires des pays tiers et en âge de travailler, sont oisives. Le déficit des finances publiques imputable à cette population atteint 48 milliards d'euros soit 80% du déficit total enregistré en 2004. Au niveau du PIB, elle produit 93 milliards de valeur ajoutée et consomme 126 milliards » (2).

Enfin, puisque la commission considère que « l'immigration, facteur de développement de la population, est en tant que telle une source de croissance », rappelons que si le développement allait de pair avec un accroissement de la population, le Yémen et le Niger seraient de grandes puissances économiques et la Suisse un pays pauvre (3).

En réalité, il est vain de critiquer de telles inepties et il faut plutôt rechercher à qui " le crime profite"
A ce titre, il convient de souligner que la Commission Attali compte 22 dirigeants de grandes entreprises. Or, en affaires les choix se fondent plus sur le calcul que sur l’idéologie.

Par exemple, l’accroissement de la population par le biais de l’immigration, augmente la consommation et favorise la grande distribution. Le fait que cette consommation soit payée au moyen d’allocations financées par les contribuables, et que son excès entraîne un déficit massif de notre balance commerciale (40 milliards d’euro en 2007) n’entrent nullement en ligne de compte dans les calculs de ces entreprises.

De même, se faire l’avocat d’une immigration, à 80% islamique dans le contexte français, peut constituer un argument pour vendre des centrales nucléaires aux dictatures du Maghreb ou du Golfe.

Sur un plan plus général, ces grands groupes veulent s’appuyer sur un prolétariat abondant, peu syndiqué, mal payé afin d’accroître leurs profits. Avec la mondialisation, ils peuvent délocaliser le capital dans les pays à bas salaires mais beaucoup d’entreprises ne veulent ou ne peuvent pas se délocaliser. On met donc en place une délocalisation interne qui consiste à importer des travailleurs à bas prix pour remplacer les nationaux, tout en laissant les coûts afférents (éducation, logement, sécurité etc.) à la charge des contribuables.

Concrètement, ce phénomène entraîne la concentration des gains de la croissance au profit d’une élite mondialisée, la relégation de la classe ouvrière nationale dans les trappes de l’assistanat et enfin la paupérisation relative des classes moyennes (y compris aux USA).

J’ajoute que ce recours à l’immigration ne correspond pas à la théorie libérale orthodoxe fondée sur l’avantage comparatif. Il s’agit donc d’une hérésie qui risque de s’avérer fatale au libéralisme dans l’esprit de nos populations (4).

A ces intérêts économiques s’ajoutent les passions. Prétendre que les immigrés paieront nos retraites accrédite l’idée que notre génération est la dernière et que nous serons bientôt tous remplacés. De tels propos expriment la haine pathologique que notre malheureux peuple inspire à certains milieux (5).

En d’autres temps, l’Assemblée nationale aurait renversé le gouvernement et nos grands parents se seraient attroupés pour marcher sur le siège de la Commission. Hélas, ce peuple français authentique ne subsiste plus que sur les monuments aux morts.

Ne soyons donc pas plus royalistes que le roi et tenons aux africains le discours que le politiquement correct nous impose: votre continent compte 750 millions de personnes qui vivent dans la précarité. Venez donc en masse en France. Vous aurez droit à un logement à Paris, à la couverture des soins médicaux (CMU), à l’éducation gratuite et enfin à une multitude d’allocations dès votre régularisation.

Alors, elle est pas belle la vie? Battez le Tam Tam dans tous les villages. Venez tous. Venez le plus vite possible! La Commission Attali vous attend.

Gérard Pince




http://gerardpince.blogspot.com

1- Chiffres extraits du rapport de la Direction de la population et des migrations
2- Se reporter à www.freeworldacademy.com/IMMIG.htm
3- Certes, la croissance de la population contribue à augmenter le produit national brut mais dans certains cas elle peut diminuer le produit par habitant qui est le principal indicateur du développement.
4- Ce point mériterait de plus amples commentaires peu compatibles avec la taille de l’article.
5- Imaginez que ce discours soit tenu dans un pays d’Afrique: « On va faire venir des colons et ce sont eux qui paieront les retraites des indigènes ». Quelle serait la réaction légitime des intéressés?

29/01/2008

Un quartier de Bruxelles déjà soumis à l'autorité de la oumma

689fe12857ef03c7017d07d13d592b0e.jpgVOIR:  http://fr.youtube.com/watch?v=VYDuSptRR00

 

 

 

 

COMMENTAIRE: Français, hollandais.....pas mieux lotis!

Les "idiots utiles" de l'islam

bbb28c9d17207cc861e8e353a8facb8a.jpgL’islam bénéficie d’alliés nombreux et influents parmi les non-musulmans : Une nouvelle génération d’ « idiots utiles », le genre de personnes que Lénine identifiait comme celles qui vivent dans les démocraties libérales et font progresser l’idéologie du communisme. Cette nouvelle génération d’idiots utiles vit également dans les démocraties libérales, mais sert la cause de l’islamofascisme - une autre forme virulente d’idéologie totalitaire. – Amil Imani

Traduction de Islam’s Useful Idiots, par Amil Imani, le 7 août 2006

Les Idiots Utiles sont naïfs, ils sont bêtes, ils sont ignorants des faits, ils sont des idéalistes irréalistes, ils sont rêveurs et ils sont dans le déni ou délibérément trompeurs. Ils viennent des rangs des mécontents chroniques. Ils sont anarchistes, ils sont des révolutionnaires en herbe, ils sont des névrosés qui sont en guerre avec la vie, ils sont des mécontents aliénés du gouvernement, des entreprises et d’à peu près toutes les institutions de la société. L’Idiot Utile peut être un milliardaire, une star de cinéma, un universitaire de renom, un homme politique, ou venir de tout autre segment de la population. Sans doute la plus dangereuse variante de l’Idiot Utile est le « Politiquement Correct ». Il maîtrise l’art de l’euphémisme, de l’évitement, du double langage, et de la tromperie pure et simple

L’Idiot Utile tire satisfaction d’être anti-establishment.

Il trouve une gratification perverse à aider les forces qui visent à démanteler l’ordre existant, quel qu’il soit : un ordre qu’il n’approuve pas  et auquel il ne sent pas qu’il appartient.

L’Idiot Utile est en conflit et il est malhonnête. Il ne parvient pas à regarder à l’intérieur de lui-même et à découvrir la cause de son propre malheur et de ses problèmes, alors il s’engage facilement dans des causes qui valident sa perception tordue de la réalité.

Naturellement, il est plus facile de blâmer les autres et le monde extérieur que de s’examiner soi-même dans un but d’auto-critique et d’auto-amélioration. De plus, critiquer et se plaindre - une pratique libérale de l’Idiot Utile - nécessite peu de talent et d’énergie. L’Idiot Utile est un grand philosophe de salon et un « quart arrière du lundi matin ».

L’Idiot Utile ne se compare pas à la personne qui a honnêtement un point de vue différent. Une société sans divergences de vues ouvertes et honnêtes est une société morte. La critique, les idées nouvelles et différentes sont nécessaires à la vitalité d’une société – un anathème pour les autocraties pour qui la position officielle est sacro-sainte.

Même une personne « normale » consacre beaucoup plus d’énergie à fixer les choses là-bas qu’à travailler pour surmonter ses propres défauts et lacunes, ou contribuer positivement à la société en général. Les gens n’aiment pas faire le bilan de ce qu’ils font ou ne font pas et qui est responsable des conditions qu’ils désapprouvent.

Mais les Idiots Utiles vont beaucoup plus loin. L’Idiot Utile, entre autres choses, est un maître dans l’art de la désignation de boucs émissaires. Il assigne le blâme aux autres tout en se dégageant de responsabilité, il a à portée de la main une longue liste de candidats à blâmer pour tout et n’importe quoi, et en vivant une vie tordue, il contribue aux maux de la société.

L’Idiot Utile peut même se livrer à la désinformation et à la tromperie volontaire quand ça lui convient. Des termes tels que « islam politique » ou « islam radical », par exemple, sont des contributions de l’Idiot Utile. Ces expressions n’existent même pas dans le jargon de l’Islam, tout simplement parce qu’ils sont superflus. L’islam, de par sa nature et selon sa charte, le Coran, est un mouvement politique radical. C’est l’Idiot Utile qui assainit l’islam et induit la population en erreur en affirmant que le « vrai islam » constitue le corps principal de la religion, et que ce corps est apolitique et modéré.

Malheureusement, une grande partie de la population accepte ces euphémismes absurdes dépeignant l’islam, car elle préfère les croire. Il est moins menaçant de penser que seule une petite partie détournée de l’Islam est radicale ou d’ordre politique et que le corps principal de l’islam est en effet modéré et apolitique.

Mais le cœur de l’islam est politique. Dans l’islam, la mosquée et l’État sont confondus, la mosquée est l’État. Cet arrangement remonte à l’époque de Mahomet lui-même. L’islam est aussi radical à l’extrême. Même l’islam « modéré » est radical dans ses croyances ainsi que ses actes. Les musulmans croient que tous les non-musulmans, sans exception, sont voués à l’enfer et méritent amplement d’être maltraités par rapport aux musulmans.

Aucun acte radical de dépravation barbare n’est impensable pour les musulmans dans leurs relations aux autres. Ils ont détruit de précieuses statues de Bouddha, nivelé les monuments sacrés des autres religions, et bulldozé les cimetières des non-musulmans - quelques exemples de leur mépris extrême et absolu envers les autres.

Les musulmans sont radicaux même dans leurs relations intra confessionnelles. Diverses sectes et sous-sectes condamnent à mort d’autres sectes et sous-sectes déclarées hérétiques ; les femmes sont traitées comme des biens meubles, privées de nombreux droits ; les mains sont coupées pour le vol, même d’un morceau de pain ; l’inconduite sexuelle est punie de lapidation, et beaucoup plus. Ceci constitue la norme au jour le jour des musulmans « modérés » vivant à l’âge de pierre de la charia.

La « modération » de l’islam dominant a été purement et simplement un génocide depuis ses débuts. Leurs propres historiens rapportent qu’ Ali, le premier imam des chiites et le gendre de Mahomet, a décapité 700 hommes juifs avec l’aide d’un autre homme, en présence du Prophète lui-même. Le Prophète d’Allah et ses disciples ont pris les femmes et les enfants des hommes assassinés en esclavage. Les musulmans ont été, et continuent d’être, les praticiens de l’esclavage les plus vicieux et sans scrupules. La traite négrière, aujourd’hui encore, est une entreprise florissante dans certains pays islamiques où les cheikhs riches et pervers achètent des trafiquants les enfants pauvres pour leur plaisir sadique.

Les musulmans apprennent la tromperie et le mensonge dans le Coran lui-même, quelque chose que Mahomet a pratiqué au cours de sa vie quand il le jugeait opportun. Les dirigeants et gouvernants islamiques successifs ont fait de même. Par exemple, Khomeiny, le fondateur de la révolution iranienne de 1979, a rallié les gens sous la bannière de la démocratie. Tout ce temps son appui à la démocratie n’était pas l’engagement d’un honnête homme, mais une ruse. Dès qu’il a conquis les rênes du pouvoir, Khomeiny s’en est pris aux Idiots Utiles de son temps avec vengeance. Après avoir été complètement trompés et utilisés par le faux et rusé religieux populiste, ces meilleurs enfants de l’Iran ont dû fuir le pays pour éviter le sort de dizaines de milliers de personnes qui ont été emprisonnées ou exécutées par l’imam au double langage.

Près de trois décennies après la tragique Révolution islamique de 1979, l’étouffant régime de l’islam déploie son ombre de mort sur les Iraniens. Un peuple fier au patrimoine enviable est systématiquement purgé de son sentiment d’identité et contraint à penser et se comporter comme des musulmans barbares et intolérants. Par exemple, les Iraniens qui ont toujours traité les femmes à égalité les ont vues réduites au statut de sous-humains par les enseignements islamiques du clergé de l’âge de pierre. Toute tentative par les femmes de l’Iran pour contrer les diktats des misogynes mollahs de Mahomet est impitoyablement réprimée. Les femmes sont battues, emprisonnées, violées et tuées tout comme les hommes sont abattus sans procès ni miséricorde.

La leçon est claire. Méfiez-vous des Idiots Utiles qui vivent dans des démocraties libérales. Sciemment ou non, ils servent comme les plus grands soldats volontaires et efficaces de l’islam. Ils préparent le terrain pour le progrès de l’islam et ils vont assurément figurer parmi les toutes premières victimes de l’islam dès qu’il aura assumé le pouvoir.

Source : Islam’s Useful Idiots, par Amil Imani, le 7 août 2006

Publié sur:  www.pointdebasculecanada.ca

28/01/2008

France: encore quelques années et ce sera comme au Kosovo

L’église de la ville de Beaujeu ( 69 ) a été saccagée ce week-end (05/01/08), et le, ou les vandales se sont acharnés sur le mobilier de l’église. De nombreuses dégradations ont été constatées hier matin par le responsable de l’édifice parmi lesquels, la veilleuse rouge du Saint-Sacrement, le tabernacle de la chapelle Saint-Joseph grand ouvert, des livres de messe déchirés et des présentoirs renversés.

Ce n’est pas la première fois, la veille de Noël déjà, une statue de Balthazar avait été décapitée.
C’est la troisième église du département du Rhône qui subit des dégradations importantes en un peu plus d’un an. Deux églises lyonnaises, celle du quartier de la Duchère ainsi que l’église Saint Nizier avait subi des tentatives d’incendie en novembre 2006 et novembre 2007.

Comme à chaque fois, il est précisé qu’une enquête a été ouverte par les gendarmes de Beaujeu. De leur côté les médias ne rapportent pas ou peu les saccages d’Eglises, pourtant toujours plus nombreux, contrairement aux autres édifices religieux ! Naïvement, je pose la question, pourquoi ?

SOURCE: http://carrefourdelinsurrection.hautetfort.com/archive/20...

COMMENTAIRE: pour tentative de compréhension, on pourrrait par exemple comparer la carte de l'islamisation de France avec celle des dégradations des batiments chrétiens...toute rélation étant bien entendu purement fortuite!

15/01/2008

Toutes les vérités...sont bonnes à dire!

cdda21111254aaf035cfb752f459e54f.jpg« Cette idée occidentale qui veut que si nous les « respectons », ils nous respecteront, que si nous sommes conciliants ou accommodants, le problème disapraîtra, est un leurre. Le problème [de l’islam] ne disparaîtra pas. Affrontez-le, ou il deviendra de plus en plus massif. »
- - - Ayaan Hirsi Ali

Extraits traduits d’une interview de Ayaan Hirsi Ali dans le magazine Reason le 12 octobre 2007

Reason : Devrions-nous reconnaître que la religion a parfois déclenché des mouvements d’émancipation qui pourraient faire entrer l’islam dans la modernité ? Pensez-vous que l’islam pourrait être à l’origine de changements politiques et sociaux similaires ?

Hirsi Ali : Uniquement si l’islam est vaincu. Car actuellement, c’est le versant politique de l’islam, expansionniste et avide de pouvoir, qui a pris le dessus sur le soufisme et l’islam « pacifique ».

Reason : Voulez-vous dire si l’islam radical est vaincu ?

Hirsi Ali : Non. L’islam tout court. Une fois qu’il sera vaincu, il pourra muter en quelque chose de pacifique. Il est extrêmement difficile de parler de paix actuellement. La paix ne les intéresse pas. Je pense que nous sommes en guerre contre l’islam. Et qu’il n’y a pas de demi-mesure dans la guerre. (…) Il vient un moment où un ennemi doit tout simplement être écrasé.

Reason : Militairement ?

Hirsi Ali : De toutes les façons possibles. Et si vous ne le faites pas, il vous faudra vivre alors en vous apprêtant à être écrasé. (…)

Il n’existe pas d’islam modéré. Il existe des musulmans passifs, qui ne suivent pas toutes les règles de l’islam, mais il n’y a bien qu’un seul islam, défini comme la soumission à la volonté de Dieu. Et il n’y a rien de modéré en cela

. (…)

Cette idée occidentale qui veut que si nous les « respectons », ils nous respecterons, que si nous sommes conciliants ou accommodants, le problème disapraîtra, est un leurre. Le problème [de l’islam] ne disparaitra pas. Affrontez-le, où il deviendra de plus en plus massif. [lire la version longue]

Reason : Allons-nous réellement vers quelque chose de si terrible ?

Hirsi Ali : Oui, je pense que c’est vers cela que nous allons. Parce que l’Occident est dans le déni de la réalité depuis longtemps. Il n’a pas répondu à certains signaux qui étaient moins forts et plus faciles à traiter. Il faut maintenant faire des choix. Voila le dilemme : l’Occident est une célébration de la vie, de la vie de tout le monde, même de celle de ses ennemis. Comment pouvez-vous être à la fois fidèle à cette philosophie et en même temps vous défendre contre un ennemi puissant qui cherche à vous détruire ?

Reason : George Bush, qui n’est pas la personne la plus conciliante que l’on connaisse, a déclaré à maintes occasions que nous ne sommes pas en guerre contre l’islam.

Hirsi Ali : Si l’homme le plus puissant de l’Occident déclare cela, alors, sans le vouloir, il laisse les islamistes radicaux penser qu’ils ont déjà gagné. Il n’existe pas d’islam modéré. Il existe des musulmans passifs, qui ne suivent pas toutes les règles de l’islam, mais il n’y a bien qu’un seul islam, défini comme la soumission à la volonté de Dieu. Et il n’y a rien de modéré en cela.

Reason : Et lorsque même un critique de l’islam aussi virulent que Daniel Pipes déclare : « L’islam radical est le problème, mais l’islam modéré est la solution », a-t’il tort ?

Hirsi Ali : Il a tort. Désolé. (…)

Reason : En Hollande, vous vouliez introduire un permis spécial pour les écoles islamiques.

Hirsi Ali : Je voulais que ces écoles disparaissent. Je voulais qu’elles soient fermées, mais mon parti a dit que cela ne serait pas voté. Les dirigeants m’ont dit en privé qu’ils étaient d’accord avec moi, mais que nous n’obtiendrions pas de majorité. Ca n’a pas abouti.

Reason : Votre proposition allait à l’encontre de la constitution hollandaise qui garantie la liberté d’enseignement des mouvements religieux. Vous battriez-vous de nouveau contre cela ?

Hirsi Ali : Absolument

Reason : Et ici aux USA, vous militez pour l’interdiction…

Hirsi Ali : l’interdiction de toutes les écoles musulmanes. Fermez-les. Cela semble extrémiste, je sais. Il y a 10 ans, les choses étaient différentes, mais maintenant le génie jihadiste est sorti de la bouteille. J’ai dit la même chose en Grande-Bretagne et en Australie, et on me répond toujours : “la constitution ne l’autorise pas”. Mais d’où viennent ces constitutions ? Il n’existait aucune école musulmane quand ces constitutions ont été rédigées. Il n’y avait pas de jihadistes. Ils ne pouvaient même pas y penser.

Les constitutions occidentales ne sont pas infaillibles. Elles sont le produit de la raison et la raison nous enseigne que l’on ne progresse que quand on analyse la situation et que l’on agit en conséquence. Aujourd’hui, les circonstances sont différentes, la menace est différente. Les constitutions peuvent être adaptées. Et parfois elles le sont. La constitution américaine a été amendée plusieurs fois. Les constitutions ne sont pas comme le coran, non négociables, intangibles et figées.

Je suggère de fermer les écoles musulmanes. Vous me répondez « non, ça n’est pas possible ». Le problème que je pointe du doigt devient de plus en plus massif. Vous me dites alors « OK, nous allons les décourager d’en ouvrir. » Et malgré cela, le problème continue de prendre de l’ampleur. Et dans quelques années, la situation sera si mauvaise que vous prendrez la décision que je préconisai. Mais trop tardivement (…)

Reason : Pensez-vous que les musulmans sont mieux intégrés aux USA qu’en Europe ?

Hirsi Ali : (…) Oui, j’ai l’impression que les musulmans sont beaucoup mieux intégrés ici qu’en Europe. Etre assimilé ne veut pas dire que vous ne deviendrez pas jihadiste, mais la probabilité semble beaucoup moins forte qu’en Europe.

Tout d’abord, aux USA, il n’y pas réellement d’Etat providence. En Hollande, Mohammed Bouyeri avait tout le temps nécessaire pour préparer le meurtre de Theo Van Gogh. Aux Etats-Unis, les musulmans doivent trouver du travail. Ce qui pousse les gens à s’assimiler ici, c’est parce que c’est cela qu’on exige d’eux. Les gens ne sont pas chouchoutés par le gouvernement et les allocations.

Il existe une forte culpabilité aux Etats-Unis, mais elle est liée aux noirs américains et aux indiens, pas aux musulmans ou aux autres immigrés. L’américain moyen ne fait pas de différence entre les immigrés, qu’ils viennent de Chine, du Vietnam ou de pays musulmans.

La culpabilité en Europe est très différente. Elle se réfère au colonialisme, à l’apartheid en Afrique du Sud, à l’holocauste… La situation est beaucoup plus complexe, et les européens sont plus réticents quand il s’agit de dire « non » aux immigrés.

Les immigrés musulmans ne sont pas venus en Europe avec l’idée de s’assimiler : ils sont d’abord venus pour travailler, gagner de l’argent et repartir. Les générations suivantes sont venues non pas pour travailler mais pour profiter de l’Etat-providence et des allocations de toutes sortes. L’assimilation ne les préoccupe pas vraiment. (…)

Reason : le mot « tolérance » est probablement l’un des plus importants pour définir la façon dont les hollandais se voient eux-mêmes. Cela fait qu’il est très facile quand l’on est critiqué de se dire victime d’intolérance, et de là, discriminé, ou victime d’islamophobie, ou de racisme…

Hirsi Ali : Il faut revenir au sens premier du mot « tolérance ». Il signifiait que l’on pouvait être en désaccord, mais sans recourir à la violence. Cela impliquait une réflexion critique sur soi, cela ne voulait pas dire tolérer l’intolérance. Cela signifiait aussi un haut degré de liberté individuelle.

Puis les musulmans sont arrivés. Et ils n’avaient pas grandi avec cette compréhension de la tolérance. Très vite, la tolérance s’est retrouvé redéfinie par le « multi-culturalisme » et l’idée que toutes les cultures et toutes les religions sont égales.

Cela a créé de grandes attentes parmi les musulmans. On leur a dit qu’ils pouvaient conserver leur propre culture, leur religion etc… Et le vocabulaire s’est rapidement transformé et désormais, si vous critiquez une personne de couleur, vous êtes raciste, et si vous critiquez l’islam, vous êtes islamophobe.

Reason : Le corollaire du mot « tolérance » est probablement « respect ». Le supposé manque de respect est devenu un abcès de fixation entre l’islam et l’occident. (…) Pensez-vous que c’est cela que les musulmans veulent réellement, du respect ?

Hirsi Ali : Cela n’a rien à voir avec le respect. Cela a à voir avec le pouvoir. L’islam est une idéologie politique. Mais je pense qu’en réalité, le problème n’est pas l’islam. C’est l’Occident le problème. L’Occident est persuadé que son système est invincible, que tout le monde se modernisera de toute façon, que ce que l’on voit dans les pays musulmans est une demande de respect. Ou que c’est à cause de la pauvreté, ou de la colonisation, ou que sais-je encore…

Cette idée occidentale qui veut que si nous les « respectons », ils nous respecterons, que si nous sommes conciliants ou accommodants, le problème disparaîtra, est un leurre.

Le problème [de l’islam] ne disparaitra pas. Affrontez-le, où il deviendra de plus en plus massif.

www.pointdebasculecanada.ca

12/01/2008

Fascisme islamique en route vers le nucléaire

a0d396dfdb68e9a9dfe2dc2a7c7dd418.jpgAprès plusieurs mois de négociations, Total, Suez et Areva ont conclu vendredi un partenariat exclusif en vue de construire, puis d'exploiter deux réacteurs nucléaires de type EPR à Abou Dhabi. Cet accord, qui devrait être officialisé lundi, coïncide avec la visite de Nicolas Sarkozy dans trois monarchies du Golfe : l'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis.Il est surtout le fruit d'un longue négociation entamée à la demande des Emiratis eux-mêmes.

Voilà quelques temps déjà, l'Autorité d'Abou Dhabi de l'eau et de l'électricité (l'ADWEA) a fait savoir à ses interlocuteurs français qu'elle entendait se doter de deux tranches nucléaires pour répondre à la forte croissance de la demande électrique locale, et fournir l'énergie nécessaire aux procédés de dessalement d'eau de mer (on nous prends pour des imbéciles NDLR). Une décision en ce sens pourrait intervenir dans les tout prochains mois.

Total, Suez et Areva se tiennent donc prêts. Le moment venu, grâce au partenariat qui vient d'être scellé, le trio tricolore remettra une offre commune aux autorités locales.

A l'occasion, mardi, de la visite de Nicolas Sarkozy, la signature d'un accord de coopération dans le nucléaire civil entre la France et les Emirats arabes unis symbolisera l'entrée de ce pays dans la " grande famille nucléaire ". Après le Maroc, l'Algérie et la Libye, les Emirats sont le quatrième pays arabe à conclure un accord de ce type.


PASCAL POGAM www.lesechos.fr
COMMENTAIRE: Leurs régimes sont anti-démocratiques, anti-occidentaux, totalitaires et xénophobes, il regorgent de pétrole et de gaz, ils n'ont pas d'industries, à quoi le nucléaire peut bien leur servir?
Qu'on ne vienne pas nous dire que civil et militaire n'ont pas de rapport entre eux, le prémier est le préalable au deuxième et toute technologie peut être detournée de son utilisation primitive. Rien que les dechets radioactifs pourraient constituer une source de pollution meurtrière à bas bruit...
L'occident irresponsable fournit la technologie qui sera  retournée contre lui.
Préparons nous au PIRE!