03/05/2006
Izetbegovic le nazislamiste
En 2003 , à 78 ans, Alija Izetbegovic vient de décéder. Présenté par les médias occidentaux comm un "homme de paix" et un musulman modéré", il fut très tôt engagé dans l'islamisme radical allant jusqu'à collaborer avec l'Allemagne hitlérienne. Retour sur un passé honteux caché par les "bien-pensants" et intellectuels autoproclamés. La plupart des médias occidentaux ont salué « l'homme de paix » et « le musulman modéré » en taisant volontairement ce que fut Alija Izetbegovic lors de la seconde guerre mondiale. C'est l'occasion de le rappeler.
Au service de l'Ordre noir
Au printemps 1943, au plus fort de la guerre des partisans dans les Balkans, le SS-Führerhauptamt (office supérieur des SS à Berlin) d'Heinrich Himmler décide de lever une nouvelle division de Waffen-SS destinée à renforcer en Bosnie, et en Yougoslavie en général, les unités de lutte anti-partisans. Ce sera la division de montagne Handschar. A Sarajevo, ce sont les Jeunes musulmans de Bosnie, dirigés par Alija Izetbegovic, qui mènent à bien le recrutement de ces volontaires musulmans de la Waffen-SS.
A 18 ans, le jeune Alija Izetbegovic s'est déjà fait une réputation de dur de l'islam balkanique. A ce titre, en avril 1943, c'est lui qui organise dans la capitale de la Bosnie, la visite officielle du grand mufti de Jérusalem, Hadj Amine El-Husseini. Cette visite intervient dans le cadre d'un accord officiel avec Hitler. En effet, Husseini, ami personnel du Führer, doit jouer le rôle de pilier islamo-national-socialiste dans les Balkans pour appeler ses frères musulmans au Jihad. Il édicte même à cet effet une fatwa stipulant que l'enrôlement des quelque 4,5 millions de musulmans des Balkans dans les forces du Reich est une « obligation religieuse » (1).
Comme les Frères musulmans d'Egypte, Adj Hamine El-Husseini prône la guerre sainte contre les Juifs, présentée comme étant « le combat sacré sur le chemin de Dieu » (2). Aussi, Alija Izetbegovic met-il en place des bureaux (appelés Ersatzkommando der Waffen-SS) pour faire enrôler les milices musulmanes jusqu'alors soumises à l'Etat indépendant de Croatie d'Ante Pavelic. Ce qui ne va pas sans créer quelques frictions avec les Ustaci. Les miliciens de Nasid Topci, les Cadres verts du major Muhammad Hadziefendic ainsi que de nombreux éléments de la Légion islamique d'Huska Miljkovic en Bosnie orientale (3), comptent parmi les premiers volontaires pour la division Handschar. La haine antichrétienne et antijuive d'Alija Izetbegovic et de ces Jeunes musulmans n'a rien à envier à l'antisémitisme de l'extrême-droite croate. C'est lui qui organise la réception officielle à Sarajevo lors de la visite d'inspection d'Himmler à la division Handschar en avril 1944. Pourtant, Izetbegovic ne s'engagea jamais sous l'uniforme des Waffen-SS, préférant laisser le don du sang à d'autres.
Chassez le naturel...
En 1946, Alija Izetbegovic est condamné à trois ans de prison pour « nationalisme et islamisme » par le pouvoir communiste yougoslave. En 1970, il publie à Sarajevo une première version de la Déclaration islamique, brûlot destiné à jeter les bases d'une grande Bosnie musulmane et ethniquement purifiée sur les principes de la Charia. Il se rapproche alors des islamistes iraniens. Il est condamné en 1984 à 14 ans de prison (non effectuées dans leur totalité) pour « nationalisme musulman visant à faire de la Bosnie un Etat ethniquement pur ». Ce qui ne l'empêche pas de faire une deuxième édition de son ouvrage en 1990. De 1992 à 1995, il dirige la lutte armée contre les Serbes et les Croates avec l'aide des pays musulmans du Golfe persique, de l'Union européenne, des USA et de l'OTAN. Pratiquant la purification ethnique, il est alors perçu par les extrémistes islamistes comme un chef de guerre musulman à soutenir. Il devient ainsi la coqueluche des médias occidentaux politiquement corrects et des « intellectuels » autoproclamés. En 1995, après s'être momentanément allié aux ultra-nationalistes croates (Ustaci), il édifie une entité musulmane au sein de la Fédération de Bosnie-Herzégovine (FBiH) sur des bases islamistes. Il est devenu depuis le président de cette FBiH avant de se retirer à la fin des années 1990.
Notes :
(1) La correspondance entre le Grand Mufti et le SS-Führer-Haupthamt, qui est conservée aux archives yougoslaves (Sarajevo et Belgrade) et aux archives militaires allemandes, est particulièrement explicite à ce sujet : AVII (archives yougoslaves) - Na - NAV-T-120 - r.2908 - Berlin 12. Mai 1943 - An das SS-Haupthamt Z. Hd v. SS-Obersturmmbannführer Dr. Reiding - E 464782 et AVII - Na - NAV-T-120 - r.2908 - Berlin 18. Mai 1943 - An das Auswärtige Amt - Betr. Vorschläge des Grossmufti - SS-Gruppenführer G. Berger - E 464779-464780. BA/MA (archives militaires allemandes de Fribourg en Brisgau), RS 3-13/3-5 : 13. SS Division Handzar et archives de l'Oberbefehlshaber Südost, KTB (journal de marche) : BA/MA, RW 40/81.
(2) Hadj Hamine El-Husseini est né à Jérusalem dans une riche famille palestinienne. Il part étudier au Caire à l'université El-Azhar où il en ressort diplômé d'un doctorat de théologie. Cadet à l'académie militaire d'Istambul, il devient officier d'artillerie dans l'armée ottomane avant de devenir mufti après le conflit. C'est là qu'il se lie avec les Frères musulmans égyptiens avant d'être élu président du Congrès islamique mondial à La Mecque. Cheville ouvrière de l'agitation pan-arabe et anti-britannique, Adj Hamine El-Husseini est l'inspirateur des insurrections de Jaffa et Jérusalem. Mais, c'est l'échec : il s'enfuie en Syrie, gagne l'Irak, puis Téhéran. En 1937, on le retrouve aux côtés de l'Italie fasciste avant de se rapprocher du IIIème Reich pour la formation d'un islamisches zentral Institut à Berlin, puis la Ligue des volontaires arabes. Il étend alors son influence dans les Balkans à partir de 1942 grâce à l'appui de milieux derviches. Puis, c'est après une première entrevue avec Ante Pavelic à Zagreb qu'il entame une tournée en Bosnie.
(3) Il s'agit de la tristement célèbre Huskina Milicija ou Huskina Legija, formation comptant 11 bataillons et quelque 3 000 volontaires dirigés par Hussein Miljkovic à partir de novembre 1943.
Gordana Kostic
COMMENTAIRE PERSONNEL: dans un contexte de diabolisation de la nation serbe, montrée du doigt en Bosnie comme au Kosovo, il me semble essentiel de demontrer que le nationalisme serbe est la naturelle contrepartie de siecles de domination turco-ottomane.
C'est la volonté de resistence à l'islamisation forcée et à la destruction de la culture orthodoxe.
Il ne faut pas confondre les responsabilités individuelles et les crimes de Milosevic ou de Mladic, avec la légitime fierté du peuple serbe qui a le droit de se defendre!
Quant au nettoyage ethnique, qu'il faudrait appeler "nettoyage confessionnel", les premiers à pratiquer l'élimination physique systématique des non-musulmans ont été justement les escadrons nazi-islamiques d'Izetbegovic.
Le jihad a été declaré par les musulmans, en provenance du monde entier, avec les financements des pays arabes.
Plusieurs charniers de civils serbes peuvent être repertoriés en Bosnie (1992/1995) et ceci bien avant Srebrenica (1995), qui reste évidemment un fait sordide.
Toutefois personne, je dis bien personne, n'a reclamé la tête de ce nazillon , qui a même été proclamé président d'Etat, alors que bien des procès sont legitimement instruits contre certains militaires ou politiques serbes!
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