Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/07/2006

Pauvre France!

Marseille, samedi 1 Juillet, la France bat le Brésil et mes amis et moi avons la mauvaise idée de vouloir partager ce moment sur le Port avec d'autres personnes...

Naiveté ou simple envie de croire que cette fois ca ne dégénèrera pas ? Je ne sais pas mais nous avons décidé d'y aller tout de même. Avec précautions toutefois : Portables et portefeuilles ne seront pas de la sortie et les filles qui nous accompagnent descendront en voiture alors que les mecs iront à pieds.

Déjà des précautions que l'on voudrait inutiles...

Nous descendons donc la Canebière, l'ambiance est bon enfant mais premier signe TRES TRES enervant : Les drapeaux algériens sont de sortie. C'est là qu'on a envie de leur faire remarquer que c'est l'équipe DE FRANCE qui a gagné mais on se retient : Ils sont en surnombre.

Nous arrivons ensuite sur le port et décidons d'attendre nos amies parties en voiture. On peut donc observer un peu ce qui se passe. Rien d'exceptionel : Quelques fumigènes, fusées, chants, cris de joie animent le bas de la canebière. Heureusement on aperçoit quelques drapeaux Bleu - blanc - rouge...

Mais celà ne durera pas longtemps. Habitués de Marseille on percoit quelques signes qui montrent que ca ne va pas tarder à dégénerer. Les scooters des jeunes arabes (appelons un chat, "un chat") arrivent des quartiers nords, les cars de CRS se font caillasser, et nous décidons donc de nous retirer... Et il était temps les lacrymos commencent à nous brûler la gorge.

Premier gazage pas loin de nous et il faut se replier. La situation se transforme en guerre civile. CRS assaillis, routes bloquées, quartier bouclé. A une intersection on avait le choix entre le gazage des CRS à gauche ou les canettes de bière qui volaient à droite. On battra en repli...

Heureusement un de nos amis habite pas loin, on peut établir un PC chez lui pour rapatrier tout le monde chez soi... Hé oui, c'était une vraie guerre civile. Et ce sont TOUJOURS les mêmes qui provoquent ces émeutes. Quand on a l'habitude ça va, on sait quand il faut partir, mais je n'ose pas imaginer ce que les touristes ont fait ou ont subi...

Encore une triste image pour notre ville...

www.france-echos.com

Les commentaires sont fermés.