13/05/2009
L'hypocrisie de la tolerance
L’hypocrisie de la tolérance
Ida Magli
Les bonnes paroles nous conviennent toujours; il y a cependant une chose que les chrétiens ne
doivent pas oublier: la tactique de Jésus était d’agir avant de parler. Dans un monde où prédicateurs
et prophètes abondaient, sa force consistait avant tout en ceci: rompre la coutume par le geste et non
par les paroles. D’abord je détache la figue de l’arbre, même si faire ce geste un jour de sabbat comporte
la condamnation à mort, ensuite j’explique pourquoi je l’ai fait.
Pourquoi avait-il choisi cette stratégie? Pour de nombreuses raisons qu’il est par ailleurs difficile de
comprendre entièrement aujourd’hui. Pourtant, certaines raisons sont évidentes: les paroles institutionnelles
des commentateurs de l’Ecriture sainte étaient désormais affaiblies, lointaines de la réalité
de la vie vécue, des besoins des hommes et des femmes, mais, surtout, elles ne frappaient plus les
oreilles de personne, elles ne «scandalisaient» pas. On s’habitue à tout, même aux bonnes paroles.
Les scandales doivent nécessairement advenir pour que l’on puisse se débarrasser de la routine de
l’esprit, et Jésus le savait bien. C’est la raison pour laquelle sa personne est restée si vive et forte au
travers des siècles. On peut manipuler les mots mais pas les actions.
Nous devons donc nous secouer et nous débarrasser de la routine de l’esprit, une routine qui est en
train de nous tuer, sous les apparences de la bonté, de la tolérance, de la charité, car elle ne correspond
pas à la vérité. Supporter est plus facile, moins fatiguant et ne requiert pas de courage ; mais
comme nous en avons assez de la tolérance, de la charité, de la bonté, nous nous devons de causer
du scandale en criant que nous ne les avons guère en nous et que, loin de là, nous sommes convaincus
du contraire.
L’hypocrisie de la tolérance est la pire des hypocrisies: elle convenait à l’époque de Voltaire, aujourd’hui
elle est dépourvue de sens. Les immigrés, en fait, ne se soucient pas de nous convertir: ils
occupent nos terres, les places de nos villes, nos maisons et le jeu est fait. Par conséquent, nous devons
nécessairement descendre et occuper nous aussi nos places, tout simplement parce qu’elles
sont à nous et que personne n’a le droit de nous les enlever. Il ne s’agit pas de prendre les armes ou
les bâtons, mais de défendre nos biens; de défier les institutions qui ne défendent pas notre vérité ou
qui se tirent d’affaire en la défendant peu et mal. Réfléchissons-y bien: le Jésus «mielleux» n’est
pas le vrai Jésus, autrement il n’aurait pas été tué. Et, de toute façon, même pour ceux qui ne sont
pas croyants, il s’agit d’un moment décisif pour la survie de la civilisation occidentale, européenne,
italienne.
La carte des droits universels, dont se vantent tant nos gouvernants, affirme qu’il ne faut pas accomplir
d’actions qui puissent peser sur les générations futures. Mais quelles actions pèseront davantage
sur les prochaines générations que celles que l’on accomplit à l’heure actuelle en transformant notre
pays en un pays musulman? Le clergé revendique l’universalité du message chrétien. Bien qu’il
s’agisse là d’une assertion que l’expérience historique aurait dû corriger, les sacerdotes sont libres
de le penser. Mais puisque les sacerdotes italiens agissent contre les intérêts et la vie même de la société
et de la culture italienne en favorisant l’immigration, ils doivent honnêtement renoncer à être
citoyens italiens et prendre la nationalité des pays qu’ils préfèrent ou bien celle de l’Etat du Vatican.
Ainsi devront-ils eux aussi faire face à la difficile tâche de comprendre ex novo le message de Jésus,
en se dépouillant de l’habitude trop aisée des oeuvres de bien avec l’argent des Italiens.
On dit que Dieu «vomit les tièdes». Il doit nous avoir vomis depuis longtemps.
Ida Magli Rome, 18 Janvier 2009
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