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27/10/2020

Marion Maréchal: «Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises»

FIGARO VOX/TRIBUNE - Le droit et la laïcité sont insuffisants pour lutter contre l’islamisme radical, estime l’ancienne députée (RN) du Vaucluse.

Par Marion Maréchal
Marion Maréchal.
Marion Maréchal. ALEX WONG/AFP

Marion Maréchal est ancienne députée (RN) et directrice de l’Institut des Sciences Sociales et Politique (ISSEP), établissement privé qu’elle a fondé.


Voici donc la 267e victime de l’islamisme depuis 2012. Après les enfants, les militaires, les policiers égorgés devant leur petit garçon, les journalistes, les adolescentes à Marseille, le chef d’entreprise décapité, le curé dans son église, les innombrables victimes du Bataclan ou de Nice, c’est au tour du professeur.

L’histoire semble se répéter dans l’horreur mais celle-ci se distingue en ce qu’elle met en exergue les multiples complicités, la chaîne humaine qui a désigné la cible à abattre, la fatwa 2.0 avant que l’assassin ne passe à l’acte. On y découvre des élèves, des profs, des associations locales, des imams, de multiples relais anonymes sur le net. Un cas de dénonciation qui ne semble pas isolé dans l’Éducation nationale mais qui, cette fois, a trouvé le bourreau pour la mise à mort.

On parle à leur encontre de «séparatisme» pour éviter de rappeler que le terme «islamisme» découle du mot «islam». Le mot est impropre et révèle l’approximation de l’analyse: le séparatisme désigne le mécanisme politique d’un peuple qui vise l’indépendance. Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia.

C’est une œuvre de subversion organisée de l’intérieur et souvent alimentée par l’extérieur. Cette influence extérieure trouve prise dans les allégeances multiples des individus ; en l’occurrence, pour une grande partie des musulmans, dans l’attache à leur pays d’origine, à l’Oumma (l’assemblée des croyants), au sunnisme, etc.

Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia

Leurs armes: le nombre, la jeunesse, des alliés objectifs islamo-gauchistes qui cultivent la repentance occidentale, l’injonction au vivre-ensemble, les droits de l’Homme dévoyés, un islam en expansion au niveau mondial.

Les nôtres? La laïcité et pas grand-chose de plus

La laïcité n’est pas une réponse suffisante

Je suis convaincue que ceux qui invoquent «la République» comme une formule magique et brandissent la laïcité à tout va n’utilisent pas les bonnes armes et passent à côté de l’essentiel. La laïcité a sa place dans une riposte globale mais elle n’est pas suffisante. Nous demandons à la laïcité l’impossible. Nous invoquons comme une évidence un concept parfaitement assimilé en Europe mais inconnu de l’islam et des civilisations islamiques: la séparation du public et du privé, du spirituel et du temporel, du politique et du religieux, de Dieu et de César.

La rhétorique est inopérante en particulier auprès d’une grande partie de la jeunesse française musulmane dont je rappelle que 74 % font passer leurs convictions religieuses avant les «valeurs de la Républiques» et 26 % ne condamnent pas les djihadistes (sondage Ifop réalisé en 2020 sur les 15-24 ans).

En appeler uniquement à la laïcité pour traiter la question de l’islamisme, c’est une manière de réduire le débat à la question religieuse et d’ignorer le fait social qu’est l’Islam. C’est détourner le regard du sujet de la politique d’immigration, de la délinquance endémique qui est le terreau de la radicalité, du communautarisme islamique lié au nombre, de l’échec de l’assimilation ; bref de la dimension civilisationnelle du problème.

Arrêtons les fausses pudeurs et les vieilles lunes anticléricales: il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui. Ce n’est pas en renvoyant dos à dos tous les cultes, pour se donner bonne conscience, et en les pénalisant tous au passage, notamment sur la question de l’école privée hors contrat, que nous endiguerons le phénomène.

Il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui.

Il est tout aussi inefficace de s’épuiser à vouloir constituer un islam de France. Comme le dit le politologue Frédéric Saint-Clair: «le rôle de la République n’est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter un islam des lumières. C’est aux musulmans de le faire, s’ils le souhaitent. La République, elle, doit définir le cadre politique et culturel de la nation».

Il est donc illusoire de la part de l’État de vouloir faire de la théologie, de chercher à contrôler l’islam en favorisant des courants par rapport à d’autres, de fabriquer des interlocuteurs artificiels puisque l’Islam n’a pas de clergé ou de chercher à faire disparaître la religion de la société et de l’espace public. L’État est laïc, et doit le rester, mais la société ne l’est pas.

Se contenter de brandir la laïcité, c’est, selon moi, une lâcheté qui se fait passer pour de la fermeté. C’est une façon politiquement acceptable de se protéger de la critique du «pas d’amalgame» qui tétanise les esprits, cadenasse le débat et empêche toute réflexion sur le sujet. Que les choses soient dites: si des musulmans modérés se sentent concernés quand on dénonce l’islamisme alors c’est que l’ambiguïté vient de leur côté. Pas du nôtre. Même les complices d’hier (Licra, SOS racisme et compagnie) retournent leur veste en dénonçant aujourd’hui le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans.

Un modèle en panne

Quelle image leur renvoyons-nous? Pour eux nous sommes des mécréants, des jouisseurs, des consuméristes, des athées qui méprisons le sacré ; nous sommes la société du vide, de l’individualisme et du relativisme. Pour eux nous avons tué Dieu, la patrie, la famille. Ils voient une société sans courage, juste bonne à faire des marches blanches, à allumer des bougies et à crier «vous n’aurez pas ma haine». Contrairement à eux, nous avons oublié qu’islam et Europe n’ont cessé de s’affronter depuis 13 siècles.

Nos gouvernants ont espéré susciter le respect et l’adhésion par le modèle du «vivre ensemble». Ses promoteurs imaginaient, et imaginent toujours, qu’en effaçant toute trace de la nation historique française, en abandonnant l’exigence d’assimilation, en refusant la prééminence de nos traditions, en abordant toutes les cultures de manière égale, en appliquant la loi avec «magnanimité», en concédant des «accommodements raisonnables», on éviterait que les étrangers se sentent «exclus» et nous contribuerions ainsi à leur insertion dans la société française.

Pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre ?

Le résultat ne s’est pas fait attendre: pourquoi adhérer à un modèle de société que même les héritiers directs ne veulent plus défendre? Pourquoi abandonner son référentiel d’origine quand la société d’accueil n’impose pas le sien et n’assume ni sa singularité, ni sa valeur propre? Au nom de la tolérance, le multiculturalisme achève de détruire une liberté de plus: la liberté d’expression et d’opinion, après avoir réduit la liberté de circulation par l’impact des violences et de l’insécurité ou encore la liberté d’enseignement par la suppression générale de l’école à la maison ou la mise au pas de toutes les écoles privées.

Ils ont cru que la société libérale, dénuée de passé, privée de morale collective et de références communes, pourrait s’organiser autour de la liberté de l’individu érigée en valeur ultime. Ils ont cru ce modèle tellement supérieur aux autres qu’ils pensaient que chaque étranger serait conduit à s’y rallier naturellement. La liberté autocentrée, le plaisir, le pouvoir d’achat devaient inéluctablement supplanter l’ «obscurantisme», de même que la raison devait nécessairement l’emporter à terme sur les croyances et la foi. Cela revient à méconnaître les tréfonds de l’âme humaine, souffrir d’amnésie historique, raisonner uniquement au travers de l’esprit français en détournant le regard des mouvements civilisationnels.

L’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme ! Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui

Mais voilà, la raison européenne est contestée, l’école n’émancipe plus et la force d’attraction de la civilisation islamique supplante de loin celle de notre société. Quand même: l’universalisme, les lumières, les droits de l’Homme! , me répondrez-vous. Toutes ces idées ont été dévoyées selon la technique du judo dans lequell le combattant retourne la force de l’adversaire contre lui.

L’universalisme est devenu, dans leur esprit, une vieille lubie de colon esclavagiste convaincu de la supériorité de sa culture sur celle des autres. L’universalisme rimait avec l’exportation de la culture française dans le monde entier, dorénavant il rime avec métissage et importation des cultures étrangères sur le sol français. Les lumières? Selon eux Voltaire était un raciste. La raison promu par eux n’a rien universelle mais n’est qu’un instrument de domination des européens sur le monde.

Les droits de l’Homme? Ce texte initialement symbolique est devenu une arme juridique qui permet aujourd’hui de protéger un terroriste de l’expulsion, de sacraliser le regroupement familial ou de limiter la liberté d’expression au nom de la «paix religieuse». ( CEDH arrêt 2018)

Plus que les «valeurs de la République», défendons la France

Nous ne pourrons pas gagner qu’avec des concepts abstraits ou des «valeurs de la République» dont plus personne ne sait ce à quoi elles renvoient tant elles ont été invoquées à tort et à travers (notamment pour disqualifier moralement et politiquement les personnes lucides qui ont précisément essayé d’éviter le drame que nous vivons en ce moment).

L’obscurantisme islamiste ne se combat pas seulement par la loi, il se combat aussi dans les cœurs. Il ne s’agit pas d’opposer République et France mais de considérer la première comme un euphémisme de la seconde. Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises. C’est donc la France que nous devons défendre.

Il faut assumer le fait que si nous accordons une place aux Français musulmans patriotes, nous n’avons pas vocation à devenir une nation musulmane, une république islamique, même si ce scénario est désormais loin d’être improbable au regard de la courbe démographique actuelle.

Il nous faut donc mêler cette certitude avec une volonté inébranlable dans la réduction drastique de l’immigration, la réforme du code de la nationalité et du droit d’asile, l’extension des cas de déchéance de nationalité, le respect scrupuleux de la loi, la lutte contre toutes les influences étrangères qu’elles soient financières ou religieuses sur notre sol, le refus du chantage à l’islamophobie, la valorisation de notre héritage, l’association de tous les acteurs de terrain, notamment dans l’école, et la sanction implacable des récalcitrants.

C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif

Le combat ne peut pas être gagné uniquement par du légalisme. C’est un combat global historique, spirituel, culturel, intellectuel, éducatif. C’est un combat moral qui passera d’abord par l’affirmation et la fierté de ce que nous sommes. C’est un combat de civilisation et quiconque refusera de voir cette dimension a déjà perdu.

SOURCE: www.figaro.fr

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/marion-marechal-ce-...

02/04/2019

La vita secondo Muhammad

Al seguito del recente efferato crimine perpetrato a Torino da un marocchino, promosso italiano dai progressisti, in cui un innocente é stato sgozzato per la sola ragione di trovarsi al posto sbagliato nel momento sbagliato, si impongono alcune brevi considerazioni relative a questa ideologia criminale mascherata sotto le spoglie di una pseudo religione

Infatti, il sacrificio di Stefano Leo, "bianco e italiano' , non servirebbe a nulla se non si coglie l'essenza dei meccanismi mentali che conducono questi "credenti" seguaci del modello del pedofilo della Mecca a compiere tali atti

Il primo errore sarebbe quello di credere che si tratta di fatti sporadici, frutto di menti psichiatriche (il che è parzialmente vero, essendo l'islam un'idéologia schizofrenica).

Se riprendiamo i fatti salienti successi intorno a noi nel corso degli ultimi 2 anni, oltre al caso torinese, troviamo la strage del Batclan, lo sgozzamento delle due diciottenni della stazione di Marsiglia, lo sgozzamento delle altre due giovani donne scandinave nell'Atlas marocchino, lo sgozzamento del prete di Rouen, la strage del mercato di Natale di Strasburgo,la strage di Berlino, il massacro di Nizza, l'attacco alla scuola ebrea di Tolosa, la strage del treno olandese,....ecc

Secondo voi, eccezion fatta dell'impregnazione massiccia dell'ideologia criminale maomettana, quali sono gli elementi costituenti che hanno trasformato queste povere vittime in agnelli sacrificali dei combattenti maomettani?

Si tratta di donne occidentali socialmente emancipate

Si tratta di persone di varia età che desiderano festeggiare nella pace e nella serenità

Si tratta di rappresentanti di culti considerati miscredenti

Si tratta di giovani occidentali che amano la vita, la musica ed i sani piaceri della vita

Ebbene tutto cio',e molto altro, è riprovevole nel modello coranico maomettano

Conseguentemente è giusto punirli, che dico punirli....sacrificarli!

Si sacrificarli perché se in altri culti non musulmani l'espiazione dei peccati si fa con la preghiera, per i cristiani con la confessione, nella setta di Allah il perdono di Dio si conquista altrimenti, si riscatta!

Lo si acquisisce rendendo onore ad Allah nella persona del suo "messaggero" Mohammed

In primis lo si ottiene con il sacrificio degli infedeli, poco importa se innocenti, ma comunque infedeli!

E questa è la via coranica del paradiso, non quella dell'inferno, come nelle altre culture mondiali

L'inversione della scala del bene e del male opera nell'islam un ribaltamento perfetto

La nostra cultura occidentale ci impone di tutelare la vita, foss'anche quella di un assassino

La cultura maomettana non si cura della vita in se, l'individuo non ha valore, conta solo la Oumma, la comunità dei "credenti"

Ed è cosi che sopprimere la vita di chi espone su se stesso un modo di essere e di pensare diametralmente opposto alla visione maomettana.....diventa il cammino dell'espiazione, la via verso il paradiso delle vergini

In conclusione, fintanto che non si capirà chiaramente che per evitare i crimini di domani occorre arginare e impedire in tutti i modi leciti il diffondersi della predicazione musulmana, con la quale ineluttabilmente si creeranno le premesse del modello balcanico di domani, che non sarà la Croazia, la Serbia e la Bosnia, ma l'Europa intera

Eccezion fatta, forse, dei Paesi "islamolucidi": Ungheria, Polonia, Repubblica Ceca....

La parola d'ordine è una sola:resistenza, mobilizzazione civile, politica, culturale!

04/01/2011

Préparez vous à affronter le jihad!

Voici le premier article d'une page publiée cette semaine dans Le Figaro et consacrée à la menace djihadiste posée par des extrémistes du camp de réfugiés palestiniens d'Ein Héloué. Chassés de Nar el-Bared, une vingtaine de terroristes se seraient infiltrés en Grèce, en Allemagne et en France.

On les surnomme les «reclus de Tamir». Une cinquantaine de dangereux djihadistes, confinés entre un barrage de l'armée libanaise et l'entrée du camp de réfugiés palestiniens d'Ein Héloué, situé en lisière de Saïda, à 30 km au sud de Beyrouth.

Certains, comme Ahmad al-Doukhi, ont planifié des attentats contre la Force des Nations unies au Liban (Finul). D'autres sont responsables d'attaques contre l'armée libanaise. La majorité d'entre eux sont des réfugiés palestiniens ; les autres des activistes syriens, saoudiens, yéménites, et quelques Maghrébins venus profiter de l'impunité dont jouissent les camps palestiniens du Liban, où l'armée ne s'aventure pas.

Issus pour la plupart du Fatah al-Islam, mouvement inspiré d'al-Qaida, ces terroristes ont trouvé refuge à Ein Héloué après leur éviction du camp de Nahr al-Barid par l'armée libanaise en 2007. Depuis, ils refusent tout dialogue avec les représentants palestiniens, qui contrôlent le camp avec les services de renseignements de l'armée.

Impossible d'approcher tous ces «wanted». Certains vivent cachés. D'autres ne se déplacent de leur maison à la mosquée qu'entourés d'impressionnantes mesures de sécurité.

Face aux pressions, quelques-uns ont choisi l'exil en direction de l'Europe. «Depuis un an, une vingtaine ont fui en Grèce et en Bulgarie. Certains d'entre eux ont réussi ensuite à s'infiltrer en Allemagne, en France et aussi en Belgique», révèle au Figaro le colonel palestinien Mahmoud Issa, principal responsable de la sécurité à Ein Héloué. «Nous avons leurs noms, ajoute-t-il. Nous essayons de les suivre à la trace, en coordination avec les autorités des pays concernés. Mais ce n'est pas facile, ils ont parfois changé d'identité et modifié leur faciès.» Les services de sécurité français nous ont confirmé l'existence de cette nouvelle filière djihadiste vers l'Europe.

Dans une de leurs notes, classée «confidentiel défense», que nous avons pu consulter, les noms de trois djihadistes - Imad Karoum, Youssef Kayed et Ahmad Sidawi - étaient cités. Après avoir réussi à gagner la Syrie, puis la Turquie, ils auraient rejoint l'Europe en empruntant des filières d'immigration clandestine. Des passeurs en Syrie puis en Turquie les ont acheminés, sans passeport, jusqu'en Grèce et en Bulgarie, où ils se sont fait établir de faux papiers d'identité pour quelques centaines de dollars. Certains de ces djihadistes ont été appréhendés à Sofia. D'autres ont été expulsés par les services grecs et bulgares. «Mais pas tous», regrette le colonel Issa.

«Ils représentent une menace pour votre sécurité», prévient-il. «S'ils ne sont pas allés en Irak ou en Afghanistan, comme d'autres auparavant d'Ein Héloué, c'est parce qu'on leur a demandé d'aller mener le combat en Europe.» «On?» Al-Qaida? D'autres sponsors régionaux? Le militaire se contente de sourire. Une chose, selon lui, est sûre: «Ces gens-là sont des instruments entre les mains de certaines puissances. Ils n'ont pas de problèmes d'argent. Ils peuvent rester des mois dans leurs maisons à attendre des consignes.»

liban djihadistes.jpg

Si leur capacité opérationnelle est jugée faible, «le danger vient du fait qu'en Europe, ils vont nouer des contacts avec les réseaux dormants de la mouvance djihadiste globale», reconnaît un expert de la sécurité à Beyrouth. En 2005 déjà, un activiste français était parti se former dans un camp au nord de Beyrouth. L'année suivante, deux Libanais avaient été arrêtés en Allemagne, alors qu'ils s'apprêtaient à passer à l'action.

Comment de tels suspects ont-ils pu sortir d'un camp verrouillé par l'armée libanaise? L'histoire d'Abed Fidda est éclairante. Ce membre de Fatah al-Islam, recherché à Beyrouth, a été arrêté puis emprisonné par une faction djihadiste rivale, Osbat al-Ansar, au lendemain d'affrontements qui ont éclaté au printemps à Ein Héloué. Le colonel Issa exigeait sa remise aux autorités libanaises, alors que le chef du Fatah al-Islam menaçait de représailles Osbat al-Ansar si cet activiste était livré.

En dépit des injonctions du responsable palestinien, Osbat al-Ansar a décidé d'organiser discrètement la fuite d'Abed Fidda hors du camp. «Il a échappé à la vigilance de ses gardiens alors qu'il se rendait à la mosquée», se défend un leader du groupe. Où est-il aujourd'hui? En Afghanistan ou en Irak, où Osbat al-Ansar dispose de relais auprès d'al-Qaida? Ou bien tapi dans l'ombre en Europe? D'autres, soumis actuellement à de fortes pressions, pourraient à leur tour prendre la direction du Vieux Continent.


Qui finance les factions djihadistes?

Les groupes djihadistes sont tributaires de mentors - libanais ou étrangers (Syrie, monarchies du Golfe) - qui les soutiennent financièrement, et peuvent donc à tout moment les instrumentaliser.

Fatal al-islam : des membres arrêtés après un attentat perpétré à Damas en 2008 ont déclaré publiquement avoir été financés par l'Arabie saoudite. Le groupe disposerait encore de quelques 200 militants dispersés à travers le Liban. 

Osbat al Ansar ( 2 à 300 combattants à Ein Héloué): l'envoi d'activistes auprès d'Al Qaida en Irak lui a permis de bénéficier du soutien financier de la mouvance terroriste et de réseaux extrémistes sunnites. Osbat al Ansar a également reçu de l'argent de l'Arabie saoudite et de la famille Hariri. Depuis 2008, le Fatah finance Osbat al Ansar pour s'assurer ses faveurs.

Jund al Sham (70 combattants à Ein Héloué): composé de dissidents d'Osbat al Ansar et d'anciennes recrues d'Abou Moussab al-Zarqaoui, l'ex chef d'Al Qaida en Irak, le groupe reçoit des soutiens financiers des monarchies du Golfe, voire de la Syrie. Bahia Hariri, la soeur de l'ancien Premier ministre assassiné, est soupçonnée de financer Jound al Sham. .




info ein héloué.jpg
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2010/12/liban-une-filie...

EN APPENDICE A CET ARTICLE DE GEORGES MALBRUNOT, VOICI LE COMMENTAIRE D'UN LECTEUR ( très croyant!) DU FIGARO QUI RESUME PARFAITEMENT BIEN L'IDEOLOGIE MAHOMETAINE (avec ses fautes d'orthographe, son niveau de langage terre-à-terre, son abroutissement cérébral, etc):

""ce n est qu une fin logique... ces fameux humains... qu ont attaque chez eux, a qui on vole le petrole et leur honneur, leur argent, leur avenir, a qui on tut la famille, femmes enfants grands parents... nos dirigeants savent bien que leurs affaires personnelles de mercenaires finira par creer le kaos en europe mais s en foute car ceci leur servira a passer leur lois xenophobe et encore plus faire la chasse aux etrangers... les lus dangereux ne sont pas les djihadistes mais ceux qui provoquent ce genre d actes... car ne croyez pas que ces peuples prennet ça pour une partie de plaisir, voir sa famille dechiqueté sous les bombes, leur avenir brisé... un kamikaze ne se fait pas peter pour l argent... non, aucun rapport financier... mais sachons deja que la religion est sacrée et que nous n avons aucun droit de critiquer, salir ne serait qu un prophete par respect fondamental... ceux la meme qui mettent des sanctions pour des sifflets sur la marseillaise des colons eux meme caricature les prophetes ou les crucifit... reforme la religion comme on reforme les horaires d une entreprise...
mais c est sur que des cellules reposent en europe... et le pire ce n est pas ces cellules, ce sont nos irigeant raciste qui s epanouissent au milieu de nos aveuglemnt et phobies collectives controlés par le processus des crack boursier et crise financieres, du racisme controler par l argent aux stigmatisations, le pire sera pour dans 10 ans quand l afrique sera devellopé et l orient liberer.... la attendez vous a une sacrée invasion armée en europe pour tout les pillages et surtout un probleme sacré dont l europe s obstine a salir... vous verrez, d ici 10 ans... un croyant n oublie jamais, ne ment pas... et ne tolere aucun mepris sur un prophete... l europe sera submergé... car ce ne sont pas 70 djihadistes qui vont arriver mais des millions par dizianes qui chaques jours viendront reprendre ce qu on leur a voler... sans oublier que l euroep sera a 50 % metisse... c est historique, on ne badinepas avec la religion, avec la foi, avec dieu ou avec un prophete, tout les coupable le paieront... c est sur... cette verité restera authentique tot ou tard... l europe n avait qu a anticiper ses emotions et creusé son esprit et redonner la liberté a tout les croyants au lieu de les soummetre a la democratie qui ne sait que faire la guerre a l esprit globale.. l europe n est plus puissante et devient de plus en plus precaire contrairemnt a tout les pays emergeant... sachons que la religion concerne 80 % du monde ... nous qui sommes le pays le plus athé du monde, ça va faire drole quand l heure de la revanche aura sonner...

et conte ça c est pas avec des armes qu on se defend mais avec du respect... chose dotn nos dirigeants, leurs milices et militaires ont oublier... mais c est trop tard, l irak l afghanistan le pakistan la palestine le liban la syrie... et sans oublier tout les pays africain exploiter et donc les usa manipulent le terrorrisme sur des points strategique... autant dire la franc esurtout est dans une sale posture, ça aller du temps de chirac... mais avec sarkozy et hortefeux... c est clair que ça ne les incite pas a respecter la france...""

FIN DE CITATION

TOUT COMMENTAIRE SERAIT INUTILE!

06/10/2010

Formatés par Mohammad, prêts au massacre!

Titulaires de passeports occidentaux, ces jeunes issus de l'immigration défient les services de renseignement.

 Depuis 1998, date à laquelle Oussama Ben Laden avait déclaré, depuis l'Afghanistan, les hostilités «aux Juifs et aux croisés», les combattants islamistes internationalistes n'ont cessé d'améliorer les armes de leur «guerre sainte» à l'Occident. La totalité des terroristes musulmans du 11 septembre 2001 avaient des passeports arabes (saoudiens, yéménites, égyptiens), sur lesquels les consulats américains avaient, faute de coordination avec la CIA, apposé des visas en bonne et due forme. La nouveauté est que les mouvements terroristes islamistes internationalistes recrutent désormais, en priorité, dans les milieux de l'immigration, des musulmans détenteurs de passeports européens.

Lundi 4 octobre, huit islamistes, dont cinq porteurs de passeports allemands, ont ainsi été tués par l'explosion de deux roquettes tirées d'un drone de la CIA sur une mosquée de la ville de Mir Ali, au Waziristan du Nord. L'une des 7 Zones tribales autonomes pakistanaises, le Nord-Waziristan, bastion montagneux aux accès difficiles, est devenu le sanctuaire de tous les mouvements islamistes agissant dans la région, que ce soit au Cachemire, au Pendjab, en Inde, en Afghanistan ou en Ouzbékistan.

Les services de sécurité américains et européens tentent de repérer les jeunes Occidentaux qui entreprennent des voyages au Pakistan ou dans d'autres pays connus pour abriter des militants islamistes, afin d'y recevoir un entraînement d'al-Qaida ou de ses alliés. Une étude de chercheurs américains et suédois, publiée vendredi dernier, estime que la connaissance qu'ont les services de renseignement occidentaux sur la menace représentée par les musulmans vivant en Europe et candidats au djihad international, pourrait se limiter «à la partie émergée d'un problème bien plus vaste, non détecté et sur lequel il n'existe aucune donnée».

Les militants islamistes disposant de passeports de pays occidentaux et dont le casier judiciaire est vierge peuvent en effet se déplacer tranquillement sans attirer l'attention des autorités, qu'elles soient françaises, allemandes, anglaises, pakistanaises, indiennes ou afghanes. «La connaissance que ces combattants ont des cibles qu'ils visent fait que leur capacité à causer des dégâts est encore plus grande», indique le rapport de l'Institut pour la politique de sécurité intérieure de l'Université George-Washington.

 Parti de Hambourg

 Les services de renseignement occidentaux ont mis tout récemment au jour des projets d'attentats liés à al-Qaida au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, sur le modèle des attaques de Bombay (décembre 2008), lesquels ont provoqué de spectaculaires «mesures de précaution», comme l'évacuation de la tour Eiffel. Les premiers renseignements concernant ce complot provenaient d'Ahmad Siddiqui, un ressortissant allemand détenu depuis le mois de juillet dans la base américaine de Bagram, en Afghanistan. Ce citoyen allemand d'origine afghane était parti de Hambourg en mars 2009, pour faire le djihad, emmenant avec lui dix autres apprentis terroristes. Le groupe - aidé dans ses pérégrinations par un islamiste d'origine algérienne titulaire d'un passeport français - fut accueilli par le MIU (Mouvement islamique d'Ouzbékistan) à son arrivée dans les Zones tribales pakistanaises. Curieusement, c'est aussi de Hambourg que Mohammed Atta, le chef des commandos des attentats du 11 Septembre, prépara son coup. Égyptien boursier en architecture du gouvernement allemand, Atta avait obtenu de son université l'ouverture d'une «salle de prière». Cette dernière était équipée d'une liaison Internet, à l'aide de laquelle Atta put correspondre, à travers le monde, avec toutes les autres parties au complot.

Sur les 200 musulmans titulaires de passeports allemands ou de cartes de séjour de longue durée en Allemagne, qui ont fait, depuis les attentats du 11 septembre 2001, le voyage du Pakistan, afin d'y recevoir un entraînement militaire de la part des groupes islamistes agissant dans les Zones tribales, 65 auraient effectivement réussi à obtenir la formation militaire (notamment dans la fabrication des explosifs) de leurs rêves.

Obsédés par le principe de précaution, les gouvernements occidentaux ont-ils surréagi à l'information venue du prisonnier allemand de Bagram? Quoi qu'il en soit, pour ces islamistes - qui n'ont aucune chance concrète de rétablir un jour le grand califat de leurs rêves, mais qui vivent de la peur qu'ils inspirent -, avoir réussi à faire évacuer le monument touristique le plus célèbre du monde représente déjà un succès inespéré.

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