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30/01/2007

Chirac, le pharaon de la République

Suite à notre article "L’Elysée sous Chirac, un budget pharaonique", paru dans le numéro de Capital actuellement en kiosque, le député René Dosière, auteur de «L’argent caché de l’Elysée» (Editions du Seuil), nous communique en exclusivité les informations complémentaires suivantes.

L’affranchissement du courrier, payé à La Poste par l’Elysée, coûte 500.000 euros par an. Les télécommunications, elles, ont atteint le chiffre astronomique de 4,17 millions d’euros en 2006.

Les charges du personnel de droit privé (91 salariés, le «château» employant par ailleurs 872 fonctionnaires payés par leurs administrations d’origine) ont représenté 14,8 millions d’euros en 2006 (dont 6,9 millions d’euros de primes discrétionnaires).

L’entretien du palais, de ses dépendances, et des résidences secondaires (11 immeubles en tout), ont pesé pour 4,8 millions.

Les travaux de réparation des immeubles et les autres investissements, comme l’achat de voitures (récemment des Citroën C6 V6 HDi Eclusive Pack Lounge à 55 000 euros) ont coûté 2 millions d’euros.

Bernadette Chirac a distribué 315 000 euros sous forme d’aides accordées à des personnes nécessiteuses (environ 1 200 bénéficiaires).

La traditionnelle garden party du 14 juillet, confiée à cinq traiteurs, a coûté 475 000 euros en 2006.

Bouchers, poissonniers, et autres fournisseurs des cuisines laissent à l’intendant du palais une facture annuelle de 750 000 euros. De leur côté, les grands domaines viticoles fournissent chaque année pour 250 000 euros de grands crus afin d’approvisionner la cave du «château».

Au total, René Dosière a retrouvé la trace de 28 millions d’euros de dépenses sur les 32,5 millions (en 2006) de la dotation votée dans la loi de finances destinées aux dépenses courantes de la présidence.

Dans son livre publié le 11 janvier, René Dosière révèle que cette enveloppe a été multipliée par neuf en douze ans, passant de 3,5 millions en 1995 à 32,5 millions d’euros en 2006. A ce «budget de l’intendance», il faut ajouter 58 millions d’euros de dépenses qui pèsent directement sur le budget de différentes administrations : l’entretien de la garde républicaine sur celui de la gendarmerie nationale, les frais de déplacement en avion sur celui de l’armée de l’air et les frais d’hôtel à l’étranger sur le budget du Quai d’Orsay.


Etienne Gingembre
 


© Capital.fr

20:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, mpf

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