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30/03/2009

Les nouveaux maitres de la France

Ecoutez bien l'argumentaire, il n'est pas islamophobe, il est tout simpement islamiquement correct.

Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas...

 

http://www.dailymotion.com/video/x8tbfp_la-mosquee-notred...

 

Merci encore une fois a Joaquim Veliocas pour cette information

Filippine: Storie di coraneria ordinaria

 

FILI--180x140.JPGMANILA - Ultimatum del gruppo estremista di Abu Sayyaf che il 15 gennaio scorso sull'isola di Jolo ha rapito i tre volontari della Croce Rossa internazionale (l'italiano Eugenio Vagni, lo svizzero Andreas Notter e la filippina Mary Jean Lacaba): se entro le 14 di martedì (le 8 in Italia) le truppe di Manila non si saranno ritirate dall'isola, uno degli ostaggi verrà decapitato.

«CONDIZIONI INACCETTABILI» - Il ministro dell'Interno delle Filippine, Ronaldo Puno, ha fatto sapere che il gruppo separatista islamico vicino ad al Qaeda insiste per il ritiro di tutti i militari da 15 città dell'isola. Manila tuttavia considera inaccettabili le condizioni poste per l'ultimatum e ha riferito che reagirà con la forza se ad alcuno degli ostaggi sarà fatto del male. Il governo aveva già accettato di ritirarsi dalla parte meridionale di Jolo per allentare la pressione sui terroristi e per consentire l'apertura di un corridoio umanitario da cui gli estremisti islamici potessero liberare uno dei tre volontari. Ma questa mossa non è bastata ai terroristi. Nel 2001 Abu Sayyaf decapitò un ostaggio americano, Guillermo Sobero.


30 marzo 2009

www.corriere.it

 

24/03/2009

Achtung Juden! Les Waffen SS sont de retour!

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Voici ce que  la television ne vous montre pas:

http://www.bivouac-id.com/2009/03/19/video-les-fascistes-...

Que fait Tartuffe et sa Starlette de femme gauche-caviar?

08/03/2009

Oumma:le Darfour ne vaut pas Gaza

chaplin_dictateur_wilders_fitna.gifOmar El-Béchir ne semble pas être impressionné par les menaces internationales. Il a déclaré que rien ne changerait, ni même sa décision d'expulser plusieurs ONG humanitaires, qui jouent pourtant un rôle crucial pour les centaines de milliers de réfugiés du Darfour.

"La décision de la CPI ne va rien changer aux plans et aux programmes du gouvernement", a déclaré le président soudanais Omar El-Béchir à des membres de son parti et de l'opposition lors d'une réunion tard jeudi soir et dont le compte-rendu a été publié vendredi par l'agence officielle Suna.

Arrivé au pouvoir en 1989 à la faveur d'un coup d'Etat militaire, M. Béchir a depuis remporté l'élection présidentielle de 2000 avec près de 87% des voix dans un scrutin considéré comme une mascarade par l'opposition. Il a néanmoins réitéré son engagement en faveur "d'élections libres et justes" au Soudan. Des élections générales sont prévues cette année, mais la date du scrutin n'a pas encore été déterminée. Selon plusieurs analystes, Omar el-Béchir, 65 ans, devrait briguer un nouveau mandat.

La situation humanitaire inquiète

Par ailleurs, le président sous mandat d'arrêt de la CPI a réitéré son exigence de voir disparaître de son territoire treize ONG internationales actives au Darfour, région de l'ouest du pays en proie à une guerre civile complexe qui a fait 300.000 morts selon l'Onu, mais 10.000 selon les autorités soudanaises, et entraîné le déplacement de 2,7 millions de personnes.

A ce sujet, une responsable de l'Onu a affirmé jeudi que cette décision était contraire aux assurances données par Khartoum que l'aide humanitaire ne serait pas affectée en cas de mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir. Cette décision "est en contradiction avec les assurances que nous avions reçues selon lesquelles les opérations humanitaires se poursuivraient et seraient protégées", a déclaré à la presse Katherine Bragg, responsable adjointe des opérations humanitaires à l'Onu.

Mme Bragg a indiqué que l'Onu avait pris certaines dispositions de précaution pour le cas où des ONG seraient forcées de partir mais a reconnu que l'ampleur de la mesure décidée par Khartoum avait surpris l'Organisation internationale. "L'échelle (de cette mesure) et son caractère immédiat sont un peu une surprise".

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, les Etats-Unis et l'Union européenne ont exhorté Khartoum à revenir sur sa décision, qui menace l'acheminement d'une aide humanitaire vitale pour des centaines de milliers de civils. Le porte-parole de la Commission européenne pour les questions d'aide humanitaire a indiqué que "la Commission est sérieusement préoccupée par la décision du gouvernement soudanais". "Si les ONG ne voient pas leur statut et l'accès (au pays) réinstaurés immédiatement, cela affecterait gravement la poursuite des opérations humanitaires visant à sauver des vies au Darfour", a-t-il poursuivi. "Des centaines de milliers de vies sont en jeu".

Pour Médecins sans frontières (MSF), dont la moitié des équipes présentes au Darfour a été expulsée, "le gouvernement de Khartoum a une responsabilité énorme. Il prive d'assistance des centaines de milliers de personnes".

Le directeur des opérations de MSF, Stephan Goetghebuer, a expliqué comment l'ordre d'expulsion leur était parvenu: "Nous n'avons reçu aucune explication des autorités. L'expulsion a été immédiate et dure, le matériel a été saisi. Nos équipes ont eu l'impression d'être traitées comme des criminels". Des zones entières et des populations qui dépendent exclusivement de l'aide humanitaire se retrouvent ainsi totalement privées d'assistance, dénonce MSF qui parle d'une expulsion "choquante et révoltante". "Par ces actes, le gouvernement organise un désert sanitaire. L'absence totale d'assistance pour plus de 400.000 personnes", lance Christopher Stokes, directeur général de la section belge de MSF.

MSF tient a rappeler que leur organisation est indépendante. "Nous ne sommes pas liés à la CPI et nous n'avons pas fourni d'informations à celle-ci. Il n'y a pas de raison valable pour expulser de cette manière la moitié des activités de MSF sur place".

Jusqu'à présent, la section de MSF Belgique (qui compte 27 expatriés) n'a pas reçu un tel ordre d'expulsion, de même que les sections suisses et espagnoles. "MSF Belgique entend rester sur place si la situation le permet, mais l'incertitude persiste car des ONG se font encore expulser actuellement et la situation évolue d'heure en heure sur le terrain", conclut MSF.

LeVif.be, avec Belga

05/03/2009

L'Italia boicottera' la conferenza islamo-razzista di Ginevra

1298832208.jpgBruxelles - Anche l'Italia, dopo gli Usa, ha deciso di ritirare la propria delegazione dalla Conferenza Onu sul razzismo e la xenofobia, nota anche come "Durban II", che si terrà in aprile a Ginevra, per via di parti del testo "aggressive (contro Israele) e antisemite". 

Frattini: non parteciperemo 
È quanto ha annunciato il ministro degli Esteri Franco Frattini, a Bruxelles per partecipare al Consiglio Atlantico della Nato a livello ministeriale. "La delegazione italiana - ha dichiarato il ministro - non parteciperà alla conferenza, in presenza di un testo che contiene almeno due parti inaccettabili". Roma, ha aggiunto, cambierà idea solo se "tesi aggressive e antisemite saranno rimosse". Frattini ha affermato che "anche altri paesi europei" hanno intenzione di seguire la stessa decisione. Si parla di Francia, Olanda, Belgio, Danimarca e, fuori dal Vecchio Continente, anche del Canada.

 

www.ilgiornale.it

04/03/2009

Jordanie, un beau Pays musulman moderne

La maltraitance envers les immigrées employées de maison est très courante en Jordanie ; elle se traduit souvent par une forme ou une autre d’exploitation économique. Ainsi, beaucoup d’entre elles ne perçoivent pas la totalité de leur maigre salaire, ou ne sont pas du tout rémunérées, parfois pendant des années.

Le ministère du Travail jordanien recense plus de 40 000 immigrés employés de maison, en provenance notamment d’Indonésie, des Philippines et de Sri Lanka. La grande majorité d’entre eux sont des femmes.

Les violences physiques et sexuelles sont courantes. Les récits des immigrées employées de maison font état de claques, coups de toutes sortes, crachats, menaces physiques, violences sexuelles et viols.

T., une Philippine de 27 ans, raconte qu’elle était obligée de travailler 17 heures par jour, sept jours sur sept. Son passeport lui avait été confisqué. Elle a confié à Amnesty International qu’elle n’était pas suffisamment nourrie et que « chaque fois que la famille quittait la maison, ils l’enfermaient à l’intérieur ». Elle raconte qu’on a omis de lui payer l’équivalent de presque un an de salaire.

T. a fini par sauter d’une fenêtre du deuxième étage et s’est blessée à la jambe. Son employeur a porté plainte pour vol, manifestement pour ne pas avoir à payer le salaire dû. La jeune femme demande aujourd’hui réparation auprès de son ambassade et des tribunaux.

 

SOURCE     http://www.amnesty-international-audio.fr/spip.php?articl...

Padroni arabo-musulmani e genocidio di Africani nel Darfur

 

p.php.jpegL'Aja - La Corte penale internazionale dell’Aja (Cpi) ha spiccato un mandato di arresto contro il presidente sudanese Omar al Bashir, accusato di crimini di guerra e contro l’umanità per i massacri nel Darfur. Si tratta del primo capo di Stato ad essere incriminato dalla Cpi. Per il consigliere presidenziale del Sudan, Mustafa Osman Ismail, l’ordine d’arresto rientra in un piano di neocolonialismo: "Non vogliono che il Sudan si stabilizzi". E il vice ministro della Giustizia andava confermando che il presidente sudanese Omar al Bashir non rischia di essere arrestato come ha chiesto il tribunale internazionale. Alla diffusione della notizia centinaia di dimostranti sono scesi nelle strade di Khartoum per protestare (ALLAH AKBAR!!!!!NDR).

I capi di accusa La Corte dell’Aia ha riconosciuto al Bashir colpevole di aver orchestrato le atrocità commesse nella regione occidentale del Darfur, dove è in corso dal 2003 una guerra civile( guerra civile? Diciamo un genocidio arabo-musulmano nei confronti delle popolazioni nere autoctone NDR). Tuttavia, la Corte ha ritenuto insufficienti ( INSUFFICENTI!!!!NDR)  le prove a sostegno dell’accusa di genocidio mossa dal procuratore della Cpi, Luis Moreno-Ocampo, contro il leader sudanese (Mai incriminare un leader musulmano, loro sono sempre le vittime, mai i carnefici NDR). Stando a quanto precisato dalla portavoce della Cpi, Laurence Blairon, il mandato di arresto riguarda cinque capi di accusa per crimini contro l’umanità e due per crimini di guerra, tra cui omicidio, sterminio, trasferimenti forzati, tortura e stupro. Rifiutata l'imputazione per genocidio (sic!).

Al Bashir: "Andrò al vertice di Doha" Nonostante il mandato di cattura della corte penale internazionale il presidente sudanese parteciperà al prossimo vertice della Lega araba di Doha. Lo ha annunciato il sottosegretario agli Esteri sudanese, Mutrif Siddiq, alla tv satellitare al Arabiya. L’esponente del governo di Khartoum non teme quindi che a Doha possa essere applicato l’ordine di arresto emanato dalla corte dell’Aja. Per questo ha reso noto che "il presidente sarà presente al summit del 30 marzo e parteciperà a tutti i vertici della Lega araba e dell’Unione africana".

Il Darfur e la guerra La richiesta d’arresto per il presidente sudanese era stata avanzata lo scorso 14 luglio dal procuratore capo della Corte, Luis Moreno Ocampo, il quale ieri aveva ribadito che, a carico di Bashir, esistono "gravi elementi di prova". Ocampo vuole processare Bashir dinanzi al tribunale internazionale per i massacri nella regione sudanese, iniziati nel 2003 e che hanno causato circa 300mila morti e 2,5 milioni di sfollati. È la prima volta che tribunale internazionale processa un capo di Stato in carica. Bashir è alla guida del Sudan, dal colpo di Stato militare del 30 giugno 1989.

La Cpi: "L'arresto spetta agli Stati" La Corte penale internazionale trasmetterà "immediatamente" al Sudan, agli Stati membri della corte e ai membri del consiglio di sicurezza dell’Onu la richiesta di cooperazione per l’arresto e il trasferimento del presidente sudanese Omar al Bashir, riconosciuto colpevole di crimini di guerra e contro l’umanità in Darfur. "La responsabilità di arrestarlo e trasferirlo spetta agli Stati" ha detto il cancelliere della Cpi, Silvana Arbia. La corte non dispone di una forza di polizia. Il presidente al Bashir è il primo capo di Stato in carica a essere incriminato dalla Cpi, da quando è diventata operativa, nel 2002. "Bashir è sospettato di essere responsabile di aver intenzionalmente diretto attacchi contro la popolazione civile del Darfur, uccidendo, sterminando, stuprando e trasferendo con la forza un gran numero di civili, e di saccheggiando le loro proprietà" ha detto la portavoce della Cpi Laurence Blairon.

Critica l'Unione africana L’Egitto ha chiesto una riunione urgente e straordinaria al consiglio di sicurezza dell’Onu, dopo che la Corte penale internazionale (Cpi) ha accolto la richie. Lo ha reso noto il ministro degli esteri egiziano, Ahmed Abul Gheit. La riunione è stata richiesta per "avviare una discussione globale sui mezzi per esaminare le sfide in corso in Sudan e per prendere una decisione che chieda la riattivazione dell’articolo 16 per il ritardo dell’attuazione della decisione" della Cpi. Critico anche il presidente della commissione dell’Unione africana, Jean Ping: "Il mandato di arresto emesso dalla Cpi contro al Bashir rischia di minacciare la pace in Sudan" (in altri termini la guerra contro Hitler rischiava di compromettere la pace in Europa...... BUFFONI!!!!!!!!!!!!! NDR)
www.ilgiornale.it

 

03/03/2009

L'Italie rend hommage à Wilders

« Le 19 février dernier, Geert Wilders a fait une conférence à Rome, au Grand Hotel Palatino. Il était invité par des militants anti-fondamentalistes italiens. Fitna, a été projeté, et un débat a eu lieu avec l’auditoire. A l’issue de ce débat, Radu Stoenescu a pu s’entretenir avec Geert Wilders, et obtenir cette interview exclusive pour Riposte Laïque ».

Geert Wilders : Je n’ai rien à voir avec Le Pen, je suis ami avec Ayaan Hirsi Ali, et je ne veux pas que l’islam impose sa loi, propos recueillis par Radu Stoenescu, Riposte Laïque, Numéro 78, lundi 2 mars 2009

Riposte Laïque : Dans votre film, Fitna, vous avez comparé le Coran à Mein Kampf, pourquoi ?

Geert Wilders : Je pense que l’islam ne devrait pas être considéré une religion comme une autre. Bien sûr, c’est une religion dans le sens où il y a un Dieu, des symboles religieux, des lieux de culte, mais c’est avant tout une idéologie totalitaire. Nous pensons que l’islam est incapable de s’adapter ou de s’intégrer dans une société non islamique. C’est une idéologie suprématiste, qui veut régir non seulement la vie de ses fidèles, mais aussi la société même. On devrait la comparer au stalinisme ou au fascisme, non au christianisme ou au bouddhisme. C’est pourquoi je compare le Coran à Mein Kampf, et je n’ai pas été le seul. Winston Churchill l’a fait dans un livre pour lequel il a reçu le prix Nobel en 1953.

L’islam est une menace pour toutes nos valeurs. Croyez-moi, si l’islam réussit à s’imposer, il n’y aura plus de place pour rien d’autre que lui. Il n’y aura pas de place pour les athées, pour les apostats, pour les chrétiens, car c’est une idéologie totalitaire. Cependant, je fais une distinction entre l’idéologie et les personnes : je vois l’islam comme une menace barbare, mais je n’ai rien contre les musulmans. Je ne hais personne. En effet, la majorité des musulmans de mon pays respectent la loi, et s’occupent de leurs vies, mais si l’importance de l’islam croît, notre société changera. Selon la conception musulmane de la « takkya », les musulmans peuvent mentir sur la nature de leurs idées quand ils vivent dans un pays non musulman.

C’est pourquoi mon parti propose de stopper l’immigration venant des pays musulmans. Les Pays-Bas ne sont pas un pays musulman. La plus grande maladie actuelle de l’Europe, c’est le relativisme culturel. Non pas le multiculturalisme, mais cette fausse idée politiquement correcte et gauchiste, qui prétend que toutes les cultures sont égales, ce qui est absurde. Quand on compare la culture chrétienne avec la culture musulmane, on peut constater énormément de différences. Comme Wafa Sultan l’a dit : comparer le christianisme à l’islam, c’est comparer la rationalité à la barbarie.

Riposte Laïque : Que pensez-vous de la nouvelle administration américaine ?

Geert Wilders : C’est un peu tôt pour se prononcer. Je respecte le vote du peuple américain, mais personnellement je n’aurais pas voté pour Obama, même si 90% des Néerlandais auraient voté pour lui. Donnons lui du temps pour voir quelle sera sa politique au Moyen Orient, par rapport à l’Iran, et Israël notamment.

Riposte Laïque : En Europe, nous avons des lois qui interdisent les mouvements politiques totalitaires. Il existe une décision datant de 2001 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, concernant un parti islamiste turc, qui dit explicitement que les associations qui font la promotion de la Charia sortent du cadre démocratique, et sont une menace pour les Etats. Pourquoi ne traduisez-vous pas en justice les groupements musulmans, si vous considérez que l’islam est un mouvement totalitaire ?

Geert Wilders : Tout d’abord parce que les groupes musulmans sont assez malins pour ne pas déclarer ouvertement qu’ils veulent instaurer la Charia. Je suis pour une totale liberté de parole, et je pense que personne ne devrait être inquiété pour ses propos. J’aimerais qu’il y ait une sorte de Premier amendement à l’américaine en Europe. La liberté d’expression devrait être totale, avec ce bémol que l’on n’a pas le droit d’inciter à la violence.

C’est vrai que promouvoir la Charia, c’est inciter à la violence, et il faut trouver les moyens légaux de combattre cela. La plus grande menace en Europe, ce sont ces groupes qui veulent instaurer des lois inspirées de la Charia. Nous avons même vu au Pays-Bas, un ministre de la justice, M. Donner, qui a déclaré au Parlement que si la majorité des Néerlandais était pour la Charia, il l’accepterait. Il n’est même pas musulman, et il a déclaré que si une majorité de Néerlandais décidait démocratiquement d’abandonner la démocratie, il l’accepterait ! C’est ce genre de dhimmi, de couard qui gouvernent nos pays aujourd’hui. Ils céderaient sur tout.

C’est pourquoi il faut certes combattre ces mouvements qui promeuvent la Charia, mais aussi et surtout combattre cette classe politique qui ignore le problème de l’islamisation de notre société, et regarde ailleurs. Il y a quelques années, lors d’un sondage aux Pays-Bas, un tiers des Marocains de moins de 21 ans qui y vivent était pour l’instauration de la Charia au lieu de la démocratie. Cela montre la gravité du problème, car ces jeunes pèseront sur notre avenir. Pour ne pas parler de Gordon Brown et de ce qu’il vient de faire : pour la première fois dans l’histoire de l’Europe, un parlementaire européen est arrêté et détenu alors qu’il est invité par un autre parlementaire. C’est pourquoi la première chose à faire, est de retrouver un sens de la fierté et de l’honneur, et de voter pour les partis qui veulent défendre la liberté.

Riposte Laïque : Est-ce que vous pensez que ces politiciens ne voient pas le problème parce qu’ils sont paresseux ou bien est-ce un aveuglement volontaire ?

Geert Wilders : Ils ignorent le problème pour plusieurs raisons : la première, c’est qu’ils ont peur. Ils ont peur d’être considérés comme politiquement incorrects, d’être qualifiés d’extrémistes, de xénophobes ou de racistes. Il y a énormément de personnes qui essaient de nous mettre, mes collègues et moi, dans cette case, et de nous marginaliser. Mais nous ne sommes pas des marginaux : un électeur néerlandais sur six voterait pour mon parti aujourd’hui.

Ensuite, beaucoup de ces politiciens et de ces partis gauchistes dépendent du vote musulman. A Rotterdam par exemple, aux dernières élections, le Parti socialiste n’a gagné que grâce au vote musulman. La troisième raison, c’est qu’on manque de dirigeants politiques véritables en Europe. Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a plus de véritable volonté politique, qui, lorsqu’elle identifie un problème, cherche à le résoudre, même si la solution n’est pas agréable ou populaire.

Cependant, le vent est en train de tourner. Pas seulement au Pays-Bas, avec mon parti, mais à travers toute l’Europe, la voix de personnes qui ne sont pas des xénophobes, mais des démocrates qui veulent arrêter l’islamisation et défendre leurs libertés, se fait de plus en plus entendre. Il est minuit moins cinq, mais c’est un signe positif tout de même. Il y a un fossé énorme entre les politiciens et le peuple. Mais la voix du peuple exprime de plus en plus souvent son souci quant à l’islamisation de la société.

Riposte Laïque : Avez-vous des problèmes judiciaires, à cause de votre film et de votre combat anti-islam ?

Geert Wilders : Oui, j’ai beaucoup de soucis, et on peut voir que ce n’est pas très payant de parler contre l’islamisation, car on devient très vite une cible. Tout d’abord, la Jordanie envisage toujours de me traduire devant ses tribunaux. C’est pourquoi à chaque fois que je vais à l’étranger, mon gouvernement demande au gouvernement du pays qui m’accueille une déclaration écrite qu’il ne me remettra pas au gouvernement jordanien, si jamais celui-ci demandait mon extradition. Pourquoi ? Parce que j’ai insulté Allah, ou Mahomet, et cela est puni selon la loi jordanienne.

Deuxièmement, un imam intégriste aux Pays-Bas m’a traduit devant les tribunaux pour avoir utilisé son image dans Fitna, et exige des centaines de milliers d’euros de dédommagement, pour l’avoir soi-disant « diffamé ». Si vous connaissiez le gars, vous verriez que c’est vraiment très difficile. Troisièmement, j’ai ce problème maintenant avec la Grande Bretagne. Je dois faire appel, voir un juge britannique, car le gouvernement néerlandais, dans sa couardise, ne veut pas passer par les instances européennes pour contester mon expulsion de Grande Bretagne. Quatrièmement, la Cour d’Appel d’Amsterdam a trouvé recevable la plainte pour incitation à la haine, que la Cour de justice avait initialement rejetée. Donc, j’ai encore un procès sur le dos. Mais je ne me laisse pas abattre, et mon parti devient plus fort chaque jour.

Riposte Laïque : En France, on vous catalogue comme raciste, comme un émule de Le Pen. Comment vous définiriez-vous ?

Geert Wilders : Je ne suis pas un extrémiste, et je n’ai rien à voir avec Le Pen. Je me bat juste pour la défense de ma culture, pour que les Pays-Bas ne deviennent pas un petit Maroc ou une petite Turquie, pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat, pour que la Charia n’y soit pas introduite, pour l’égalité des hommes et des femmes, des homosexuels et des hétérosexuels. Je ne fais pas de distinctions basées sur la couleur de la peau ou sur le sexe. Je ne veux par exemple avoir aucun contact avec le British National Party, ce sont véritablement des racistes. Cependant, je ne suis pas un relativiste en ce qui concerne la culture. Je pense que notre culture judéo-chrétienne est meilleure que l’islam.

Riposte Laïque : Les musulmans ne sont pas des relativistes culturels non plus, non ?

Geert Wilders : Oui, en cela on devrait prendre exemple sur eux.

Riposte Laïque : Les chantres du relativisme culturel disent aux immigrants d’être fiers de leurs racines. Ne sommes-nous pas, les autochtones, les seuls « immigrants » à ne pas être autorisés à être fiers de leurs racines ?

Geert Wilders : Vous avez totalement raison.

Riposte Laïque : Comment votre vie a-t-elle changé après être devenu la cible des musulmans ?

Geert Wilders : En fait, j’ai totalement perdu ma liberté : j’ai vécu dans des baraques de l’armée pendant six mois, j’ai même dormi en prison. Depuis un an, depuis la sortie de Fitna, c’est encore pire, car j’ai aussi reçu des menaces d’Al Qaïda. Certains musulmans sont fanatiques. Et certains sont vraiment dérangés. Ils ne veulent pas débattre, mais juste vous tuer. Quelques jours avant l’assassinat de Théo van Gogh, j’ai été placé sous protection policière 24 heures sur 24.

Quelques semaines après la sortie de Fitna, j’ai invité six imams à un débat public, trois modérés et trois intégristes, et aucun n’est venu. Un m’a traduit devant les tribunaux, un autre a dit que je devais m’excuser pour mon film, et les autres n’ont donné aucun signe. Malheureusement, ils ne sont pas capables de supporter la critique. Je suis donc toujours entouré par beaucoup de forces de police. Je dois prévenir les forces de sécurité deux jours à l’avance de tous mes déplacements et de mes rendez-vous. On perd toute vie privée.

Riposte Laïque : Vous vivez donc en fait comme dans un régime totalitaire, puisque vous avez perdu toute vie privée ?

Geert Wilders : Oui, j’ai démarré le Parti de la Liberté, mais j’ai perdu la mienne. Je suis content de vivre dans un pays qui assure ma protection.

Riposte Laïque : Quelles sont vos relations avec Ayaan Hirsi Ali ?

Geert Wilders : Nous étions collègues dans le même parti. Nous avons écrit des articles ensemble, organisé des conférences ensemble, nous avons même vécu dans les mêmes baraques de l’armée. Nous sommes de très bons amis. J’ai un peu perdu le contact avec elle depuis qu’elle est partie aux Etats-Unis, mais elle me soutient, je pense qu’elle est d’accord avec 90% de ce que je dis.

Riposte Laïque : A votre avis, quelles sont les raison pour lesquelles la presse française en a fait une icône, tandis qu’elle vous diabolisait ?

Geert Wilders : C’est plus facile de faire une icône d’une immigrée somalienne, qui défend les droits des femmes, ce pourquoi je la soutiens intégralement, que d’un politicien blond, qui parle d’une manière directe et sans fioritures, mais cependant honnête. L’élite politique est effrayée par cela car ils savent que cela peut leur coûter des voix, et qu’il se pourrait aussi que j’aie raison sur nombre de points qu’ils ne veulent pas changer. Donc leur tactique, c’est de dire que vous êtes un xénophobe, et si cela ne marche pas auprès du public, de vous copier. Mais les gens, au moins au Pays-Bas, ne sont pas dupes. En France, on ne me connaît pas.

Riposte Laïque : Est-ce que vous serez candidat aux élections européennes ?

Geert Wilders : Mon parti se présente à ces élections, oui. Mon parti est nouveau, il y a quelques années, nous avons participé pour la première fois aux élections néerlandaises, et nous avons eu 6% des voix, c’est-à-dire neuf sièges sur les cent cinquante de la chambre basse de notre parlement. Aujourd’hui, si on regarde les sondages aux Pays-Bas, on nous crédite de 15% d’intentions de vote, ce qui fait de nous la seconde force politique du pays. Donc oui, nous participerons aux élections européennes, et je pense que nous ferons un très bon résultat.

Riposte Laïque : Quelle sera votre politique au niveau européen ?

Geert Wilders : Notre parti n’est pas très favorable à la manière dont l’UE fonctionne aujourd’hui. D’abord, nous pensons qu’il doit y avoir moins d’Europe, moins de décisions supranationales, et plus de souveraineté nationale. Nous sommes contre le traité de Lisbonne, car il nous ferait perdrait encore plus de souveraineté, par exemple en ce qui concerne les décisions à propos de l’immigration. Nous voulons que ce soit le gouvernement néerlandais qui décide qui peut entrer sur le territoire national, et non Bruxelles. Ensuite, nous voulons une UE plus petite. Nous voulons laisser des pays comme la Roumanie ou la Bulgarie quitter l’UE. Je pense que ce sont des pays corrompus, et qu’ils n’auraient jamais dû entrer dans l’Union. Les Pays-Bas sont un des plus grands contributeurs nets au budget de l’UE : nous y versons environ 4,5 milliards d’euros par an. Et spécialement en ces temps de crise, je pense que cet argent devrait être dépensé dans notre pays. Au niveau européen donc, nous voulons maintenir un coopération économique, mais nous ne voulons pas d’une Europe politique.

Riposte Laïque : Au niveau européen, avec quelles forces politiques travailleriez-vous ?

Geert Wilders : Peut-être que nous serons indépendants. En tout cas, nous ne serons pas dans le groupe de Le Pen, de Mussolini, ou de Vadim Tudor. Il y a des possibilités d’alliance, avec le Parti du peuple danois par exemple, qui nous ressemble. On verra notre force après les élections.

Riposte Laïque : Quelles sont les mesures que vous prendriez pour arrêter l’islamisation de la société ?

Geert Wilders : La première, c’est d’arrêter l’immigration. Il y a déjà eu deux invasions islamiques : la première a été arrêtée à Poitiers, l’autre à Vienne en 1683. Aujourd’hui, on assiste à la troisième invasion, et ce n’est pas par une guerre, mais par l’immigration. Parfois, j’aimerais que ce soit une guerre ouverte, car alors, on verrait l’ennemi en face, alors qu’aujourd’hui l’invasion se fait légalement, par l’immigration et la natalité. Deuxièmement, mettre l’accent sur une politique de retour des immigrés dans leurs pays d’origine. Rendre plus attractive cette option volontaire, car je ne veux mettre personne dehors par la force. Troisièmement, on voit que les personnes de culture musulmane sont surreprésentées dans les statistiques criminelles, et je suis favorable au renvoi dans le pays d’origine des immigrés délinquants. Même si elles ont la double nationalité, on étudiera des moyens de les déchoir de leur nationalité néerlandaise. Bien sûr, pas pour n’importe quel délits, mais pour les crimes. Sarkozy n’aurait pas dû abolir la « double peine ». Quatrièmement, il faut restreindre la présence des symboles musulmans dans la sphère publique.

Riposte Laïque : Etes-vous optimiste pour l’avenir ?

Geert Wilders : Je suis un réaliste, mais quand je vois les gouvernements européens actuels je suis assez pessimiste. Cependant, lorsque je regarde les personnes, les électeurs, je vois un changement. Les gens en ont marre.