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19/02/2008

Merci aux Héros qui ont éliminé Mughniyeh!

759b9e322550ab911d465ec63434a4fe.jpgLe 5 avril 1988, Imad Mughniyeh avait organisé le détournement d’un Jumbo koweitien en route pour la Thaïlande en s’arrêtant en Iran, à Chypre et en Algérie, exigeant la libération de 17 terroristes pro-iraniens emprisonnés pour des attaques au Koweït. Ce n’était qu’un fait d’armes de la «résistance islamique» mais, pour la première fois, dirigé d’une manière spectaculaire contre un pays arabe. Fait d’armes derrière lequel l’Iran se trouvait déjà.On ne savait pas grand-chose de ce sinistre assassin. Il aurait subi plusieurs opérations de chirurgie esthétique et les photos anciennes connues (ou celle où on le voit derrière la pilote d’un avion de la TWA détourné) n’avaient plus rien à voir avec ce qu’il était ce 12 février 2008 quand sa voiture a explosé, à Damas, en Syrie, pays qui répondait par la bouche de son président quand on lui demandait d’arrêter ce criminel, qu’il n’était pas connu au bataillon… Avant le 11 septembre 2001, il était la bête noire des services français, américains et israéliens, le terroriste le plus recherché au monde. Après, il a dirigé les services de renseignement du Hezbollah, puis sa branche militaire pour être, enfin, le vrai numéro 1 de cette organisation utilisée par l’Iran et la Syrie pour faire du Liban une tête de pont pour des attaques contre Israël, en remplaçant ainsi le «charismatique» Sheikh Nassrallah dont la performance pendant la dernière guerre du Liban n’a pas convaincu ses patrons iraniens et qui, dans sa dernière conférence de presse, vient de déclarer «Nous avons des restes de soldats israéliens. Têtes tranchées. Nous avons quelques bras et jambes et un corps presque complet, de la tête au milieu du torse». Cette énumération macabre n’a pas eu l’air de déranger notre Ministre des Affaires Etrangères (Bernard Kouchner) qui avait invité à Paris des délégués du Hezbollah… Car «la France doit parler à tout le monde»… Quelle dérision !On est devenu blasé devant les ignominies dont se rend coupable la presse française dès qu’il s’agit de l’islam, de l’islamisme ou la «résistance» des «militants» ou «activistes» du monde entier à "l’impérialisme américain" et à son «valet», «le petit Satan», j’ai nommé Israël. Mais il y a des moments où elle se dépasse. Si, si, c’est encore possible. Voilà une information brute :Imad Fayez Mugnieh, commandant suprême du Hezbollah et planificateur des principales opérations terroristes contre Israël, les Etats-Unis et la France pendant les 25 dernières années a été tué dans l’explosion d’une bombe dans sa voiture, à Damas au Tanzim Kafr Susa dans la nuit du 12 février 2008. En 1982, il a orchestré les bombardements-suicide des casernes des marins français et américains de Beyrouth, pendant lesquels 241 soldats américains et 58 soldats français ont été tués. En 1983, il a orchestré le bombardement de l’ambassade des USA, qui a tué 63 personnes et a éliminé le personnel supérieur de la CIA au Moyen-Orient. En 1985, il a détourné le vol 847 de TWA et a été responsable de la mort qui a suivi du plongeur Robert Stethem de la marine américaine. Mughniyeh était également à l’origine de nombreux kidnappings brutaux d’occidentaux à Beyrouth dans les années 80, les plus connus étant ceux du colonel William Francis Buckley (assassiné ensuite) et de Terry Anderson. Après de nombreuses tentatives pour le capturer, le FBI l’a inscrit en 2001 sur sa liste des 22 terroristes les plus recherchés et une prime de $25 millions, identique à celle pour Ben Laden, a été mise pour sa tête. Il figurait parmi les personnes les plus recherchées d’Interpol (Debka, 13.02.08 – repris par plusieurs journaux de langue anglaise). Et voila maintenant l’essentiel des relations de la presse française :
Le Monde (14.02.08) : «Moughniyeh, qui était âgé de 45 ans, a été tué mardi en fin de soirée par l'explosion d'une bombe posée dans sa voiture. Il figurait depuis longtemps sur une liste d'étrangers qu'Israël cherchait à éliminer ou à arrêter. Les Etats-Unis avaient offert une récompense pour sa capture.Il avait été impliqué en 1983 dans les attentats à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis et les QG de soldats américains et français à Beyrouth, qui avaient fait plus de 350 morts, ainsi que dans une série d'enlèvements d'Occidentaux dans les années 1980 au Liban. L'attentat de 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires portait aussi sa marque».
Libé (14.02.08) : « Recherché par Interpol, soupçonné d’avoir été l’auteur de l’enlèvement d’un chef de l’antenne de la CIA à Beyrouth en 1984 et inscrit sur la liste «des terroristes les plus dangereux» recherchés par les Etats-Unis, le dirigeant du Hezbollah Imad Moughnieh est mort».
Le Figaro (14.02.08): sous le titre «Un chef militaire du Hezbollah a été assassiné», ce journal devenu le repaire de tout ce qui est anti-israélien, pro-palestinien et pro-arabe, écrit (avec l’aide d’AFP et du BBC …) : «Imad Mughnieh, un cadre militaire du Hezbollah, a été tué mardi soir dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas, en Syrie».
Pourquoi ? Par delà la désinformation érigée au rang de ligne éditoriale des principaux journaux français, on devrait se demander le pourquoi de la chose. Pourquoi oublie-t-on, pour commencer, les 58 soldats français morts à Beyrouth dans un attentat organisé par cet assassin ? Pourquoi oublie-t-on qu’il figurait parmi les personnes les plus recherchées par Interpol ? Pourquoi le petit coiffeur le présente-t-il comme «un chef militaire du Hezbollah» quand il s’agissait en réalité du «commandant suprême» de cette ignoble milice stipendiée par l’Iran et la Syrie ? Et pourquoi pour l’immonde il a été «tué», pour Libé il est «mort» et pour le même coiffeur il a été «assassiné» ? Vous voulez savoir par qui ? Lisez la suite, vous verrez, par Israël. Ce qui n’est pas tout à fait impossible car… des sources bien informées signalent que le terroriste a été expédié vers le paradis des islamistes par un peu d’explosif inséré entre le siège du conducteur et les banquettes arrières et qui n’a détruit qu’une partie du véhicule. Seul Mughniyeh est mort, le pauvre, il allait à une réception marquant l’anniversaire de la révolution islamique à l'ambassade iranienne. C’est vrai, Israël est tellement soucieux d’éviter des dégâts collatéraux que cela peut être sa marque…Des experts notent que la manière utilisée pour installer l’explosif rappelle la méthode employée pour tuer le chef du Jihad Islamique à Damas en octobre 2004. A ce moment-là, la Syrie avait déjà accusé Israël d’être responsable…
Tout cela pose trois problèmes :
a. Le rôle de la Syrie : chaque fois que l’on demandait à la Syrie de fermer les centres terroristes à Damas, la réponse était identique : «il n’y a à Damas que des bureaux d’activités pacifiques» ; la Syrie participe à Interpol, comment se fait-il que le mandat de recherche émis pour arrêter cet assassin recherché a été ignoré ?
b. La complicité de la presse française : passer sous le silence les méfaits de ce sinistre individu (que, sans doute, 70 vierges attendaient…) sans le situer dans la confrérie de tueurs lancés par l’Iran contre l’Occident (et en premier lieu contre Israël et les Etats-Unis) confine à une complicité passive qui semble traduire une «tolérance» certaine ; ne pas souligner le fait qu’il tenait boutique ouverte à Damas, ne peut pas être innocent, surtout de la part d’une feuille de chou qui s’est adjoint tout ce qu’il y a de plus pro-palestinien ou pro-arabe parmi les «grands reporteurs» disponibles pour une solde adéquate à cracher du venin sur tout ce qui s’oppose à la marche en avant de l’islamisme.
c. La vulnérabilité de la Syrie : commencer par accuser Israël d’avoir assassiné cet individu confine, certes, au prêt que l’on ne fait qu’aux riches… Mais on pourrait se poser la question de savoir si Israël est réellement tellement fort pour pouvoir assassiner un chef terroriste qui se cache de puis 25 ans en plein milieu de Damas, non ? Et si la réponse est positive, on devrait dire que l’on ne donnera plus un fifrelin pour la protection que la Syrie accorde aux terroristes de tout poil.
Dans un tout autre registre, notre Président a prononcé un important discours au dîner annuel du CRIF le 13 février. Par delà les propos justificatifs pour ses démarches en faveur d’une réconciliation de la laïcité et des religions ( ?!), par delà les propos de circonstance et les professions de foi concernant son attachement à Israël, deux passages devraient retenir l’attention des observateurs :
- "les dirigeants israéliens doivent accepter de mettre en œuvre : levée de barrages, réouverture de points de passage à Gaza, libération en plus grand nombre de prisonniers"… "La poursuite de la colonisation est un obstacle à la paix. Son gel complet est nécessaire".Impossible à graver dans la tête des responsables européens qu’il n’y aurait pas de barrages (comme il n’y en a pas eu jusqu’en 2000, deuxième Intifada armée) s’il n’y avait pas de terroristes, qu’il n’y aurait pas des terroristes si les palestiniens (ou les arabes) acceptaient l’existence d’Israël et que la «colonisation», qui est le pendant de l’expulsion des juifs des pays arabes, n’a pas posé problème pendant les accords d’Oslo (même pas nommés) ; et qu’Israël a accepté de faire un «échange» de territoires, km² pour km². Quant à la «libération d’un plus grand nombre de prisonniers», notre Président a oublié qu’il s’agit de «détenus», non pas de prisonniers, dont une très grande partie a du sang sur les mains ; quant à ce qui constitue un «obstacle à la paix», c’est curieux que l’on n’évoque pas les milliers de fusées «artisanales» tirées sur le Sud d’Israël, ni les attentats récents ou plus lointains, ni l’incitation permanente à la haine du juif et d’Israël (aussi via les manuels scolaires édités avec l’argent des contribuables de la Communauté Européenne).- "un accord [israélo-palestinien] d'ici la fin de l'année est possible".Certes ce n’est pas la première fois que l’on espère que la méthode Coué va marcher… Accord ? Avec qui ? Avec Mahmoud Abbas qui ne contrôle que la Cisjordanie («si l’on veut»)? Avec la Hamas qui est voué à la disparition d’Israël et dont le «chef extérieur» (K. Mashaal) avait rencontré l’assassin Mughniyeh à Téhéran, il y a moins d’un mois, pour «coordonner» la lutte à Gaza (Ashark Alawsat, le 14.02.08) ?
Et pour faire écho à ses propos, revoilà Bernard Kouchner qui, en visite en Israël, propose les services de la France pour une «médiation» entre Israël et le Hamas… A-t-il oublié que les conditions du Quartette, pour tout dialogue, prévoient l’acceptation par le Hamas des trois conditions (reconnaissance d’Israël, respect des accords signés auparavant et renonciation au terrorisme) ? Il ne l’a certainement pas oublié mais «la France doit parler à tout le monde» ! En espérant le succès attaché à la conférence de Paris pour le Liban. Et non content de son rôle éminent dans la solution des affaires du monde, il annonce à Jérusalem ( !?) que la France souhaite «un dialogue ouvert avec l’Iran »
Ben Laden avait pris comme modèle pour sa lutte contre l’infidèle le bonhomme que la presse française amnistie en réalité en occultant ses ignobles saloperies. Le Guide Suprême de l’Iran avait adoubé cet assassin depuis des lustres. La télévision iranienne vient de prononcer son panégyrique: «sa vie est une page d’or dans la lutte historique de l’humanité contre les Sionistes».Et pour la bonne bouche : l’immonde, à 11h54 donnait un extrait du discours du Président au dîner du CRIF : «Je ne rencontrerai pas, je ne serrerai pas la main des gens qui refusent de reconnaître Israël", mais à 12h22, après une mûre réflexion, il corrigeait : "Je ne serrerai pas la main à des gens qui refusent l'existence d'Israël", ce qui est, d’évidence, beaucoup plus limitatif et donne la possibilité de recevoir Monsieur Kadhafi ou d’aller à Ryad vu que l’on ne peut pas refuser ce qui existe…

© Martin Birnbaum pour LibertyVox
Notes de la Rédaction à propos des victimes du Drakkar. Nos pensées vont vers ces hommes qui firent le sacrifice de leur vie et vers leurs familles.
DANS LA PHOTO CI-DESSUS LA 3ème COMPAGNIE DE PARACHUTISTES FRANCAIS EXTERMINES PAR LES NAZISLAMISTES A BEIRUTH EN 1983
JUSTICE EST FAITE!!
Source des informations ci-dessous : http://www.hemaridron.com/twodescphotos53.html

10/02/2008

Tiratore d'elite italiano anti-talebano

Making_a_Good_Taliban.wmv

Non capiscono neppure cosa gli succeda...quando i tiratori scelti italiani eliminano i talebani in Afghanistan. Questo film é girato con un telescopio posto a fianco del tiratore. Quest'ultimo utilizza un'arma calibro 50: la cartuccia misura 19 cm di lunghezza e 2.5 cm di larghezza mentre il proiettile misura 4 X 1.25 cm. All'inizio del film un talibano é disteso in un nascondiglio su una roccia....il tiratore é a piu' di 800 metri! Allah akhbar!

08/02/2008

Rapport Attali: foutaise cher payée!

"Que penser de tout ce bruit autour du rapport Attali ? Les critiques sont rares, car les flèches assassines pleuvent sur ces imbéciles et ces frustrés qui osent protester et manquent d'imagination. Tant pis, je me risque, car, la prospective, c'est aussi le courage du bon sens. Ce rapport comprend beaucoup de choses nouvelles et intéressantes, malheureusement, ce ne sont pas les mêmes !

Ce qui est intéressant n'est pas nouveau: l'ouverture des professions fermées, comme les taxis, était dans le rapport Rueff-Armand en 1960. Je souscris à la "flexisécurité" du marché du travail (déjà en cours), à la suppression des freins à la mobilité, des limites d'âge pour la retraite, sans oublier l'émulation par la concurrence, en développant l'enseignement privé dans les quartiers sensibles et la rénovation de la représentation syndicale. D'accord aussi pour dénoncer les dangers du principe de précaution et ne pas distribuer plus de beurre tant qu'on n'a pas fabriqué plus de lait, car la dette sera payée par nos enfants. Cela fait des années que je milite en ce sens.

En corollaire, ce qui est nouveau est souvent non fondé et même dangereux ! Va-t-on sérieusement créer dix Ecopolis de 50.000 habitants, alors que les villes nouvelles ont presque toutes été un échec de construction sociale ?

Comment prétendre relancer l'immigration massive sans poser la question des conditions d'intégration et de la répartition géographique des migrants ? Pour que le ciment prenne, il ne faut pas trop de sable ! 40% des naissances en Ile-de-France sont d'origine immigrée. Comment réussir l'éducation d'enfants dans des écoles où sont concentrés tous les handicaps ? Les 20% de jeunes qui ne maîtrisent pas les savoirs de base sont majoritairement issus des quartiers sensibles. Et la moitié d'entre eux se retrouve au chômage, faute du savoir-être minimal pour être employable.

Quand j'entends, sur les ondes, Hervé Le Bras (le démographe de la commission) vanter les mérites de l'immigration de diplômés en disant que ce n'est pas un pillage puisque, chez eux, ils ont un taux de chômage supérieur à celui des non-diplômés, je m'insurge ! En France aussi, le taux de chômage des bac + 4 est supérieur à celui des bac + 2 ! Nous avons surtout besoin de professionnels bien dans leur peau dans les métiers de services aux personnes et du bâtiment, et non de frustrés et d'aigris de la course au diplôme. Quand le même Hervé Le Bras dit qu'il faut renoncer à la politique familiale du général de Gaulle (qui reste un modèle pour nos voisins soucieux de relancer leur fécondité) et prône le modèle britannique de politique sociale pour l'enfance, Alfred Sauvy doit se retourner dans sa tombe.

Je prends donc son vieux fusil pour m'opposer à la mise sous conditions de ressources des allocations familiales (ceci a déjà été fait par un denommé Jospin depuis longtemps NDLR)  et défendre leur caractère universel (sic!). L'intégration des enfants des nouveaux migrants passe par le brassage avec ceux nés au pays. Permettons donc aux classes moyennes d'avoir les enfants qu'elles désirent. Aujourd'hui, l'arrivée d'un enfant se traduit par une baisse de niveau de vie de 10% et (avec 1,5 enfant en moyenne) les employés renoncent souvent au deuxième ! Augmenter la TVA et la CSG qui ne tiennent pas compte de la taille des ménages (il n'y a pas de quotient familial pour la CSG) ne ferait que renforcer la paupérisation des familles avec enfants, dont nous avons tant besoin pour faciliter l'intégration et assurer les solidarités intergénérationnelles.

Enfin, il y a la fausse bonne idée de suppression des départements. Beaucoup sont dynamiques et performants (la Vendée, la Mayenne, la Savoie), car à l'échelle des bassins de vie et des réalités géographiques. Il y a trop d'élus, soit : regroupons les communes qui le souhaitent et gardons l'échelon du canton pour envoyer un élu qui pourrait siéger à la fois au conseil général et au conseil régional (ce dernier serait l'équivalent d'un sénat régional). Il faudrait plutôt revoir la carte des régions et créer de nouveaux départements comme le Pays Basque et une nouvelle région des pays de l'Adour. Aujourd'hui, Tarbes et Pau appartiennent à deux régions différentes, alors que quelques dizaines de kilomètres seulement les séparent et que rien ne justifie l'existence de deux aéroports. Mêmes questions concernant les Pays de la Loire: si Tours et Amboise en faisaient partie, comme nous y invite le fleuve, on aurait enfin concordance entre le nom de la région et la présence des fameux châteaux de la Loire !

Martelons le message : si les idées nouvelles du rapport Attali sont plutôt dangereuses, ce n'est pas pour autant qu'il faut rejeter les idées anciennes toujours intéressantes. Dernière question impertinente : combien a coûté ce rapport ? (ou même celui de M Beigbeder, pôte à Tartuffe et neanmoins frère d'un pseudo-écrivain cocaïnomane NDLR) Il n'est pas interdit d'espérer qu'il en est du rapport Attali comme de ceux du Conseil d'analyse économique : ils sont écrits pour la patrie, les sciences et la gloire."

Michel Godet, économiste, auteur du "Courage du bon sens", Odile Jacob, 2007

www.latribune.fr

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05/02/2008

Occident-islam: le suicide de la raison

Source : Blind Faiths, Traduction de l’article Blind Faiths, par Ayaan Hirsi Ali dans le New Yorks Times du 6 janvier 2008.

Lee Harris soutient que le fanatisme est le principe fondamental de l’Islam et que la vénération des occidentaux pour la raison en fait des proies faciles pour un prédateur sans pitié, malhonnête et agressif. Il anticipe la destruction de l’Occident par un lent « suicide » culturel. Il y a un côté urgent à son message qui cherche à confronter l’échec des leaders occidentaux à comprendre qu’ils sont en guerre contre un ennemi qui lutte selon la loi de la jungle. Ayaan Hirsi Ali n’est pas aussi pessimiste.

Plusieurs auteurs ont publié des livres sur la menace de l’Islam radical en Occident depuis cet infâme matin de septembre il y a six ans. Avec « The Suicide of Reason, » Lee Harris rejoint leurs rangs. Mais il se distingue en allant plus loin que la plupart de ses collègues : il considère la pire des possibilités — la destruction de l’Occident par l’Islam radical. Il y a un coté urgent à son écriture, un désir de secouer les dirigeants de l’Occident pour les réveiller, les mettre en face de leur échec à comprendre qu’ils sont en guerre avec un adversaire qui lutte selon la loi de la jungle.
Harris, l’auteur de « Civilization and Its Enemies : The Next Stage of History », consacre la plus grande partie de son livre à identifier et distinguer deux sortes de fanatisme. Le premier est le fanatisme islamique, un ennemi formidable dans la lutte pour la survivance culturelle. Selon Harris, ce fanatisme agit comme un « mécanisme de défense », en protégeant l’Islam des pressions d’un monde changeant et en lui permettant de se développer dans des territoires et des cultures où il était auparavant inconnu. Avec peu d’exceptions, Harris voit l’expansion Islamique comme permanente. Bien que ce point soit discutable, il essaie courageusement de démontrer que l’entrée de l’Islam dans une autre culture produit des changements à chaque niveau, de la politique à l’individu : « Partout où l’Islam s’est répandu, il y a eu une transformation totale et révolutionnaire dans la culture de ceux qui ont été conquis ou convertis. »

En décrivant la nature impérialiste de l’Islam, Harris suggère qu’il est différent des empires romains, britanniques et français. Il voit l’impérialisme Islamique comme une expansion résolue de la religion elle-même ; l’empire que l’Islam envisage est gouverné par Allah. Dans ce sens, l’idée de djihad est moins celle d’une lutte intérieure pour la paix et la justice mais plutôt une grande mission de conversion. On doit dire, pourtant que l’argument d’Harris est incomplet, puisqu’il n’adresse pas la propagation de Christianisme dans les empires romains, britanniques et français.

L’expansion de l’Islam est peut-être plus puissante que l’expansion des empires chrétiens (y compris Rome après Constantinople) parce que le concept de séparer le sacré du profane n’a jamais été acceptable dans l’Islam de la façon dont il l’a l’été dans le Christianisme. Les Romains, les Britanniques et les Français sont partis annexer de grandes parties du monde pour obtenir des gains terrestres ou matériels plutôt que pour la dominance spirituelle. Sous ces empires, on a permis au clergé de propager sa foi aussi longtemps qu’il n’a pas compromis les intérêts impériaux.

Harris continue en soutenant que le monde Musulman, puisqu’il est gouverné par la loi de la jungle, rend la survie du groupe fondamentale. Cela explique partiellement la volonté des Musulmans à devenir des martyrs pour le bien de la grande communauté, l’umma — des gens unis malgré les limites géographiques, les différences de cultures, d’héritages et de langues. Selon Harris, ce sens de la solidarité ne peut durer qu’avec l’arme du fanatisme, qui contraint chaque membre de l’umma à convertir les infidèles et menacer de mort ceux qui essaient quitter la religion. Ainsi, le but de la culture Musulmane, si différent de celui de l’Occident, est autant de préserver que de convertir et c’est ce qui lui permet de s’étendre à travers le globe.

Le deuxième fanatisme que Harris identifie est celui qui contamine les sociétés Occidentales ; il l’appelle le « fanatisme de la Raison ». La raison, dit-il, peut être fatale parce qu’elle aveugle les dirigeants Occidentaux quant à la vraie nature des cultures influencées par l’Islam. Les Occidentaux voient ces cultures simplement comme de différentes versions du monde qu’ils connaissent, avec des valeurs dominantes semblables à celles épousées par leur propre culture. Mais ceci, selon Harris, est une faute fatale. Cela implique que l’Occident se trompe dans son appréciation aussi bien de son histoire que de la vraie nature de son ennemi.

Cette erreur d’appréciation, nous dit Harris, n’est pas liée à une perspective politique particulière. Les libéraux et les conservateurs partagent pareillement cette misperception. Noam Chomsky et Paul Wolfowitz étaient d’accord, Harris écrit, quand ils disaient « on ne peut pas vraiment blâmer les terroristes, puisqu’ils sont simplement les victimes d’un mauvais système — pour Chomsky, l’impérialisme américain, pour Wolfowitz, les régimes corrompus et despotiques du Moyen-Orient. » C’est-à-dire que si la droite et la gauche ne sont pas d’accord sur les causes et les remèdes, elles négligent toutes les deux le fanatisme inhérent à l’Islam lui-même.

Suivant leur foi aveugle en la raison, ils interprètent le problème d’une façon qui leur est familière, pour trouver une solution qui colle avec leur doctrine de raison. Il en va de même pour des intellectuels proéminents tels que Samuel Huntington et Francis Fukuyama. Harris ne considère pas le fanatisme Islamique comme un déviance ou une folie qui affecte quelques Musulmans et en terrifie beaucoup. Il soutient plutôt que le fanatisme est le principe fondamental de l’Islam. « Les Musulmans sont, dès le premier âge, endoctrinés dans un code de honte qui demande un refus fanatique de tout ce qui menace de déstabiliser la suprématie de l’Islam, » écrit-il. Pendant les années durant lesquelles ce code de honte est inculqué aux enfants, le sens du collectif est mis en exergue au-dessus de l’individu et de ses libertés. Un bon Musulman doit renoncer à tout : ses biens, sa famille, ses enfants, même sa vie pour l’Islam. On apprend aux garçons en particulier à dominer et être implacable, ce qui a l’effet de créer une société de guerriers saints.

Par contraste, l’Occident a cultivé une philosophie d’individualisme, de raison et de tolérance et un système compliqué dans lequel chaque acteur, de l’individu à l’État nation, cherche à résoudre les conflits par les mots. Le système entier est construit sur l’idée de l’intérêt personnel. Cette philosophie rejette le fanatisme. Le mâle alpha est apaisé et élevé pour faire de dures études, trouver un bon emploi et planifier prudemment sa retraite : « pendant que nous en Amérique nous droguons nos garçons alpha avec de la Ritalin, » écrit Harris, « les Musulmans font tout pour encourager leurs garçons alpha à être résistants, agressifs et sans pitié. »

L’Occident a essayé de différentes manières de convertir, assimiler et séduire des Musulmans vers la modernité, mais, nous dit Harris, aucune de ces approches n’a réussi. Pendant ce temps, notre vénération pour la raison fait de nous des proies faciles pour un prédateur sans pitié, malhonnête et extrêmement agressif et contribue peut-être à un lent « suicide » culturel. Le livre de Harris est si intéressant qu’il est difficile de le poser et ses évaluations inquiétantes risquent d’empêcher le lecteur de dormir la nuit. Il a le mérite de soulever des questions sérieuses. Mais ses arguments ne sont pas entièrement solides.

Je ne suis pas d’accord, par exemple, que la façon de sauver la civilisation Occidentale de sa trajectoire de suicide est de remettre en question sa tradition de raison. En effet, malgré sa compréhension de l’augmentation du fanatisme en général et de sa manifestation Islamique en particulier, l’utilisation par Harris du terme « raison » est défectueuse.

Les Lumières, préoccupées autant par la liberté individuelle que par la nécessité d’un gouvernement laïc et limité, ont soutenu que la raison humaine est faillible. Ils ont compris que la raison est plus qu’une pensée juste rationnelle ; c’est aussi un processus d’essai et d’erreur, la capacité d’apprendre à partir des fautes passées. On ne peut pas complètement apprécier les Lumières sans avoir fortement conscience de la fragilité de la raison humaine. C’est pourquoi les concepts comme le doute et la réflexion sont centraux à n’importe quelle forme de prise de décision basée sur la raison.

Harris est pessimiste d’une façon que les penseurs des Lumieres ne l’étaient pas. Il a une vue darwinienne de la lutte entre les cultures qui s’affrontent, critiquant l’Occident pour une philosophie d’égoïsme et il suit Hegel en affirmant que quand l’intérêt de l’individu heurte celui de l’état, c’est l’état qui devrait prédominer. C’est pourquoi il attribue une telle force au fanatisme Islamique. La collectivité de l’umma met l’intérêt commun au-dessus de celui du croyant individuel. Chaque Musulman est un esclave, d’abord de Dieu, ensuite du califat. Bien que Harris n’approuve pas cette subversion extrême du moi, on sent une pointe d’admiration dans ses descriptions de la solidarité féroce de l’Islam, son adhérence à la tradition et la volonté des Musulmans de se sacrifier pour le plus grand bien.

En plus, Harris loue l’exceptionnalisme américain et Hegel comme s’il n’y avait aucune contradiction entre les deux. Mais ce qui rend l’Amérique unique, surtout par contraste avec l’Europe, est sa résistance à la philosophie de Hegel et son concept d’un esprit mondial unifiant. C’est l’individu qui importe le plus aux États-Unis. Et plus généralement, ce sont les individus qui font les cultures et qui les cassent. L’évolution sociale et culturelle a toujours compté sur les individus — pour réformer, persuader, cajoler ou forcer. La culture est formée selon l’accord collectif d’individus. En même temps, il est essentiel que nous ne tombions pas dans le piège qui supposerait que la tactique de survie d’individus vivant dans les sociétés tribales — comme le mensonge, l’hypocrisie, le secret, la violence, l’intimidation, et cetera — est dans l’intérêt de l’individu moderne ou de sa culture.

Je ne suis pas née en Occident. J’ai été élevée avec le code de l’Islam et dès la naissance j’ai été endoctrinée dans un façon de penser tribale. Pourtant j’ai changé, j’ai adopté les valeurs des Lumières et par conséquent je dois vivre en rejetant mon clan natal aussi bien que la tribu Islamique. Pourquoi l’ai-je fait ? Parce que dans une société tribale, la vie est cruelle et terrible. Et je ne suis pas seule. Les musulmans ont émigré en Occident en masse depuis des décennies maintenant. Ils sont à la recherche d’une meilleure vie. Pourtant leurs contraintes tribales et culturelles ont émigré avec eux. Et le multiculturalisme et le relativisme moral qui règnent en Occident s’en sont accommodés.

Harris est correct, je crois, quand il dit que beaucoup de dirigeants occidentaux ont de gros problèmes de compréhension au sujet du monde Islamique. Ils sont déplorablement mal informés et n’ont souvent pas la volonté d’affronter la nature tribale de l’Islam. Le problème n’est pourtant pas trop de raison, mais trop peu. Harris manque aussi d’adresser les ennemis de la raison en Occident : la religion et le mouvement Romantique. C’est par refus de la religion que les Lumières ont émergé ; le Romantisme était une révolte contre la raison.

Le mouvement Romantique et la religion organisée ont tous les deux contribués beaucoup aux arts et à la spiritualité de l’esprit Occidental, mais ils partagent une hostilité à la modernité. Le relativisme moral et culturel (et leur manifestation populaire, le multiculturalisme) sont les caractéristiques des Romantiques. Soutenir que la raison est la mère du désordre actuel dans lequel l’Ouest se trouve, c’est rater l’impact important que ce mouvement a eu, d’abord en Occident et peut-être encore plus profondément en dehors de l’Occident, particulièrement dans les pays Musulmans.

Ainsi, ce n’est pas la raison qui s’accommode et encourage la persistance de la ségrégation et du tribalisme dans les populations Musulmanes immigrées en Occident. C’est le Romantisme. Le multiculturalisme et le relativisme moral promeuvent une idéalisation de la vie de tribu et se sont montrés imperméables à la critique empirique. Les reproches que je fais aux dirigeants occidentaux sont différents de ceux de Harris. Je les vois gaspiller une belle opportunité de rivaliser avec les agents de l’Islam radical pour les esprits des Musulmans, surtout ceux qui vivent dans leurs frontières. Mais pour saisir cette opportunité, ils doivent permettre à la raison de prédominer sur le sentiment.

Arguer, comme Harris semble le faire, que les enfants, nés et élevés dans des cultures superstitieuses qui prisent le fanatisme et créent des phalanges de mâles alpha, sont condamnés — et condamnent les autres — à une existence gouvernée par la loi de la jungle, c’est ignorer les leçons du passé propre à l’Occident. Il y a eu des périodes où l’Occident était moins que noble, quand il s’est livré aux croisades, à l’Inquisition, quand il brûlait les sorcières et faisait des génocides. Beaucoup d’Occidentaux qui étaient nés dans la loi de la jungle, avec ses mâles alpha et femmes soumises, ont depuis découvert la culture de la Raison et l’ont adoptée. Ils sont même — et cela devrait sûrement soulager Harris d’un peu de son pessimisme — disposés à mourir pour cela, peut-être même avec le même fanatisme que les jihadists prêts à mourir pour leur tribu. Bref, bien que ce conflit soit incontestablement une lutte mortelle entre cultures, ce sont les individus qui en détermineront le résultat.

04/02/2008

Culto della morte in nazislamistan

5a5a435f70093743da16b1e20b449fac.jpgTEHERAN - Saranno sepolte vive fino alle ascelle e colpite da pietre che non devono essere abbastanza grandi da provocare la morte immediata: è questo il destino che attende due sorelle iraniane, Zohreh e Azar (i cognomi non sono stati resi noti) condannate alla lapidazione per adulterio. La Corte suprema, scrive il quotidiano riformista Etemad, ha confermato la sentenza, che potrebbe quindi essere eseguita in ogni momento. Zohreh e Azar, rispettivamente di 28 e 27 anni, sono entrambe sposate, e vivono a Shahriar, un sobborgo vicino Teheran. Secondo il loro avvocato, Jabar Solati, le due donne sono state condannate senza prove, con una sentenza basata esclusivamente sulla «sapienza del giudice», un principio stabilito dalla legge islamica, che dà un amplissimo potere discrezionale all'autorità giudicante.

STOP ALLE LAPIDAZIONI - Dal 2002 il capo dell'apparato giudiziario, l'ayatollah Mahmud Hashemi Shahrudi, ha ordinato la sospensione del supplizio della lapidazione, previsto in particolare per l'adulterio, ma ciò non ha impedito che almeno una persona sia stata messa a morte in questo modo, secondo quanto annunciato dalle autorità. Alcune organizzazioni per i diritti umani affermano che altri supplizi uguali sono avvenuti.

SPIATE DAI MARITI - Zohreh e Azar, ha sottolineato l'avvocato Solati, erano state denunciate dal marito della prima, che, spinto dalla gelosia, aveva nascosto una telecamera nell'abitazione in cui viveva con la moglie per filmarla quando lui era assente. Era emerso che le due sorelle avevano ricevuto degli uomini, e per questo erano state condannate a 99 frustate per «relazioni illegali». Sei mesi dopo essere state sottoposte alla punizione corporale, sono state convocate davanti ad un'altra Corte, che le ha riconosciute colpevoli di adulterio.

MASSACRATO A COLPI DI PIETRA - L'unica lapidazione ammessa ufficialmente dalle autorità dal 2002 è stata quella di un uomo, Jafar Kiani, massacrato a colpi di pietra nel luglio del 2007 vicino Qazvin dopo essere stato tenuto in prigione per 11 anni. La sua colpa, avere lasciato la moglie per convivere con un'altra donna, dalla quale ha avuto figli. La sua compagna, Mokarraneh Ebrahimi, anche lei sposata, è stata condannata allo stesso supplizio, sebbene per il momento l'esecuzione sia stata sospesa.

04 febbraio 2008 www.corriere.it