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30/05/2008

L'islam avance, la liberté recule

« SI JE N'AVAIS pas été vierge le jour de mon mariage, ma famille m'aurait tuée », martèle Myriam, 20 ans, qui a épousé cet été un Marocain au village de ses parents. Elle se défend d'exagérer, raconte les coups et les claques, évoque des cousines retenues à la maison ou renvoyées au bled pour avoir fréquenté un garçon : elle tremblait d'être découverte. Entendant parler de la réfection d'hymen, elle n'a pas hésité. Elle s'est rendue dans un hôpital du nord de Paris, a supplié le médecin... qui a cédé. Grâce à une simple opération, elle a taché de sang le drap lors de son mariage, sauvant « l'honneur de la famille ».Comme elle, des centaines de jeunes filles se refont chaque année une virginité
à l'hôpital.
Le phénomène a démarré à la fin des années 1980, lorsque les filles maghrébines nées en France se sont retrouvées prises entre les tentations de la vie française et les moeurs des parents. Depuis, les demandes de réfection d'hymen ne font qu'augmenter dans les services de gynécologie des hôpitaux, symptôme de la montée en puissance des pressions religieuses et machistes.
Confrontés à l'angoisse des jeunes filles, les médecins hésitent. Longtemps, ils ont accepté de rédiger des « certificats de virginité », usant de formules subtiles pour se couvrir en cas de contre-expertise. « Ils écrivaient : »À ce jour, mademoiselle est vierge* », raconte Sonia, régulièrement envoyée chez le médecin par un père soupçonneux. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a clarifié les pratiques. Désormais, les médecins sont invités à refuser de rédiger de tels certificats « qui n'ont pas de finalité médicale, selon le Pr Jacques Lansac, président du CNGOF. C'est une atteinte à la dignité des femmes. Et puis, nous n'avons pas à faire des faux...»
Si la disparition de ces certificats de complaisance fait l'unanimité, les praticiens sont plus divisés sur la réfection d'hymen. À Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le chef de l'obstétrique, Stéphane de Saint-Léger, ne pratique cette intervention que lorsque la jeune fille court des risques physiques. « C'est une chirurgie réparatrice, relativise-t-il. Nous faisons bien de la chirurgie esthétique, pourquoi refuser cet acte ? » Le professeur Lansac, lui, se bat pour que cessent ces actes : « Nous ne devons pas cautionner les obscurantistes. »
« On est conditionnées... »
« Avant, les gens se pliaient aux règles, résume Stéphane de Saint-Léger, maintenant ils veulent imposer les leurs. » Les pressions viennent des nouvelles populations immigrées, notamment les Pakistanais ou les Turcs, mais aussi et surtout des enfants de l'immigration. La première génération de filles d'Algériens a bien tenté de s'émanciper dans les années 1980, mais beaucoup de mariages mixtes ont échoué et ces divorces sont devenus, dans l'esprit des familles conservatrices, la preuve qu'il ne fallait pas s'aventurer hors de la communauté. L'arrivée de migrants plus pieux a fait le reste.
Aujourd'hui, les adolescentes assument mal une rupture avec le modèle familial. « On est trop conditionnées, explique Safia, 25 ans. Les parents nous inculquent ce tabou depuis toutes petites, nous gardent à la maison dès qu'on prend des formes, font passer la coquetterie pour de l'aguichage. »
QUESTION: A QUAND L'EXCISION DES FILLETTES AUTORISEE ET REMBOURSEE PAR LA SECU?!!!!

22/05/2008

Les nouveaux fascistes sont parmi nous

Voyez vous même:

http://www.dailymotion.com/related/842215/video/xi1a0_isl...

Comment nos  IRRESPONSABLES politiques ont pu nous amener la?

Averroes était un opportuniste quelconque!

Voyez comment nos "élites" nous prennent pour des cons, par ignorance ou par soumission aux totalitaristes verts:

 http://www.dailymotion.com/relevance/search/remy%2Bbrague...

 Même Ardisson, le prototype de l'opportuniste qui flotte dans le sens du vent, arrive à faire dire quelques vérités:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/remy%2Bbrague...

Algérie: l' Etat Musulman persécute et discrimine les chrétiens

                    Interpellée en possession de bibles et d'évangiles, Habiba Kouider est accusée de «pratiquer un culte non musulman, sans autorisation». Notre correspondant a suivi son procès mardi.

Le tribunal correctionnel de Tiaret a abrité, mardi, un procès surréaliste. L'accusée, Habiba Kouider, une chrétienne de 37 ans, est éducatrice dans une crèche. Elle comparaît pour détention de livres religieux, un délit passible de ­prison depuis l'adoption, en février 2006, de la loi qui régle­mente «les cultes non musulmans». Le 29 mars 2008, alors qu'elle se rendait en bus d'Oran, où elle fréquente l'école biblique, à Tiaret, son lieu de résidence, elle est interceptée par des gendarmes. Dans son sac, ils découvrent les pièces à conviction : des bibles et des évangiles. Ils l'arrêtent et la transfèrent à la police, qui la place en garde à vue. Plusieurs officiers se relaient alors pour un interrogatoire humiliant de la «mécréante». Le lendemain, elle est présentée au procureur, qui lui propose un curieux marché : «Tu réintègres l'islam, et je classe le dossier ; si tu persistes dans le péché, tu subiras les foudres de la justice !» Réservée, presque timide, Habiba Kouider a peur, mais elle refuse de renier sa foi.

Trois ans de prison requis

Mardi, face au juge qui la presse de questions ironiques, elle répond avec dignité. «Quelle est ta religion ?» demande le magistrat. «Je suis chrétienne. Je me suis convertie en 2004 à l'église d'Oran», répond-elle d'une voix presque inaudible. Avec un sourire méprisant, le juge reprend : «Les curés t'ont fait boire leur eau bénite qui mène au Paradis.» Elle ne répond pas. En remarquant la présence de journalistes dans la salle, le juge les interpelle : «Avez-vous une autorisation pour prendre des notes ?» Me Khelloudja Khalfoun, qui défend l'inculpée, intervient : «L'audience est publique, les journalistes ont le droit d'être là.» ­Lorsque les robes noires de Tiaret, sollicitées pour «défendre la chrétienne», se sont défaussées, les dignitaires de l'Église protestante se sont tournés vers cette avocate du barreau de Tizi-Ouzou, rompue aux procès sensibles. Le juge perd son calme, menace de «prendre des mesures», avant de confisquer les carnets des journalistes ! Sous le regard de la presse, les magistrats perdent de leur arrogance. Sans conviction, le procureur rappelle que «l'islam est religion d'État» avant de requérir trois ans de prison ferme. Me Khalfoun plaide «la liberté de conscience garantie par la Constitution» et demande la relaxe de sa cliente. Un résumé de deux visions antago­nistes qui s'affrontent dans la société algérienne. Le verdict sera rendu le 27 mai. Le même jour, devant le même tribunal, six autres chrétiens comparaîtront pour «distribution de tracts visant à ébranler la foi des musulmans». Depuis janvier 2008, les procès pour «délit de chrétienté» se sont multipliés dans l'Ouest algérien, notamment à Oran, Mascara et Bel-Abbès. Comme les militants d'opposition de la dictature du parti unique, les néoconvertis sont contraints de vivre leur foi dans la clandestinité. Sans rire, le ministre algérien des Affaires religieuses se veut rassurant : «La communauté chrétienne jouit de tous les droits ; mais nous luttons contre les sectes !»

  SOURCE: www.figaro.fr

 

COMMENTAIRE: sourtout ne critiquez pas l'islam.......vous n'y connaissez rien!!!!
Donc puisque vous n'y connaissez rien et que seuls les musulmans ont le droit de parler de la secte mahométaine, lisez aussi ça:

http://www.kabyle.com/sale-temps-pour-les-evangeliques-11...

 

19/05/2008

La conception coranique de la femme

CLICK: http://www.youtube.com/watch?v=hSiD0GXMFsQ

Les "vrais" musulmans n'ont-ils pas d'honneur?

CLICK: http://www.youtube.com/watch?v=nAV30FiCaBU

14/05/2008

Immigration ou islamisation: quel est le vrai problème?

EXTRAIT D'UN FORUM INTERNET:

Pour revenir à la question posée par ce topic, je dirais que de tous les immigrants, les musulmans sont ceux qui dérangent ou dérangeront le plus. Leur origine géographique, leur culture, leur couleur de peau ou leur langue maternelle importent peu. C’est en tant qu’adeptes d’une certaine religion qu’ils s’exprimeront, agiront et vivront.
Tous les autres immigrants ont tendance à revendiquer les mêmes droits que les québécois de souche. Les musulmans revendiquent D’AUTRES droits que ceux dont jouissent les québécois fondateurs du Québec, principalement le droit de faire une place à leur religion DANS la société québécoise et pas seulement dans la communauté musulmane.
La Ligue des Noirs du Québec défend les droits des québécois noirs, susceptibles d’être discriminés. Les associations de gays et lesbiennes défendent les droits des gays et lesbiennes susceptibles d’être discriminés....Bref, dans tous les cas, il s’agit de défendre les droits d’un groupe de personnes. Sauf dans le cas des musulmans. Ces gens revendiquent des droits idéologiques non des droits de citoyens pour des personnes humaines. Ils militent pour une religion qui se trouve être en même temps une doctrine idéologique.
Ces militants se trouvent avantagés dans une société occidentale car les occidentaux savent ce qu’est une religion, savent ce qu’est une idéologie, mais ne savent pas ce qu’est cette chose qui est en même temps religion et idéologie, céleste et terrestre à la fois.
Les militants musulmans ne cherchent pas à intégrer des personnes, des citoyens, mais à intégrer une idéologie-religion dans la culture québécoise. Ils frayent un chemin à l’islam, l’exposent, le proposent et parfois l’imposent dans le panorama, dans la gamme des bruits, dans la gamme des couleurs et dans l’air que nous respirons.
Ils ne militent pas pour la présence des musulmans, mais pour la présence et la progression de l’islam à travers les musulmans.
Chaque musulman se perçoit et perçoit son coreligionnaire comme un instrument, un vecteur au service de l’expansion de l’islam. C’est cela qui est dérangeant dans une démocratie permissive. Si les valeurs humaines modernes issues des Lumières placent l’être humain au centre des préoccupations des hommes et des femmes, le monde musulman place l’islam au centre de toutes les préoccupations.
L’islam est en lui même un but, un idéal, et l’homme un instrument pour atteindre ce but. Quand une femme demande à voter voilée, en réalité elle demande à ce que l’islam vote. Quand un musulman demande à prier au travail, il demande en réalité à ce que l’islam pénètre le monde du travail. Quand un musulman exige qu’un restaurant cuisine aussi du hallal, en réalité il demande à ce que l’islam pénètre la cuisine québécoise. C’est une sorte de marquage ou de partage de territoire par des jalons qui rappellent l’islamité des lieux, au moins en partie.
Dans un premier temps, il s’agit de convaincre l’opinion publique que le Québec est certes catholique, mais aussi musulman et qu’il n’y a aucun problème à cela. Bien sûr le québécois moyen n’ira pas fouiner dans la charia des différentes écoles juridiques musulmanes pour vérifier s’il y a problème ou pas. Même nos docteurs Bouchard et Taylor ne le font pas et s’ils le font, ils se gardent bien de souffler un seul mot. Tout le monde ne peut avoir l’honnêteté intellectuelle et le courage de Bat Ye’Or.
Les militants musulmans sont des spécialistes de la manipulation des symboles et du remodelage de l’environnement public.
Ils ne procèdent pas en islamisant les personnes une par une, mais en construisant autour d’elles un environnement social et physique teinté de symbolique islamique et de culture islamique. Ils travaillent à rendre cet environnement de plus en plus dense en symboles islamiques et à « repeinturer » au maximum le paysage aux couleurs et aux sons islamiques.
Une fois plongés dans cet environnement, les personnes apparaissent comme musulmanes et au bout de quelques générations, la population devient musulmane. C’est la nouvelle forme de conquête préconisée par les réformistes style Frères Musulmans ou Daâwatistes, Hidjra Wa Takfir, Ahl Salaf etc...
Les Juifs ne dérangent pas en fait. Peut-être dérangeront-ils un peu par leur opulence et leur vie en retrait, mais ils n’ont pas de visées idéologiques et religieuses sur le peuple québécois. En plus, ils ont l’habitude de constituer des diasporas depuis des siècles. Les Juifs reculent toujours quand la société s’en prend à eux. Les musulmans deviennent plus féroces quand ils trouvent de l’opposition et utilisent toutes la armes possibles et imaginables (intellectuelles ou autres).
C’est d’ailleurs pour ça que le monde occidental hésite à les contrarier ouvertement. Les musulmans ne savent pas que si les hostilités sont déclarées, les occidentaux n’en feront qu’une bouchée, aussi bien en occident qu’en plein monde musulman. En plus, les chefs musulmans pensent que les occidentaux ont atteint un niveau d’humanisme, de rationalisme et de sagesse qui ne leur permet plus de faire une guerre totale ou de s’en prendre à des communautés musulmanes vivant en Occident. Cette idée les rassure, les encourage et les rend plus offensifs, de plus en plus hardis, au point de commettre des crimes de sang en plein jour, en pleine rue.
Il faudrait que les intellectuels québécois prennent la parole et analysent le phénomène sous l’angle des sciences humaines au lieu de laisser la parole aux seuls québécois du peuple qui parlent avec leurs tripes. Il faudrait qu’une élite se mette à lire, interpréter et traduire les faits, gestes et paroles des musulmans qui se mettent en première ligne volontairement ou poussés par des chefs agissant dans l’ombre.
Quand le québécois moyen aura compris par exemple pourquoi un père de famille musulman exige que l’école publique fasse attention à ce que son chérubin ne mange pas haram, on aura fait un bon bout de chemin. J’ai posé la question à plusieurs personnes (dont certaines universitaires), et toutes me répondent : parce que sa religion ne lui permet pas de manger n’importe quoi.
En un mot : Pourquoi l’homme est bipède ? Parce qu’il marche sur deux pieds !!.
La question est en réalité : « pourquoi sa religion ne lui permet-elle pas de manger n’importe quelle viande ? »
et là on me répond : « On s’en fout ! qu’il fasse ce qu’il veut ! »
Pourtant, il ne s’agit pas de l’empêcher de faire ce qu’il veut, mais de savoir et révéler au grand public exactement ce qu’il veut et pourquoi il le veut. C’est cela la tâche des intellectuels, journalistes, analystes et chroniqueurs.
Toute cette histoire me rappelle les péripéties de la maladie du Sida. Au début, on n’osait pas en parler, l’assimilant à une maladie honteuse, propre aux « déviants sexuels ». Lorsque le virus fut isolé, étudié et compris, les langues se sont déliées, les tabous sont levés, les malades et les scientifiques ont pris la parole. Aujourd’hui on lutte contre le sida naturellement, on contribue tous, on organise des téléthons et on sensibilise efficacement.

SOURCE: www.pointdebasculecanada.ca

Réligion, pouvoir, totalitarisme

«Je touche en ce livre à des choses grandes et délicates, aux choses religieuses.
J’ai refait le rêve des âges de foi ; je me suis donné l’illusion de vives croyances.
C’eut été trop manquer de sens de l’harmonie que de traiter sans piété ce qui est pieux.
Je porte aux choses saintes un respect sincère.
Je sais qu’il n’est pas de certitude hors de la science.
Mais je sais aussi que les vérités scientifiques ne valent que par les méthodes qui y conduisent et que ces méthodes sont inaccessibles au commun des hommes.
C’est une pensée peu scientifique que de croire que la science puisse un jour remplacer la religion.
Tant que l’homme sucera le lait de la femme, il sera consacré dans le temple et initié à quelque divin mystère.
Il rêvera. Et qu’importe que le rêve mente, s’il est beau ?
N’est-ce pas le destin des hommes d’être plongés dans une illusion perpétuelle ? Et cette illusion n’est-elle pas la condition même de la vie ?».


Parmi ceux qui connaissent son œuvre et sa part active dans le combat en faveur de la séparation entre l’Eglise et l’Etat concrétisée par la loi de 1905, nul ne peut taxer de cléricalisme l’auteur de cet exergue dont l’ensemble des œuvres fut condamné et mis à l’index par décret papal «opera omnia» du 31 mai 1922. Pour ceux qui l’ignoreraient, il s’agit de la préface écrite par Anatole France pour son roman «Thaïs». Ce texte n’en prend que plus de relief et éclaire la réalité de la laïcité telle qu’elle fut comprise par ses promoteurs, mais que d’aucuns considèrent comme incompatible avec la foi spirituelle alors qu’elle en est au contraire la meilleure garante.

La foi, qu’elle soit spirituelle, philosophique ou religieuse relève de l’intimité inviolable de chaque individu, de son «rêve», qui fait de chaque être humain un temple respectable et sacré. Mais dès que les tenants ou les entristes d’une foi font intrusion dans le domaine public, avec pour objectif de propager leur foi, de l’imposer ou de forcer les autres à s’y conformer, adapter, elle sort de l’enceinte sacrée du Temple du «rêve» pour déboucher sur l’espace profane du Forum où elle se heurtera aux autres croyances, aux autres convictions. Elle devient objet de discussion, de critique, de contestation ou d’hostilité et le fait que ses promoteurs s’en plaignent, protestent ou recourent aux tribunaux, relève alors de la plus parfaite «mauvaise foi». De privée, intime et sacrée, la foi devient publique, qualificatif qui la désacralise. Elle devient même objet d’hostilité, de rejet et d’irrespect lorsqu’elle entend imposer son suprématisme qui la placerait au-dessus des lois de la Cité et au-dessus des autres croyances. Elle devient une idéologie politique souvent armée et violente, sachant qu’en matière de religion ou d’idéologie, l’Arène n’est jamais loin du Forum déserté.

À moins de se soumettre sans résistance aux plus intolérants, il ne saurait donc être question de dérogation en faveur de telle ou telle prétendue foi qui n’est que le paravent d’une idéologie d’essence totalitaire. Toute concession, tout «aménagement», toute «discrimination positive» en faveur de l’intolérance équivaudrait à retourner notre meilleure arme, la laïcité en l’occurrence, contre nous-mêmes. Hors du Temple tout est politique, ce qui a pour corollaire qu’à l’intérieur du Temple, tout ce qui, faute d’y être proscrit, touche à la politique par le prêche, discours, détournement du rituel rend ce lieu profane.

A prétendre par son suprématisme dominer le pouvoir temporel, voire économique durant plus de quinze siècles, en interdisant le Forum où, à armes égales et à droits égaux, elle se serait trouvée confrontée à des croyances ayant d’autres vérités ou qui vont à la recherche de la Vérité, l’Eglise qui s’en prétendait la seule détentrice s’était désacralisée. Elle était devenue un pouvoir politique coercitif, idéologique, voire économique et, à éviter le Forum, elle s’était retrouvée dans l’Arène en compétition avec d’autres pouvoirs politiques, idéologiques et économiques. Ce fut finalement la Loi de la Séparation de 1905 qui, chez nous, l’aura ramenée à sa vocation première : la Foi.

On mesure le chemin parcouru depuis cette Séparation en lisant dernièrement l’interview d’un prélat accompagnant le Pape aux Etats-Unis et appelant toutes les religions à se mettre ensemble à la recherche de la Vérité, admettant implicitement un certain relativisme par rapport à la vérité. Combien aura-t-on excommunié ou fait condamner au bûcher par le bras séculier avant d’en arriver là ?

Il est vrai que par delà les critiques, l’Eglise pouvait et peut évoluer sans renier sa foi, puisque ses dérives, ses exactions et ses crimes, commis ou prêtés, ne sont pas dictés par les évangiles mais au contraire, les trahissent. D’où d’incessantes contestations au sein même du christianisme qui ont abouti à la Réforme, avec son appel au «libre examen» qui a ouvert la voie aux Lumières et à la séparation définitive, déjà amorcée par les souverains européens, entre le spirituel représenté par les diverses croyances, mais aussi par l’incroyance religieuse, et le temporel représenté par l’Etat et la Société. Loin d’être une rupture, cette séparation est au contraire un retour aux sources, puisqu’elle est déjà inscrite dans le discours prêté à Jésus : «Mon royaume n’est pas de ce monde» ou le fameux «Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu».

Ce n’est pas trahir la laïcité que de rappeler en toute objectivité le rôle de l’Eglise durant le premier millénaire, à travers ses divers Ordres religieux, dans la restauration et la sauvegarde de la civilisation gréco romaine disloquée par les invasions barbares, dans la «modernisation» de l’agriculture, dans le développement des réseaux scolaires, des hôpitaux, de sorte qu’on ne peut imaginer la civilisation occidentale sans l’apport, certes non exclusif, du christianisme.

Cette évolution de l’Eglise, plus particulièrement durant la seconde moitié du siècle écoulé, annoncerait des jours meilleurs pour l’esprit de tolérance et de respect mutuel si une autre religion, frustrée par plus de cinq siècles de domination occidentale dans les domaines scientifique, intellectuel, artistique, social et politique sur le monde, ne croyait son heure venue pour prendre sa revanche en n’utilisant ses mosquées que «comme rampe de lancement» et ses «minarets comme des baïonnettes pointées contre l’Europe», selon les termes du premier ministre de la république «laïque» turque si pressée de rejoindre l’U.E, sans oublier Boumédienne selon qui les les ventres féconds des femmes musulmanes rendront superflu l’usage de la force pour submerger l’Europe. Alors que le monde occidental a définitivement abandonné l’idée de conquête et stigmatise tout ce qui rappelle le nationalisme, à commencer par l’identité nationale, l’islam combine jusque sur notre propre sol les nationalismes arabe, turc et autres, avec une religion liberticide dont l’émigration favorise l’expansionnisme et les moyens de pression. Certes, tous les musulmans installés en Europe ne partagent pas forcément, loin s’en faut, ces objectifs totalitaires. Ceux qui se contentent de pratiquer paisiblement leur religion dans leurs foyer et dans les mosquées sont probablement majoritaires. Nous pouvons «porter aux choses saintes (aux yeux des croyants sincères) un respect sincère», sans être tenus pour autant de les ressentir comme saintes, mais ce sont toujours les minorités qui mènent le monde avec l’art de prendre les «masses» en otage.


En s’imposant comme détentrice exclusive de LA Vérité, en prétendant interdire toute critique, toute contestation touchant à ses dogmes, à ses mœurs, à ses méthodes, en recourant aux pressions, au chantage, à l’intimidation, voire à la terreur, l’Islam sorti de son Temple, n’est plus qu’une idéologie totalitaire au milieu de l’Arène que nous sommes en droit de brocarder ou contraints de combattre sous peine de disparaître. N’en déplaise au grand patronat vénal et à nos politiciens carriéristes à courte vue qui déroulent le tapis rouge* sous les pieds de ceux qui veulent nous dominer, c’est en toute légitimité qu’il convient de «traiter sans piété» ce qui n’a plus rien à voir avec la piété ni avec les «choses saintes».

© André Dufour pour LibertyVox