Pire encore: une profanation pour la doctrine impérialiste mahométaine!
Et vous, vous croyez qu'il s'agit d'un problème de frontières.....
http://www.leturbannoir.com/la_profanation_d_israel_selon...
Encore René Guenon, dans le genre néo-nazillons euro-musulmans:
"La déviation moderne ... doit nécessairement répondre à un "plan" bien arrêté, et conscient tout au moins chez ceux qui dirigent cette "guerre occulte" contre tout ce qui présente un caractère traditionnel, intellectuellement ou socialement. Seulement, quand il s'agit de rechercher les "responsabilités", nous avons bien des réserves à faire ; la chose n'est d'ailleurs pas si simple ni si facile, il faut bien le reconnaître, puisque, par définition même, ce dont il s'agit ne se montre pas au dehors, et que les pseudo-dirigeants apparents n'en sont que les instruments plus ou moins inconscients. En tout cas, il y a ici une tendance à exagérer considérablement le rôle attribué aux Juifs, jusqu'à supposer que ce sont eux seuls qui en définitive mènent le monde, et sans faire à leur sujet certaines distinctions nécessaires : comment ne s'aperçoit-on pas, par exemple, que ceux qui prennent une part active à certains événements ne sont que des Juifs entièrement détachés de leur propre tradition et qui, comme il arrive toujours en pareil cas, n'ont guère gardé que les défauts de leur race et les mauvais côtés de sa mentalité particulière."
René Guénon, cité in La Papauté contre l'Islam
Et voici la position de Claudio Mutti, nazifasciste italien notoire converti à l'islam:
Dans un article récemment mis en ligne («
Palestine et Tradition, notre solution »), Alexandre Douguine a énoncé un principe fondamental du modèle eurasiste : un peuple, revenant à ses propres racines et à sa propre tradition, respecte les autres peuples qui a leur tour, par ricochet, acceptent le modèle traditionnel et leur passé. Il s’agit d’un principe qui, comme le remarque Douguine, constitue la base d’une approche traditionnelle des rapports entre des communautés de culture, de religion et d’ethnie différentes.
Une politique guénonienne
Concernant l’adjectif traditionnel, il n’est pas superflu d’écrire qu’Alexandre Douguine en use dans une acception particulière qui est celle de René Guénon et de tous les auteurs ayant été inspirés par son œuvre
Dans le cas particulier du conflit entre les sionistes et les Palestiniens, Douguine affirme que la proposition eurasiste doit être considérée comme l’alternative à celle des Américains. Pour lui la solution ne se trouve pas dans la laïcité mais dans un principe rassembleur résumé en ces mots : « La Tradition, notre solution ».
Pour notre part, nous pouvons observer que la validité de cette position est confirmée par l’expérience historique : en Palestine, les diverses communautés traditionnelles ont pu cohabiter de manière banale et pacifique tant que le territoire palestinien et sa population ont été sous la coupe d’une autorité traditionnelle, c’est-à-dire tout d’abord le califat omayyade puis abbasside, puis ensuite l’Empire ottoman.
Les choses ont radicalement changées suite à la prise de contrôle de la Palestine par une organisation criminelle internationale. Avec la complicité de l’impérialisme, elle y a fait affluer des groupes successifs d’immigrants, constituant l’Etat d’Israël, une tête de pont néocolonialiste qui, depuis plus d’un demi-siècle plonge le Proche-Orient dans la guerre et le terrorisme.
Les eurasistes, qui, plus que tout autres, ont a cœur la paix et la liberté, dénoncent le caractère illégitime, maffieux, agressif et anti-eurasiatique de l’entité sioniste instaurée en Palestine. Cohérents avec nous mêmes, nous soutenons toutes les forces qui, en Palestine et dans le monde arabe, ainsi que dans la communauté musulmane, veulent restituer le pays à ses légitimes propriétaires. Partisans du droit de toutes les communautés ethniques et religieuses à vivre ensemble de manière juste et pacifique, les eurasistes sont, de ce fait, opposés à l’existence du régime criminel sioniste, fondé sur un présupposé de domination raciale et religieuse qu’un groupe (celui des envahisseurs sionistes) aurait le droit d’exercer sur la population autochtone.
La position du judaïsme orthodoxe Le fait que celle-ci soit en partie musulmane et en partie chrétienne, ne doit pas faire oublier qu’avant l’occupation sioniste, elle cohabitait harmonieusement avec une petite communauté juive, présente depuis de nombreux siècles sur le sol palestinien. Mais il s’agissait de juifs profondément enracinés dans leur tradition. Ceci était possible car jamais le judaïsme traditionnel n’a pensé fonder un Etat juif en Palestine. Les textes sacrés du judaïsme parlent bien de la fin de l’exil, mais dans les temps messianiques. Selon les rabbins, le retour en Terre sainte ne se produira que quand Dieu le décidera et non quand les juifs voudront mettre fin à leur exil. Pour eux, les textes sacrés interdisent aux juifs de se rebeller contre leurs nations-hôtes, même quand leurs souffrances sont atroces. Ceci explique l’intransigeance des rabbins d’Europe orientale et centrale face au sionisme, même à l’époque du III° Reich (1).
Cette position est parfaitement compatible avec les croyances des deux religions pratiquées en Palestine : l’islam et le christianisme. A l’encontre, le sionisme est non seulement incompatible avec l’islam et le christianisme, mais aussi avec le judaïsme traditionnel. Dans une perspective juive orthodoxe, en effet, l’Etat d’Israël n’est rien d’autre qu’une contrefaçon parodique du règne du Messie et le sionisme est un phénomène profondément antitraditionnel, de nature profane et profanatrice.
Ainsi, un authentique juif religieux s’est exprimé, concernant l’entité sioniste, en ces termes : « Aujourd’hui, 5 Iyar, anniversaire de la fondation de l’Etat d’Israël, né du péché et de l’iniquité du monde occidental (…), nous les Neturei Qarta nous jeûnons et nous faisons pénitence (…) l’Etat d’Israël, quand il a été déclaré souverain, a détrôné l’Eternel. » (2)
Les Neturei Qarta (quatre cents familles résident à Jérusalem et un grand nombre vivent dans une diaspora qui est surtout importante en Grande Bretagne et aux Etats-Unis), ont envoyé une délégation à Téhéran pour féliciter le président Ahmadinejad après les propos qu’il a tenu concernant l’entité sioniste. Peu de temps après, quatorze rabbins appartenant à ce groupe – ayant à leur tête Moshe Hirsch qui fut le conseiller d’Arafat pour les « affaires juives » - se sont exprimés devant le Parlement palestinien qui leur a réservé un accueil chaleureux. « Nous sommes, ont-ils dit, les véritables juifs et nous sommes venu rencontrer le Conseil législatif palestinien pour proclamer à la face du monde notre soutien au Hamas »
Ceux qui veulent analyser le problème posé par Israël sur la base des principes énoncés par Alexandre Douguine (« La Tradition, notre solution »), doivent être cohérents et tenir compte du refus du sionisme exprimé de manière unanime par l’orthodoxie musulmane, chrétienne et juive. Comme l’a écrit le célèbre guénonien Charles-André Gilis : « Pour tout esprit traditionnel, la seule position légitime, fondée sur la vérité et le droit, consiste à refuser toute reconnaissance de l’Etat d’Israël, quelque soit le prix à payer pour ce refus. Le premier devoir d’un juif orthodoxe, d’un chrétien ou d’un musulman est de ne pas reconnaître l’Etat hébreux. »