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26/02/2010

Aujourd'hui Malaisie, demain Europe!

Ils tendent leurs paumes vers un Christ auréolé de rose fluo et ils pleurent. De leurs prières, des mots s'échappent : «cocktail Molotov», «stupeur», «liberté religieuse menacée». La brume ne s'est pas encore dissipée sur les faubourgs de Kuala Lumpur, mais, dans l'église de l'Assomption, vandalisée il y a peu, les paroissiens sont venus nombreux pour évoquer la «querelle d'Allah».

La Malaisie est secouée par une vague de violences inédites contre ses églises. En quelques jours, onze lieux de culte ont été la cible d'attaques et de dégradations. Au départ de la polémique qui divise le pays : The Herald. Cet hebdomadaire catholique local revendique le droit d'user, pour désigner Dieu, du terme d'«Allah» dans son édition de langue malaise, destinée aux fidèles de l'île de Bornéo. À l'issue d'une longue bataille juridique, la Haute Cour de Kuala Lumpur a autorisé, le 30 décembre dernier, les non-musulmans à utiliser le nom «Allah» dans leurs écrits. Mais, face à la colère de groupes islamiques et aux pressions du gouvernement, qui a agité la menace de tensions interconfessionnelles, cette même cour a suspendu son autorisation le 6 janvier dans l'attente d'un jugement en appel.

 

 

Dans l'église de l'Assomption, sous des ventilateurs qui peinent à dissiper la moiteur de l'été tropical permanent, le ton du sermon du révérend Larry Tan est ferme : «Si nous cédons sur ce point, nous ne cesserons de perdre du terrain pour notre pratique religieuse.»

Changement de décor : à la sortie de la mosquée Asy-Shyakirin, à deux pas des tours jumelles Petronas, emblème de la modernité malaisienne, Muhammad Faisal Abdul Aziz, président d'une association d'étudiants musulmans, explique que l'emploi du terme «Allah» par les chrétiens est susceptible de «créer la confusion et favoriser le prosélytisme». «Où s'arrêteront les chrétiens ? Bientôt, ils vont appeler leur église la maison d'Allah et leur Bible, les versets d'Allah». Derrière lui, un homme bedonnant, ne décolère pas : «Allah n'appartient qu'aux musulmans.» Peu lui importe que dans la plupart des pays arabophones, le mot «Allah» désigne à la fois le mot «dieu» et le Dieu de l'islam et qu'il soit utilisé par les non-musulmans. «En Malaisie, l'usage du nom d'Allah est une exclusivité musulmane», insiste-t-il.

«La religion est devenue un facteur de division de notre société», estime l'analyste politique, Chandra Muzaffar. La Malaisie qui était autrefois une nation multiraciale unie est aujourd'hui tiraillée entre ses trois communautés ethniques : les Malais musulmans (60 % des 28 millions d'habitants du pays) et les minorités chinoises et indiennes, réparties entre chrétiens (9 %), bouddhistes et hindouistes.

Derrière «l'absurdité de cette histoire de sémantique», c'est l'islamisation de la société et du débat public qui inquiète le père Lawrence Andrew, directeur du journal catholique au cœur de la polémique. «Cette mainmise sur le mot d'"Allah" est une façon de réaffirmer l'identité et la prééminence politique des Malais, estime-t-il. C'est dans la même veine que la notion de "suprématie malaise", dont le gouvernement nous rebat les oreilles.»

Anwar Ibrahim, principal opposant du pays, y voit également «une manipulation de la question religieuse». «Ce rigorisme affiché par l'Umno, la coalition gouvernementale sclérosée et gangrenée par la corruption, est une tentative désespérée de se faire passer pour un parti islamique et récupérer l'électorat malais conservateur qui l'a déserté au dernier scrutin», explique le chef de l'opposition parlementaire.

Pour Aziz Bari, spécialiste de droit constitutionnel, l'explication tient aussi dans la Constitution du pays, un texte quelque peu ambigu qui garantit la liberté de religion, mais qualifie l'islam de religion officielle. «Dans un pays où la Constitution met en équation les identités malaise et musulmane, la ligne de démarcation entre la race et la religion ne peut être que floue», estime l'universitaire.

Dans cette ambiance délétère, la Malaisie a du mal à échapper au poids des divisions communautaires : sur le campus de l'université islamique internationale, les discussions sur la supériorité et l'identité malaises nourrissent la haine contre les «pilleurs chrétiens». Et l'ostracisme des non-musulmans est tel qu'ils perdent leur sentiment d'appartenance à ce pays qu'ils considéraient jadis comme le leur. L'implosion guette un pays, dévoré par le démon identitaire.

SOURCE de l'article : www.figaro.fr

ndr :  ISLAM = RACISME COMMUNAUTARISTE, PARTOUT DANS LE MONDE

Djihad contre la Suisse

Mouammar Kadhafi a encore frappé. Le guide de la révolution libyenne, adepte des déclarations provocatrices, a appelé jeudi à la guerre sainte contre la Suisse. Il a également demandé aux pays musulmans du monde entier de boycotter les produits suisses d'interdire les avions et navires helvètes dans leurs ports et aéroports.

La raison de cette nouvelle diatribe ? L'interdiction de la construction de nouveaux minarets en Suisse, décidée par référendum en novembre dernier. «Ceux qui détruisent les mosquées de Dieu méritent d'être attaqués par le djihad et si la Suisse était à nos frontières, nous la combattrions», a déclaré Kadhafi qui s'exprimait avant un rassemblement marquant l'anniversaire de la naissance du prophète Mahomet. Avant de reprendre: «Boycottez la Suisse. Boycottez ses marchandises, boycottez ses avions, ses navires, ses ambassades, boycottez cette race mécréante, apostate, qui agresse des maisons d'Allah». Une tirade d'une violence rare chez un chef d'Etat, généralement réservée aux réseaux terroristes islamistes.

Vendredi, l'ONU a répondu aux menaces de Kadhafi par la voix de son directeur général, basé au siège européen de Genève. Serguei Ordzhonikidze a déclaré que «de telles déclarations de la part d'un chef d'Etat sont inadmissibles dans le cadre des relations internationales». Paris juge de son côté «inacceptable» l'appel du dirigeant libyen. Côté suisse, la réaction officielle se fait toujours attendre. Jeudi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lars Knuchel n'a pas voulu commenter ces déclarations. Sur cette affaire, Berne semble vouloir faire preuve de prudence et de diplomatie.

 Il faut dire que les relations entre la Libye et la Suisse sont particulièrement tendues depuis 2008 et l'arrestation à Genève de l'un des fils du dirigeant libyen. Hannibal Kadhafi et son épouse avaient été appréhendés dans un hôtel de luxe de Genève, après des accusations de mauvais traitements sur leurs domestiques. Ils avaient été relâchés au bout de deux jours, mais la Libye avait riposté en rappelant ses diplomates, reprenant ses fonds dans les coffres suisses et interrompant ses livraisons de pétrole au pays.

En 2009, l'ancien président suisse Hans-Rudolf Merz avait présenté des excuses à Tripoli et accepté de possibles demandes de dédommagement. Mais la Suisse avait fait marche arrière après l'arrestation de deux hommes d'affaires helvètes pour «séjour illégal». L'un d'eux, Rachid Hamdani, a pu quitter la Libye lundi après avoir passé plus de 19 mois dans l'ambassade suisse de Tripoli. Quant à Max Göldi, condamné à quatre mois de prison par la justice libyenne pour séjour illégal, il s'est plié aux exigences libyennes et s'est constitué prisonnier.

Début février, Tripoli avait répondu à une interdiction de voyage en Suisse visant Khadafi, sa famille et ses ministres en refusant des visas aux ressortissants des 25 pays de l'espace Schengen. Des médiations menées par l'Italie et l'Espagne ont permis d'alléger ces restrictions qui menaçaient l'activité des ressortissants européens travaillant pour l'industrie pétrolière et gazière florissante en Libye.

SOURCE:www.figaro.fr

ISLAM ENCORE ET TOUJOURS: CIVILISATION DE PROGRES TOLERANCE ET PAIX! AMEN

24/02/2010

Crime et châtiment

« L'homme s'habitue à tout, le lâche », écrivait Dostoïevski dans son chef d'oeuvre de 1866. Et l'accoutumance, en effet, est, pour le meilleur et pour le pire, un trait essentiel de l'esprit humain. Le meilleur en ce qu'il permet de supporter temporairement les pires privations et les pires servitudes. Le pire en ce qu'il permet, également, de se résigner à les accepter.

Aujourd'hui, seuls les bien-pensants de gauche (et de droite, il y en a beaucoup...) peuvent se permettre de nier l'étendue de la pénétration islamique en Europe en général, et en France en particulier, pénétration « pacifique » tout à fait inédite dans notre histoire.

Il se trouve que la politique d'immigration depuis une trentaine d'années n'a obéi qu'à un seul impératif, d'ordre purement idéologique : surtout, ne rien dire, ne rien faire, ne rien exiger qui ressemblerait de près ou de loin à une politique d'assimilation. Les ressorts de cette idéologie tiennent en quelques notions simples : dénigrement de toute idée nationale et patriotique, relativisme culturel, tiers-mondisme.

Pour en comprendre les raisons, il faut revenir un peu en arrière. Le marxisme a perdu sa bataille dans le monde réel quand le Mur de Berlin est tombé, et que l'ancienne Russie elle-même s'est débarrassée des bandelettes soviétiques qui l'enserraient, au cours d'une révolution spontanée et pacifique. Seulement, penser que le communisme disparaitrait à l'Ouest serait sous-estimer totalement la capacité du système idéologique à se reformer (et non réformer) de lui-même, et en circuit fermé. Que la réalité de tous les « paradis socialistes » n'ait été synonyme que de génocides, répression et goulags, voilà qui importe peu, dans la mesure où cette idéologie, par nature, refuse toute confrontation avec le réel. D'où la « grande parade » évoquée naguère par feu Jean-François Revel, qui a consisté, pour le marxisme ouest-européen, et particulièrement français, à nier les fruits pour mieux glorifier les graines purement intellectuelles.

En somme, il s'est opéré la répétition du tour de passe-passe khrouchtchévien : charger les dirigeants réels du communisme pour sauver l'Idée, nécessairement mal appliquée. Accabler Staline pour, surtout, sauver Lénine. D'où la formidable et inquiétante vitalité des partis trotskistes, s'engouffrant dans la brèche et avançant la figure de martyr de leur chef de file, en en faisant la victime pure et innocente du « mauvais » communisme stalinien, oubliant au passage le rôle prépondérant de Léon Trotski dans l'établissement du régime totalitaire soviétique. Mais si ce tour de prestidigitation politique a pu réussir, c'est qu'il a croisé la route d'un autre courant idéologique, celui du tiers-mondisme issu de la décolonisation (et nourri par le parti soviétique...), courant qui a fini par se fondre en lui, au point qu'on puisse dire aujourd'hui, sans se tromper, que le néo-marxisme est un marxisme mutant, ayant conservé ses grilles d'analyse en changeant seulement le contenu des cases idéologiques qui le font fonctionner.

Ainsi, pour figurer le rôle indispensable de l'opprimé, et puisque le prolétaire avait décidé de ne pas jouer le jeu (préférant infiniment se trouver une place au soleil de la consommation capitaliste), il a été convenu de remplacer ce dernier par un autre « perdant de l'histoire » tout trouvé : le décolonisé, l'immigré du Tiers-Monde. « L'anti-racisme est le communisme du XXIème siècle », dit justement Finkielkraut.

La définition de l'oppresseur, également indispensable à la théorie, déborde donc naturellement du cadre étroit que constituait le grand bourgeois industriel pour devenir, tout simplement, l'Européen, accablé de la plupart des maux de la terre : « exploitation » de l'Afrique, massacre des Indiens d'Amérique, pollution et trou dans la couche d'ozone, esclavagisme patenté, impérialisme assoiffé de pouvoir et de domination, initiation de tous les génocides, jusqu'à celui du Rwanda.

Or, c'est seulement en ayant en tête cette toile de fond que l'on peut s'expliquer les succès non-contredits de l'offensive islamique ici et maintenant. Car l'islam, n'est-ce pas, c'est la religion du pauvre. Victime innocente des Croisades, victime innocente de la Reconquista, lui qui avait démontré la supériorité de sa civilisation si tolérante en Espagne. Victime innocente de la colonisation, évidemment, et, nécessairement, héros célébré des indépendances nord-africaines.

L'islam est le simple contenu d'une case idéologique, comme le furent en leur temps les Juifs. Sortant d'Auschwitz et victime de la barbarie nazie, le Juif était en effet un prétexte et une caution de toute la haine marxiste des sociétés européennes traditionnelles, assimilées, par le gigantesque contresens de la reductio ad hitlerum, au régime national-socialiste. Toutefois, le Juif a cessé de servir les intérêts de l'idéologie quand il s'est permis, contre toute attente, d'imiter les réflexes de défense qui étaient naguère celui des Européens, et, jusqu'à aujourd'hui, celui de l'Amérique tant honnie. Le Juif a cessé d'être caution idéologique quand il s'est permis, en Israël, de passer de l'autre côté de la barrière pour devenir un « oppresseur » enraciné dans sa terre, et prêt à défendre cette dernière les armes à la main. Le Juif devient donc sioniste, et le sionisme, à l'instar des patriotismes d'Europe, est lui aussi assigné à une case du système idéologique, celle de l'oppresseur à abattre.

Or, par nature, l'histoire de la décolonisation, croisée à celle d'Israël (et cristallisée dans la crise de Suez tant combattue par l'Union Soviétique), a permis de faire entendre la voix d'un islam jusque là assoupi. Islam, religion des colonisés, religion des opprimés, religion des pauvres, donc religion intouchable...

Il n'y a donc pas lieu de s'étonner de la mansuétude coupable avec laquelle nos élites, sans exception formées ou domptées par l'idéologie de gauche (jusqu'à un Sarkozy qui prétendait, pour la galerie, s'en défendre...), entourent les progrès de l'islam en France.

L'assimilation étant rejetée comme étant par nature d'essence raciste, l'intégration n'étant qu'un magma de demi-mesures, on en arrive mécaniquement au communautarisme, paradoxalement attelé à l'hystérie dominante du métissage. Car évidemment, l'idéologie bien-pensante n'en est pas à une contradiction près, elle qui nie l'existence des races humaines en commandant instamment qu'elles se mélangent ! Et on nous demande, que dis-je ? On exige de nous le multi-culturalisme, le métissage, en glorifiant de manière totalement déplacée et délirante l'élection de Barack Obama aux Etats-Unis. McCain, voyez-vous, était trop républicain et, surtout, trop blanc. Il ne souffrait pas une seconde la comparaison avec la figure messianique du candidat démocrate, paré de toutes les vertus métissolâtres en raison de la couleur de sa peau (car sinon, comment expliquer le vote proprement ethnique de la communauté noire américaine ; comment expliquer l'unanimisme total des médias français pour Obama ?) ! Où l'on voit que l'idéologie du métissage est purement et simplement raciste...

Mais au moment même où on demande au Méchant de l'Histoire, c'est-à-dire au petit Blanc ,forcément aigri et figé dans ses certitudes identitaires, de s'ouvrir à la « diversité », on lui demande également de s'habituer, sans mot dire, à la transformation progressive de son pays que constitue l'arrivée massive de l'islam et ses revendications.

Le cas tout récent du désormais célèbre « Quick hallal » n'en est qu'un exemple grotesque parmi d'autres. Ainsi, au coeur de la France, un restaurant propose à sa clientèle une nourriture exclusivement estampillée « islamiquement correcte ». Le choeur des bien-pensants les plus engagés, légèrement mal-à-l'aise devant le caractère un peu trop ostentatoire de la démarche, nous assurent pourtant : « En quoi cela vous gêne-t-il ? Vous pouvez manger hallal, vous, alors que les musulmans, les pauvres, ne peuvent consommer des aliments jugés impurs par leur religion... ». Et qui sommes-nous, pauvres mécréants, pour oser critiquer une telle religion ? S'il s'était agi du christianisme, certes, la question eût été différente. Mais l'islam ! La religion des pauvres... Pensez donc ! Vous risqueriez, au pire, une fatwa, au mieux les remontrances croisées (si l'on peut dire...) de Dalil Boubakeur et Malek Chebel !

De même, on nous apprend, en plein faux débat sur la burqa, qu'un agent féminin des forces de police de Paris vient depuis quelques années à son travail en portant le voile intégral (1). Ailleurs, on nous rapporte le cas d'une autre femme, employée d'une crèche d'Ile-de-France, renvoyée car elle refuse de quitter son tchador (2). Rassurons-nous, pour ce dernier cas au moins, la HALDE, scandaleux appareil administratif inquisitorial aux pouvoirs judiciaires, veille et vient intimider la direction de la crèche, donnant raison à l'employée musulmane, forcément persécutée dans ses croyances.

Du reste, dans cette histoire de voile, où est le problème ? N'est-ce pas l'inénarrable Gérard Miller qui nous demande de ne pas stigmatiser toutes ces féministes en puissance (« foutez-leur la paix! », dit-il), prévoyant avec naturel l'avènement prochain d'un âge enfin vraiment anti-raciste où « le niqab deviendra un truc très classe complètement intégré dans la société » ? (3) Evidemment, ici comme ailleurs, Gérard Miller se trompe lourdement. Ce n'est pas le niqab qui sera intégré à la société, mais, si on n'y prend pas garde (et on n'y prend pas garde !) la société qui sera intégrée au niqab... Mais je suis conscient, par ces seules lignes, pourtant anodines, de m'exposer aux foudres de la HALDE, qui veille, comme d'autres polices politiques en leur temps...

Une circulaire locale de l'Education Nationale, rédigée à la fois en arabe et en français (que dit pourtant le premier alinéa de l'article 2 de la Constitution à ce sujet ?), demande instamment aux parents d'élèves s'ils acceptent que leurs enfants, en classes de primaire, apprennent l'arabe ? Habituons-nous... Après tout, n'est-ce pas un enrichissement culturel ? Et d'ailleurs, la langue française n'est-elle pas un peu fasciste, comme nous le révélait jadis Roland Barthes ?

Des musulmans en prière bloquent littéralement des rues de Paris ?  Habituons-nous... Après tout, qui sommes-nous pour juger leur piété ? Et d'ailleurs, ce sont les racistes qui leur refusent des mosquées qui créent cet état de fait. Construisons donc des mosquées (mais avec minarets vertigineux, rien que pour contredire ces fascistes que sont les Suisses !), même sans le dire, à l'instar du maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde qui déclare sans rougir à ses administrés : « Oui, je vous ai caché que ce serait une mosquée. [...] Je n'ai pas voulu l'annoncer à la population car cela aurait forcément créé des tensions. ». Quelle révélation ! Un maire ment pour favoriser la construction d'une mosquée, car il sait qu'en cas de débat public à ce sujet, une partie sans doute non négligeable de ses électeurs auraient des réticences. Alors, il dissimule et passe en force. Car des réticences à l'égard d'une construction de mosquée, pour nos élites, cela ne veut dire qu'une chose, exprimée par cent mots éculés : racisme, intolérance, islamophobie...

Alors il faut « donner des gages à la communauté musulmane ». Réfléchir, par exemple, à la possibilité de reconnaissance officielle de ses fêtes religieuses, comme l'Aïd-el-Kébir. (4) J'entends quelques voix qui osent braver l'ordre du politiquement correct, et qui me chuchotent : « Aïd-el-Kébir, fête non-française ». Mais la France n'a pas d'identité propre, voyons ! N'est-ce pas la conclusion du pseudo « débat sur l'identité nationale » confié au socialiste Besson, lui qui, comme tant d'autres, ne parle de notre pays que comme un vaste couloir ouvert à tous les vents, et riche uniquement, depuis quinze siècles, de la culture des autres ?

Et puis n'oublions pas que l'islam est « en France depuis 3000 ans », selon Djamel Debouzze. Que « les racines de l'Europe sont autant chrétiennes que musulmanes », d'après Chirac. Alors il faut s'habituer. S'habituer à la transformation du paysage culturel, social, religieux et démographique français vers les formes de l'islam, inévitables, de la même manière que l'avènement du communisme était inéluctable, car dans le sens de l'histoire... De toute manière, rester entre nous, nous dit doctement Mme de Fontenay, c'est se condamner à la « dégénérescence ». Et sans se rendre compte du caractère totalement raciste de ses déclarations, elle assène : « Il y a des régions où il n y a pas assez de brassage, où il faudrait amener des Maghrébins, où il faudrait mélanger un peu ». (5)

Entendez les paroles d'une prophétesse de l'ordre médiatique, Français bêtement « de souche » : c'est votre patrimoine génétique lui-même qui est pourri, moisi, et qu'il faut absolument revivifier par un apport nouveau ! Ce n'est pas de l'anti-racisme, c'est tout simplement du contre-racisme. Mais que vous soyez pour ou contre, peu importe, il faut s'y habituer. Vous avez tant à vous faire pardonner, que votre disparition seule dans le paradoxe insoluble de la communautarisation métissée et islamisée est votre seule option !

Oh, l'islam n'est pas le premier responsable. Il s'engouffre aujourd'hui dans nos renoncements comme il l'a fait à chaque fois qu'il l'a pu dans les siècles passés. C'est là son programme, son but, son objet même. Il veut dominer le monde (« Islam will dominate the world », nous disent les pancartes des manifestants islamistes outre-Manche) et joue sa partie d'échec avec cohérence. Les vrais responsables sont nos élites qui, ayant renoncé depuis longtemps à oeuvrer pour l'intérêt général, se replient vers la facilité et le confort de l'idéologie sans nom (c'est sa force) qui a repoussé sur le moignon fumant du communisme du XXème siècle.

Nos idéologues, qui ne sont unis entre eux que par une commune haine de tout ce qui constitue l'identité française, ont évolué, ou plutôt, comme je le disais plus haut, muté. Avant, ils voulaient changer le peuple. Cela n'a pas fonctionné. Alors aujourd'hui, ils veulent changer de peuple. Mais ce sont les mêmes apprentis sorciers, et les potions qu'ils préparent dans leurs chaudrons auront le même goût amer que celles qui ont dévasté le siècle précédent.

Alors, certes, au regard de l'histoire, au regard du peuple français et des autres peuples d'Europe, c'est un crime. Un crime commis sciemment, lucidement et, glaçante ironie, un crime commis en notre nom. Hélas ! L'histoire nous apprend que le châtiment qui suivra inévitablement ne s'abattra jamais que sur nous-mêmes, le peuple, et pas sur les coupables réels, bien à l'abri sous les ors de la République.

 © Mattheus pour LibertyVox  sur  www.libertyvox.com

23/02/2010

La nazificazione delle coscienze arabo-islamiche

Le fonti «endogene dell'islamismo e della giudeofobia arabo-islamista sono relativamente conosciute, benché in parte sbagliate in nome di una politica garantista» giustificata dal filoislamismo diffuso dall'intelligentsija di sinistra e legata da una union sacrée di tipo terzomondista e antimperialista. Meno note sono le fonti nazificanti del fanatismo delle masse arabo-musulmane contro Israele, gli ebrei e il Mondo Libero.

 

Questo elemento, troppo spesso taciuto, permette però di capire meglio perché la violenza in nome di questa causa è tanto sistematica, legittimata, priva di ogni scrupolo, metodica, fredda e giustificata; nonostante ciò altri popoli privi di una loro terra, come i Curdi, gli Armeni o i Tibetani, non sono mai stati tanto lontani da una simile barbarie pur soffrendo molto di più e potendo accampare molti meno diritti sul loro paese d'origine. In una conferenza tenuta all'Università di Leeds il 10 ottobre 2007, il professore Matthias Küntzel ricorda che: «L'invenzione europea della cospirazione ebraica mondiale era inizialmente estranea alla concezione che in origine gli islamici avevano degli ebrei. [...] Non c'era la paura della cospirazione o della dominazione ebraica, né si accusava il male diabolico. Gli ebrei venivano trattati con disprezzo o con accondiscendente tolleranza». Per Küntzel, nessuno ha dubbi su ciò che avvenne «sotto l'impatto della propaganda nazista» ed è in virtù del processo di progressiva nazificazione delle coscienze arabo-musulmane, a partire dagli anni '30, che si è assistito al «passaggio dell'antisemitismo europeo al mondo musulmano» e che «l'antisemitismo è diventato sempre più parte dell'identità musulmana [...], il termine "nazi" veniva usato come complimento». Una fanatizzazione antiebraica orchestrata dalla duplice azione dei Fratelli Musulmani e dei movimenti panarabi filonazisti che hanno importato dall'Europa la demonologia giudeofoba nazista con il pretesto che tutto era lecito pur di «difendere» la causa palestinese contro i «sionisti» e i loro complici «imperialisti». Analizzeremo nel corso del capitolo il modo in cui la vulgata antisemita e nazista è stata riproposta nel mondo arabo-musulmano sin dagli anni '30 e ha progressivamente influenzato le coscienze islamiche precedentemente imbarbarite in modo inversamente proporzionale alla denazificazione in atto nella vecchia Europa. Assieme alle giustificazioni teologiche di Al-Azhar e della Medina, l'Arabia Saudita si è impegnata per anni a pubblicare in tutto il mondo musulmano migliaia di versioni del Main Kampf e dei Protocolli dei Savi di Sion.

 

Il 30 aprile 1987 si leggeva nel giornale saudita Ozak la seguente professione di fede giudeofoba verde-bruna: «L'influenza degli ebrei non ha smesso di crescere nell'Europa moderna, fino a renderli capaci di opprimere gli innocenti. Questa situazione ha provocato in Germania lo sviluppo del partito del III Reich, capeggiato da Hitler. Quest'ultimo ha preso la direzione del movimento antisemitico e ha tentato di liquidare gli ebrei. Alla fine si è arenato [...]. Ma il Dio combatterà gli ebrei e manterrà la sua promessa di distruggerli e di annientarli». Allo stesso modo, il 24 ottobre 2004 sul canale televisivo Al-Majd, di proprietà degli emirati arabi e dell'Arabia Saudita, Nawaf al-Zaro, presentato come un «esperto di Israele e degli ebrei», ha spiegato in maniera serafica che: «La politica degli omicidi è opera dei sionisti da almeno un secolo. A prescindere dalla religiosità della Torah, che autorizza a versare il sangue degli altri, dei non-ebrei [...], in particolare quello dei palestinesi, abbiamo quindi a che fare con uno Stato sionista che, in generale, è uno Stato terroristico e omicida che non ha precedenti nella storia dell'Umanità e sulla faccia della terra». Citiamo anche il dibattito ritrasmesso alla televisione dall'Autorità palestinese, il 12 settembre 2004, nel corso del quale lo sceicco islamico Ibrahim Maadi invitava a «seguire la lezione del Profeta, in particolare nella nostra difficile lotta contro i fratelli delle scimmie e dei maiali, gli ebrei, i figli di Sion». Il suo interlocutore salafita, Ismail al-Radhwan replicava: «O musulmani, preparatevi a diventare il fattore decisivo nel conflitto contro l'ebraismo mondiale». Intenzioni che non lasciano dubbi sul fatto che la difesa dei Palestinesi è, per il nazionalismo in movimento, un pretesto per riattivare un progetto di sterminio planetario che ha come obiettivo la Nuova Soluzione Finale di tutti gli ebrei e non solo quelli di Israele, così come pensano gli antisionisti che credono che l'odio antiebraico degli islamisti non costituisca una nuova giudeofobia ma una «reazione» agli errori commessi dal Satana ebraico contro le Vittime palestinesi. Un fenomeno di fanatizzazione collettiva e di semplificazione delle idee naziste che negli ultimi anni è aumentato anche in Turchia; paese che nonostante tutto è un alleato strategico di Israele e degli Stati Uniti, ma dove il Mein Kampf e i Protocolli dei Savi di Sion sono best-seller sminuiti su un sottofondo di odio anticristiano, antiebraico e antioccidentale e di teorie dei «complotti ebraico-massonici» e «imperialisti» orditi contro la Turchia.

 

Tratto da Alexandre Del Valle

 

19/02/2010

La barbarie musulmana entra alla Coop di Roma

 

Prodotti "Halal" e commesse con il velo all'Ipercoop di via Casilina, in un quartiere multietnico della periferia romana. L'area dell'ipermercato Coop inaugurata oggi, in collaborazione con Minareti.it, alla presenza di diversi esponenti della comunità islamica di Roma, l'imam di Firenze Izzeddin Elzir e l'esponente dell'associazione islamica Aman di Ravenna Mustapha Toumi. Inoltre tra i presenti all'evento di inaugurazione anche il presidente del VI municipio Gianmarco Palmieri, il segretario generale dell'associazione interreligiosa "Religioni per la Pace" (sic!!!) Luigi De Salvia, e i dirigenti di UniCoop Tirreno.
Testimonial e ospite d'onore dell'iniziativa il noto giornalista di origine senegale Idriss Sanneh.

Nello spazio dell'ipermercato della Coop ci sono frigoriferi con carni, indicazioni in italiano e arabo sui prodotti confezionati e depliant. A fianco al reparto carni del supermercato e all'entrata, nelle prime settimane ci saranno delle speciali commesse musulmane con il velo che inviteranno i clienti ad acquistare la carne preparata con le specifiche usanze musulmane e spiegheranno il significato dell'iniziativa ai clienti musulmani e non musulmani.

Per vedere le foto dell'evento: http://www.repubblica.it/cronaca/2010/02/06/foto/coop_com...

http://espresso.repubblica.it/food/multimedia/home/229126...

http://www.photoshelter.com/c/openversus/gallery/Carne-HA...

(6/02/2010) www.minareti.it

 

RICORDIAMO COS'E' LA BARBARIE HALAL ( KASHER ):

Macellazione rituale-religiosa (wikpedia)

Alcune culture, come l'Islam e l'Ebraismo, prescrivono che gli animali siano macellati senza preventivo stordimento. In Italia questo tipo di macellazione è stato per la prima volta autorizzato con il decreto ministeriale congiunto (Sanità e Interni) dell' 11/06/1980 e tale deroga è stata confermata da tutti gli atti legislativi successivi in materia.

La legge islamica, cioè l'insieme dei precetti del Corano e dei Hadith, prescrivono una serie di regole per la macellazione del bestiame affinché la carne sia considerata commestibile. Per i musulmani tali regole appaiono mutuate dalla tradizione ebraica del cibo Kosher e di fatto coincidono nelle due culture: quanto segue elenca i precetti del Corano, ma vale anche per la religione ebraica.

Condizioni del bestiame prima della macellazione

  1. Tutti gli animali e il bestiame devono essere in salute, senza segni di malattia, non devono essere feriti né sfigurati in alcun modo;
  2. È espressamente proibito picchiare gli animali da macellare o impaurirli: gli animali in attesa della macellazione devono essere trattati accuratamente.
  3. È proibito ferirli o comunque danneggiarli fisicamente in qualunque modo.

Condizioni di uccisione

  1. L'uccisione halal (cioè lecita) di animali deve essere effettuata in locali, con utensili e personale separati e diversi da quelli impiegati per l'uccisione non Halal;
  2. L'uccisore deve essere un musulmano adulto, sano di mente (SIC !!!!) e a conoscenza di tutti i precetti della religione islamica e sulla macellazione halal;
  3. Gli animali da uccidere devono essere animali halal e devono poter essere mangiati da un musulmano senza commettere peccato;
  4. Gli animali devono essere coscienti al momento dell'uccisione.
  5. L'uccisione deve avvenire recidendo la trachea e l'esofago: i principali vasi sanguigni verranno recisi di conseguenza. La colonna vertebrale non deve invece essere recisa: la testa dell'animale non deve essere staccata durante l'uccisione.
  6. L'uccisione deve essere fatta in una sola volta: il movimento di taglio deve essere continuo e cessa quando il coltello viene sollevato dall'animale. Non è permesso un altro taglio: un secondo atto di uccisione sull'animale ferito rende la carcassa non halal.
  7. Il dissanguamento deve essere spontaneo e completo.
  8. La macellazione deve iniziare solo dopo aver accertato la morte dell'animale.
  9. Gli utensili per l'uccisione e la macellazione halal devono essere usati solo ed esclusivamente per animali leciti.

Stordimento

Lo stordimento degli animali prima della macellazione non è contemplato dai precetti dell'Islam: tuttavia in alcuni Stati islamici (per esempio in Malesia) è permesso, come misura di gentilezza verso gli animali, a condizioni ben precise:

  1. Lo stordimento deve essere temporaneo e non deve provocare danni permanenti.
  2. Lo storditore deve essere musulmano, o deve essere sorvegliato da un musulmano o da una autorità di certificazione Halal.
  3. I dispositivi usati per stordire animali non halal non devono essere usati per stordire animali halal.

 

ALLORA IO MI CHIEDO, COM' E' POSSIBILE CHE UNO STATO "CIVILE" POSSA AUTORIZZARE UNA SIMILE BARBARIE SUL SUO TERRITORIO?

LA CIVILTA' NON E' SOLTANTO RISPETTO DEGLI ESSERI UMANI MA ANCHE DEGLI ANIMALI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

SCARICARE QUESTO (VECCHIO) ARTICOLO DELLA LEGANORD  Artmacellazioneislamica.PDF

 

La 5° colonna musulmana in Occidente

WASHINGTON - Cinque soldati musulmani di stanza a Fort Jackson, nel South Carolina, sono stati arrestati prima di Natale scorso. I cinque, riferisce la rete CBN citando una fonte investigativa contattata dal giornalista Erick Stakelbeck, avrebbero tentato di avvelenare il cibo destinato ai commilitoni, addestrati per il combattimento in Iraq e in Afghanistan. I cinque erano interpreti di arabo e sarebbero stati in contatto con il gruppo di americani musulmani che a dicembre viaggiò in Pakistan per alimentare la jihad contro gli americani. I componenti di quel gruppo furono arrestati nel Paese asiatico.


19 febbraio 2010 www.corriere.it

 

05/02/2010

Les valeurs morales...c'est l'islam!

Numeros et contenus des comptes bancaires à l’étranger de quelques pieux mollahs :

1) Ali Khamenei
- Sparkasse Bank (Frankfurt/G) Acct.# 234075617: DM 112.1 Millions
- Corner Bank (Geneve/CH) Acct. # 217824: US$ 97 Millions
- Banque Cantonale (Lausanne/CH) Acct. # 71713: US$ 73.2 Millions

Note importante : Il y a quelques années, le leader suprême, s’inquiétant que ses comptes européens puissent être gelés, a transféré environ 2 milliards de dollars dans les banques de l’émirat de Bruneï, Singapour, Indonésie et de Malaisie. Ce qui reste dans ces comptes en Europe est de la menue monnaie. Avant la révolution islamique, Khamenei ne possédait pour ainsi dire rien et vivait de charité.  (source)

2) Ali Akbar Hashemi Rasfandjani
- Union Bank Suisse (Geneve/CH) Acct.# 223870390: SF 532.5 Millions
Societe Generale (Zurich/CH) Acct.# 30064183: DM 477.2 Millions
- Sparkasse (Ciborg/G) Acct. # 2957132: DM 238.2 Millions

 

3) Mohammad Ali Tasskhiri
- Societe Generale (Geneve/Ch) Acct.# 500032654: DM 280.7 Millions
- Midland Bank (London/UK) Acct.# 832-150270: BP 12.2 Millions
- Dressdner bank (Dusserdolf/G) Acct.# 8354783: DM 48.3 Millions

 

 

4 ) Mohammad Golpayegani
- Credit Bank Suisse (Geneve/CH) Acct.# CEO7680: SF 85.7 Millions

 

 

5) Bijan Namdar Z angene
- Union Bank Suisse (Geneve/CH) Acct.# 314380320: US$ 141.7 Millions

 

                              6) Habibollah Asgar Aladi
                              - Corner Bank (Geneve/CH) Acct. # 3983BHK: US$ 180 Millions

 

7) Ahmad Jannati
- Midland Bank (London/UK) Acct.# 92114016: BP 54.2 Millions

 

 8) Abdollah Nategh Nouri
- Union Banque Suisse (Geneve/CH) Acct.# 2102120321 ND: USD 123.9 Millions
- Deutsh bank (Hamburg/Germany) Acct.# 03223486: DM 64.1 Millions

 

 

9) Mohsen Rafighdoost
- Union Banque Suisse (Geneve/CH) Acct.# 2183130687: USD 122.7 Millions

10) Mohsen Hashemi Bahremani
- Deutsh bank (Munchen 3/Germany) Acct.# 1732736: DM 370.7 Millions
- Credit Bank (Geneve/CH) Acct.# 928530FC: USD 178.2 Millions

11) Abbas Vaez-Tabassi
- Corner Bank (Geneve/CH) Acct.# FAH7272: SF 97.2 Millions
- Sparkasse (Hamburg/Germany) Acct #. DFH72251660: USD 216.7 Millions

12) Hossein Shariatmadari
- Midland Bank (London/UK) Acct.# 34414011: BP 37.8 Millions

13) Mohsen Rezai
- Union Banque Suisse (Geneve/CH) Acct.# 442760430: USD 78.2 Millions
- Credit Bank (Geneve/CH) Acct.# FAH7967: SF 52.7 Millions

14) Massood Movahedian
- Commerz Bank (Koln/Germany) Acct.# 3528817: DM 287.8 Millions

15) Kamal Kharrazi
- Corner Bank (Geneve/CH) Acct.# AMF4567: USD 18.2 Millions

16) Ali-Reza Mo-ayeri - Societe Generale (Geneve/CH) Acct.# 50024814: USD12.6 Millions

QUESTION : Est-ce que vous comprenez pourquoi on n'a pas brulé de drapeaux suisses après le réferendum sur les minarets??!!

02/02/2010

Le projet totalitaire islamique vu par un membre de la Secte

"........J'écoutais dernièrement Alain Soral à Lyon;à côté de beaucoup de vérités,il se trompe en pensant qu'il y aura un islam de France,il y a l'islam en France basé sur le Koran Sharif et la sunna et qui s'oppose directement à cette idéologie ou religion des lumières,un islam à qui on demande de se soumettre au NOM,nouvel ordre mondial.
C'est manifestement impossible puisqu'il s'agit de valeurs antagonistes.L'islam est justement la principale force de résistance au NOM.
La crise économique mondiale qui n'est pas terminée et qui risque au contraire d'empirer peut servir de prétexte le cas échéant à une quatrième guerre mondiale,la troisième froide ayant vu la chute du bloc soviètique.
Pour ceux qui vont vivre,ce sera de toute façon dans le très inconfortable."

"...Il y a quand même une grande cohérence dans cette démarche depuis 2001,il faut le reconnaître,obtenir la soumission de la seule force de résistance au NOM,nouvel ordre mondial,obtenir la soumission de l'islam.
Difficile car contrairement au christianisme,en islam qui est une vision holistique du monde,tout est à Dieu et rien à César,difficile car en islam,il n'existe pas une centrale,pas de clergé,le fidèle se réfère au Koran Sharif et à la Sunna pour sa conduite et ses actions et sur lui aucune imprécation ne peut avoir de prise.
Le musulman est l'être le plus libre du monde face à son Créateur et il ne se prosterne que devant lui.
Et le problème voyez-vous,c'est que les valeurs du NOM sont opposées point par point à celles de l'islam.Qui est le NOM?..."


muslim1 sur bondyblog

COMMENTAIRE: qui mieux qu'un adepte de la  S.T.I. (Secte Totalitaire Islamique) peut aussi bien resumer le projet de domination qu'ils tentent de mener à bien depuis 14 Siècles...?

En Iran on tue au nom du Koran

A peine avais-je envoyé le premier épisode de ma chronique verte sur l'Iran que je recevais un email de K. Je ne donnerai pas le nom complet de K., un Iranien de Téhéran, parce qu'à chaque fois que je reçois un email de sa part, l'essentiel n'est pas le contenu de son message mais le simple fait qu'il puisse l'envoyer. Cela signifie qu'il n'est pas en prison. K. est un ami, que j'ai parfois engagé comme interprète à Téhéran, mon niveau de farsi étant assez lamentable, surtout pour les interviews sophistiquées.

Au printemps dernier, K. a rejoint l'équipe du candidat Mir Hossein Moussavi, aujourd'hui chef de file de l'opposition, et a travaillé dans le quartier général pour la campagne électorale. Depuis le 12 juin, il envoie chaque jour trois ou quatre emails à plusieurs centaines d'adresses. Il s'agit principalement des prises de position du mouvement vert, d'informations importantes parues dans la presse iranienne et parfois de photos ou de dessins comiques. Lorsque je ne reçois pas d'email de K., je m'inquiète. Parce que beaucoup de mes connaissances ou des siennes sont en prison ou en sont sorties après plusieurs moins, le plus souvent en piteux état.

Ce jour-là, K. faisait circuler une déclaration de Zahra Rahnavard, la femme de Moussavi, sur la détermination du mouvement vert et sa disposition au sacrifice suprême pour la démocratie et la liberté. Même si c'est courageux, il n'y avait là rien de très nouveau. Sauf qu'à côté de ce texte en persan, l'envoi de K. contenait aussi un fichier son. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de la même déclaration, enregistrée et j'ai donc été assez surpris quand j'ai cliqué dessus : c'était « how you remind me », le tube du groupe canadien Nickelback, une histoire d'amour qui finit mal.

Je me suis alors demandé quel était le rapport entre la déconfiture sentimentale d'un chanteur canadien et la frustration d'une bonne partie des Iraniens après l'élection manipulée du 12 juin dernier. A première vue, aucun, sauf la confirmation des craintes du Guide Suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui ne cesse de fustiger la perversion culturelle occidentale.

Je n'ai pas eu le temps, la dernière fois à Téhéran, de parler de pop et rock avec K. Et je m'abstiens de répondre à ses mails, pour éviter de lui attirer des ennuis. Mais je devine son intention : il s'agit de se donner du courage. Beaucoup de jeunes Iraniens savent qu'en Occident aussi, il a fallu se libérer d'un carcan, le fameux travail, famille, patrie, contre lequel s'est dressé mai 68. Ils savent aussi le rôle qu'a joué le rock dans cette libération, de Bob Dylan à Pink Floyd. Et même si Nickelback n'est pas à proprement parler un rebelle, mais plutôt un petit chaînon de la chaîne cynique du show business, je veux bien croire que cela donne de la pêche, en descendant dans les rues d'Iran, d'écouter Nickelback crier « these five words in my head scream : are we having fun yet ? »

Le même jour, vendredi 22 janvier, la chaîne « the week in green » sur Youtube mettait en ligne la nouvelle édition de son programme, consacrée à l'actualité de la semaine précédente et à l'interview d'un professeur iranien des Pays-Bas sur le post-islamisme. Je dois dire que je suis assez impressionné par la production de cette petite équipe autour d'un professeur iranien de la Columbia University de New York, le Dr Hamid Dabashi, 58 ans. La qualité de l'entretien, l'emballage impeccable, tout cela montre que le mouvement vert est à la fois un phénomène politique majeur en Iran et une véritable révolution médiatique par son usage des nouvelles technologies et du journalisme citoyen.

Je me suis bien sûr demandé pourquoi la diaspora iranienne en France, ou les iranologues distingués de l'Hexagone ne faisaient rien de tel. Allez, Fariba Adelkhah, une petite caméra numérique et le tour est joué ! Allons, Olivier Roy, n'attendez plus d'être invité sur France 2, faites votre propre chaîne. Debout, Farhad Khosrokhavar, c'est bien d'être directeur de recherche à l'EHESS, vos étudiants vous adorent mais c'est sur le web que les internautes vous attendent !

Pour le reste, l'actualité de la semaine a été dominée par la manipulation de l'agence de presse Fars, qui appartient au corps des Gardiens de la révolution et qui a réussi le 25 janvier à déformer les propos de Mehdi Karoubi, l'autre leader du mouvement vert, pour lui faire dire qu'il reconnaissait le président Ahmadinejad. La manœuvre a produit l'effet recherché : le New York Times et la plupart des médias occidentaux titraient le lendemain que l'opposition iranienne renonçait à son exigence d'une nouvelle élection.

Il a fallu attendre les corrections apportées par l'intéressé sur son propre site pour y voir plus clair. « Ahmadinejad, dit-il, n'a pas été élu, mais appointé par M. Khamenei. » En Iran, où le régime tente de conférer au Guide Suprême des qualités divines, le désigner comme « Monsieur Khamenei » est déjà une insulte. Quant au président, Karoubi l'a qualifié d'irresponsable et d'illégitime avant d'estimer qu'Ahmadinejad n'arrivera sans doute pas au terme de son mandat.

D'autres développements sont à signaler, et d'abord l'effort des ultraconservateurs pour être eux aussi présents sur le web. Avec par exemple cette vidéo assez étonnante, qui tente de montrer à quel point Moussavi n'est qu'une marionnette des « ennemis étrangers » du pays. Le film se termine par un pseudo procès et la pendaison de Moussavi.

Les images utilisées pour cette dernière scène sont celle de Saddam Hussein se balançant au bout d'une corde et c'est bien sûr intentionnel : les partisans du président Ahmadinejad tentent d'assimiler le chef de l'opposition, pourtant très pacifiste, au dictateur irakien, unanimement haï pour avoir déclenché la guerre en 1980. Un décryptage du fil est disponible ici.

Mais c'est surtout la peur du régime que l'on sent à l'approche des célébrations du 31e anniversaire de la révolution, le 11 février. Et c'est ainsi qu'il faut comprendre la pendaison le 28 janvier de deux opposants soi-disant monarchistes, Mohamad-Reza Ali-Zamani et Arash Rahmanipour (19 ans). Al-Jazeera raconte leur histoire, parle à son père et à l'avocat (photo), qui n'a pu voir son client que 15 minutes durant toutes la procédure et n'a pas pu assister au procès.

Ils ont été arrêtés en mai, c'est-à-dire avant les élections et n'ont pas pu participer aux protestations d'après l'été. Cette exécution va-t-elle freiner les prochaines manifestations ? L'ayatollah Ahmad Jannati en doute. Lui qui menait vendredi matin la grande prière à Téhéran a demandé que la justice procède sans attendre à l'exécution des autres prisonniers dont elle dispose. Extrait de son sermon :

« Le Prophète Mohamad avait signé un pacte de non-agression avec trois tribus juives. Les Juifs n'ont pas tenu leur promesse et Dieu a ordonné leur massacre. Lorsqu'il faut éradiquer l'ennemi, la compassion divine et l'indulgence n'ont pas de sens. La justice doit s'occuper des émeutiers qu'elle a arrêtés. Je vous connais bien, oh juges ! Vous avez sincèrement accepté vos responsabilités. Vous êtes révolutionnaires et dévoués au Guide Suprême. Pour l'amour de Dieu, restez fermes comme vous l'avez déjà été avec votre prompte exécution des deux condamnés. Dieu a ordonné au Prophète d'égorger sans merci les hypocrites et les gens malintentionnés qui ne renoncent pas à leurs convictions. Le Coran demande ces morts avec insistance. Puisse Dieu ne pardonner personne qui se montrerait trop indulgent contre la corruption sur terre. »

Pendant ce temps, les diplomates iraniens à l'étranger continuent de passer à l'ennemi. Après le consul à Oslo, c'est Abolfazl Eslami, de l'ambassade d'Iran à Tokyo, qui publie une lettre appelant ses collègues à la démission : « Après la révélation du scandale de Kahrizak (la prison où trois détenus au minimum ont péri sous la torture et de nombreux autres ont été violés), nous devons reconnaître que nous avons passé toute notre carrière à défendre un régime qui a tué et torturé des innocents. Nous connaissions mieux que n'importe qui l'existence de ces atrocités et de beaucoup d'autres (...) et nous, au ministère des Affaires étrangères, avons tenté d'excuser ces crimes. Nous avons vécu dans des résidences payées par les dollars des semblables de ceux qui étaient tués, nous avons embrassé nos enfants dans ces salons luxueux.

» Nous avons pavané devant les étrangers en citant les vers de Saadi gravés sur le fronton des Nations unies (une seule côte frappée, c'est déjà assez). Nous nous sommes vantés que l'imam Ali a pleuré lorsqu'il a vu une femme juive se faire humilier. Nous nous sommes vantés que notre devoir religieux était de rejeter la tyrannie et de prendre le parti des opprimés, et maintenant que notre Conseil Suprême pour la Sécurité Nationale publie un rapport qui confirme la mort de jeunes gens sous la torture, nous avons oublié tout ça ? (...) Je vous supplie de reprendre vos esprits. Il y a une voie de sortie. Dieu est notre Sauveur. »

Pour finir sur une touche d'humour : les iconographes officiels ont été chargés de supprimer la couleur verte du drapeau iranien dans les dernières affiches géantes à la gloire d'Ahmadinejad, du Guide Suprême et de la révolution. C'est à la fois la couleur de l'islam, de l'espoir et du mouvement de contestation. Ils s'en sortent bien, le pli du drapeau ne laisse plus apparaître que le rouge et le blanc.

C'est tout pour cette semaine, restez branchés et bon dimanche !

Serge Michel sur bondyblog.fr