Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/04/2007

Cachez-moi ce visage!

medium_artoff461.jpgL’éditeur Belin masque le visage de Mahomet dans un manuel d’Histoire Géographie de 5e

La couardise face au fanatisme musulman rassemble chaque jour plus de pleutres. Un an avant la mairie du VIe arrondissement de Paris qui, en 2006, avait supprimé le mot Allah du titre d’une pièce de théâtre, les Editions Belin s’étaient, avec la même complaisance, prosternées devant l’obscurantisme islamique.

Dans un livre d’Histoire Géographie de 5e édité en 2005, Belin a masqué le visage de Mahomet sur une miniature du 13e siècle conservée à l’Université d’Edimbourg.

L’image était intacte dans l’impression d’avril 2005 mais le visage de Mahomet a été masqué dans celle d’août 2005. Elle est visible en page 27 du manuel. La référence complète du livre est la suivante : Histoire Géographie, 5e, Editions Belin, sous la direction de Eric Chaudron et Rémy Knafou, 2005.

Quelle mouche, ou quelle fatwa (ou peur d’une fatwa), a piqué les Editions Belin entre avril et août 2005 pour dissimuler le visage du gourou fondateur de l’islam ?

Au nom du respect (pourtant injustifié) des croyances, les fascistes au croissant marquent sans cesse de nouveaux points grâce à la servilité de certains : l’autocensure est la pire des défaites en matière de liberté d’expression.

http://histoiresdememoire.org/spip.php?article461

Ghofrane Haddaoui, lapidée selon la Sharia, en France

medium_logo_ghofrane.gifIl y a trois ans, la jeune Ghofrane Haddaoui, 23 ans, trouvait la mort dans des conditions atroces, quelques jours avant son mariage, sur un terrain vague des quartiers nord de Marseille. Victime d’un véritable guet-apens, impliquant plusieurs jeunes hommes et femmes, elle a été affreusement torturée, et assassinée à coups de pierres. Depuis, la mère de Ghofrane, Monia Haddaoui, en possession d’un dossier solide, se bat pour faire reconnaître que sa fille est morte lapidée. Elle ne peut que constater que les pressions sont très fortes, à Marseille, pour s’opposer à cette thèse.

Le procès de l’assassin de Sohane Benziane vient de s’achever. L’Ufal rappelle que sur la stèle de Sohane, à Vitry, la référence « brûlée vive » n’a été accepté qu’au bout de plusieurs mois de lutte menée notamment par la Ligue internationale du droit des femmes et sa présidente Annie Sugier. Elle constate trop fréquemment, lors d’autres crimes atroces, la volonté des pouvoirs publics de minimiser la qualification d’actes de barbarie entraînant la mort de femmes.

L’Ufal répond à l’appel que lui a lancé Monia Haddaoui, qui se bat pour que toute la vérité sur la mort de sa fille soit connue, et la lapidation reconnue.

http://histoiresdememoire.org/article.php3?id_article=276

09/04/2007

Diaspora chrétienne irakienne: que fait l'U.E?!

Enlèvements, tortures, meurtres… Les chrétiens d’Irak – 2,5% de la population – sont aussi victimes des violences interconfessionnelles qui endeuilllent chaque jour le pays. Seule solution : fuir les grandes villes, où leurs églises sont prises pour cibles, pour se réfugier au Kurdistan, ce Nord irakien comme épargné par la guerre civile.

Depuis la chute du régime de Saddam Hussein, en avril 2003, plus de 3000 familles chrétiennes vivant dans les grandes métropoles – Bagdad, Bassora, Mossoul – ont trouvé refuge dans le nord du pays, au Kurdistan irakien.

Elles retournent dans les villes et les villages qu’elles avaient fuis il y a trente ans, chassées par les exactions des troupes irakiennes. Toutes font le même récit : l’ordre et la paix retrouvés après l’insécurité vécue dans le reste de l’Irak, la persécution par des islamistes, les attentats, les enlèvements…

C’est sans doute à Bassora que l’hémorragie est la plus grave : sur les quelque 2000 familles chrétiennes qui, en 2004, étaient installées dans la grande ville chiite du Sud, oé n’en reste plus qu’environ 400, selon Mgr Djibraïl Kassab, l’archevêque chaldéen de la métropole. Celles qui restent sont les plus pauvres. Les commerçants qui vendaient de l’alcool, généralement des chrétiens, ont été la cible privilégiée des islamistes. L’église syrienne catholique de la ville a été incendiée après les déclarations de Benoît XVI sur l’islam.

Appelons-la « le docteur M.E. » -- car bien que réfugiée au Kurdistan, cette femme médecin souhaite garder l’anonymat. Elle a terminé sa spécialisation à Bagdad qu’elle a fui en juillet. Nous l’avons rencontrée à Dohouk, dans le nord du Kurdistan d’Irak. « Les dernières semaines à Bagdad, j’étais forcée de mettre un tchador pour sortir, témoigne-t-elle. Les islamistes avaient rasé et battu deux étudiantes qui sortaient tête nue, et affiché leur photo partout sur le campus, avec cet avertissement : « Ne montrez pas vos cheveux, sinon nous vous raserons et vous tuerons… » On ne comprend pas qui fait tout cela. Des gens pénètrent dans nos bureaux la nuit, certainement avec la complicité d’employés. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Personne ne le sait. »

Récit terrifiant

Etre à la fois chrétien et médecin constituent une double menace, car les médecins ont la réputation d’être riches, et son la cible des kidnappeurs et des tueurs.

Le docteur M.A.Y., sœur du docteur M.E., a quitté Bassora après la chute de Saddam. Elle dirige aujourd’hui le département de gynécologie de Dohouk. Elle fait le récit terrifiant du sort réservé à ses collègues, chrétiens comme musulmans. « Le docteur Abdullah Hamid, chirurgien, vice-doyen de l’école de médecine, a été abattu sur le seuil de sa clinique par un gamin de 15 ans, se souvient-elle. Le docteur Jassem Fayçal, directeur d’un hôpital, a été assassiné. Puis ce fut le tour d’un dentiste, d’un urologue… Je suis partie en laissant tout derrière moi, ma maison, ma clinique. »

Toma Benyamin, un plombier quadragénaire, habitait avec sa femme, Faiza, et leurs six enfants, à Bagdagd Jeddida (littéralement : le nouveau Bagdad), un quartier dans l’est de la capitale irakienne où cohabitaient auparavant sunnites, chiites et chrétiens. « Des bandits ont essayé de kidnapper un de nos fils. D’autres, des Arabes – souligne-t-il –, ont menacé par téléphone d’enlever une de nos filles. Ils ont appelé quatre fois. Alors, nous avons décidé de fuir.

Toma et sa famille sont partis en février, emportant leurs meubles dans un camion. Ils ont trouvé refuge à Ain Kaoua, une agglomération exclusivement chrétienne à la périphérie d’Arbil, la « capitale » du Kurdistan irakien. Toma affirme qu’il ne reste plus que 300 familles chrétiennes sur les 35000 qui vivaient auparavant à Bagdad Jeddida.

Beharé, 28 ans, s’est lui réfugié dans le village kurde de Levo, près de Zakho, à proximité de la frontière turque. Il vivait autrefois dans l’un des quartiers les plus violents de Bagdad, Al-Dora, déchiré par les affrontements entre chiites et sunnites. « Nous n’en pouvions plus, explique Beharé. Chaque jour, il y a avait une ou plusieurs explosions de voitures piégées, on retrouvait des têtes coupées. Nous sommes partis après les meurtres de dix chrétiens qui vendaient de l’alcool. » Madeleine, sa tante, ajoute : « Ils en sont arrivés à tuer les gens d’après leur carte d’identité. »

Les chrétiens sont-ils victimes de l’anarchie générale qui règne en Irak ou sont-ils persécutés en tant que chrétiens ? L’évêque d’Amadia et d’Arbil, Mgr Raban, répond prudemment : « Les chrétiens sont les victimes les plus faciles car ils n’ont pas de milices pour les protéger. » Mais il ajoute : « Ils constituent aussi la cible numéro un des professionnels du kidnapping, des criminels libérés de prison aux derniers jours du régime de Saddam Hussein, et aussi des fanatiques qui procèdent à une véritable épuration religieuse. »

Mgr Raban a été lui-même l’objet de menaces téléphoniques répétées par des individus très bien renseignés sur ses activités.

La tension est montée d’un cran depuis l’été avec l’enlèvement de trois prêtres chaldéens catholiques, et surtout après celui d’un prêtre syrien orthodoxe, qui s’est terminé tragiquement.

Battu, brûlé, menacé

Le Père Raad Kashan a été le premier kidnappé alors qu’il circulait en taxi à Bagdad, le 15 juillet. Séquestré pendant quarante-huit heures, il a été battu, son dos et ses mains brûlés avec des cigarettes. On l’a relâché en lui disant : « Nous savons où tu vis… Si tu ne nous verses pas 200 000 dollars dans les deux jours, on reviendra te chercher. » Raad Kasha a été exfiltré d’urgence vers la Jordanie.

Le 15 août, c’était au tour du Père Saad Syrop Hanna, professeur au séminaire, de disparaître alors qu’il circulait dans la capitale au volant de sa voiture. Libéré trois semaines plus tard, en état de choc, il a dû être hospitalisé. Mi-septembre, le Père Bassel Yeldo, secrétaire du patriarche des chaldéens de Bagdad, Emmanuel III Delly, était séquestré pendant vingt-quatre heures.

Mais un nouveau pas dans l’escalade de la terreur a été franchi avec la disparition, le 9 octobre à Mossoul, du prêtre syrien orthodoxe Paulos Iskandar. L’enlèvement a été revendiqué par un groupe islamiste inconnu qui réclamait une rançon de 280 000 euros. Quatre jours plus tard, le corps décapité du prêtre était retrouvé à l’est de Mossoul. Il a été inhumé le lendemain, en présence de tous les évêques de la région. Ce drame a achevé de terrifier la population chrétienne, dont la fuite vers le nord s’accélère.

Cet exode est accueilli favorablement par les autorités religieuses et politiques du Kurdistan irakien. Des villages chrétiens, rasés dans les années 1960 et 1970, revivent. Les évêques locaux, qui se plaignaient de la « désertification » des églises, se réjouissent de l’afflux de ces nouveaux fidèles. « C’est le printemps de mon diocèse », confie l’évêque de Zakho, Mgr Petros al-Harboli.

Au nord, dabs cette région montagneuse qui s’étend autour de Zakho, Dohouk et Amadia, les zones d’habitation chrétiennes détruites sous Saddam Hussein sont reconstruites. L’initative en revient au gouvernement unifié du Kurdistan d’Irak [investi le 7 mai 2006] de Nechirvan Barzani – neveu du président Massoud Barzani. Les travaux sont supervisés par Sarkis Aghajan, le ministre de l’économie – un chrétien nestorien. L’édification de chaque maison de trois pièces coûte l’équivalent de 14 350 euros.

« Ici, il y a la paix »

C’est ainsi que le village de Sharanesh, près de la frontière turque, s’est repeuplé. Vingt nouvelles maisons ont été construites, et une cinquantaine d’autres sont en chantier. « Ici, il y a la paix. On peut rendre visite à nos voisins, et je pourrai aller à l’école », dit Nermin, 16 ans. Fuyant la violence de Bagdad, il est arrivé à Sharanesh, le 4 juillet, avec sa mère, Hanna, son père, Akram, installateur d’antennes de télévision, et ses trois frères et sœurs.

En attendant que leur maison soit achevée, ils campent chez des parents, déménageant tous les mois pour ne pas abuser de leur sollicitude. Financièrement, ils sont soutenus par des proches exilés aux Etats-Unis, et perçoivent une allocation mensuelle versée par le gouvernement kurde – quelque 100 000 dinars par foyer (environ 13€).

« Ici, on est tous parents, on est tous chrétiens », souligne Mgr Petros al-Harboli. L’église de Sharanesh n’a pas encore été reconstruite – « Et pour moi, c’est plus important qu’une maison », egrette Hanna.

Le retour de ces chrétiens ne se fait pas sans problèmes. Nazaht, 20 ans, enseignait l’anglais à Bagdad. Elle a trouvé refuge à Levo, d’où sa famille est originaire, mais regrette amèrement « la belle vie » dans la capitale. « C’était une ville de rêve, fit-elle. J’adorais faire du shopping, aller au restaurant, au théâtre avec mes amies. Si la situation redevient normale, je serai la première à y retourner. A pied s’il le faut ! »

Des terres occupées

Autre problème, plus grave, celui des terres. Dans certains villages, comme Pechkabour, Deir Aboun ou Karaoulla, les terrains abandonnés par les chrétiens ont été réoccupés après 1975 par des Arabes. Puis, après la guerre du Golfe de 1991, des tribus kurdes musulmanes s’y sont installées. Les chrétiens ne manifestaient alors aucune intention de revenir.

Aujourd’hui, le gouvernement tente de faire évacuer ces villages en proposant 10 000 dollars d’indemnités (près de 8 000 euros) à ceux qui acceptent de partir. Mais les Kurdes musulmans s’accrochent. C’est le cas à Pechkabour notamment, où la tribu des Miran dispose d’appuis importants au sein du régime (un des siens est membre du bureau politique du parti démocratique du Kurdistan, PDK, de Mssoud Barzani).

Au bord de la rivière Habour, le village de Karaoulla a été détruit en 1975 par l’armée irakienne. Aujourd’hui, il est réoccupé, et divisé en deux : d’un côté les Kurdes musulmans, de l’autre les Kurdes yesidis arrivés en 1992 [fidèles d’une secte d’origine zoroastrienne considérés par les musulmans comme des adorateurs du diable]. Le gouvernement d’Arbil a commencé en 2005 à construire une dizaine de maisons pour les chrétiens, et quelque 70 autres sont prévues. « Si nous ne récupérons pas nos terres, qu’allons-nous devenir ? », se lamente le mukhtar (le maire), Horniz Toma Moussa. Chaque jour arrivent à Karaoulla de nouveaux réfugiés, comme cette famille qui en est réduite à camper dans une pièce de l’ancienne casemate de la police irakienne, avec l’aude du frère du chef de famille, une certain Nicoals… installé à Sarcelles (Val-d’Oise !)

Si la vie dans ces villages satisfait les chrétiens d’un certain âge, elle pose problèmes aux plus jeunes. Aux étudiants, par exemple, qui ne sont pas capables de suivre des cours en kurde, la langue de rigueur dans la majorité des écoles de la région. Au quotidien, les réfugiés chrétiens communiquent difficilement avec leurs voisins. C’est encore plus vrai dans les zones rurales, où les Kurdes parlant l’arabe sont rares. Un certain nombre de jeunes chrétiens prennent le risque de rendtrer à Bagdad poursuivre leurs études.

Trouver un emploi est également problématique. Si les chrétiens spécialisés – médecins, ingénieurs ou techniciens – parviennent à travailler, ce n’est pas le cas de ceux qui survivaient à Bagdad grâce à des petits boulots – la majorité des réfugiés. Ceux-ci en sont réduits à une vie d’assistés, percevant les allocations du gouvernement kurde ou des mandats de parents émigrés à l’étranger. Rien qu’aux Etats-Unis, on recense 250 000 irakiens chrétiens dans le Michigan, 50 000 en Arizona, 30 000 en Californie.

Isolés linguistiquement, traumatisés par les persécutions dont ils ont été les témoins ou les victimes, les chrétiens réfugiés au Kurdistan d’Irak doivent aussi faire face à la propagande du mouvement nationaliste assyrien basé aux Etats-Unis [non uni à Rome, 250 000 personnes rien qu’en Amérique], qui tente de faire revivre le mythe de la nation assyrienne.

« Nous, les chrétiens, nous avons notre histoire, assène un réfugié du village d’Arraden, près d’Amadia. Il y a 2000 ans, il n’y avait pas de Kurdes ici. Nous, les chrétiens, étions 30 millions. Aujourd’hui, nous ne sommes pas 1 million. Où sont passés les autres ? Les Kurdes prétendent que la terre leur appartient, leur nombre augmente sans cesse ». Et de conclure : « Les chrétiens n’ont pas d’avenir en Irak, même les enfants vous le diront. Aujourd’hui, les chefs kurdes construisent des maisons pour nous, pour donner une bonne image d’eux-mêmes. Mais l’extrémisme viendra, insidieusement, comme à Bassora. On ne peut pas contrôler l’influence des extrémistes, on ne peut pas l’arrêter. On ne peut pas changer l’islam : un jour, ils vous appellent mon frère, le lendemain, ils vous tuent. »

Une politique pro-chrétienne

Le plus étonnant, c’est que le réfugié chrétien qui prononce cette diatribe le fait dans une maison offerte par le gouvernement kurde. Celui-ci fournit aux nouveaux venus une aide bien plus important que celle qui est proposée aux réfugiés musulmans. Ainsi, les quelque 1500 familles kurdes musulmanes chassées de Mossoul par les violences intercommunautaires ne bénéficient d’aucun programme public de relogement.

Interrogé sur cette politique résolument pro-chrétienne, Mgr Petros al-Harboli, l’évêque de Zakho, estime qu’il ne faut pas écarter d’éventuelles pressions sur le gouvernement d’Arbil de la part de dirigeants protestants américains et de la diaspora kurde aux Etats-Unis. Leur objectif ? Installer au Kurdistan d’Irak une population hostile à la propagande des mouvements islamistes.

Une autre explication peut être avancée. Si les réfugiés chrétiens sont les bienvenus, c’est, dit-on, parce que cette communauté compte en son sein de nombreux médecins, ingénieurs, techniciens…. Un élite qui fait défaut au Kurdistan. L’accueil réservé aux chrétiens permettrait également de couper court à la propagande du mouvement nationaliste assyrien.

Avec une pointe d’humour, un responsable local conclut que les chefs kurdes ne peuvent tirer que des avantages de la présence d’une minorité… qui n’est pas susceptible de fomenter un coup d’Etat.

Sous Saddam Hussein, un devoir de loyauté

Aujourd’hui, seuls quelque milliers de chrétiens restent à Bagdad. « Pour eux, l’exil est préférable à la peur », notait en septembre 2006 Mgr Jean Benjamin Sleiman, archevêque de Bagdad (auteur de Dans le piège irakien, éd. Presses de la Renaissance). Certes, l’exode a débuté bien avant le renversement de Saddam Hussein : un tiers des chrétiens irakiens ont quitté leur pays depuis 1980. Mais à Noël 2002, les cinquante églises de Bagdad étaient encore très fréquentées. Comme l’étaient celles de Mossoul et de Kirkouk, qui comptent parmi les plus vieilles villes chrétiennes du monde. Les chrétiens ont occupé une place particulière sous l’ancien régime. Saddam Hussein, musulman (sunnite), veillait à les préserver dans une société en voie d’islamisation, voire à s’assurer de leur soutien. Dans les années 1990, les chrétiens sont nombreux, par exemple, dans les rangs du parti Baas ou dans ceux des unités d’élite (garde républicaine, garde présidentielle), réputées fidèles au ducatateur. Personnage-clé de l’Etat, le vice-premier ministre Tareq Aziz est lui-même chaldéen. Le Syrien Michel Aflaq (1910-1989), l’un des deux fondateurs du parti Baas, était chrétien. Les églises d’Irak, jouissant de certains privilèges (exemptions fiscales, construction d’écoles, restauration de couvents…), se sont gardées de critiquer le pouvoir. Nombre de leurs fidèles considéraient Saddam Hussein comme un rempart contre l’intégrisme. Cette proximité avec l’ancien régime contribue depuis à alimenter les rancoeurs.

Article publié dans Le Monde 2, supplément distribué avec Le Monde du samedi 28 octobre 2006.

COMMENTAIRE: A L'HEURE ACTUELLE LES SURVIVANTS DU MASSACRE SE TASSENT COMME DES BETES DU COTE D'ISTANBUL PENDANT QUE L'U.E. LEUR CLAQUE LA PORTE A LA FIGURE. UN SCANDALE HUMANITAIRE DONT TOUT LE MONDE SE FOUT!

08/04/2007

Immigration et identité nationale: le temps des confusions

La France est entrée dans une période de confusions. Lorsqu’on parle de la Nation, certains entendent nationalisme, le patriote devient un xénophobe, chanter la Marseillaise parait ringard, posséder un drapeau français semble dépassé ! On confond le concept de nationalité avec celui d’identité. En effet, au gré des migrations de populations, il est possible d’acquérir différentes nationalités, par contre, l’identité revendiquée par chaque individu est unique et demeure indélébile. Cette confusion explique la problématique de la double appartenance et le développement des communautarismes. Aujourd’hui les anti-racistes peuvent être antisémites, les fraudeurs, les agresseurs et les voyous se font passer pour des victimes et tous ceux qui prennent faits et cause pour les immigrants clandestins se targuent d’être des humanistes ! La haine de la police et de tous les uniformes devient excusable ! Il est mal venu de poser des questions sur l’immigration et sur l’Islam fondamentaliste, de peur d’être accusé de racisme, de fascisme ou d’une « lepénisation des esprit » . Emmanuel Le Roy Ladurie en est bien conscient lorsqu’il écrit : Dès que X ou Y parlent d’immigration sur un mode légèrement critique, les plaintes contre X ou les insultes à l’encontre d’Y risquent de pleuvoir.

Reconnaissons, qu’en France, le danger ne vient pas des Juifs qui ont toujours respecté la séparation du culte et de l’état, la laïcité, la liberté et l’égalité devant la loi. Les Juifs français ont payé un lourd tribut au cours des différentes guerres que la France a dû mener, et leur fidélité à la République est incontestée.

Indéniablement, la crise identitaire, le débat sur la laïcité et l’antisémitisme ont été relancés en France par un Islam radical, affublé d’un masque antisioniste. La banalisation d’un antisémitisme islamique est un risque grave pour la démocratie française et il est de mauvais augure, pour l’avenir des Juifs de France.

Les musulmans intégristes ont, actuellement, des raisons de se croire tout permis. La constante référence “humaniste” du gouvernement plaide, en effet, pour la bienveillance face aux revendications communautaristes portées au nom des droits de l’Homme et de la “différence”. La politique pro arabe de la France, soulignée ces derniers temps, peut laisser croire pareillement à une tolérance pour “l’orthodoxie” et ses dérives. Le consensus contre la guerre en Irak a pu laisser penser également, que la communauté nationale se retrouverait solidaire de tous les combats identitaires des musulmans.

Loin de moi l’idée de faire l’amalgame entre la majorité des Musulmans, respectueux des lois du pays d’accueil et certains extrémistes qui menacent d’imposer les lois de l’Islam à toute la planète. Certes, tous les Musulmans ne sont pas islamistes et tous les islamistes ne sont pas des terroristes. Mais, la grande majorité des terroristes, aujourd’hui, sont des islamistes.
En Israël, contrairement à ce qui se passe en France, aucune question n’est taboue. Les Israéliens sont connus pour leur « houtzpa », c’est-à-dire leur manière directe d’aborder tous les sujets de sociétés. Ils se permettre de critiquer toutes les actions des personnalités politiques sans une retenue de façade.
Nombreux sont ceux qui accusent le conflit israélo-palestinien d’être la seule cause de la renaissance du fondamentalisme islamique. Je prétends qu’il permet, au contraire, de dévoiler la véritable doctrine de l’Islam fondamentaliste et de révéler à l’Occident la stratégie bien élaborée, particulièrement rusée et éminemment subversive du fascisme à visage islamique.


La France, terre d’asile.

La France est connue comme ayant toujours été une terre d’asile. Depuis des siècles, elle a accueilli des vagues d’immigrations venues d’Europe centrale, d’Italie, d’Espagne ou du Portugal. Ces immigrants, pour la plupart de religion chrétienne, se sont intégrés rapidement et sans heurt majeur.
Une population juive a toujours existé en France, mais après la décolonisation, l’arrivée importante de Juifs d’Afrique du Nord a changé notablement l’image démographique des Juifs de France. Estimée, aujourd’hui entre 500 000 et 600 000, cette population a toujours respecté l’image traditionnelle de la France, à la fois chrétienne et républicaine, laïque et tolérante. Dans sa majorité, la communauté juive a su s’intégrer en France sans perdre totalement son identité et son attachement à Israël.

L’immigration musulmane du Maghreb considérée, tout d’abord, comme une "chance pour la France" fut encouragée par les gouvernements français afin de fournir une main d’œuvre à bas prix. Au début, elle était constituée de migrants qui n’avaient qu’un souci, celui de subvenir aux besoins de leurs familles, d’amasser un petit pécule et de retourner dans leur patrie. Puis les choses se modifièrent avec la possibilité de regroupement familial autorisé par la France et grâce à l’amélioration de leur niveau de vie incomparable à celui de leurs pays d’origine. Cette population est estimée à six ou huit millions d’habitants, ou peut-être plus. Le chiffre exact des musulmans n’est pas officiellement connu car, en France, le recensement ethnique et religieux est interdit, il est considéré comme discriminatoire.

Afin de compenser la carence d’outils statistiques adéquats, Michèle Tribalat, Directrice de recherche de l’Institut national d’études démographiques, a réalisé des enquêtes partielles annuelles se basant sur le nombre d’enfants âgés de moins de 18 ans. En janvier 2007, elle écrit: En 1999, sur 12,5 millions d’enfants mineurs, un peu plus de 2 millions étaient d’origine étrangère c'est-à-dire ayant un ou ses deux parents étrangers soit 17%. En trente ans, c’est la conjugaison de la baisse du nombre d’enfants de parents nés en France (-14%) et la hausse du nombre de ceux de parents d’immigrés (+ 33%) qui explique l’augmentation de 45% de la proportion de jeunes d’origine étrangère... En trente ans, la proportion de jeunes d’origine étrangère en Ile-de-France a fortement augmentée de 16 à 33,5% et en Alsace de 11,9 à 20,1%. En 1999, en Ile-de-France, 11,5% étaient d’origine maghrébine et 7% d’origine noire africaine… Michèle Tribalat nous apprend aussi que le nombre d’immigrés adultes d’Afrique noire se serait accru de 45% sur la période 1999-2004… En Seine-Saint-Denis, la proportion de jeunes d’origine étrangère a été multiplié par 2,7 passant ainsi de 18,8% à 50,1% en trente ans… Sur l’ensemble de la période, le nombre d’enfants dont les deux parents sont nés en France n’a cessé d’y diminuer : la déperdition totale a été de 41% soit beaucoup plus que la diminution observée au niveau national (13,5%). Parallèlement, le nombre de jeunes d’origine étrangère y a été multiplié par 2,5. La conjonction d’une formidable croissance de la jeunesse d’origine étrangère et d’un recul de celle d’origine française dessine donc un processus de substitution qui marque d’ailleurs Paris et la petite couronne… La proportion de jeunes d’origine maghrébine a été multipliée par près de trois en trente ans (20,5% en 1999 contre 7,7% en 1968) et celle d’origine sub-saharienne, quasiment nulle en 1968, était, en 1999, proche de 12%. Au total, près d’un jeune sur trois vivant en Seine-Saint-Denis était d’origine africaine (Maghreb compris). (5)

Michèle Tribalat s’inquiète de ces changements de population qui entraînent des phénomènes de sécession territoriale en France. Elle met en garde contre ces concentrations ethniques, surtout issues de pays musulmans car, dit-elle, elles risquent de déboucher sur des enclaves où pourraient apparaître des revendications politiques d’un droit dérogatoire sur base ethnico-religieuse et, plus généralement, sur la formulation d’exigence de conformité visant l’ensemble de la société française.

L’analyse de François Héran, directeur de l’Institut national d’études démographiques est différente . Selon lui, la population française ne surmontera son vieillissement que grâce à l’immigration. Il précise : d’ici à une génération, la migration sera le principal, voire l’unique facteur de croissance de la population française, et ajoute plus loin : il nous faudra croître et vieillir avec l’immigration. Doit-on se réjouir ou s’inquiéter de constater que l’identité et la pérennité de la France risquent de dépendre, uniquement de la venue d’immigrés ?

En quoi l’immigration musulmane est-elle différente ?

« Comment vous considérez-vous tout d’abord, comme un citoyen de votre pays ou un musulman ? ». Telle est la question posée lors d’une enquête portant sur l’identité religieuse et culturelle de Musulmans en Europe. Les réponses ont été les suivantes : en Grande-Bretagne 81% se considèrent tout d’abord comme musulmans et 7% comme des Britanniques, en Allemagne 66% se considèrent comme musulmans et 13% comme Allemands et en France 46% se considèrent comme musulmans et 42% comme Français.

En France, la laïcité est devenue le credo moderne, la civilisation des loisirs a pris le pas sur la pratique religieuse, le monde occidental sécularisé se trouve aujourd’hui confronté avec un monde islamique qui renoue avec son fondamentalisme.

La loi sur la séparation de l’Église et de l’État promulguée en 1905 a contribué incontestablement à donner à la France son image de patrie de la tolérance. Cette loi respectée par les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans modérés risque-elle aujourd’hui d’être remise en question par la montée de l’intégrisme islamique ? En France, la religion fait partie du domaine privé et la foi est vécue individuellement. Par contre, l’Islam est une religion de groupe, ses idéaux ne peuvent se réaliser qu’au sein de communautés. Il existe différents courants dans l’Islam qui sont apparemment opposés les uns aux autres, mais lorsque l’Occident s’attaque à l’Islam, ces courants se retrouvent unis dans la même communauté des croyants qu’on appelle la Oumma. Selon Bernard Lewis : Les musulmans ne se voient pas comme une nation divisée en groupes religieux, mais comme une religion divisée en nations.

L’Islam dévoilé.

Bien que certains Occidentaux aient toujours été fascinés par l’Islam, la majorité d’entre eux a longtemps ignoré son message réel. Il aura fallu que se déchaîne le terrorisme islamique, avec son acmé le 11 septembre 2001 pour que le public occidental s’intéresse à la lecture du Coran et que fleurissent les éditions de livres sur l’Islam. La plupart de ces livres, écrits tout d’abord par des intellectuels musulmans de culture occidentale, ont tenté de faire des distinctions subtiles, notamment entre Islam et islamisme, entre un Islam traditionnel et l’intégrisme considéré comme une maladie de l’Islam. Ces ouvrages destinés aux non musulmans donnent une version habilement édulcorée de l’Islam, très différente du message destiné à ses fidèles. Christian Delacampagne a bien saisi ce risque de duperie : "[…] l’islamisme ne fait pas appel à des croyances d’une nature différente de celles qui constituent l’Islam. Il correspond simplement à une façon plus intense de vivre ces croyances. Il n’est pas un Islam marginal, atypique, aberrant. Il veut être l’Islam entendu à la lettre, dans la totalité de ses dimensions… Tant il est vrai qu’entre Islam et islamisme il n’y a jamais eu cette frontière étanche qu’ont inventée, pour dormir tranquillement, les belles âmes occidentales."

Afin d’éviter le piège d’un double langage et le risque d’occultations de circonstance, il importe donc de connaître l’Islam à la lumière d’une analyse émanant, aussi d’orientalistes non musulmans. En effet, les auteurs musulmans nous présentent toujours un Islam universaliste, tolérant, ouvert, recherchant la paix, mais on oublie de dire que ces notions sont prises dans leur sens islamique et non pas dans un sens occidental.

Le mot islam voulant dire soumission, soumission totale à Allah et reconnaissance de son infériorité par rapport à Dieu, ce qui supprime au croyant toute possibilité de libre arbitre. Le « coup de génie » du "prophète" Mohamed, selon la formule de Daniel Sibony , est d’avoir annexé dans le Coran toutes les figures emblématiques de la Bible. Cette conversion post-mortem à l’Islam est rendue possible par la formulation en arabe de muslim qui veut dire « soumis à Dieu ». Grâce à cette manipulation sémantique, tous les héros de la Bible, qui sont par définition soumis à Dieu, deviennent tous des muslemim, c'est-à-dire tous des musulmans ! Dans la doctrine de l’Islam, les Juifs et les Chrétiens sont réduits à l’état de dhimmis. Ils sont, certes tolérés et protégés, mais doivent être abaissés et humiliés. Ce statut de dhimmi interdit, entre autres, l’exhibition de croix les dimanches des Rameaux et la pratique de la religion juive sur la voie publique . Sait-on que c’est un calife de Bagdad qui imposa aux Juifs, au IXe siècle le port de l’insigne jaune, pratique qui continua à se répandre en Occident au Moyen Âge et deviendra, hélas ! plus tard l’étoile jaune ? Selon l’Islam, la paix ne sera possible que lorsque toute la terre sera islamisée !.

L’universalisme de l’Islam s’exprime avant tout par son aspect territorial. Selon sa doctrine, un jour viendra ou toute l’humanité fera de l’Islam sa religion ! C’est ainsi que l’on doit comprendre son concept d’universalisme ! Le djihad est souvent défini par les auteurs musulmans modérés comme « l’effort de l’individu sur lui-même ». Ils occultent ainsi sa signification plus belliqueuse de guerre sainte contre les infidèles et son idéal de conquête, compris et reçu par tous ses croyants. Les bombes humaines se font exploser au nom d’Allah et du djihad, c’est-à-dire au nom de cette doctrine religieuse.

L’Islam, religion et politique

Pour la doctrine de l’Islam, le monde se divise en deux : le Dar al islam, la maison de l’Islam, qui est la partie du globe où l’Islam domine, c’est-à-dire où il a le pouvoir politique et l’autre partie du monde, celle qui n’est pas soumise à la domination politique de l’Islam : le Dar al ‘Harb, la maison de la guerre. Entre les deux doit exister un état de guerre perpétuel, qu’une trêve peut suspendre momentanément, lorsqu’il y va de l’intérêt (maslaha) des musulmans. Cette guerre ne prendra fin que lorsque le monde entier sera sous domination politique de l’Islam.

Cette vision du monde a correspondu pendant plus d’un siècle à la situation politique de l’Islam où l’empire progressait à pas de géant et semblait vouloir s’étendre à toute la planète. Sur le front occidental, c’est Charles Martel à Poitiers en 732, qui a mis fin à cette première vague d’expansion fulgurante des Sarrasins venant d’Espagne.

Cette conception politico-religieuse, qui correspondait si bien à la phase de formation de l’Islam, a marqué fortement les sages musulmans. L’idée d’un empire ou d’une confédération islamique unique est un idéal qui a sous-tendu et continue de sous-tendre la politique arabe, malgré une réalité inverse : celle du morcellement politique et des luttes intestines qui caractérisent le monde arabo-musulman. Cette idée d’une dichotomie entre les pays de l’Islam et les pays infidèles reste toujours présente. On doit a fortiori reconquérir les pays perdus, même des siècles après qu’ils soient sortis du giron islamique. Chaque pouce de terrain qui a été sous autorité musulmane doit revenir à l’Islam.

Le symbole idéal de cette conquête, le djihad, est le glaive : c’est l’arme de la conquête. Mais le djihad peut revêtir aussi d’autres aspects : économique, moral ou culturel. Pour un musulman parvenir à étendre le Dar al islam, c’est accomplir le mieux possible la volonté d’Allah et conquérir le paradis concret, matériel, réservé aux plus saints des Musulmans : celui de martyr mort pour l’agrandissement du Dar al islam.

Ce djihad, cette guerre jusqu’à la fin des temps, concerne l’ensemble de l’humanité et bien évidemment Israël. Contrairement aux traditions culturelles qui voient dans la guerre un événement dramatique qui brise la vie quotidienne et interrompt l’équilibre normal de la vie, pour l’Islam, le phénomène est inverse. La renonciation au djihad s’accompagne d’un sentiment de trahison : s’y soustraire – cultiver son champ, élever ses enfants – c’est tourner le dos à ce grand appel divin, à l’injonction du djihad.

Le paradoxe est que cet idéal de conquête permanente, englobant l’ensemble du monde, est vécu et présenté comme un idéal de paix puisque, après son accomplissement, il n’y aurait qu’une seule entité, le Dar al Salam, la maison de la paix. Malgré cet esprit de conquête, l’Islam veut la paix, mais dans un sens islamique extrêmement précis.

Remarquons que dans les États arabes qu’on dit laïques, l’Islam est toujours la religion officielle. Il n’existe pas de séparation entre l’Église et l’État comme chez les Chrétiens, ou de la Royauté et de la Sainteté comme dans le Judaïsme.

L’Islam fondamentaliste n’a pas de frontière. Il affiche sa volonté de conquérir un Occident imprégné d’humanisme, culturellement chrétien, mais qui a tendance à se séculariser.

Ces quelques précisions ne relèvent ni du blasphème, ni du racisme ou de la haine. Elles permettent de mieux comprendre la détermination des chefs d’Etats arabes et posent la question de savoir s’il est licite de donner un avis critique sur cette religion sans être suspecté de racisme ou pire encore, encourir des menaces de mort par une fatwa. Salman Rushdie, Talisma Nasrin et Oriana Fallaci avaient déjà fait l’objet de telles condamnations d’un autre temps. Hélas, cette menace est toujours présente. On se souvient qu’en septembre 2005, la publication de caricatures du Prophète Mahomet par un journal danois avait enflammé le monde musulman. On avait assisté à de nombreuses manifestations violentes contre les représentations diplomatiques danoises, leurs drapeaux ont été piétinés et brûlés . Le Pape Benoît XVI a dû présenter « ses regrets » à la suite de ses propos sur l’Islam, la violence et la raison à Ratisbonne . Un professeur de philosophie Robert Redeker, citoyen français, est devenu, dans son propre pays, l’otage de l’Islam fondamentaliste pour avoir publié une tribune intitulée : Face aux intimidations islamiques, que doit faire le monde libre ?

Il faut briser le tabou et oser dire que l’intégrisme sécrété par un certain Islam est une menace réelle pour tous, Juifs et Chrétiens ainsi que pour les Musulmans qui, à titre individuel, voudraient être modérés ou se déclarer laïques et démocrates car ils risquent, eux aussi, d’être discrédités et de devenir des victimes de l’islamo terrorisme.

N’en déplaise au recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur , l’Islam est et reste par essence, religion et politique (Al islam din wa-dawla). Vouloir l’occulter est une erreur et une faute.

Le temps est venu pour l’Occident d’admettre que le danger du fondamentalisme islamique est un danger mondial et que le drame qui se joue en Israël préfigure le danger qui guette tout le monde non islamique et notamment la France.


Roland Y. Dajoux pour LibertyVox

04/04/2007

L'ordure persane fait son show

medium_IRAN.jpgNous y sommes. Le petit fuhrer islamique de Teheran a bien organisé son show médiatique devant toutes les télévisions du monde pour montrer avec quelle magnanimité il consent à libérer les militaires anglais après leur avoir estorqué des aveux "spontanés" publiques, ce qui est contraire aux accords de Genève.

Il nous apprend que c'est en l'honneur de son maître et model, j'ai nommé le bedouin analphabète sanguinaire, dont il serait l'heureux anniversaire!

Mieux encore,il nous fait le coup du remerciement officiel de la part de ces jeunes anglais en civil sans cravatte (interdite en république nazislamique d'Iran) ainsi bien sûr que de la part de l' "être inférieur", la femme occidentale à qui l'on impose la bâche sur la tête.

Il pense vraiment nous avoir umiliés tous en tant qu'occidentaux et s'être érigé en guide suprème du djihad islamique contre les "infideles croisés et sionistes".

Et pendant ce temps la, il continue de fabriquer la bombe atomique.

En marge de tout cela il me semble malheureux de souligner à quel point une trop grande partie de ces militaires anglais a fait preuve d'une déconcertante absence de sens de l'honneur, tant sur le plan personnel que sur le plan du Pays qu'ils representent et pour lequel ils se sont engagés volontairement.

Jamais ils n'auraient dû accepter de temoigner devant des caméras, pour prêcher le faux (comme pour le vrai).

Jamais ils n'auraient dû accepter de serrer la main de cette vermine ignoble.

Jamais cette jeune anglaise n'aurait dû accepter de mettre un torchon sur la tête contre son gré.

Il n'y a plus qu'à espérer que nos soldats valent mieux que ça, sinon pauvre occident!

medium_HUMILIATED.jpg

29/03/2007

La politique des Sudètes

medium_naziislam5.jpgPeu à peu s’éteint la génération témoin des lâchetés et des compromissions face à Hitler qui ont conduit à la catastrophe des années 1939-45. Peu à peu, et le récent décès de Lucie Aubrac nous le rappelle, s’éteint la génération de Résistants qui ont au moins sauvé l’honneur de la France et notre foi en l’humanité. La voie et la voix redeviennent ainsi libres pour les crédules et les naïfs mais surtout, pour les coquins, les lâches, les magouilleurs, les combinards, les défaitistes et collabos en tous genres.

Voici peu, la France chiraquienne déléguait officieusement à Téhéran l’un des Eurabiens les plus corrompus de notre société que Mitterrand en fin de règne avait placés à des postes qui, pour être prestigieux et juteux, leur assurait surtout l’immunité. Nul ne croira en effet que Roland Dumas, ce «socialiste» pervers, inventeur du «caduque» d’Arafat et qui, pour être pourri jusqu’à la moelle, n’en est pas moins un homme cultivé, se rend là-bas juste pour y admirer les chefs d’œuvres de la période Achéménide. Cela doit donc s’inscrire dans le cadre d’une politique d’opposition systématique et de finasseries que le chiraquisme a imprimée à l’Union Européenne face à la fermeté dont les Etats-Unis font preuve à l’encontre du National islamisme chiite et de la barbarie djihadiste sunnite (ce qui n'a malheureusement pas toujours été le cas NDR)

. Nous ne savons pas ce qui s’y est concocté mais en déclarant que l’Iran a le droit de se doter d’un armement nucléaire, Roland Dumas se révèle tel qu’il est, une sorte de Talleyrand de bas de gamme mais, comme son devancier, une merde dans… des souliers de luxe naguère payés par la Putain de la République.

Ainsi, l’UE et la France d’aujourd’hui ne se comportent pas autrement, face au péril djihadiste, que les états européens des années 30 face au péril nazi. À cette époque, au lieu de s’unir face à l’Allemagne qui les menaçait tous sans distinction, chaque pays, muré dans son égoïsme national, finassait, négociait de son côté et essayait de détourner sur d’autres pays la fureur du Führer. Jusqu’au communiste Staline, ce Petit Père des Peuples, qui s’alliait à Hitler pour se partager les dépouilles de la Pologne et lui laissait le champ libre contre les Alliés franco britanniques. Comme quoi «totalitaires de tous les pays, unissez-vous» remplaçait le «Prolétaires de tous les pays, unissez-vous» du Manifeste Communiste naguère pondu par Marx et Engels. Nos Daladier et Chamberlain n’avaient pas fait mieux à Munich en sacrifiant la Tchécoslovaquie, «État de merde» qui, accusée de nous entraîner dans la guerre en s’apprêtant à résister et en voulant que nous respections notre alliance, se voyait sommée de céder à Hitler les territoires sudètes. Quelques semaines ont ensuite suffi pour voir ce pays encombrant rayé de la carte, ce qui n’a pas empêché notre pays de se faire engloutir à son tour. Mais le monde se comporte comme si ce passé n’avait jamais eu lieu.

C’est dans cette lamentable foulée que ce bouffon de guignol qu'est Javier Solana, «ministre» des affaires étrangères de l’Europe, réédite l’exploit de Munich en déclarant au dictateur syrien qu’Israël doit sans préalable «restituer» le Golan à la Syrie. Nous ne sommes décidemment pas rancuniers puisque si Israël tient jusqu’à présent la Syrie terroriste en respect, notre gouvernement qui est le moteur de la politique étrangère européenne au Proche-Orient, tourne la page sur tous les actes de terrorisme dont furent victimes nos otages, nos soldats, nos diplomates et les amis de la France. À croire que notre armée et notre diplomatie sont prêtes à défendre tout le monde, sauf les Français, sauf les Européens. Et tout ça, dans quel autre but que d’affaiblir la position des USA au Proche-Orient ?

Or, loin d’amadouer les totalitaires islamiques qui ont repris le flambeau des nazis, mais dans lesquels nos politiciens voient néanmoins des alliés contre l’Amérique, nous les encourageons à se montrer de plus en plus exigeants, encouragés en cela par notre complaisance à leur égard. Cette politique antiaméricaine initiée par la Vème République et menée par ses Jobert, Dumas, Védrine et autres Villepin de service est comparable au coureur qui, incapable de rivaliser avec un champion, espère gagner la course en lui cassant une jambe. Il ne restera pas moins un coureur médiocre et un perdant. Est-ce là l’illustration de notre «grandeur» ?

Un adage prêté au roi Salomon dit pourtant que «mieux vaut être la queue du lion que la tête du renard» ou du chacal en l’occurrence dont, au train où vont les choses, la France risque même de devenir la queue.

Pour se disculper de leur lâcheté, nos collabos des années 40 répondaient invariablement aux critiques: «que voulez-vous, nous sommes vaincus». Avec l’accélération de l’Histoire, nos modernes collabos n’attendent même pas la défaite pour collaborer avec les ennemis de notre civilisation, de nos valeurs, de notre liberté, de notre dignité et de tout ce qui fait notre identité. Mais comme leurs prédécesseurs, ça leur rapporte gros. Pouah !Beurk !

Palestine, vache sacrée ?

À part le Figaro, sous la signature de l’excellent Ian Riouffol, et nos confrères de France-Echos et Occidentalis, aucun grand quotidien ne semble avoir parlé de la scandaleuse affaire Belmer. Pourquoi ce silence assourdissant ? Or, de quoi s’agit-il ?

Après Louis Chagnon et Robert Redecker, c’est au tour de Christian Belmer de payer son opinion à contre-courant. Mais cette fois-ci, le rituel terrorisme islamiste n’a même plus besoin d’intervenir, ses porteurs de valises de plus en plus actifs dans l’enseignement s’en acquittant fort bien. Pour avoir exprimé sur un blog et sous un pseudonyme une critique contre un tract pro palestinien qu’il a reçu comme tous ses collègues enseignants du Lycée Robert Schuman du Havre, le professeur Christian Belmer se voit poursuivi devant la Justice par le citoyen Croise. Je ne sais pas ce que ce délateur, zélé gardien de la vache sacrée palestinienne a bien pu raconter mais sa victime, en attendant sa comparution devant un tribunal le 24 avril, a subi une humiliante garde à vue et a été suspendu de ses fonctions pour quatre mois. Faut-il croire qu’en République française, on prend désormais moins de risques à tabasser un prof que de blasphémer la Palestine ? On attend la suite. Mais une question s’impose : alors que toute manifestation religieuse est interdite dans nos écoles, comment se fait-il que des tracts à caractère idéologique ou politique puissent circuler librement dans une école laïque ? Ne sont-ce pas les diffuseurs du tract et non celui qui proteste qui devraient être suspendus ?

Mais puisque l’intégration est devenue un thème de la campagne présidentielle, faudrait-il commencer par intégrer nos enseignants du Havre et d’ailleurs à l’identité française faite de valeurs républicaines, de laïcité, de liberté absolue de conscience et d’expression ?

Intégration contre identité ?

Comme il fallait s’y attendre, l’idée de créer un ministère de l’immigration et de l’identité française soulève un tollé dans «l’intelligentsia» bobo. Comme si la gestion de l’immigration massive et non sélective que nous subissons ne devait pas être prise en main et gérée ; comme si rien ne devait être fait devant un tel bouleversement démographique et culturel provoqué par une population venue, souvent frauduleusement, en France pour ses valeurs économiques et sociales tout en rejetant ses valeurs culturelles et éthiques.

Simone Veil, pourtant favorable à Sarkozy, fait la moue et prend ses distances. Elle aurait préféré le terme «intégration» à «identité». À se demander si l’intégration ne doit pas déboucher sur l’identification à la langue, à la culture, aux moeurs et aux valeurs du pays d’accueil. «Identité ?» «Cachez-moi ce mot que je ne saurais entendre…». La position de Simone Veil serait presque admissible, mais avec tout le respect et toute la compréhension que je dois à la sensibilité d’une rescapée des camps d’extermination, je crois qu’elle retarde d’une guerre.

C’est immédiatement dans les années d’après guerre, et plus particulièrement durant les «trente glorieuses», alors que l’immigration ne passait pas encore à la vitesse supérieure, qu’il aurait fallu créer un ministère de l’immigration et de l’intégration, sachant que les immigrés, dont l’admission doit être de toute façon sélective, ont vocation de rester en France. Or ni la droite ni la gauche qui se sont relayées au pouvoir ne l’ont envisagé et, comme si Le Pen a été inventé pour ça, nulle n’osait émettre une idée dans ce sens de crainte d’être identifié à la pensée «borgne» du F.N.

Maintenant que la situation est devenue catastrophique face à une communauté majoritairement travaillée par l’islamisme et qui, tout en préservant farouchement son identité, ses valeurs et ses moeurs, combat notre identité et nos valeurs, nous sommes désormais acculés à la défensive. Des mesures de sauvegarde s’imposent d’urgence si nous voulons préserver ce qu’il nous reste de cette identité qui a fait la France. Après avoir été bien veules devant les exigences et dictats identitaires communautaristes, c’est donc bien l’identité tant bafouée de la France qu’il faut sauver, et non, si respectables soient-elles dans leur pays, celles du Maghreb et autres pays musulmans d’Afrique Noire.

Force est pourtant de croire que cette fois-ci, Sarkozy a visé juste, puisque son idée semble rallier la majorité des citoyens et que la Royal, changeant de cap, y va de ses petits drapeaux tricolores et Marseillaises tandis que Bayrou, dont on ne sait trop s’il est lard ou cochon, préconise la remise en cause du droit du sol en Guyane ou à Mayotte où les femmes arrivent illégalement juste pour y accoucher et, en tant que mères d’un enfant français deviennent inexpulsables. On ne voit seulement pas pourquoi cette mesure qu’il juge bonne pour ces DOM ne le serait pas pour la France entière, à croire que l’Hexagone ne connaît pas cette immigration obstétrique venue du continent africain.

Mais derrière les tartufferies, ce sont les cohortes des commissaires politiques, des policiers de la pensée et de leurs indics qui montent en ligne, armés de leur habituel arsenal de mensonges, de désinformation et d’impostures. Même ceux qui font de l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme, même ceux qui professent le négationnisme font soudain preuve de sollicitude envers les Juifs pour peu qu’ils aient été préalablement exterminés. Les Juifs sont certainement les premiers étonnés de se découvrir subitement tant d’amis. L’agitprop de gauche à l’unisson avec les officines islamistes n’ont en effet trouvé rien de mieux que de comparer le projet de Sarkozy au Statut des Juifs et au Commissariat aux affaires Juives de Vichy.

Sans défendre le candidat Sarkozy qui nous laisse bien d’autres sujets d’inquiétude, faut-il rappeler que dans notre langue française «intégration» et «exclusion» ou «rejet» sont antinomiques ?

Faut-il rappeler que le Statut des Juifs les excluait de la communauté nationale française, les privait de tout droit et préparait leur déportation ? Tout à l’opposé, un ministère de «l’immigration et de l’identité nationale» aura pour mission d’intégrer les immigrés et surtout leurs enfants au sein de la communauté nationale à laquelle ils ont vocation de s’identifier. Où donc est le mal ?

Or, l’amalgame entre une chose et son contraire est l’arme des imposteurs.

Nous devinons aisément leurs objectifs. Alors que la France n’a cessé au cours de son histoire d’intégrer ses immigrés, elle n’échoue que devant la soudaine et massive immigration musulmane nourrie, dès le départ, de préventions contre les valeurs de l’Occident. En France, ces communautés sont «travaillées» par des missionnaires agitateurs fondamentalistes souvent venus du Proche-Orient ou du Maghreb où les autorités cherchent parfois à s’en débarrasser. Tout leur est alors bon pour instaurer des barrières pour préserver les musulmans de toute «contamination» occidentale. Dès lors, chaque fois par exemple que nos autorités, sous couvert de tolérance qui n’est jamais réciproque, favorisent l’édification d’une mosquée en lui en donnant le terrain quasi gratuitement et en pleine infraction à la loi de 1905, elles entrent dans la stratégie séparatiste des islamistes dont ce n’est qu’une première étape. Ce n’est pas la pratique religieuse qui est en cause mais la scandaleuse entorse faite en «haut lieu» à nos lois et à nos principes.

Faudrait-il ensuite nous résigner à renoncer à notre façon de vivre à nos libertés, à nos valeurs, à nos mœurs et à adapter nos institutions, notre enseignement, nos équipement collectifs et nos lois à l’islam et à la culture et aux mœurs que cette pseudo-religion véhicule ? Faudrait-il que par un prétendu «respect» toujours unilatéral, nous capitulions devant toutes les phobies, interdits et schizophrénies de l’Islam ? Or non seulement nos «maîtres à penser» l’admettent au nom du multiculturalisme et voient dans ce communautarisme qui s’implante un élément valorisant, mais notre ministre de l’Intérieur fait pression sur Alain Morvan, recteur de Lyon et finit par le faire limoger. Normal, les fondamentalistes islamistes voulaient sa peau, ils l’ont eue ; ça lui apprendra et, à travers lui, ça apprendra aux autres responsables universitaires ce qu’il en coûte de vouloir imposer aux islamistes les règlements que l’on impose habituellement à tout un chacun en matière de qualité de l’enseignement et des normes de sécurité des établissements scolaires. Peu à peu, cette «discrimination positive» instaure sur le territoire de la République deux systèmes de lois. Celle appliquée dans toute sa rigueur à tous les Français et celle, à l’usage des adeptes de Mahomet, faite de dérogations et de passes droits. La France n’est hélas pas seule dans ce processus de dégradation. Nous avons vu que, se fondant sur la loi coranique, une juge de Francfort avait débouté une marocaine qui demandait le divorce en raison des brutalités dont elle était l’objet de la part de son mari. Mais les Allemands, sans être plus «racistes» que nous, n’ont pas manqué de dessaisir cette magistrate et lui rappeler que la loi allemande est applicable à tous ses habitants sans exception.

Mais revenons en France

Si un Français qui, lui, n’a pas de patrie de rechange, demande que la loi française s’impose à tous, sans discrimination ou dérogation, s’il demande à être respecté dans son pays et estime que ce n’est pas à lui de s’adapter à une culture d’importation mais aux immigrés de s’adapter aux valeurs du pays d’accueil et de s’y soumettre, comme tout un chacun, aux lois et règlements en vigueur, serait-il aussitôt catalogué comme raciste et poursuivi pour ce délit ? Résistons donc à ce jugement de bas de gamme.

Nous ignorons comment fonctionnerait un ministère de l’immigration et de l’identité française ou de l’intégration. Il faudrait déjà que soit élaborée une charte de l’immigration. Chaque candidat à l’immigration devrait savoir qu’il est le bienvenu en France s’il y vient pour vivre de son travail mais qu’il doit y respecter les valeurs, mœurs, coutumes et lois et s’y adapter, à l’exclusion de toute autre loi, code et système de valeurs. Il doit savoir que tout manquement, constituant une rupture de pacte, entraînera son expulsion (ce qui implique l’acceptation de la prétendue double peine). Moyennant quoi, au moment venu, il aura vocation de devenir français et bâtir avec nous un avenir commun. Dans le cas contraire, il doit être invité à déguerpir dare-dare ; il trouvera toujours assez de pays et assez d’espace où son comportement, ses mœurs et ses lois se fondront dans le paysage.

Nous n’avons pas d’autre choix si nous ne voulons pas voir une France truffée de zones de non droit.

Mais nos «zélites» et autres nantis de gauche ou de droite parlent-ils encore le français ? Il est déjà notoire que nombre de Français titulaires d’un bac +, voire sortis des grandes écoles, ne connaissent plus la grammaire, ni l’orthographe ni même le sens des mots. Alors oui, il est grand temps de reconquérir notre propre identité, il est temps de la faire respecter par ceux qui veulent vivre avec nous. Mais encore faudrait-il que celui qui inscrit l’identité française dans son programme commence par se souvenir que dans une démocratie, a fortiori dans une république laïque, tous les hommes sont égaux devant la loi. Ni plus égal ni moins égal. Sans discrimination négative ou positive. Même Ségolène Royal, qui est allergique au mot «intégration», même Nicolas Sarkozy, maniaque de la discrimination positive, même Bayrou qui en est à chercher d’où souffle le vent, devraient le prendre en compte et s’y engager sans équivoque.

Fascination ou fascisation des bobos ?

Le crime fascine la gauche bobo, la gauche caviar. Oh, non pas n’importe quel crime crapuleux, encore que celui-ci soit aussitôt imputé à une société injuste dont le criminel est lui-même victime et mérite plus de sollicitude que la personne assassinée. Non, la gauche, hostile à la peine de mort lorsqu’elle est prononcée par un tribunal dans le cadre de la loi, entre en pâmoison devant un assassinat à motivation idéologique. Et le terrorisme entre dans cette honorable catégorie absolutoire.

Ainsi en allait-il de l’attentat terroriste palestinien commis en septembre 1972 aux Jeux Olympiques de Munich par l’organisation Septembre Noir. Cette action devait coûter la vie aux athlètes israéliens pris en otage et à un policier allemand. Pour une fois, toute la classe politique, y compris les Maos condamnait cet acte criminel. Mais pas Jean-Paul Sartre, père spirituel du quotidien Libération. Celui qui, pour ne pas désespérer Billancourt, mentait ou «au mieux», couvrait de son silence complice les crimes du régime communiste dont il était le compagnon de route, s’extasiait en ces termes : «C’est une guerre entre un État et un peuple, entre Israël et les Palestiniens … La seule arme dont disposent les Palestiniens est le terrorisme».

Passons sur le fait que pour Sartre, qui n’était pas connu pour professer l’antisémitisme, le peuple juif n’existe pas, les Juifs n’existant que dans le regard des autres. Donc seuls les Palestiniens sont un peuple, de sorte que les otages n’étaient pas des hommes avec ce que cela comporte de singularité, d’unique et d’irremplaçable pour chacun d’entre eux, mais un État.

À force de manier des concepts globaux tels que peuple, masse, État, classe ou Cause, l’homme dans sa singularité humaine n’existe plus chez les idéologues. L’homme devenant une abstraction, seuls le «Peuple», la «Cause», la «Classe», les «masses» sont des réalités.

Dès lors, un militant, un terroriste ne tue, ne déchiquette pas un être humain, il frappe un État ou une classe sociale. Il n’a donc pas à en répondre devant un tribunal puisqu’il n’y a pas homicide pour une abstraction. C’est ainsi que l’Italie, la France, l’Allemagne, le Japon, ont connu dans les années 70 les Brigades Rouges, «Prolétaires armés pour le peuple» par ci, ou la «Rote Armee Fraction» et autres organisations de même inspiration, mais toutes vouées aux enlèvements, aux prises d’otage et assassinats «révolutionnaires».

En nous en tenant à la logique sartrienne, Cesare Battisti n’avait donc pas à comparaître devant un tribunal pour quelque «prétendus» homicides commis durant les «années de plomb». Sa condamnation par contumace dans un procès où il bénéficiait de l’assistance d’avocats et de toutes les garanties légales n’a donc aucune valeur. Soit. Mais le scandale n’est pas dans cette «logique» qui n’est pas l’apanage de la seule gauche, n’est pas cette «logique» qui nous scandalise le plus. Le scandale, c’est la mansuétude dont il a bénéficié en se réfugiant en France où le «socialiste» Mitterrand l’a accueilli comme un réfugié politique persécuté par des «méchants» et lui a accordé sa protection, manifestant par là un profond mépris pour les Italiens, y compris ceux de gauche. Les crapuleries et perversions d’un Mitterrand qui a également protégé son ami Bousquet, maître d’œuvre des grandes rafles de Juifs, engagent-elles la République Française ? A cette aune, nous devrons aussi respecter les engagements du gouvernement de Vichy.

Battisti, ne s’estimant pas criminel, avait pris le large et ne pouvait donc être jugé que par contumace, ce qui le privait d’un procès normal où, contrairement à ses victimes, il aurait pu se défendre et être défendu. Il l’a du reste été ; il ne s’agit donc pas d’un jugement arbitraire et expéditif rendu par un tribunal d’exception. Son arrestation au Brésil et, espérons le, son extradition vers l’Italie permettront sans doute de faire enfin appliquer une décision de la justice d’un pays qui a rompu avec le fascisme. La peine de mort y étant de surcroît abolie, son sort restera de toute façon plus enviable que celui de ses victimes. Et dans le débat soulevé par le réseau mafieux idéologique qui soutient ce criminel, la vie des victimes et les conséquences dramatiques pour leurs familles comptent pour zéro.

Tout le reste n’est que tartufferies, vaines polémiques, procès d’intention et parfaite mauvaise foi. Tel est le cas d’un «intellectuel» membre du comité de soutien à Battisti, qui, dans un débat sur France Culture, déclarait que la société doit savoir pardonner. Mais le pardon, notion qui nous est léguée par le Judéo-christianisme, a pour préalable le repentir. Or, à ma connaissance, aucun criminel condamné pour ses assassinats «révolutionnaires» n’a regretté son crime ou manifesté le moindre repentir.

Je disais plus haut que le fait de voir dans les hommes une abstraction n’est pas spécifique à la seule gauche. Monsieur Raymond Barre, dans le soutien qu’il apporte à Papon resté en poste sous Vichy, estime que «l’Etat doit fonctionner» envers et contre tout, quitte à ce que ses fonctionnaires prêtent main forte à la machine d’extermination de Juifs «puisque leur sort ne relève pas de l’intérêt supérieur de l’Etat» ; il n’a pas besoin d’être antisémite pour autant, encore que ça aide ; il est simplement inhumain, au même titre que les idéologues «de gauche». À ses yeux, seul l’Etat est quelque chose de concret et tout doit lui être sacrifié (sauf la vie de Barre et de ses amis hauts fonctionnaires sans doute puisque nécessaires au fonctionnement de l’Etat) alors que les êtres humains, Juifs en l’occurrence mais pas exclusivement, ne sont que des abstractions. L’homme n’est qu’un «consommable» dont les restes sont jetables après usage, un carburant dont l’Etat Moloch a besoin pour tourner. Mais puisque vous et moi faisons partie de ces «consommables» de la machine Etat, de la machine Idéologie, de la machine Grande Cause, il nous est permis de voir tous ces individus «abstractionnistes», ces Barre, ces Papon, ces Sartre, ces Battisti et consorts tels qu’ils sont à la lumière du plein jour : des ordures.

Il était une fois

Il était une fois la Rhodésie, pays prospère. Mais c’était une colonie dont la population autochtone était subordonnée à quelques centaines de milliers de colons britanniques. Le colonialisme est une bien vilaine chose, c’est entendu. Par bonheur, la résistance Mau Mau a accéléré le processus de décolonisation que la Grande Bretagne avait déjà entamée et voilà le pays enfin libéré qui rejette son appellation qui perpétue le nom de Cecil Rhodes, ce colonialiste british. La Rhodésie est morte, vive le Zimbabwe. Et vive les Zimbabwinais enfin libérés du joug colonialiste. Le hic c’est qu’au lieu d’être gouvernés par des administrateurs importés du Royaume Uni, pas toujours commodes mais au moins responsables devant le gouvernement de Sa Majesté, ils ont un dirigeant bien de chez eux, mais un psychopathe idéologue (c’est presque un pléonasme). Commence la chasse aux Blancs généralement nés de parents également nés dans ce pays. N’en concluez pas que c’est du racisme. Le racisme est anti-noir, anti-jaune, anti-musulman, anti-arabe mais jamais anti-blanc, jamais anti-français ; ça n’existe pas. Beaucoup de descendants des «colons» de Rhodésie fuient leur pays natal, en y abandonnant leurs biens. Majoritairement cultivateurs, leurs fermes et leurs terres sont confisquées. Mais au moins redistribuées aux paysans sans terres ? Ne rêvons pas. Ces terres son distribuées aux apparatchiks du régime qui, n’étant pas des paysans, sont incapables d’y produire quoi que ce soit. La pénurie et la famine s’installent dans ce pays naguère prospère et exportateur de produits agricoles. Le peuple ne voit pas ce qu’il a gagné dans l’indépendance mais il sait déjà ce qu’il a perdu. Encore une conséquence de l’abstraction. Mais ne me faites pas dire ce que je ne pense pas. Le colonialisme devait impérativement être aboli, mais par quoi est-il donc remplacé ? Une dernière question : comment qualifierait-on la France si elle spoliait et expulsait sa population d’origine africaine ?


André Dufour pour LibertyVox

28/03/2007

Un concours pour changer "La Marseillaise"

medium_anticom2.gifLe candidat altermondialiste à la présidentielle José Bové a affirmé aujourd'hui que les paroles "guerrières" de La Marseillaise le "choquent" et a annoncé que, s'il était élu chef de l'Etat, il lancerait un "grand concours" pour en modifier les paroles.

(Avec AFP).
OUAIS, JE VOIS, ON COMMENCE PAR LA MARSEILLAISE ET ON POURSUIT EN SUPPRIMANT LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE.
ET LES VERSETS DU CORAN T'EN FAIS QUOI PETIT STALINE?
LE BOLSCEVIQUE "PACIFISTE" QUI FRACASSE LES McDO ET ARRACHE LES CULTURES (au sense propre et figuré)  QUI NE LUI CONVIENNENT PAS!
VAS-Y FAIRE LA LOI CHEZ LES TORCHONNES DE RYAD!
ET N'OUBLIES PAS D'Y AMENER LE POSTIER, ARLETTE ET MARIE-FRANCE.
QUI SE RESSEMBLE...S'ASSEMBLE.
 

27/03/2007

Les albanais peuvent enfin achèver le nettoyage ethnico-réligieux des serbes

L'OTAN a réussi à surmonter ses divergences internes pour apporter un soutien unanime au plan des Nations unies prévoyant pour le Kosovo une indépendance sous supervision internationale. Par le passé, l'OTAN avait davantage manifesté son soutien au ''processus'' onusien qu'au contenu du plan lui-même. Cette prudence prenait en compte l'inquiétude suscitée par l'accession de la province serbe à l'indépendance chez des pays membres comme l'Espagne et la Grèce.

www.figaro.fr

LA CASSE DE LA REPUBLIQUE SERBE SE POURSUIT SANS FIN AVEC LA LEGALISATION DE LA LOI DU NOMBRE ET DANS L'INDIFFERENCE GENERALE:  L'ANCIEN ENVAHISSEUR OTTOMAN ETANT DEVENU MAJORITAIRE LE POUVOIR LUI REVIENT DE DROIT ET A JAMAIS!

DEMAIN CE SERA L'INDEPENDANCE DU 93, du 95, du 69, du 59....

LA FIN DE LA CIVILISATION CHRETIENNE EN VIDEO: http://www.youtube.com/watch?v=fkgHkxIfgBc

26/03/2007

Notre dénominateur commun qui gêne tant!

medium_kruisahenny.jpg« On ne peut pas penser construire une vraie maison commune en négligeant l'identité propre des peuples de notre continent (...), une identité historique, culturelle et morale (...) constituée d'un ensemble de valeurs que le christianisme a aidé à forger », a dit Benoît XVI devant les délégués des épiscopats européens, réunis à Rome pour ce cinquantenaire. Ces valeurs « constituent l'âme du continent » et doivent rester un « ferment de civilisation ».

Même s'il a reconnu à l'Europe des succès économiques et la fin du rideau de fer, Benoît XVI a estimé qu'aujourd'hui « elle perd confiance dans son propre avenir ». L'Europe avance « péniblement ». Sa dénatalité pourrait la mettre « en congé de l'histoire ». Surtout, « le processus d'unification européenne n'est pas partagé par tous, à cause de l'impression diffuse que différents chapitres du projet sont écrits sans tenir compte des attentes des citoyens ».

www.figaro.fr

SANS TOMBER DANS LE "CLERICALISME" ET TOUT EN GARDANT A L'ESPRIT QU'" IL FAUT RENDRE A CESAR CE QUI EST A CESAR ET A DIEU CE QUI EST A DIEU" (POUR CEUX QUI ONT LA FOI) , IL EST CLAIR QUE NIER NOS RACINES CHRETIENNES C'EST NIER L'ESSENCE MEME DE NOTRE CIVILISATION OCCIDENTALE.

UNE CIVILISATION INCONCILIABLE AVEC LE PROJET DE HAINE SECTAIRE ET TOTALITAIRE DU CORAN

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, C'EST LE CHRIST QUI A DIT CELA IL Y A 2000 ANS

24/03/2007

Encore un pas vers l'apocalipse coranique

medium_arton9993.3.gifVers la guerre ? Quelle autre issue que la mobilisation graduelle lorsque les khomeynistes s'emparent ainsi de quinze soldats alliés ? Un coup de semonce semble nécessaire, les tergiversations sont inutiles. Puisqu' en accentuant les menaces de rétention financière il fallait s'attendre à une telle réaction. J'ai toujours dit ici que ces menaces ne servaient à rien pour l'heure sinon à souder le régime et à mener dans la guerre. Or, il me semble qu'il faille laisser venir les khomenystes, ce qui signifie qu'on les laisse afficher leur réel visage alors que pour le moment il est flou, et qu'il a pu sans doute rassurer les Saoudiens en envoyant leur assassin en chef négocier sans doute une proposition d'alliance.

Mais comme le vin est tiré il faut le boire. On ne discute plus tactique quand le dénouement approche. Blair doit donc taper du point sur la table et immédiatement. Chirac doit suivre. On ne comprendrait pas sinon qu'ils aient cherché à provoquer puis ne fassent rien. C'est le moment de montrer les muscles. Parler vigoureusement. Dramatiser. Jamais De Gaulle ou Reagan auraient permis une telle chose.

Les khomeynistes ont donné des gages aux wahhabites, même s'il n'est pas sûr que ces subtilités réussissent à souder les populations arabo-musulmanes derrière eux, mais on ne sait jamais puisque le Hamas mange déjà dans la main khomeyniste.

Aussi un autre front doit être couvert, celui, déjà ouvert, du Darfour, en exigeant la suspension du Soudan de l'ONU, de la Ligue Arabe, de la Conférence islamique mondiale, en demandant que toutes les organisations musulmanes prennent position à ce sujet.

Parce qu'il nous faut, et le plus vite possible, avant que la guerre ne vienne brouiller les cartes, découpler les populations nord africaines et africaines de leur supposée unique identité qui serait celle de l'islam. Il faut à tout prix indiquer que l'on ne doit pas mélanger religion et ethnie, ou réduire la culture au religieux, même si certains le font. Ce qui permet de
critiquer l'islam des wahhabites et des khomenystes sans faire un amalgame avec l'origine ethnique comme veulent le faire ceux-ci afin de souder tous les musulmans dans la guerre totale qui vient.

Ils sont aidés de leurs alliés altermondialistes et autre collabos, et aussi comme cette juge allemande qui naïvement souligne la réalité même de l'islam alors qu'elle aurait dû l'alléger dans de l'islamo-correct comme on le parle désormais un peu partout et de plus en plus ; elle n'avait pas à dévoiler le pot aux roses, même si battre sa femme n'est pas un apanage uniquement réservé à l'islam....

Pour faire ce découplage, il faut critiquer ce dernier en prenant l'exact contre pied des juges ayant condamné Charlie Hebdo lorsqu'ils  parlent de "choc" et de "blessures" alors que la vie est aussi faite de ces chocs salutaires qui rectifient des trajectoires en faisant prendre conscience de certaines choses.

Il est en tout cas étrange que ces dernières se déroulent de plus en plus comme dans un rêve, dans lequel certains, tels Léonidas et les 300, voient clairs dans la stratégie et la tactique de l'ennemi, alors que les autres font là où on leur dit de faire : devant la maison des Bush et Blair. Et laissent tranquilles les tyrans parce qu'ils ne sont pas occidentaux.

Pendant ce temps, on accuse la Chine au Darfour, les USA en Irak, tandis que le Hezbollah et le Hamas s'arment, les khomeynistes aussi. Et ceux-ci ne perdent pas de temps, de peur que la fenêtre d'opportunité s'estompe, celle qu'ils ont réussi à ouvrir au Liban et en Israël même puisque certains veulent le persuader qu'il suffirait d'évacuer 500 000 personnes des territoires contestés, d'en faire une terre nettoyée de toute présence juive, pour que la paix s'installe, la compréhension mutuelle et le développement réciproque.

Ceux qui pensent cela sont des irresponsables qui nous ont amené à la situation actuelle en créant cette atmosphère défaitiste qui fait dorénavant dire à une juge allemande qu'un non européen doit être jugé au nom de sa culture d'origine, ce qui la rend immédiatement captive comme marquée par un fer rouge, et efface d'un trait de plume des siècles d'acheminement de la culture allemande vers l'universel (mais ce ne serait pas la premère fois...).

D'aucuns veulent également effacer Israël d'un train de plume (atomique), croyant ainsi réparer ces méfaits qui sont supposés avoir été la cause unique du maintien de la quasi totalité des Etats islamiques dans le sous-développement : la colonisation (à quand une condamnation de l'Italie par l'Europe et l''Afrique : n'est-elle pas descendante de Rome ?). Une telle veulerie est admise et est même enseigné dans les lycées français et lorsqu'un professeur émet des réserves il reçoit un blâme.

Il est dommage que nos amis anglosaxons (et pas seulement eux) ne comprennent pas qu'ils ne feront pas l'économie d'une critique de l'islam, pour le bien même des populations qu'ils ont peur de choquer alors qu'en réalité ils les effraient en les poussant précisément vers ces racines qui les ont fait fuir...

Aussi, il ne sert à rien de dire qu'il ne s'agit pas de faire une guerre à l'islam mais à des régimes l'instrumentalisant alors que ces populations voient bien que c'est faux, que ces régimes sont bien islamiques, qu'ils ont bien compris l'islam et que c'est précisément pourquoi elles sont parties (certaines personnes fuient, d'autres viennent pour coloniser et reçoivent le pouvoir de représentance pour mieux sévir..., NDR), même si maintenant leurs enfants, éduqués dans des écoles où les "alter" font désormais la loi, apprennent le faux par les faux...

Nous héritons d'une situation qui a vu nos aînés et la génération qu'ils ont fabriqué aggraver la crise multiforme actuelle ; ne croyons pas que le kidnapping de ces marins n'y soit pas lié, et ce même s'ils sont libérés demain matin...en échange des khomeynistes pris la main dans le sac par les Américains il y a quelques temps en Irak. Ne croyons pas que nous sommes sortis d'affaire. Bien au contraire.

EXTRAIT ET MODIFIE DE www.resiliencetv.com