02/09/2006
M. Aunit (MRAP) qualifie le Hezbollah de "mouvement de résistance"
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N. Sarkozy qualifie le Hezbollah de "mouvement terroriste"
Le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2007, affirme que le Hezbollah est un mouvement «terroriste» dans un entretien devant être publié par un magazine français.
À la question «Le Hezbollah est-il un mouvement terroriste?», M. Sarkozy répond: «Oui. L'attitude qui consiste à envoyer des roquettes sur le nord d'Israël sans se demander sur qui vont tomber ces roquettes est une opération terroriste».
«Accepter d'être financé par l'Iran dont on sait ce que disent ses dirigeants revient à se situer dans le camp des terroristes», ajoute-t-il dans une interview au Figaro Magazine daté du 2 septembre.
C'est la première fois qu'un responsable du gouvernement actuel qualifie en ces termes le Hezbollah. M. Sarkozy est le numéro deux du gouvernement.
Le mouvement chiite libanais est considéré par les États-Unis comme une «organisation terroriste» mais pas par l'Union européenne.
Le président français Jacques Chirac a qualifié en juillet d'«absolument irresponsables» [propos hypocrite, NDR] le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, peu après l'enlèvement de trois soldats israéliens. Paris va déployer au total 2000 soldats au sein de la Finul élargie au Liban.
Selon le ministre de l'Intérieur, «le droit à la sécurité pour Israël est un droit sur lequel on ne peut pas transiger. Israël est une démocratie. Israël est née dans les conditions que l'on sait. C'est une responsabilité essentielle pour tous les pays libres, d'assurer sa survie».
«Est-ce que, pour autant, je considère que le gouvernement israélien a eu en se défendant, je dis bien en se défendant, la réponse appropriée ? Je n'en suis pas sûr. J'ajoute que si je suis l'ami d'Israël, je suis aussi celui du Liban, qui doit devenir un pays véritablement souverain», affirme-t-il.
Avant M. Sarkozy, Lionel Jospin, alors premier ministre socialiste, avait qualifié en mars 2000 d'«organisation terroriste» le Hezbollah pendant un voyage en Israël et dans les territoires palestiniens.
Le propos avait suscité de très vives réactions dans le monde arabe et avait valu au chef du gouvernement d'être la cible de jets de pierre à l'université palestinienne de Bir Zeit.
Sources : Cyberpesse
COMMENTAIRES: Sarko semble vouloir appeler les choses par son nom, à la différence de Pinocchio Chirac
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31/08/2006
Le chantage à l'islamophobie
L’islam est intouchable: le critiquer ou le soupçonner, c’est faire preuve de racisme. Telle est la nouvelle vulgate que tente d’accréditer le Mrap, un certain nombre de médias et de chercheurs et une partie des dirigeants politiques. De quoi s’agit-il en l’occurrence? De soustraire la religion coranique à l’épreuve que subissent, depuis longtemps, les deux autres monothéismes existants: l’épreuve de la remise en cause. Un petit brûlot rédigé par un «spécialiste» (1) tente d’accréditer cette thèse: l’islam ferait l’objet d’amalgames scandaleux.
Attaqué par des écrivains, tel Michel Houellebecq, ou des journalistes, telle Oriana Fallaci, il constituerait le paria des confessions et la confession des parias.
Or ceux qui l’incriminent ne le connaissent pas et leur virulence serait proportionnelle à leur ignorance: «fantasme» des fous d’Allah invoqué par des «intellectuels médiatiques», «fantasmes sécuritaires» dirigés contre les nouvelles classes dangereuses que sont les jeunes de banlieue; fantasme, enfin, de l’asservissement des femmes islamiques qui n’est rien d’autre qu’un «cliché». Conclusion: vilipendé, caricaturé, l’islam doit être protégé par tous les moyens, et ceux qui médisent de lui, traînés devant les tribunaux.
Notons d’abord à quel point cette notion est calquée terme à terme sur celle de judéophobie comme s’il s’agissait en quelque sorte de rétablir le principe d’équivalence, de se lancer dans une compétition victimaire et de ne pas laisser aux seuls Juifs la couronne du martyre.
Or, après le 11 septembre 2001, déclaration de guerre adressée aux infidèles du monde entier, on n’a pas en France, que je sache, brûlé des mosquées ou saccagé des lieux de culte musulmans, et c’est tant mieux : hormis quelques incidents, les Français, dans leur majorité, savent faire la différence entre les croyants ordinaires et les terroristes qui défigurent la foi.
Ceux qui veulent, en se drapant dans l’uniforme du réprouvé, protéger l’islam du moindre jugement dépréciatif, semblent oublier l’extraordinaire virulence du combat anticlérical en France et en Europe qui confina parfois à la barbarie : églises, temples, couvents brûlés et rasés, objets de culte dégradés, prêtres, évêques, religieuses guillotinés, pendus, massacrés. La violence de cette réaction fut à l’image de celle exercée par les Églises pendant tant de siècles sur les populations. Ce fut un prix terrible à payer, une lutte d’un sectarisme outrancier, mais qui nous a libérés de la tutelle ecclésiastique et a contraint Rome et les divers protestantismes à des révisions déchirantes quant à leur prétention à diriger l’ordre social.
Car le catholicisme [*] et l’islam ont en commun d’être deux religions impérialistes, persuadées de détenir la vérité et toujours prêtes à faire le salut des hommes par le sabre, le bûcher ou l’autodafé. Au nom de Dieu miséricordieux, elles ont tué et liquidé, directement ou indirectement, des millions d’individus. Mais le christianisme, miné par quatre siècles d’opposition en Europe, a dû céder du terrain et admettre le principe de laïcité, d’ailleurs inscrit dans les Évangiles ; il a dû, aussi, faire son aggiornamento couronné pour les catholiques par le concile de Vatican II et poursuivi par Jean-Paul II. Ce long travail de remise en question reste à accomplir pour l’islam habité par la certitude d’être la dernière religion révélée, donc la seule authentique.
En France, on peut chaque jour, notamment aux «Guignols de l’info» «bouffer du curé», se moquer du Pape, de Mère Teresa, du dalaï lama, mais jamais de l’islam, sous peine d’être accusé de racisme. Pourquoi ce «deux poids, deux mesures» ? Ajoutons que les intégrismes juif et chrétien sont eux aussi grotesques et obscurantistes ; mais outre qu’ils ne débouchent pas sur des foules haineuses et hurlantes ou des tueries de masse, ils restent minoritaires et sont contenus par la prépondérance des laïcs, de libéraux, des conservateurs. Enfin, contester un système de pensée ou de croyances, rejeter des idées, des convictions que l’on juge, à tort ou à raison, fausses ou dangereuses, est à la base même de la vie intellectuelle et de la libre délibération.
Faut-il parler alors de racisme anticapitaliste, antilibéral, antisocialiste, antimarxiste ? On a parfaitement le droit, jusqu’à preuve du contraire, de vomir les religions dans leur ensemble, de les juger mensongères, abrutissantes, abêtissantes. Ou alors faut-il rétablir le crime de blasphème comme il y a peu avec Salman Rushdie ? Il y a plus grave, toutefois, et que prouve le libelle de Vincent Geisser : il vise avant tout à pénaliser ces musulmans dits modérés ou agnostiques qui souhaitent s’émanciper de l’intégrisme.
C’est là que le concept d’islamophobie se révèle une machine de guerre pernicieuse au service d’intérêts particuliers : elle consiste à stigmatiser ceux des intellectuels, religieux, journalistes, philosophes d’origine maghrébine qui osent critiquer les principes de leur foi, en appellent à une relecture du Coran ou plaident pour une séparation des pouvoirs temporel et spirituel. Cela permet de les désigner à la vindicte de leurs coreligionnaires extrémistes en dressant une véritable liste de proscription (où l’on retrouve pêle-mêle Dalil Boubakeur, Soheib Bencheikh, Malek Boutih, Rachid Kaci, Latifa Ben Mansour, Mahammed Sifaoui, Abdelwahab Meddeb et beaucoup d’autres).
Le livre de Vincent Geisser constitue ce qu’il faut appeler une opération de basse police intellectuelle digne de l’ère stalinienne : en traitant ces démocrates de vilains poujadistes, d’opportunistes, de carriéristes, de laïcards, de persécutés d’opérette, il fait d’eux des quasi-apostats, des traîtres à leur religion, voire des harkis, des collabos, des ennemis de l’islam (même si ces mots ne sont jamais utilisés).
Coupables, donc, les beurettes qui veulent s’affranchir du voile, coupables tous ces enfants d’immigrés qui réclament le droit à l’indifférence religieuse, le droit de ne croire en rien et ne se sentent pas automatiquement musulmans parce qu’ils sont d’ascendance marocaine, algérienne ou tunisienne ?
L’invention de l’islamophobie remplit plusieurs fonctions : nier, pour mieux la légitimer, la réalité d’une offensive islamiste en Europe, intimider, faire taire les mauvais musulmans, les impies soucieux de changement et au final bloquer tout espoir d’une mutation religieuse en terre d’islam.
Il s’agit donc de réhabiliter le délit d’opinion afin de clouer le bec aux contradicteurs et déplacer la question du plan intellectuel au plan pénal, toute objection ou réticence étant immédiatement passible de poursuites. Nous assistons bien à la fabrication d’un nouveau délit analogue à ce qui se faisait jadis dans l’ex-Union soviétique contre les ennemis du peuple (2). Or l’assimilation de l’esprit d’examen avec le racisme est trompeuse : autant ce dernier s’adresse aux personnes en tant qu’elles existent et pour ce qu’elles sont, le Juif, le Noir, l’Arabe, autant la discussion critique porte sur de notions mobiles, variables, les idées, les dogmes, les principes, toujours susceptibles de transformations.
Tout le fond de l’affaire est là. Car Vincent Geisser comme Le Pen, (...) et l’universitaire américain Samuel Huntigton, sont, malgré leurs différences, des essentialistes imprégnés de pessimisme culturel : ils voient les religions, les cultures, les races comme des blocs qu’on ne saurait modifier d’un iota sous peine de les détruire et encore moins mélanger. L’on sait pourtant, comme l’a dit l’Iranienne Cherine Ebadi, récent Prix Nobel de la paix, que la démocratisation des sociétés musulmanes passe par les femmes et le changement de statut de ces dernières par la réinterprétation des textes canoniques.
Or l’islam, surtout depuis la révolution kémaliste en Turquie, est une maison divisée: les intégristes voudraient refermer cette blessure en l’imputant aux croisés, à l’Occident, aux mécréants, les laïcs l’ouvrir plus encore afin de provoquer une crise salutaire. Ceux qui salissent la religion du Prophète, ce sont d’abord les «martyrs» qui commettent des attentats monstrueux, les clercs ou les théologiens qui les justifient et les idiots utiles ou les idiots tout court qui défendent ces derniers.
L’islam fait partie du paysage français ; il a droit à ce titre à la reconnaissance publique à condition qu’il respecte les règles républicaines et ne réclame pas des droits séparés, dérogations pour les femmes, faveurs et privilèges divers. Ce qu’on peut lui souhaiter de mieux, ce n’est pas la «phobie» ou la «philie» mais l’indifférence bienveillante dans un marché de la spiritualité ouvert à toutes les croyances. S’il ne veut plus souffrir de suspicion, il devra s’engager dans un type de réforme aussi radicale que celle opérée par les catholiques et les protestants au cours du siècle écoulé. Jusque-là, il restera, y compris pour les musulmans modérés, l’objet d’une prudence légitime. Il y a quelque chose d’ahurissant à voir une «organisation antiraciste» criminaliser les adversaires du fanatisme et de la superstition. Si Voltaire vivait aujourd’hui, gageons que certains «antiracistes» le feraient jeter en prison.
Pascal Bruckner
(1) La Nouvelle Islamophobie, Ed. La Découverte, 122 p.
(2) Si l’extrême gauche manifeste une telle indulgence pour les fondamentalistes du Coran ce n’est pas simple accident ; elle voit ce collectivisme théocratique avec bienveillance puisqu’elle n’a jamais fait son deuil du totalitarisme et que sa vraie passion n’est pas la liberté ou la justice, mais la servitude
[*] Le parallelisme entre catholicisme (christianisme dans le texte original) et l'islam me paraît trop poussé. En effet, s'il est vrai qu'au nom du Christ et sourtout de l'Eglise, des fait abominables ont été commis, il est tout aussi vrai que RIEN dans le NOUVEAU TESTAMENT ne justifie le mal fait à autrui, y compris à ceux qui nous font du mal. En contrepartie le coran et les hadits regorgent d'appels à la violence et à la soumission d'autrui, ce qui constitue une difference incommensurable avec le Christianisme.L'orthodoxie chrétienne ne peux se concevoir que dans l'amour et la paix, tandis que l'orthodoxie islamique colporte forcement le germe de la violence et de la haine
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29/08/2006
Les massacres mahométains se poursuivent au Darfour
Le président soudanais Omar al-Béchir a réitéré mardi son opposition à un déploiement d'une force de l'Onu, au Darfour une région en proie à la guerre civile, à l'issue de sa rencontre avec un émissaire américain.
"Le président a réitéré la position du gouvernement soudanais qui refuse le remplacement de la force de l'Union Africaine (UA) par une force de l'Onu", a affirmé à l'AFP le porte-parole présidentiel Mahjoub Fadl Badri, à l'issue de la rencontre avec la secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines, Jendayi Frazer.
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Après avoir invoqué dans un premier temps "un emploi du temps chargé", le chef de l'Etat avait accepté de la recevoir mardi.
Selon M. Badri, le message de M. Bush à son homologue soudanais sur la question du déploiement de l'Onu au Darfour, comporte aussi une invitation du président américain au président Béchir pour le rencontrer à New York en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, en septembre.
Concernant l'affaire du journaliste américain Paul Salopek arrêté et inculpé par un tribunal d'Al-Facher (dans le Darfour du nord) d'espionnage, de diffusion de fausses informations et d'entrée au Soudan sans visa, M. Béchir à promis à Mme Frazer d'examiner la question d'"un point de vue humanitaire", selon M. Badri.
Les Etats-Unis exercent depuis des mois des pressions sur Khartoum pour qu'il accepte le déploiement de casques bleus au Darfour, en remplacement de la force de l'UA. Ils ont même présenté avec la Grande-Bretagne un projet de résolution à l'Onu à ce sujet, rejeté par Khartoum.
Les forces gouvernementales et les milices qui leur sont alliées au Darfour, les djandjawids, sont accusées d'exactions à l'encontre des populations du Darfour, où les rebelles demandent un partage plus équitable des richesses. Depuis février 2003, le conflit a fait entre 180.000 et 300.000 morts et au moins 2,4 millions de déplacés.
COMMENTAIRES:
En effet de quoi s'agit-il?
Tous simplement du massacre des populations nomades noires (en bonne partie non musulmanes) par les milices arabo-musulmanes commandées par le fuhrer arabo-sudanais Omar al-Béchir.
Alors pendant que nos islamo-nazi-gauchistes-faux-pacifistes s'apitoient sur le sort des hezbollah au Liban, un nombre infiniment plus grand de personnes crèvent de famine et de torture a 3H d'avion du continent européen.
Avez-vous entendu parler d'une collecte de fond en faveur de ces pauvres malheureux?
Avez-vous entendu un seul responsable d'Etat Eurabique proposer l'envoi de casques bleus?
21:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : MPF, islamisation
28/08/2006
Le Liban, un Pays pris en otage
En réalité, si Tsahal n’a pas encore pu en finir avec le Hezbollah, c’est parce que celui-ci n’est pas une armée classique mais agit comme une guérilla révolutionnaire dissimulée au sein de la population civile prise en otage, véritable première victime de la folle stratégie de la Milice chiite islamiste. Les civils n’en finissent pas de payer le prix fort de cette guerre asymétrique du « fou au fort » voulue par les miliciens du Hezbollah aux ordres de l’Iran. Téhéran a en effet décidé d’embraser la région et d’y instaurer le chaos total tant que la communauté internationale refusera que Téhéran se dote de l’arme atomique. Le deal en cours de négociation est clair : vous laissez l’Iran se doter de l’arme atomique, et Téhéran deviendra une force de pacification. Sinon, le régime chiite iranien transformera, grâce au Hezbollah, au Hamas et au Jihad islamique, le Proche Orient en un véritable brasier. N’oublions pas en effet que l’offensive du Hezbollah contre Israël a été déclenchée au moment même où le Conseil de sécurité de l’ONU adoptait une résolution exigeant que « l’Iran suspende toute activité d’enrichissement et de retraitement, y compris la recherche et le développement, ce qui doit être vérifié par l’AIEA ». Rappelons également l’avertissement explicite du ministre iranien des Affaires étrangères, expliquant, lors de sa rencontre à Beyrouth, avec le Premier ministre libanais, que l’adoption du texte de la résolution de l’ONU sanctionnant l’Iran sur le dossier de l’enrichissement de l’atome risquerait d’« aggraver la crise dans la région »... Le leader druze libanais Walid Jumblat reconnaissait il y a peu que «l’enlèvement de deux soldats israéliens a été secrètement préparé à Damas deux jours avant la réunion du G8, de façon à détourner l’attention de l’Iran. L’envoyé iranien lui-même, Larijani, a transmis le code pour mettre en œuvre le plan d’enlèvement afin de déclencher une effervescence internationale susceptible de détourner l’attention du monde de la crise nucléaire iranienne ». Quant au leader libanais sunnite Saad Hariri, fils du Premier ministre assassiné par Damas, il n’a pas hésité à pointer du doigt « l’appareil de sécurité du Président syrien » qui aurait « incité Nasrallah à embraser le Liban… », devenu le « terrain de bataille d’autres pays qui nous appellent frères, mais qui se fichent de notre destin ».
En réalité, et conformément à un document écrit retrouvé dans un local du Hezbollah, la milice pro-iranienne attendait l’intervention israélienne depuis longtemps et a tout fait pour la précipiter dans une logique de chaos qui échappe à la rationalité étatique mais qui est la marque du totalitarisme islamiste révolutionnaire d’essence mortifère et nihiliste. Nul doute qu’avec l’incursion en territoire israélien du Hezbollah le 12 juillet dernier, puis l’assassinat de sept soldats et le kidnapping de deux autres couplés avec des tirs de roquettes sur le Nord d’Israël, le Hezbollah a tout fait pour provoquer ce conflit non pas en tant que mouvement de « résistance » libanaise mais en tant que force terroriste de « collaboration » avec l’Axe irano-syrien anti-occidental. L’escalade a donc bel et bien été décidée par l’Iran via la choura karar, la plus haute instance de décision du Hezbollah dotée de sept membres, dont deux Iraniens attachés à l’ambassade d’Iran à Beyrouth et liés aux services de renseignements de Téhéran.
Le Hezbollah : une force syro-iranienne d’occupation et non une force de « résistance »…
L’armée iranienne est directement présente au Liban. Près de 150 Gardiens de la révolution iranienne (Pasdarans) appuient le Hezbollah dans sa « Résistance » contre Israël. Grâce à la capture ces derniers jours par Tsahal de membres du Hezbollah et à la diffusion par Tsahal lundi 7 juillet.de l’interrogatoire d’un de ses membres, Hussein Ali Suleyman, les informations dont on dispose sur le Hezbollah sont de plus en plus précises. La milice apparaît en effet comme une véritable armée extérieure de l’Iran, équipée comme un Etat, à certains égards bien mieux préparée que l’armée libanaise. Les Pasdarans ont assuré la formation des combattants hezbollahis. Ils leur ont appris le maniement des roquettes dans les camps iraniens ou de la Bekaa, à concevoir des « explosifs improvisés » - utilisés avec des effets dévastateurs contre les blindés américains en Irak – et même à manier des drones et des C-802, missile sol-mer. Le Hezbollah est abondamment équipé de gilets pare-balles, de lunettes de vision de nuit, de très bons systèmes de communications, de stocks stupéfiants de missiles syriens et iraniens, de roquettes chargées de roulements à bille anti-personnel, de systèmes de communications par satellite et d’armes d’infanterie parmi les meilleures, y compris d’antitank russes et d’explosifs Semtex, lesquels ont permis au Hezbollah, grâce au maniement habile des guidage laser ou radio et des ogives explosives doubles, d’occasionner des pertes aux forces de Tsahal. Les missiles anti-tanks russes conçus pour pénétrer au travers du blindage ont endommagé et détruit des véhicules israéliens, notamment les Merkava.
Du point de vue tactique, le Hezbollah utilise des tunnels d’où ses hommes peuvent aisément et rapidement sortir, tirer des missiles antitank portés sur l’épaule et disparaître derechef, à l’instar des rebelles Tchétchènes lorsqu’ils utilisaient les égouts de Grozny pour attaquer les blindés russes. Le Hezbollah utilise aussi des missiles anti-tanks, dont les Sagger plus anciens, pour mettre le feu dans les abris des troupes israéliennes. Cette véritable armée, forte d’environ 2000 hommes, est alimentée par nombre de combattants occasionnels chargés notamment de la logistique et de cacher les armes dans des bâtiments à usage civil ou dans les reliefs vallonnés du Sud. Il faut ajouter à cet arsenal des drones (iraniens) comme celui envoyé au sud d’Israël le long de la côte, le 7 juillet, et que l’armée de l’air israélienne a détruit en vol au large de Haïfa, ou encore celui abattu à 10 km de la côte méditerranéenne par un avion de combat israélien F-16 et que le Hezbollah avait envoyé au dessus du territoire libanais. Il s’agissait là de la troisième tentative d’infiltration de l’espace aérien israélien à partir du Liban par un drone au cours des deux dernières années.
Les jeunes Israéliens comme leurs dirigeants acceptent les conséquences des nouvelles offensives qui impliquent des pertes humaines importantes. D’après eux, cette guerre est existentielle non seulement pour Israël mais pour l’Occident dans son ensemble, dont le mode de vie et la Liberté sont menacées dans leur fondement par le fanatisme et l’obscurantisme représenté autant par les Islamistes chiites au pouvoir à Téhéran que par leurs concurrents salafistes sunnites d’Al Qaïda ou du Hamas. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les dernières déclarations des deux faces de Janus du Fascisme vert : l’Ayatollah chiite iranien Ali Khamenei, véritable homme fort de Téhéran et patron du Hezbollah, qui a appelé ’’l’ensemble des communautés de l’Islam à se joindre à la lutte que mène le Hezbollah contre Israël’’ et déclaré que ’’les Etats-Unis et les Sionistes, de concert avec des pays européens, tentent d’effacer l’islam de la région’’. Tout comme son homologue-concurrent sunnite Ayman al Zawahiri, numéro deux d’Al Qaïda, dont le dernier communiqué revendique pêle-mêle le retour de l’Andalousie espagnole et d’Israël (Palestine) à l’Islam, puis rappelle que la lutte contre Israël est indissociable de celle contre les « Croisés » (Chrétiens, Salibiyoun)…
Plutôt que de fustiger Israël, avant-poste de l’Occident et de la Démocratie au Proche-Orient, les Européens devraient plutôt songer aux conséquences désastreuses d’un nouveau Munich. Car c’est bien l’accession de l’Iran au rang des puissances atomiques qui est en jeu et pour laquelle se bat le Hezbollah. Et à ceux qui fustigent les « massacres » perpétrés par Tsahal dans sa guerre contre le Hezbollah, il convient de poser la question suivante : pourquoi les morts (certes à déplorer) de Cana ou de Gaza pèsent toujours plus lourd que ceux de Tel Aviv, Haïfa, mais aussi Bagdad, Nadjaf, New Dehli, Bombay, Casablanca, etc ?
Alexandre del Valle, est l’auteur du Totalitarisme islamiste à l’assaut des démocraties et du Dilemme turc (Les Syrtes). Co-fondateur de l’Institut géopolitique de la Méditerranée (Nicosie), il collabore à plusieurs publications (Politique Internationale, Outre Terre, Valeurs Actuelles, Spectacle du Monde, France Soir, etc).
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Nazismo/Islam: le affinità elettive
George W. Bush ha sicuramente sbagliato nel definire “islamo fascisti” i terroristi e i fondamentalisti musulmani. A rigor di storia avrebbe dovuto infatti definirli “islamo nazisti”, ma è solo un errore veniale. E’ indubbio infatti che non tra l’Islam in genere, ma che tra l’Islam fondamentalista nelle sue varie componenti (khomeinista, wahabita e fondamentalista palestinese) e il nazismo, vi sono stati e vi sono soprattutto oggi molti punti di contatto proprio sul terreno dell’ideologia; sovrapposizioni fondamentali che naturalmente non permettono una identificazione meccanica, ma che legittimano in pieno la similitudine che peraltro spiega perfettamente come la reazione di Israele oggi e nel recente passato sia stata perfettamente “proporzionata” al pericolo incombente. Naturalmente questa, come tutte le similitudini, soprattutto quando vengono usate in politica, non deve essere intesa in modo meccanico e assoluto. Sono evidenti a occhio nudo le diversità tra la vita in una società come quella iraniana di oggi e la vita a Berlino alla fine degli anni trenta. Meno evidenti sono le differenze con la vita nella società governata dai Talebani e da Osama Bin Laden in Afghanistan prima di Enduring Freedom, resa con straordinaria efficacia letteraria dall’ottimo romanzo“Il cacciatore di aquiloni”. Questo perché, l’islamo nazismo contemporaneo, è caratterizzato da una flessibilità, da una modernità, che ne fanno un sistema di riferimento duttile, non ingessato da schemi rigidi, capace non solo di basarsi sul consenso di massa, ma anche di recepire le tensioni sociali di società moderne, di assorbirle, di sterilizzarle, di governarle, come ben dimostra la successione tra la fase realpolitiker di Rafsanjani, seguita da quella riformista di Khatami e infine da quella post-nazista di Ahmadinejad..
Sul piano generale, delle dottrine politiche perché di questo si parla, i due sistemi ideologici sono accomunati innanzitutto da una visione similare dello Stato Etico, il cui fine è forgiare, indirizzare e guidare l’affermazione di un “uomo nuovo”, di un progetto di società e di umanità finalizzato. La Legge islamica fondamentalista, la norma, la sharia non sono dunque finalizzati a regolare i rapporti tra cittadini e tra questi e lo Stato, ma tendeno innanzitutto a sviluppare un progetto finalistico e salvifico, da imporre armi alla mano a tutta l’umanità, che cambi il senso della Storia. Vi è qui, una differenza fondamentale, che però non cambia il segno di un percorso parallelo e che semmai aggrava ancora di più la presa del fondamentalismo islamista. Là dove infatti il nazismo e il fascismo svilupparono una concezione pienamente laica dello Stato e della sua religione e etica (con evidenti, fortissime connotazioni anticristiane di cui solo l’ottimo direttore di Liberazione Sansonetti pare oggi non rendersi conto), l’islamismo fondamentalista e terrorista a cui si rifanno tra gli altri gli Hezbollah rappresenta l’unica ideologia rivoluzionaria, con ampio seguito di massa nata nell’alveo di una religione storica. Solo Gilles Kepel, che da anni incredibilmente predice il fallimento già maturato del jihadismo per motivi che solo lui conosce, può definirlo “dalle poche centinaia di aderenti”. Nella realtà, la connotazione religiosa del totalitarismo islamico, la sua filiazione da una delle “Religioni del Libro”, il riferimento a una liturgia e a una Tradizione più che millenarie, sono la base delle incredibili simpatia e empatia che esso riscuote in tutto il mondo musulmano, ben al di là dell’avversione comune allo Stato degli ebrei.
Il “sistema di valori” dell’islamismo fondamentalista, inoltre, presenta un’altra differenza –ma non di essenza, di forza- rispetto al nazifascismo: non si è imposto grazie all’azione violenta di settori marginali della società, come fecero il nazismo e il fascismo (che seppero costruire consenso alla propria dittatura solo dopo la presa del potere), ma ha saputo imporsi con una rivoluzione popolare, la più popolare tra le rivoluzioni del ventesimo secolo che trionfò in Iran nel 1979. Questa essenza rivoluzionaria, di massa, del fondamentalismo, contraddistingue anche i suoi dirigenti, che alla testa di enormi mobilitazioni di popolo hanno saputo conquistare e poi difendere il potere. Ma questa dinamica rivoluzionaria e non di regime, non giacobina, è tanto potente quanto assolutamente ignorata da un Occidente che ha perso le sue ideologie e che non sa neanche più riconoscere e allarmarsi per le ideologie degli altri, anche quelle che lo minacciano di morte. I velleitarismi delle cancellerie europee e le fumisterie della sinistra planetaria –in primis quella italiana- a fronte dell’Iran, come di Hezbollah e di Hamas, nascono proprio da questa incapacità di “leggere” un movimento rivoluzionario in movimento che viene esorcizzato sino a pensare che possa essere imbrigliato in normali “accordi politici”, come si trattasse di imbrigliare movimenti nazionalisti come tanti altri. Thimothy Garton Ash, proprio sulla base di questo errore, arriva oggi a paragonare Hezbollah all’Ira irlandese e a ipotizzare quindi una sua evoluzione positiva grazie a un graduale patteggiamento sulle sue istanze nazionaliste. Ma Hezbollah, come Hamas, come Ahmadinejad e Khamenei, non ha nessun problema nazionale, ma subordina gli stessi interessi delle nazioni in cui vive, semplicemente, al Giudizio Universale. Quando i Soloni politicamente corretti –tutti antiamericani quanto antisraeliani- saranno in grado di spiegare come si possa patteggiare e trattare su diverse concezioni del Giudizio Universale, il problema sarà risolto. Ma, a oggi, l’impresa ci pare difficilina.
Pure, sia Ahamadinejad, che Hezbollah, che Hamas, che Ahmadinejad (e peraltro anche Osama Bin Laden e Ayman al Zuwahiri), con straordinaria chiarezza –inascoltati- ci dicono da un trentennio che il punto focale che li porta “a combattere l’Occidente e i cristiani e i crociati e i falsi musulmani” è proprio il Giudizio Universale. Khomeini lo spiegò già con estrema chiarezza nelle prime righe della sua Costituzione della Repubblica Islamica dell’Iran, documento fondamentale per tracciare le infinite similitudini (e le poche differenze) tra nazismo e fondamentalismo islamico (inutilmente avversato dagli ayatollah moderati, spazzati via dall’Imam):
“La Repubblica Islamica è un sistema che si basa sulla fede in:
1 – Un Dio Unico (La Ilaha Ilallah), nella sua sovranità esclusiva, nei suoi comandamenti e nella
necessità di sottomettersi al suo ordine.
2 – La Rivelazione Divina e il suo ruolo fondamentale nella formazione delle leggi.
3 – Il Giorno del Giudizio Finale e nel suo ruolo costruttivo nell’evoluzione perfettibile degli
uomini verso Dio.
4 – La Giustizia di Dio nella Creazione e nei comandamenti.
5 - L’imamato, la sua direzione permanente e il suo ruolo fondamentale nello sviluppo continuo
della Rivoluzione Islamica.
6 – La dignità e il valore supremo dell’uomo e della sua libertà, così come della sua responsabilità
verso Dio.”
Come si vede, il combinato disposto della sovranità esclusiva di Allah e dell’Imamato del suo esercizio vicario ad opera di un Giureconsulto, segnano una affinità straordinaria, dal punto di vista concettuale, con l’elemento cardine del nazismo: il Fürherprinzip. Il potere, tutto il potere, in Iran è concentrato nelle mani del Rahbar, della guida della Rivoluzione, vicario di Dio, incarnazione dello Stato Etico, che dispone di tutto il potere monocratico nella di politica estera, nella politica giudiziaria, nella politica militare e che ha pieni e totali poteri sovraordinati a un esecutivo apparentemente elettivo, in realtà espressione solo e unicamente della umma musulmana. Hezbollah libanese, è ugualmente e volontariamente sottoposto a questo Fürherprinzip e si propone come proiezione internazionale della rivoluzione islamica iraniana, agli ordini dell’ayatollah Khamenei, di cui Sayyed Nasrallah è solo il “rappresentante in Libano”
Umberto Eco, ci aiuta poi a focalizzare un altro fondamentale punto di contatto tra islamismo fondamentalista e nazismo: “C’è una componente dalla quale è possibile riconoscere il fascismo allo stato puro, dovunque si manifesti, sapendo con assoluta certezza che da quelle premesse non potrà venire che “il fascismo”, ed è il culto della morte”. Questo culto naturalmente si presentava in forma laico-nihilista nel nazifascismo, mentre vive come riproposizione gnostica nello scisma martirologio khomeinista. L’ideologia dello shahid esalta infatti la “bella morte”, non come esaltazione del delirio di onnipotenza dell’individuo superiore e quindi eroico, ma all’interno di un perfetto schema neoplatonico: uccidendo e negando la propria materia umana con la dinamite, il martire, compie un completo percorso di conoscenza del divino e diventa pura luce, proprio perché distrugge la polarità diabolica della materia di sé stesso e contemporaneamente delle sue vittime infedeli, siano essi cattivi musulmani, cristiani e –soprattutto- ebrei.
Naturalmente, questa “religione della morte” è, nel nazismo come nel fondamentalismo, strettamente intrecciata con la “religione della guerra”, la considerazione ideologica del conflitto armato come bene in sé, la scelta di purificare la società e l’individuo non nella vita civile, ma impegnandolo, con tutta la società, in una guerra permanente con gli “infedeli”, in una dimensione che il nazismo esaltava col “ruolo salvifico della guerra” e che il fondamentalismo esalta col suo crescente jihadismo. Nell’uno e nell’altro caso si ha la fine della politica –sia sul piano interno che siu quello estero- e il predominio dei rapporti di forza violenti e di deflagrazioni belliche devastanti, intervallate mai dalla pace, ma solo da tregue. Una mistica della guerra come “bene supremo” che enfatizza –altro punto in comune tra le due ideologia- il miraggio dell’”arma finale”. Il senso della politica atomica iraniana, ben più e ben prima del possesso effettivo della bomba A, è tutto nell’”effetto annuncio” dell’arma finale. E’ l’anticipazione dello strumento per scatenare il Giudizio Universale, la molla che fa scattare un jihad che –come si è visto in Libano- non è tanto ingenuo –come stranamente pensa Bernard Lewis- da puntare le sue carte su una banale deterrenza o su un impiego effettivo della bomba. L’effetto annuncio serve a motivare lo scatenamento di una serie di azioni militari del tutto tradizionali (esattamente come fece l’Urss negli anni settanta e ottanta in Africa e Asia, sotto copertura atomica), in una logica non più di guerra tradizionale nasseriana ma di guerriglia da bunker e di attentati, magistralmente messa in atto dagli iraniani nel Libano del Sud, con lo scopo non di ottenere lo Stato dei Palestinesi (che i fondamentalisti dall’epoca del Gran Muftì rifiutano) ma di distruggere lo Stato degli ebrei..
L’antisemitismo nel fondamentalismo islamico è infatti strutturale, portante, esattamente come lo era nel nazismo. Identica è la concezione dell’ebreo nelle due ideologie, perché il giudeo è nemico della umma come della Deutsche Gemeinschaft in quanto portatore di complotto, secondo una interpretazione dell’archetipo politico maomettano che ha le sue radici nei presupposti complotti ebraici che il Profeta combattè alla Medina e che lo spinsero a ordinare la strage degli ebrei Banu Quraizah, sgozzati in 650 nel 627 D.C. con una liturgia che i terroristi iracheni ci hanno riproposto via al Jazeera, tagliando la gola ad un giovane ebreo americano. Vi sono mille e mille prove storiche della radicalità di un radicato antisemitismo musulmano, ma tra queste la più importante –ma la più trascurata da quanti si aspettano una evoluzione positiva di Hamas- è il definitivo legame tra Giudizio Universale e sterminio di tutti gli ebrei. Pure, questo rapporto salvifico tra l’Avvento del Regno di Allah, vittoria universale dell’Islam e sterminio hitleriano di tutti gli ebrei, questa invocazione di una nuova Shoa apocalittica è riportato con chiarezza e con enfasi nello Statuto di Hamas, a dimostrazione di come il problema sia ben più radicale che non il mancato riconoscimento dello Stato di Israele: “L’Ultimo Giorno non verrà finché tutti i musulmani non combatteranno contro gli ebrei, e i musulmani non li uccideranno e fino a quando gli ebrei si nasconderanno dietro una pietra o un albero, e la pietra e l’albero diranno: “O musulmano, o servo di Allah, c’è un ebreo nascosto dietro di me- vieni e uccidilo ; ma l’albero di Gharqad non lo dirà, perché è l’albero degli ebrei.(Hadith riferito da al-Bukhari e da Muslim).”
Là dove l’indiscutibile antisemitismo storico cristiano è sempre stato vincolato a San Paolo e Sant’Agostino che legavano l’Ultimo Giorno alla conversione dell’ultimo ebreo, Hamas e i Fratelli Musulmani disegnano invece un finalismo, un senso teologico della Storia che ha nell’uccisione dell’ultimo ebreo il suo estremo sigillo.
Che ci si spieghi come sia possibile una trattativa politica con chi ha questa visione del mondo e dell’umanità e ci accoderemo alle critiche al governo di Gerusalemme per la “sproporzione” delle sue risposte..
Di nuovo, nozze piene tra nazismo e fondamentalismo –ma qui anche col cosiddetto “Islam moderato”- quanto a diritti delle donne. Solo i “dialogatori cattolici postconciliari” sono riusciti a non accorgersene, ma in tutto l’Islam contemporaneo, salvo fazioni minoritarie, la donna gode di pieni diritti solo quanto ad anima. Per il resto, quanto al suo corpo, nella pòlis, quale cittadina, essa è sottoposta a un dimidiamento dei diritti che è insanabile, perché discende da un principio indiscutibile: l’autorità tutoria dell’uomo. Concetto così sviluppato dal fondamentalista italiano Hamza Piccardo nel suo commento al Corano a cura dell’Ucoii (130,000 copie vendute): “Oltre alla complementarietà tra uomo e donna, c’è un problema di guida, nella famiglia e nella società, che non significa predominio, oppressione o disconoscimento della prevalenza femminile in una quantità di settori e circostanze. Allah affida questo ruolo dirigente al maschio. E’ un compito gravoso e difficile, di cui l’uomo farebbe volentieri a meno e di cui è tenuto a rispondere davanti ad Allah”.
E’ qui, in questo “ruolo dirigente del maschio”, il nodo teologico-giuridico, da cui discende tutta la legislazione repressiva nei confronti della donna. Sempre Hamza Piccardo, che ha fama –immeritata, di essere un “moderato”- da prova del paradosso del suo riformismo fondamentalista là dove indica che la donna non è solo esposta al ripudio dell’uomo, ma che, in fondo, anche essa può scegliere il divorzio. Naturalmente, però, a differenza dell’’uomo, essa deve “pagare” questa sua scelta, essendo una mezza cittadina, “offrendo una compensazione economica”. Poligamia, divieto di nozze con ebrei o cristiani, valore dimezzato delle testimonianze in tribunale, necessità del permesso del tutore maschio per le nozze, quote ereditarie dimidiate rispetto ai coeredi, e la stessa imposizione del velo, derivano da questa “autorità tutoria” dell’uomo (la femmina deve coprire le sue zone erogene perché, a differenza del maschio, non è capace di gestirne l’impatto sociale).
Infine, ma non per ultimo, l’ossessione dell’apostasia costituisce un ulteriore legame tra il “progetto di Stato” islamico e quello nazista. In quasi tutto l’Islam contemporaneo, infatti, il divieto di proselitismo da parte dei cristiani, consegue alla proibizione assoluta per il musulmano di abbandonare la umma. Un divieto che deriva dalla inscindibile unità tra patto sociale e patto con Allah: il cittadino che abbandona la fede, viola per ciò stesso il patto di cittadinanza della pòlis e quindi va punito. Divergono solo le pene per questo reato che ovviamente nega qualsiasi liceità della pratica del libero pensiero: in Iran, Pakistan, Yemen, Sudan e negli Stati islamici della Nigeria la pena è la morte, nella “laica” Algeria una legge del 2006 punisce con 2 anni di carcere e 10.000 euro di multa ogni atto di proselitismo, altrove le pene variano (l’Ucoii italiana, al riguardo, pare essere moderata, anche se permane il divieto di pratica del libero pensiero). E’ questa, dunque, la riproposizione di uno Stato governato da una Santa Inquisizione, in cui il tradimento dell’ideologia del regime equivale al tradimento della Patria, con conseguente punizione del reo.
E’ la riproposizione di uno Stato concentrazionario.
Tanto basta, più che a dare piena ragione a George W. Bush, a definire una “chiave interpretativa” del fenomeno fondamentalista e terrorista islamico che spiega come e qualmente le strade della politica, della trattativa, del compromesso, non riescano mai ad imporsi nei conflitti tra Islam e occidente e illustra anche le ragioni per cui –come urlò Jibril Rajub a Yasser Arafat nel 2003- quello palestinese è assolutamente l’unico movimento di liberazione nazionale del ‘900 che non sia riuscito a conseguire il suo obbiettivo.
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27/08/2006
Obsession (islamic war against west)
La guerre que les disciples de mahomet nous ont declaré:
Film à voir en cliquant ci-dessous:
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25/08/2006
Honneur à Israël, bastion de la lutte au nazislamisme
Le Liban existe-t-il? À n’en pas douter il existe une terre libanaise, un peuple libanais, une culture libanaise, mais existe-t-il un État libanais (1) et qu’en est-il du contenu et de la signification d’une Nation libanaise? De Kissinger au Hezbollah, en passant par Hafez El Hassad, nombreux furent ceux qui cherchèrent et cherchent encore, à enterrer le Liban, ou pour être plus exact, à le sacrifier sur l’autel de l’arabité. Parmi les multiples causes de la guerre libanaise de 1975 à 1990, il y a le fait que le pseudo État libanais s’est montré, dès cette époque, incapable de maîtriser un mouvement palestinien, véritable État dans l’État, mieux organisé et surtout mieux armé. Nasser, en son temps, avait conseillé aux Libanais de ne pas laisser les Palestiniens entrer dans leurs villes, car ils n’en sortiraient jamais et contrôleraient tout. Les Palestiniens ont bien failli avoir la peau des Libanais, lesquels, comme tous les peuples, sont bien oublieux et ne vouent aucune reconnaissance aux Israéliens qui leur ont permis d’échapper à l’hégémonie palestinienne. La Syrie a très vite pris le relais et placé sous son aile un «État libanais» qu’elle n’a jamais reconnu; depuis plus de cinquante ans, il n’y a jamais eu d’échanges d’Ambassadeurs entre le Liban et La Syrie, à quoi bon ont toujours dit les Syriens, il y a bien «deux peuples mais une seule Nation».
Le Liban est un pays compliqué, s’il bénéficie d’un climat exceptionnel, d’une géographie tourmentée mais pleine de ressources, il dispose d’une population traversée par de redoutables contradictions religieuses et culturelles. L’existence d’une couche d’intellectuels et d’artistes de très haut niveau, qui a souvent fait le choix d’habiter en dehors du Liban, n’a jamais eu beaucoup d’influence sur l’évolution politique du Liban. L’expérience multimillénaire des «Phéniciens» dans le domaine commercial et bancaire a engendré des habitudes, des réflexes égocentristes, des incapacités à s’ouvrir à «l’autre», à refuser la notion «d’intérêt général». Cette attitude, cette mentalité ont été déterminantes dans le refus, de la part des classes dirigeantes, d’accepter l’existence d’un véritable État. Si trop d’État est insupportable, nous sommes bien placés en France pour le savoir, l’absence d’État crée une situation invivable, il en résulte l’incapacité de gérer le social et le collectif en dehors des réseaux familiaux et communautaires; l’égoïsme individuel ou communautaire est élevé à la hauteur d’une loi. La presse vient de relater un événement significatif d’une certaine mentalité libanaise: Les organisations humanitaires sont aujourd’hui assaillies par des milliers de Thaïlandais, Indonésiens ou Sri Lankais, anciens employés de familles libanaises fuyant le pays, sans se soucier du sort de gens qui étaient à leur service et qu’ils laissent dans le dénuement le plus complet, ne disposant ni d’argent, ni de passeports.
Les Syriens se sont toujours satisfaits de cette maladie congénitale du Liban, de cette allergie à l’État, ils ont systématiquement assassiné les rares hommes politiques libanais qui avaient le sens de la Nation et la capacité de résister à leur impérialisme. C’est bien pour ces raisons qu’ils ont assassiné, en 1982, le Président Bachir Gemayel, dans l’indifférence générale de l’opinion internationale; c’était l’époque où «Le Monde» avait inventé cette merveilleuse, autant qu’imbécile, expression «d’Islamo-progressistes» pour désigner les Palestiniens et les milices chiites que combattaient «les fascistes» phalangistes. La myopie et le simplisme de nos pontifes intellectuels a depuis cinquante ans atteint des sommets.
C’est parce que le Premier Ministre libanais, Rafik Hariri avait lui aussi les dimensions d’un homme d’État que la Syrie l’a fait exécuter. Cette fois, la communauté internationale s’étant ému de ce crime, la Syrie a dû retirer les trente mille hommes qu’elle faisait stationner au Liban depuis quinze ans. Si la Syrie a ainsi obtempéré, c’est aussi parce qu’elle disposait sur le territoire libanais d’un relais efficace, d’une armée de remplacement: le Hezbollah. Certes ce dernier est armé politiquement et matériellement par l’Iran, mais les armes et les idéologues transitent par la Syrie avec sa bénédiction. Ainsi le Hezbollah a un tuteur: l’Iran, un relais: la Syrie, un territoire: le Liban. L’armée libanaise est bien incapable de contrôler une organisation mille fois mieux armée qu’elle.
Le Liban se caractérise par deux tares majeures, le refus d’un État moderne et le communautarisme. Les Libanais sont comme beaucoup de gens, ils ont toujours voulu le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la fermière, en d’autres termes, ils n’ont jamais voulu payer assez d’impôts pour bâtir un État digne de ce nom, capable de doter le pays des équipements éducatifs et sociaux et de disposer d’une armée digne de ce nom. Le communautarisme religieux a servi d’alibi et de remède palliatif à ces carences, mais ce remède s’est révélé pire que le mal. C’est ainsi que le Hezbollah, succursale chiites de l’Iran, a pu constituer une armée puissamment armée, sur la base du fanatisme religieux et de la haine d’Israël, sans que personne n’y trouve à redire, ni au Liban, ni il faut bien le dire en Europe.
Peut-on imaginer un groupe terroriste retranché dans une ville telle que Nice, transformée en bastion inexpugnable, qui se mette à envoyer des missiles sur les villes italiennes d’Imperia, San Remo, Vintimille ou Turin? Les Italiens, après avoir constaté que la France se trouvait dans l’incapacité d’empêcher ces tirs, ne manqueraient pas de prendre des mesures de rétorsion notamment en bombardant les zones d’où partent les missiles ainsi que les axes qui en permettent l’approvisionnement. Ajoutons que ce groupe niçois aurait pour objectif affiché de rayer l’Italie de la carte et d’exterminer tous les Italiens. Il se trouverait sans doute quelques bonnes âmes pour qualifier de «disproportionnées» les mesures prises par le gouvernement italien.
Au fond, ce que de bons esprits reprochent à Israël c’est sa mauvaise volonté à se laisser anéantir et à voir sa population exterminée, comme ne cesse de le marteler Ahmadinejad dans le silence assourdissant de la communauté internationale. Je n’ai pas entendu, à cet égard, le président Chirac qualifier ces immondes propos «d’excessifs ou de disproportionnés». Si l’on doutait un seul instant de la responsabilité direct de ce Ahmadinejad dans le présent conflit, il suffirait de se reporter aux propos qu’il tenait avant l’enlèvement des soldats israéliens, lors d’une conférence des Ministres des Affaires étrangères des pays voisins de l’Irak. Ce personnage annonça en effet qu’il fallait s’attendre à «l’imminence d’une grande explosion de colère envers Israël». Qui peut douter aujourd’hui que le présent conflit a été voulu par l’Iran, notamment pour servir de rideau de fumée à ses diaboliques projets nucléaires.
Personne de sensé ne doute de la responsabilité du Hezbollah et du Hamas, instrumentés par l’Iran et la Syrie, dans le déclanchement des hostilités, sauf quelques pseudo intellectuels dévoyés. Il y a quelques jours, au cours de l’émission «C dans l’air», un certain J.P. Colin, se disant professeur de droit international, le visage déformé par la haine, promettait à Israël le pire des destins. C’est une haine semblable que professe dans une tribune libre du Figaro, JF Legrain en expliquant que dans toute cette affaire il n’y a qu’un seul responsable: Israël. De l’anti-sionisme à l’antisémitisme, il n’y a même plus l’épaisseur d’un cheveu. Si un jour, ce qu’à Dieu ne plaise, Ahmadinejad envoyait sur Israël un missile nucléaire provoquant deux ou trois millions de morts, il se trouverait certainement, en Occident, de bons esprits, parmi les «droitsdel’hommistes» professionnels pour déplorer ce regrettable incident et même verser quelques larmes crocodilesques, ajoutant aussitôt «qu’après tout les Juifs l’avaient bien cherché».
Le Liban subit des pertes tragiques, s’agissant notamment des pertes humaines, - un pont cela se reconstruit, un être humain jamais – pour autant le Liban n’est pas menacé de disparition et personne ne se prononce en ce sens, or c’est tout le contraire pour Israël et son peuple et c’est pour cette raison qu’il est odieux de qualifier «d’excessives» ou de «disproportionnées», les mesures de sauvegarde qu’il entreprend. Si dans la rue un homme me menace d’une hache et me déclare qu’il va me couper la tête, et si par bonheur ou par prudence, car je connais bien cet homme, je dispose d’un revolver et tue cet homme, avant qu’il ne le fasse, aurais-je eu une réaction «disproportionnée»? Tel sera certainement l’avis de Messieurs Colin et Legrain, mais qui se soucie de l’opinion de ces irresponsables?
Dans son remarquable éditorial du Point du 27 juillet, Claude Imbert observe à juste titre que la «haine d’Israël» a infecté la communauté chiite du Liban, on pourrait ajouter que cette haine réveille dans nos régions les vieux démons anti-sémites et munichois, «Périsse le dernier Juif, mais faisons la paix avec les nazislamistes». Quand comprendra-t-on qu’Israël est le bastion avancé de la civilisation et des valeurs occidentales? Finira-t-on par comprendre que ce n’est pas seulement la «haine du Juif» qui guide le Hezbollah, le Hamas ou Al Kaïda, mais la haine des «Lumières». Ces organisations se moquent éperdument des destructions, de la mort et de la misère, elles s’y complaisent, s’en nourrissent, s’en gavent, la paix est leur ennemie. C’est au genre humain que ces fanatiques ont déclaré la guerre, ce sont eux les véritables responsables des victimes libanaises.
Du point de vue arabo-islamiste, tout pas vers la paix, toute concession, tout compromis est considéré comme une victoire de leur camp et une défaite de leur adversaire. C’est ainsi que le départ des Israéliens en 2000 du sud du Liban ou, il y a quelques mois, de la bande de Gaza ont été salué comme une grande victoire contre «l’ennemi sioniste». Comme il faut toujours «saluer la victoire», dans le premier cas, le Hezbollah s’est mis à bombarder les villages du Nord d’Israël, dans le second, le Hamas s’est empressé d’enlever un soldat israélo-français. Peut-on imaginer un seul instant qu’un État démocratique normal (est-il besoin de rappeler qu’Israël est le seul État démocratique du Moyen-Orient !) puisse rester longtemps sans réaction devant le massacre de ses concitoyens et le rapt de ses soldats?
Tous ceux qui ont fréquenté un tant soit peu le Moyen-Orient ont pu observer la douce manie des belligérants arabes de s’abriter derrière les populations civiles, de poster des troupes, d’installer des batteries d’artillerie ou des lance-missiles à l’intérieur de bâtiments publics. Les écoles ou les hôpitaux constituent en ce domaine des terrains de prédilection. Le résultat est garanti dans tous les cas: ou bien l’ennemi, pour des raisons humanitaires, s’abstient de répliquer, ou bien, il le fait et dès lors la propagande peut s’en donner à cœur joie en dénonçant le massacre «d’innocentes populations civiles». Les Israéliens protègent leur population civile des tirs de katiouchas et autres missiles en construisant de véritables abris; le Hezbollah creuse très profondément dans la terre et réalise des abris bétonnés pour abriter ses lances missiles, personne n’a entendu dire qu’il en faisait autant pour la population libanaise. Tout au contraire, il fait en sorte que la riposte israélienne contre ses installations, produise le maximum de dégâts parmi les civils. Le Hezbollah et le Hamas sont passés maîtres dans l’art d’exploiter les nombreux morts que fait la guerre parmi les non combattants. (Les Nazis, en leur temps, ne se privaient pas d’exploiter dans leur propagande, les dizaines de milliers de morts civils des bombardements alliés de Dresde ou de Hambourg.)
Tout le monde en convient, l’armée libanaise est bien incapable de faire face à une situation aussi complexe. L’idée d’une force d’intervention multinationale, entre Le Liban et Israël n’est pas absurde, encore faut-il observer que si l’État Israélien lui est favorable, si les Libanais ne demandent pas mieux, les terroristes du Hezbollah y sont opposés; on comprend pourquoi, car pour être efficace cette force doit être le bras armé de l’application stricte de la résolution 1559 de l’ONU qui prévoit le désarmement du Hezbollah. Cette force d’intervention internationale ne doit en rien ressembler à la FINUL, condamnée à faire de la figuration et à servir de boucliers aux lanceurs de roquettes. C’est une véritable gendarmerie internationale qu’il convient de créer, (le GIGI, Groupement d’intervention de la Gendarmerie internationale) Cette force doit avoir le nombre pour elle, au moins vingt et sans doute trente mille hommes sont nécessaires, elle doit disposer de la puissance de feu nécessaire, afin de réduire les irréductibles, être munie d’instructions claires et précises avec notamment l’initiative du feu: tout individu, en dehors de la police et de l’armée libanaise, pris les armes à la main, doit être traité en conséquence. Autant dire, qu’il faudra encore beaucoup de patience pour mettre sur pied un tel instrument.
Le jour où le monde disposera d’une «police internationale», le sang continuera certes à couler, on peut cependant espérer qu’il coulera un peu moins. Il faudra cependant encore un certain temps, beaucoup d’efforts et beaucoup d’abnégation avant d’y parvenir. L’ignorance, l’intolérance et le fanatisme ont encore de beaux jours devant eux.
« Il y a de grandes flaques de sang sur le monde
où s’en va-t-il tout ce sang répandu
...................................................................
la terre qui tourne et qui tourne
avec ses grands ruisseaux de sang (2). »
L’homme est ainsi fait qu’il prend plaisir à faire couler le sang d’un autre homme, parce que justement il est «autre», ce qui suffit pour le qualifier d’«ennemi».
Jacques Piétri Pour LibertyVox
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Israël, mpf, Islamisation, Hezbollah
24/08/2006
La guerre du dévoilement
Le 12 juillet 2006 a débuté la sixième guerre d’Israël. On l’a surnommée «la guerre des missiles». Ce sera aussi, sans doute, la guerre du dévoilement. Dévoilement des véritables enjeux du conflit mais aussi des intentions avouées ou dissimulées des différentes parties.
Nul ne peut ignorer, à présent que les «parrains» de ce conflit sont l’Iran et la Syrie, adversaires déclarés d’Israël. Le Président iranien n’a-t-il pas à différentes reprises nié la Shoah et fait des déclarations génocidaires en prétendant vouloir «effacer Israël de la carte du monde» en contradiction flagrante avec l’éthique et les conventions internationales?
Le Liban est-il une démocratie libre ou un état satellite? Bien que reconnu par la communauté internationale comme un mouvement terroriste, le Hezbollah a, en effet, des ministres au gouvernement et des députés dans ce pays. Pourquoi la résolution 1559 des Nations-Unies demandant «que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées» n’a jamais été appliquée envers le Hezbollah? Dans quelle démocratie a-t-on vu un «parti politique» disposer d’une milice armée lui permettant de devenir un état dans l’état et régner en maître particulièrement sur le Sud Liban?
Israël avait quitté le sud Liban en mai 2000. Pendant six années, aux yeux et à la barbe des Libanais ou avec leur consentement complice, le Hezbollah a méticuleusement préparé son attaque contre Israël. Il est clair aujourd’hui que le Hezbollah a reçu de l’Iran une quantité impressionnante de missiles. Il a bénéficié également d’un financement sans limites et d’un soutien logistique pour la construction de rampes de lancement, de bunkers souterrains, de tunnels. Ces moyens hors du commun mis à la disposition du Hezbollah prouvent bien que derrière lui se trouvent un ou plusieurs états qui font la guerre à Israël par procuration. À l’instar des souteneurs, c’est dans l’ombre, à l’abri des regards que la Syrie et l’Iran ont joué leur rôle néfaste. Ce sont eux les véritables belligérants.
Israël a été attaqué sur son territoire reconnu internationalement et les trois soldats israéliens ont été enlevés sur le sol israélien. Toutes les démocraties dignes de ce nom et les Nations-Unies si prompts à condamner Israël n’auraient-elles pas du reconnaître ce casus belli indéniable? N’auraient-elles pas dû accorder à Israël le droit de légitime défense sans la moindre équivoque et lui apporter un soutien sans réserve? Etait-il juste de condamner l’agressé au lieu l’agresseur?
Pendant des décennies, les guerres d’Israël ne furent considérées que comme des conflits territoriaux régionaux. La désinformation permanente de certains médias a contribué à donner d’Israël l’image d’un «occupant des terres palestiniennes». On a voulu entretenir le mythe d’un Israël étranger sur sa terre, d’un pays d’essence colonialiste, voire pratiquant «l’apartheid»! Ces leitmotivs inlassablement répétés comme une litanie étaient devenus les arguments systématiquement avancés par les palestiniens pour poursuivre leur combat et servaient de prétextes pour refuser ou rompre tous les accords de paix avec Israël. Pendant des années, les pays musulmans et les palestiniens en particulier ont voulu coller à Israël, la seule démocratie de la région, ces stigmates infamants pour justifier l’injustifiable: le terrorisme islamique. Israël reste, à leurs yeux, comme un corps étranger dans un Moyen-Orient islamisé par le djihad il y a quatorze siècles.
Va-t-on enfin comprendre que le terrorisme mené au nom de l’islam fondamentaliste est une véritable guerre de religion? Au-delà d’Israël, c’est en réalité tout l’Occident qui est menacé par ce fanatisme qui prétend vouloir islamiser le monde! Les démocraties auront-elles la lucidité de s’en rendre compte au lieu d’accuser systématiquement Israël redevenu, une fois de plus, l’éternel coupable, le Juif des Nations?
Pour un Israélien, cette guerre aura révélé aussi, le parti pris de nombreux médias français. Les présentateurs de la chaîne de télévision nationale française n’ont pas cessé de présenter ce dernier conflit comme «une guerre livrée au Liban» alors qu’Israël a toujours dirigé ses opérations aériennes, maritimes et terrestres contre des positions du Hezbollah, contre ses rampes de lancement de missiles, contre les bunkers souterrains et contre des responsables du Hezbollah. On reproche à Israël chaque victime civile alors que le Hezbollah se sert lâchement des civils libanais comme boucliers humains! On oublie de dire que le seul objectif des missiles envoyés en Israël est de tuer ou de mutiler des civils israéliens. Lorsqu’on a présenté le drame de Cana, de nombreux médias ont annoncé un nombre de victimes qui s’avérera être le double de la réalité. Pourquoi a-t-on omis de dire que de nombreux tirs de missiles sont partis précisément de cette agglomération, que des caches d’armes s’y trouvaient et que Tsahal avait envoyé des tracts pour demander à la population civile d’évacuer les lieux. Le Hezbollah ne s’embarrasse pas de toutes ces précautions lorsqu’il envoie des salves de missiles sur la population civile israélienne. Lorsque ces missiles ont atteint des arabes israéliens, le Hezbollah s’est excusé et paradoxalement on a entendu certaines de ces victimes accuser Israël et justifier l’action du Hezbollah!!
Il ne faut pas oublier que lors de son entretien télévisé du 14 juillet 2006, le Président Chirac avait accusé Israël de «vouloir détruire le Liban» et lui avait reproché d’avoir des «réactions disproportionnées»!! Par contre, il n’avait pas dénoncé le gouvernement libanais qui avait laissé le Hezbollah se développer sur son territoire en dépit de la résolution 1559 de l’ONU.
L’Histoire retiendra aussi l’étonnante déclaration de Philippe Douste-Blazy lors d’une conférence de presse dans la capitale libanaise: «Dans la région, il y a bien sûr un pays comme l’Iran, un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région». Cette déclaration, révélatrice de la politique partisane du quai d’Orsay, inquiète les israéliens et les rend suspicieux sur le rôle d’arbitre que voudrait jouer la France. La résolution 1701 de l’ONU exige une «cessation totale des hostilités», le retrait israélien du Sud Liban et «le désarmement de tous les groupes armés au Liban». L’Onu sera-t-elle en mesure d’exiger cette dernière mesure ou tolérera-t-elle son non respect comme ce fut le cas pour la résolution 1559?
Enfin, cette guerre aura permis au peuple d’Israël de se retrouver solidaire, de montrer son courage et sa capacité de surmonter toutes les épreuves. Pendant la guerre, l’opposition politique menée par Benjamin Netanyahu a apporté avec dignité son soutien au gouvernement. Les premiers discours de notre Premier Ministre Ehoud Olmert ont été salués par l’ensemble du pays. Par contre son «dérapage» sur sa détermination de poursuivre la mise en œuvre de sa politique de désengagement unilatéral en Judée et Samarie a jeté un froid dans l’opinion publique israélienne. Malgré ses excuses, le mal était fait et l’idéologue a été démasqué. Le glas de Kadima va-t-il bientôt sonner?
Après les guerres d’Israël, des commissions d’enquêtes sont souvent diligentées afin de rechercher les responsabilités et tirer les conséquences. Cette guerre s’est terminée sans le retour des soldats israéliens kidnappés. La «victoire» auto proclamée par le Hezbollah et les pays musulmans laisse un goût amer d’inachevé au sein du peuple d’Israël et la possibilité d’une prochaine offensive qui semble, hélas se profiler dans un avenir pas très lointain.
Cette guerre des missiles aura-t-elle au moins le mérite de montrer à l’Occident le vrai visage du terrorisme islamique et lui faire prendre conscience d’un danger qui menace toutes les vraies démocraties?
L’Islam fondamentaliste est le défi du siècle. Qui, en dehors d’Israël aura le courage de relever ce défi vital pour l’Occident?
Roland Y. Dajoux pour LibertyVox à Jérusalem
Pour joindre l'auteur: daju@netvision.net.il
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23/08/2006
L'islam est xénophobe et raciste
Une preuve parmi des milliers?
Un forum mahométain où un fidèle de la secte interroge un "docteur de la foi" (rien que ça!!!):
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Sujet proposé par N'tissem le 27/06/2006 à 21:25:58 vu 506 fois | France | |
Les juifs nos ennemis ? | ||
Salam alikoum à tous !! |
Fautes de grammaire mises à part , la culture étant incompatible avec l'islam, vous pouvez voir combien on est loin du message de fraternité universelle du christianisme.
Le fait de considérer que "tout mécréant n'est pas un frère" signifie qu'il est MOINS qu'un mahométain.
Il fait donc partie d'une SOUS-ESPECE, celle des MECREANTS, qui selon les circonstances et les rapports de force, doit être soit ignorée, soit combattue et soumise.
Notre grand docteur de la fausse foi aurait pu rappeler aussi ce comportement du faux-prophète envers les juifs:
"A l'issue de la « bataille du fossé », a lieu un épouvantable massacre de juifs. Depuis trois ans, le feu couvait entre juifs et musulmans de Médine.
Pendant le siège, la tribu juive des Qorayza a pris le parti des Mecquois. Le Prophète décide alors que les hommes de cette tribu seront décapités, les femmes et les enfants vendus, et leurs biens partagés pour les punir d'avoir souhaité la victoire des Infidèles. Dès le lendemain de la bataille, on fait creuser de grandes fosses dans le marché de Médine. On y mène les juifs ligotés, on les décapite un à un au bord des fosses, et on les y jette. Ils sont presque un millier."
Il est beau l'islam n'est-ce pas?
La xénophobie et le racisme mahométain se revèlent de manière toute naturelle dans le fait que JAMAIS, je dis bien JAMAIS, une organisation gouvernementale (ou non) de nature musulmane n'est venue en aide humanitaire à une population NON musulmane.
Tandis que toutes le autres cultures du monde civilisé s'entraident SANS DISTINCTION DE CROYANCE!
Etre islamophobe signifie croîre que tous les hommes et les femmes naissent égaux, en dépit des théories sanguinaires, sexistes, homophobes, xénophobes et racistes derivès d'un faux prophète analphabète et de ses disciples.
Lorsque la France serait devenue un califat islamique que deviendra-t-il des principes fondateurs de la République ?
LIBERTE (sharia)
EGALITE (dhimmitude)
FRATERNITE (xénophobie et racisme)
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mpf, Israël