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30/01/2007

Chirac, le pharaon de la République

Suite à notre article "L’Elysée sous Chirac, un budget pharaonique", paru dans le numéro de Capital actuellement en kiosque, le député René Dosière, auteur de «L’argent caché de l’Elysée» (Editions du Seuil), nous communique en exclusivité les informations complémentaires suivantes.

L’affranchissement du courrier, payé à La Poste par l’Elysée, coûte 500.000 euros par an. Les télécommunications, elles, ont atteint le chiffre astronomique de 4,17 millions d’euros en 2006.

Les charges du personnel de droit privé (91 salariés, le «château» employant par ailleurs 872 fonctionnaires payés par leurs administrations d’origine) ont représenté 14,8 millions d’euros en 2006 (dont 6,9 millions d’euros de primes discrétionnaires).

L’entretien du palais, de ses dépendances, et des résidences secondaires (11 immeubles en tout), ont pesé pour 4,8 millions.

Les travaux de réparation des immeubles et les autres investissements, comme l’achat de voitures (récemment des Citroën C6 V6 HDi Eclusive Pack Lounge à 55 000 euros) ont coûté 2 millions d’euros.

Bernadette Chirac a distribué 315 000 euros sous forme d’aides accordées à des personnes nécessiteuses (environ 1 200 bénéficiaires).

La traditionnelle garden party du 14 juillet, confiée à cinq traiteurs, a coûté 475 000 euros en 2006.

Bouchers, poissonniers, et autres fournisseurs des cuisines laissent à l’intendant du palais une facture annuelle de 750 000 euros. De leur côté, les grands domaines viticoles fournissent chaque année pour 250 000 euros de grands crus afin d’approvisionner la cave du «château».

Au total, René Dosière a retrouvé la trace de 28 millions d’euros de dépenses sur les 32,5 millions (en 2006) de la dotation votée dans la loi de finances destinées aux dépenses courantes de la présidence.

Dans son livre publié le 11 janvier, René Dosière révèle que cette enveloppe a été multipliée par neuf en douze ans, passant de 3,5 millions en 1995 à 32,5 millions d’euros en 2006. A ce «budget de l’intendance», il faut ajouter 58 millions d’euros de dépenses qui pèsent directement sur le budget de différentes administrations : l’entretien de la garde républicaine sur celui de la gendarmerie nationale, les frais de déplacement en avion sur celui de l’armée de l’air et les frais d’hôtel à l’étranger sur le budget du Quai d’Orsay.


Etienne Gingembre
 


© Capital.fr

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01/12/2006

Lettre ouverte aux candidats à la Présidentielle 2007

PAR AREZKI BAKIR ET NAFA KIRECHE

A vous tous et à vous toutes, candidat(e)s à la présidence de la République française.

Tout d'abord, nous nous présentons : Messieurs BAKIR Arezki, 29 ans et KIRECHE Nafa, 34 ans. Citoyens de la République française, nous assistons impuissants à la montée des communautarismes, notamment musulman. Attachés à la République et à ses valeurs de laïcité, d'égalité des chances et de liberté, nous souhaitons vous alerter contre l'erreur grossière que font beaucoup d'entre vous : considérer tous les citoyens originaires d'Afrique du Nord comme des sujets religieux et non comme des citoyens !

Le communautarisme impliquant que des individus se regroupent sur leurs spécificités et que les pouvoirs publics les reconnaissent en tant que tels, nous pouvons considérer que les hérauts du communautarisme musulman en France ont gagné la partie. Des gadgets communautaires (CFCM, UOIF...) ont été crées pour porter la voix d'une soit-disant communauté musulmane homogène, foulant au pied la constitution française.

Ne pouvant accepter ce fait accompli, nous souhaitons faire entendre notre propre partition (qui est celle de la majorité silencieuse des citoyens originaires d'Afrique du nord) afin que tout amalgame et tout lien avec ces groupuscules religieux qui gesticulent entre eux soit écarté.

Les citoyens français que nous sommes veulent s'inscrire dans la droite lignée des précédentes vagues d'immigration (polonaise, italienne, ibérique...) et ne réclament absolument aucune faveur (reconnaissance de nos spécificités) et aucun passe-droit (discrimination positive). Nous voulons, ni plus, ni moins, les mêmes droits et les mêmes devoirs que le reste de nos concitoyens.

Une gravissime erreur a été commise lorsque l'on a parqué entre elles des populations originaires d'Afrique. L'absence de mixité sociale a entraîné un reflexe communautaire, un repli sur soi sur des valeurs qui ne sont à l'opposé de celles de la République. Les jeunes y ont grandis en développant un rejet de la société française, idéalisant leur identité d'origine et développant des comportements violents ainsi que des codes linguistiques qui sont devenus de véritables obstacles à leur intégration (notamment professionnelle) tout en suscitant la peur et le rejet d'une part grandissante de la population française, exaspérée par l'arrogance de certains d'entre eux.

Les citoyens français ont tous été marqué et choqué par les récents "évènements" de banlieue pendant lesquels les actes les plus barbares, les provocations les plus gratuites et la haine la plus abjecte ont pu s'exprimer sous le regard condescendant et protecteur de certains acteurs politiques et sociaux continuant de considérer les voyous comme des êtres victimes de la société et méritant de ce fait la mansuétude des pouvoirs publics.

Cette lecture des évènements, maintenant la tête des jeunes délinquants sous l'eau en refusant de les placer devant leurs responsabilités, montre à quel point il est difficile, pour certains acteurs politiques et associatifs de considérer les individus issus de cette vague d'immigration comme des citoyens à part entière avec des droits mais également des devoirs. N'insistant pas suffisamment sur les devoirs du citoyen, le discours victimaire érigé au rang de slogan politique continue de produire ses effets désastreux dans la société française...

Les jeunes qui ont sombré dans la délinquance et la marginalisation sociale sont une cible idéale pour les idéologues de l'islam le plus radical. Sensibles à un discours trompeur qui les flatte et leur donne le sentiment d'exister en tant que membres d'une communauté, ceux-ci sont de plus en plus endoctrinés et s'éloignent de manière quasi-irrémédiable des valeurs de la République.

Confortés par un discours dominant d'auto-flagellation perpétuel et la caution implicite des tenants du discours victimaire, les jeunes méprisent un pays qui se méprise lui-même. Et, par extension, idéalisent un pays d'origine qu'ils ne connaissent pas et qui n'a, le plus souvent, que misère, souffrances et répression à offrir à ses habitants.

Comment ne pas s'inquiéter de cet état de fait dont personne ne semble mesurer les dangers à terme ?

Issus de cette vague d'immigration prise au piège du communautarisme, nous voulons proposer un autre chemin que celui de l'infantilisation de la communauté à laquelle on nous assimile par commodité : la communauté musulmane (en fait nord-africaine). Cette communauté, partie intégrante de la nation, n'a cependant pas à réclamer d'avantages particuliers en tant que telle. La République ne reconnait que les individus et une seule communauté : la communauté nationale. Lorsque nous entendons certains représentants auto-proclamés des "musulmans de France" réclamer la construction de mosquées supplémentaires alors que la majorité des musulmans ne demande rien et que même, une partie non négligeable d'entre eux, dont nous faisons partie est soit athée, soit agnostique ou tout simplement indifférente, nous mesurons à quel point la classe politique française est sous l'emprise des théologiens musulmans et complexée par l'islam.

Non seulement la construction de mosquées supplémentaires financée par l'état n'est pas souhaitable mais nous affirmons également que l'argent qui servirait à ces constructions devraient au contraire permettre la construction de lieux de vie, d'espaces pédagogiques susceptibles d'arracher la jeunesse de banlieue à l'impasse obscurantiste et de l'intégrer à la République laïque. Face à ces revendications religieuses, l'arme de la laïcité doit être utilisée sans aucun complexe et aucune concession !

Que dire de l'antisémitisme scandaleux ou le racisme anti-occidental manifestés sans vergogne par certains jeunes "musulmans" ? Comment accepter que le citoyen juif, ou d'origine juive, soit systématiquement pris pour cible par des jeunes sous influence ? Comment accepter qu'un conflit extérieur (israëlo-palestinien) soit importé chez nous pour alimenter la haine anti-juive ?

N'y a-t-il pas là un racisme totalement passé sous silence et que semblent ignorer certaines personnalités soi-disant "anti-racistes" (en fait communautaristes) comme Mouloud Aounit ?

Pourquoi ne pas reconnaître que la plupart des personnalités ou organisations ayant fait de la lutte contre le racisme leur raison d'être ne font le plus souvent que défendre une chapelle contre une autre ? Pourquoi ne pas reconnaître que l'anti-racisme institutionnalisé n'est rien d'autre que l'institutionnalisation du communautarisme ?

Pour conclure, nous souhaitons, au nom de la liberté d'expression, apporter notre soutien à Robert Redeker, à Ayaan Hirsi Ali et à tous ceux et toutes celles, journalistes, artistes, intellectuels, hommes et femmes politiques ou simples citoyens, qui se battent pour que les fondamentalistes ne gagnent pas l'âpre combat qui les oppose à la liberté.

Mesdames et Messieurs les candidats, nous ne voulons pas que la France devienne une juxtaposition de communautés antagonistes. Nous voulons apporter nos spécificités au service de notre pays. Mais nous devons mettre ces spécificités au service de notre citoyenneté et non notre citoyenneté au service de nos spécificités. La France est notre avenir et nous ne voulons pas assister silencieusement au processus de démantèlement de la République.

Vive la République, vive la France !

Arezki BAKIR et Nafa KIRECHE.

18/09/2006

Les "versets sataniques" de Benoït XVI

medium_arton969.gifVoici l'extrait du discours de Benoït XVI qui a inflammé les sanguinaires mahométains:

 

..."Tout cela m’est revenu à l’esprit lorsque récemment j’ai lu une partie du dialogue publié par le professeur Khoury (de Münster) entre l’empereur byzantin lettré Manuel II Paléologue et un savant persan dans le camp d’hiver d’Ankara en 1391, sur le christianisme et l’islam, et sur leur vérité respective. L’empereur a sans doute mis par écrit le dialogue pendant le siège de Constantinople entre 1394 et 1402. On peut comprendre ainsi que ses propres exposés soient restitués de façon bien plus explicite que les réponses du lettré persan. Le dialogue s’étend à tout le domaine de ce qui est écrit dans la Bible et dans le Coran au sujet de la foi ; il s’intéresse en particulier à l’image de Dieu et de l’homme, mais aussi au rapport nécessaire entre les « trois Lois » : Ancien Testament – Nouveau Testament – Coran. Dans mon exposé, je ne voudrais traiter que d’un seul aspect – au demeurant marginal dans la rédaction du dialogue –, un aspect en lien avec le thème foi et raison qui m’a fasciné et me sert d’introduction à mes réflexions sur ce thème.

Dans le 7e dialogue édité par le professeur Khoury (‘dialexis’, «controverse»), l’empereur en arrive parler du thème du ‘djihâd’ (guerre sainte). L’empereur savait certainement que dans la sourate 2, 256, il est écrit : «Pas de contrainte en matière de foi» – c’est l’une des sourates primitives datant de l’époque où Mohammed lui-même était privé de pouvoir et se trouvait menacé.

Mais l’empereur connaissait naturellement aussi les dispositions inscrites dans le Coran – d’une époque plus tardive – au sujet de la guerre sainte. Sans s’arrêter aux particularités, comme la différence de traitement entre « gens du Livre » et « incroyants », il s’adresse à son interlocuteur d’une manière étonnamment abrupte au sujet de la question centrale du rapport entre religion et contrainte. Il déclare : « Montre-moi donc ce que Mohammed a apporté de neuf, et alors tu ne trouveras sans doute rien que de mauvais et d’inhumain, par exemple le fait qu’il a prescrit que la foi qu’il prêchait, il fallait la répandre par le glaive. »

L’empereur intervient alors pour justifier pourquoi il est absurde de répandre la foi par la contrainte. Celle-ci est en contradiction avec la nature de Dieu et la nature de l’âme. « Dieu ne prend pas plaisir au sang, et ne pas agir raisonnablement (‘sunlogô’) est contraire à la nature de Dieu. La foi est un fruit de l’âme, non du corps. Donc si l’on veut amener quelqu’un à la foi, on doit user de la faculté de bien parler et de penser correctement, non de la contrainte et de la menace. Pour convaincre une âme raisonnable, on n’a besoin ni de son bras, ni d’un fouet pour frapper, ni d’aucun autre moyen avec lequel menacer quelqu’un de mort.»

La principale phrase dans cette argumentation contre la conversion par contrainte s’énonce donc ainsi : Ne pas agir selon la raison contredit la nature de Dieu. Le professeur Théodore Khoury, commente ainsi : pour l’empereur, «un Byzantin, nourri de la philosophie grecque, ce principe est évident. Pour la doctrine musulmane , Dieu est absolument transcendant, sa volonté n’est liée par aucune de nos catégories, fût-elle celle du raisonnable». Khoury cite à l’appui une étude du célèbre islamologue français R. Arnaldez, affirmant qu’«Ibn Hasm ira jusqu’à soutenir que Dieu n’est pas tenu par sa propre parole, et que rien ne l’oblige à nous révéler la vérité : s’Il le voulait, l’homme être idolâtre» (1).

Ici s’effectue une bifurcation dans la compréhension de Dieu et dans la réalisation de la religion, qui nous interpelle directement aujourd’hui. Est-ce seulement grec, de penser qu’agir contre la raison est en contradiction avec la nature de Dieu, ou est-ce une vérité de toujours et en soi ? Je pense qu’en cet endroit devient visible l’accord profond entre ce qui est grec, au meilleur sens du terme, et la foi en Dieu fondée sur la Bible.

En référence au premier verset de la Genèse, Jean a ouvert le prologue de son Évangile avec la parole : ‘Au commencement était le Logos.’ C’est exactement le terme qu’emploie l’empereur : Dieu agit avec logos. Logos désigne à la fois la raison et la Parole – une raison qui est créatrice et peut se donner en participation, mais précisément comme raison. Jean nous a ainsi fait don de la parole ultime du concept biblique de Dieu, parole dans laquelle aboutissent tous les chemins, souvent difficiles et tortueux, de la foi biblique, et trouvent leur synthèse. Au commencement était le Logos, et le Logos est Dieu, nous dit l’évangéliste. La rencontre du message biblique et de la pensée grecque n’est pas un hasard. La vision de saint Paul à qui se fermèrent les chemins vers l’Asie et qui vit en songe au cours de la nuit un Macédonien et l’entendit l’appeler : ‘Viens à notre aide’ (Actes 16, 6-10) – cette vision peut être interprétée comme un condensé de la nécessaire rencontre interne entre foi biblique et questions grecques.

Cette rencontre était depuis longtemps en marche. Déjà le nom de Dieu très mystérieux émanant du buisson ardent, qui sépare ce Dieu de tous les dieux aux noms multiples et le nomme simplement l’Être, est une contestation du mythe, qui n’est pas sans analogie interne avec la tentative de Socrate de dépasser et de surmonter le mythe. Le processus commencé au buisson ardent parvient à une nouvelle maturité à l’intérieur de l’Ancien Testament durant l’Exil, où le Dieu d’Israël, alors privé de pays et de culte, se proclame comme le Dieu du ciel et de la terre et se présente avec une simple formule, dans la continuation de la parole du buisson ardent « Je le suis ». Avec cette nouvelle confession de Dieu s’opère de proche en proche une clarification qui s’exprime efficacement dans le mépris des idoles, lesquelles ne sont que des ouvrages fabriqués par les hommes (cf. Ps 115).

C’est ainsi que la foi biblique à l’époque helléniste, s’étant opposée avec une extrême vigueur aux autorités hellénistes qui voulaient faire adopter par la contrainte les manières de vivre des Grecs et le culte de leurs divinités, alla de l’intérieur à la rencontre de la pensée grecque en ce qu’elle avait de meilleur pour un apaisement réciproque, telle qu’elle s’est en particulier réalisée plus tard dans la littérature sapientielle. Aujourd’hui, nous savons que la traduction de l’Ancien Testament de l’hébreu en grec réalisée à Alexandrie – la Septante – est plus qu’une simple traduction du texte hébreu (appréciée peut-être de façon pas très positive) ; à vrai dire, il s’agit d’un témoin textuel indépendant et d’un pas spécifique important de l’histoire de la Révélation, par lequel s’est réalisée cette rencontre d’une manière qui acquit une signification décisive pour la naissance et l’expansion du christianisme. En profondeur, il y va, dans la rencontre entre foi et raison, des lumières et de la religion authentiques. A partir de l’essence de la foi chrétienne et en même temps à partir de l’essence de l’hellénisme, qui s’était fondu avec la foi, Manuel II a pu effectivement déclarer : Ne pas agir « avec le Logos » est en contradiction avec la nature de Dieu."...

Benoït XVI, Université de Ratisbonne

A l'attaque des médias libres occidentaux!!

medium_Donne5.2.jpgRYAD (Reuters) - Les investisseurs musulmans devraient entrer dans le capital d'influents médias occidentaux afin d'améliorer l'image de leurs coreligionnaires aux yeux du monde, a proposé l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

Des ministres de l'Information et d'autres responsables sont réunis à Djeddah, en Arabie saoudite, sous l'égide de l'OCI, qui compte 57 membres.

Ils jugent que les musulmans ont été victimes d'une diabolisation dans les médias après les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, où 19 Arabes ont tué près de 3.000 personnes.

"Les investisseurs musulmans doivent investir dans les grands médias internationaux, qui génèrent souvent d'importants bénéfices, afin de pouvoir influer sur leur politique par le biais de leurs conseils d'administration", a déclaré le président de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu.

"Cela servirait à corriger l'image de l'islam dans le monde entier", a-t-il ajouté, appelant les pays musulmans à créer davantage de chaînes télévisées dans des langues parlées dans les pays occidentaux.

"UN NOUVEAU MESSAGE ISLAMIQUE"

Les hommes d'affaires musulmans sont peu représentés dans les médias occidentaux.

Un milliardaire saoudien, le prince Alwalid bin Talal, possède 5,46% de News Corp, le groupe de Rupert Murdoch qui contrôle notamment la chaîne Fox News, plutôt marquée à droite et en aucun cas favorable aux intérêts arabo-musulmans.

La réaction de Washington au 11-Septembre, l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak et l'impact de la "guerre contre le terrorisme" sur les libertés civiques aux Etats-Unis ont suscité un sentiment de persécution dans le monde musulman.

La publication très controversée dans la presse danoise de caricatures représentant le prophète Mahomet a accentué cette impression en début d'année.

"La violente attaque contre l'islam perpétrée dans les cinq années qui ont suivi les attentats du 11-Septembre nous a contraints à adopter une position défensive en ce qui concerne notre religion", a déclaré le ministre égyptien de l'Information, Anas el Feki.

"Maintenant plus que jamais il nous faut un nouveau message islamique dans les médias, qui atteigne le monde entier", a-t-il ajouté, citant le récent conflit entre Israël et le Hezbollah libanais comme un exemple du type d'événements autour desquels les musulmans devraient être en mesure de faire connaître leurs vues".(Fin de citation).

COMMENTAIRE: il s'agit d'une nouvelle de gravité inouïe, car la strategie est de prendre possession des médias occidentaux pour s'en servir comme moyen de propagande nazislamique, et mieux encore, pour étouffer toute information objective sur les fidèles mahométains.

Après avoir acheté nos hommes politiques, ils veulent acheter les journaux, la radio, la télévision....!!

17/09/2006

Le loup et l'agneau

medium_arton10217.2.jpg

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

Jean De La Fontaine

PS: la photo en haut est la couverture d'un best-seller turque qui fait l'apologie du meurtre du Pape. Vérification?

http://www.yucelkaya.com/papa.htm

La messe est dite!

medium_arton10230.jpgLe monde entier attendait la déclaration du pape ce dimanche, à 10 heures GMT, soit midi à l'horloge de l'Europe de l'Ouest. Le mécréant que je suis croyait que l'angélus était une prière de l'après-midi chez les catholiques et pas celle de l'apéro, mais peu importe.

France 2 et les autres chaînes de télévision et de radio françaises s'empressent de parler des « regrets » de Benoît XVI, voire d'« excuses ». Mais quelle bande de « takieurs » !

En italien, Benoît XVI a dit ce dimanche depuis le balcon de Castel Gandolfo : « In questo momento desidero solo aggiungere che sono vivamente rammaricato per le reazioni suscitate da un breve passo del mio discorso all'Università di Ratisbona, ritenuto offensivo per la sensibilità dei credenti musulmani mentre si trattava di una citazione di un testo medioevale che non esprime in nessun modo il mio pensiero personale (…) »

« Vivamente rammaricato », que le Vatican traduit officiellement par « Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours (...) ». On cherchera en vain une quelconque « désolation », tant dans la version française qu'italienne.

Mais nous constatons la même takia sémantique des « journalistes » français à propos de la mise au point officielle de Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, le 14 septembre.

Là encore, France 2 n'hésite pas à dire que le pape « présente ses excuses » aux musulmans, et la plupart des médias titrent que Benoît XVI est « vivement désolé », voire « absolument désolé » d'avoir « offensé » les adeptes de l'islam.

Nos médias se basaient sur une seule phrase du communiqué, qui disait, selon leur traduction, que le pape était « vivement désolé », et même « absolument désolé » par les réactions et les interprétations musulmanes (et non par ce qu'il a dit !)

Or quelle était la phrase dans le communiqué officiel en italien ? « "Benedetto XVI è vivamente dispiaciuto che alcuni passi del suo discorso abbiano potuto suonare come offensivi della sensibilità dei credenti musulmani che siano stati interpretati in modo del tutto non corrispondente alle sue intenzioni. »

Ainsi, nos journalistes traduisent comme un seul homme « vivamente dispiaciuto » par « vivement désolé », « désolé » et même « absolument désolé » !

Le pape n'a jamais évoqué le fait qu'il « offense » les musulmans, mais il parle du fait que des parties de son discours ont été considérés comme « offensants » par des musulmans. Pour prendre une comparaison, ce n'est pas parce que je constate que Mouloud Aounit traite France-Echos de « raciste » que je pense que ce site est « raciste ». C'est même le contraire ! Prêter à Benoît XVI un quelconque aveu de délit d'« offense » est donc un premier mensonge médiatique, mais c'est loin d'être le seul.

Aucun traducteur n'oserait confondre « vivamente », qui se traduit en français « vivement » avec les mêmes acceptions, en « absolument », ce qu'on fait pourtant de nombreux médias. Cet adverbe « absolument » sort donc de l'imagination de « journaliste », tout comme les « regrets » ou les « excuses ».

Quant au qualificatif « dispiaciuto », ces mêmes copistes qui se prétendent journalistes l'ont quasiment tous traduit par « désolé », ce qui leur permettait de prêter au pape l'intention de « regrets », voire d'« excuses », alors que pas un mot du communiqué officielle du Vatican ne donnait le moindre synonyme de ces mots.

« Dispiaciuto », littéralement, ça veut dire « déplu », du verbe italien « dispiaciere », dont l'équivalent français « déplaire » a la même étymologie et les mêmes acceptions sémantiques. Le communiqué dit donc, mot à mot, que le pape a été « vivement déplu » qu'un quelconque passage de son discours soit ressenti comme une offense contre les musulmans. Mais la forme transitive « être déplu » n'existe pas en français, contrairement à l'italien : on déplait à quelqu'un, on ne déplaît pas quelqu'un.

Comme cette forme transitive du verbe « déplaire » n'existe pas dans notre langue et que par conséquent sa forme passive est impossible dans la langue de Molière, il eût fallu que nos journalistes qui semblent maîtriser la sémantique française et italienne aussi bien qu'une vache espagnole ou qu'un président du Mrap, rétablissent la forme active dans leurs traductions, ce qui aurait donné : « Le fait qu'un quelconque passage de son discours a pu être considéré comme offensant (…) a vivement déplu à Benoît XVI ».

Et le fait de trouver quelque chose « déplaisant » ne veut aucunement dire qu'on soit « désolé » (et le Vatican aurait dit tout simplement « desolato » au lieu de « dispiaciuto »), et encore moins que le pape « regrette » ou présente des « excuses ». Si on veut conserver la forme passive de « dispiaciuto » (« déplu »), il fallait en français utiliser des synonymes, et dire que le pape était « ennuyé » (et une agence de presse a traduit ainsi), « contrarié », « gêné », ou plus prosaïquement « emmerdé » par l'interprétation inexacte que les réactions musulmanes prêtent aux propos papaux.

On voit donc que par deux fois, les médias français (et italiens ndr) font dire au pape ou à son porte-parole ce qu'ils n'ont absolument pas dit.

Je pourrais faire l'analyse sémantique du reste du communiqué de Federico Lombardi ou de l'homélie dominicale de Benoît XVI, mais en retenant les seuls mots improprement traduits, « rammaricato » et « dispiaciuto » qui ont servi aux porte-calames de la presse française pour clamer haut et fort que le pape était « désolé » ou présenterait des « regrets » et des « excuses » parfaitement imaginaires, on voit la manipulation sémantique opérée volontairement ou non par ces agents de l'« islamiquement correct ».

Benoît XVI n'est pas « absolument désolé », et n'est absolument pas « désolé » de quoi que ce soit. Il ne présente ni regrets ni excuses, et ne dément ni n'infirme ni ne corrige un seul iota de ses déclarations de mardi sur le Coran, sur Mahomet et sur l'islam. Tout au contraire, il se montre surpris et « attristé » par les réactions et les interprétations mahométanes à ce qu'il a dit, à savoir que l'islam n'obéit aucunement à la raison et que Mahomet a apporté la violence dans son Coran.

www.france-echos.com

 

Le Pape attaqué pour avoir dit la verité

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AVANT de se recueillir sur la tombe de ses parents, Benoît XVI est redevenu le professeur Ratzinger. Après une plongée, lundi, dans la Bavière de son enfance, au sanctuaire marial d'Altötting, le Pape a célébré la dernière grande messe de son voyage en Bavière à Ratisbonne, où il a autrefois enseigné. S'il n'avait fait aucun commentaire personnel pour le cinquième anniversaire des attentats du 11 Septembre, hier il a pour la première fois livré une réflexion sur l'islam.
Il a surtout mis en garde l'Occident contre un choc de civilisations qui pourrait lui être fatal.
Devant les «pathologies et les maladies mortelles de la religion et de la raison» qui détruisent l'image de Dieu «à cause de la haine et du fanatisme», il a ainsi demandé à 260 000 fidèles de dire «en quel Dieu ils croient» et de professer «le visage d'un Dieu humain». C'est, selon lui, le seul moyen de se libérer de «l'athéisme moderne». Mais c'est aussi dans ce diagnostic que réside la différence fondamentale entre le christianisme et le monde musulman.
Une vision différente de Dieu
C'est dans l'après-midi et dans l'atmosphère familière du grand amphithéâtre de l'université de Ratisbonne, que le Pape a livré sa démonstration devant un aréopage d'universitaires. Il a conduit sa réflexion sur le rapport entre religion, raison et science, en partant de l'Islam. Filant la métaphore à partir d'une controverse qui a bien eu lieu au XIVe siècle entre un empereur byzantin prêt à céder aux assauts de l'Islam ottoman et un lettré musulman, le Pape a rappelé que «la violence est contraire à la nature de Dieu» et à la raison, à laquelle est liée «la compréhension de Dieu et donc la réalisation concrète de la religion». Si ceci est évident pour un chrétien, en revanche la conception musulmane de Dieu «n'est liée à aucune de nos catégories, fusse-t-elle celle de la raison».
Pour Benoît XVI, chrétiens et musulmans ne partagent donc ni la même philosophie et surtout pas la même vision de Dieu. Le christianisme héritier du monde grec antique est, lui, lié à la raison. C'est cette rencontre entre chrétienté et philosophie antique qui «demeure le fondement de ce que l'on peut appeler avec raison l'Europe», a ainsi déclaré le Pape, qui doit se rendre en Turquie à la fin du mois de novembre.

Ainsi, si le monde occidental qui «domine largement la pensée» veut conserver sa suprématie, il ne doit pas croire que «Dieu est superflu» et opposer science et foi chrétienne. En effet, «les cultures profondément religieuses du monde voient dans l'exclusion du divin une attaque contre leur conviction les plus intimes». L'Occident chrétien «repoussant la religion dans le champ de la sous-culture» serait incapable «de s'insérer dans le dialogue des cultures». Le Pape en concluant sa journée par une rencontre avec des représentants orthodoxes et protestants dans la cathédrale de Ratisbonne, leur a ainsi demandé de constituer une sorte de front commun, «d'être les témoins d'un mode de vie» dans «un monde plein de confusion».

www.lefigaro.fr

07/09/2006

TPS: Tout le Prophète Sanguinaire

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Avez-vous un abonnement à TPS?

Oui? Alors vous devriez savoir que dans ce superbe bouquet riche en culture, il existe una chaine appelée "Sharia" qui transmet depuis ce magnifique Pays qu'est l'Arabie Saudite.

Comme son nom l'indique, elle promeut les "valeurs" coraniques, à savoir la tolérance, l'anti-racisme, la communion entre les peuples et les cultures, l'ouverture aux autres réligions, l'égalité homme-femme, la non discrimination "fidèles"-"infidèles"...

Vous allez me dire qu'avec un decodeur sans abonnement on peut la recevoir sans problème, son but étant de faire connaître la RATP (Réligion d'Amour, de Tolérance et de Paix) à ces pauvres d'ésprit d'occidentaux, et de renforcer la foi des disciples mahométains.

Neanmoins il me semble très opportun qu'elle bénéficie d'une promotion à l'écoute de la part de TPS, au cas où quelqu'un ne l'aurait pas remarquée et appreciée à sa juste valeur... celle de la SHARIA, justement.

Alors, merci TPS , et à bientôt pour Al Manar!

 

medium_almanar_jt.2.jpgUne charmante speakerine de Al Manar

05/09/2006

Mysoginie islamique

Entretien avec Chahdortt Djavann - L' AUTEUR DE "BAS LES VOILES!"
Par Ilana Moryoussef (2003)


« Aujourd'hui en France, il y a des islamistes plus dangereux que ceux des pays musulmans. Et quand je pense qu'ils sont devenus les interlocuteurs des pouvoirs publics !..."

Un entretien choc, comme le livre-cri que Chahdortt Djavann, jeune romancière d'origine iranienne, a publié chez Gallimard . En une cinquantaine de pages, dont le premier jet a été écrit en trois jours, elle dénonce le voile et ses défenseurs en France : les islamistes et leurs complices, intellectuels « tolérants » et hommes politiques démissionnaires. Pour « proche-orient », C. Djavann livre également avec force sa vision des politiques français qui, selon elle, « laissent parler la peur au lieu de s'en tenir au droit », elle commente l'attitude la Commission Stasi sur la laïcité, pour conclure : " J'aimerais qu'on se réveille ici en France !"
Ilana Moryoussef
Chahdortt Djavann, vous êtes une femme en colère. Pourquoi ?
Chahdortt Djavann
Je suis en colère parce que nous sommes confrontés à la bêtise. Que signifie être « tolérant » quand on se trouve devant l'intolérable ? Face à un islamiste de l'UOIF, j'ai l'impression de revenir en arrière et de me retrouver en Iran. C'est ça qui me met hors de moi ! Aujourd'hui en France, il y a des hommes plus dangereux que les islamistes dans les pays musulmans. Et ils sont les interlocuteurs des pouvoirs publics !
I. Moryoussef
Que reprochez-vous au juste aux pouvoirs publics ?
C. Djavann
Ils se comportent comme s'ils découvraient aujourd'hui seulement qu'il y a des banlieues et des ghettos. Depuis plus de dix ans, on a donné une certaine autorité à des islamistes qui exercent leurs pressions dans les cités. C'est comme si on faisait de nos banlieues une sorte de protectorat ou de colonie. Au lieu de s'attaquer aux causes de la violence, on opte pour la répression. Les immigrés subissent une répression double : celle qui découle de la politique sécuritaire du gouvernement, et celle qui consiste à les placer sous une autorité religieuse pour avoir la paix. Pour l'instant, ça marche, mais ça ne tiendra pas. Je suis pessimiste. Cette politique démissionnaire fait le lit du Front national
I. Moryoussef
Comment expliquez-vous la frilosité des responsables politiques qui n'osent pas se prononcer en faveur d'une loi contre les signes religieux de peur « d'humilier » telle ou telle partie de la population ?
C. Djavann
On est en train de nous dire que les droits de l'homme seraient interprétés comme une humiliation par les musulmans ! C'est faux ! Les islamistes l'interprèteraient ainsi, mais ils représentent une infime minorité des musulmans. Il y a des dizaines d'associations de femmes d'origine maghrébine qui demandent au contraire qu'il y ait une loi. Elles disent : « Il ne faut pas accepter le voile à l'école, sinon on ne pourra plus ne pas le porter. » Je reviens de l'enregistrement d'une émission à laquelle participait une femme voilée. Elle a fait deux fois le même lapsus. Elle a dit : « Il faut lutter contre les filles qui ne veulent pas porter le voile ». C'est révélateur, non ?
Le drame aujourd'hui, c'est que les politiques laissent parler la peur au lieu de s'en tenir au droit. Que dit Monsieur Sarkozy ? Qu'il ne faut pas de loi parce que ça va chauffer dans les banlieues ! Mais si on ne fait pas de loi aujourd'hui, qu'est ce que ça va être dans quelques années ?
Moi, je propose qu'on fasse un référendum. On dit qu'il y aurait cinq millions de musulmans en France. Qu'on vote ! Je suis sûre que la majorité se prononcera contre le port du voile pour les mineures. Si le gouvernement a la trouille, qu'il demande l'avis des musulmans eux-mêmes.
I. Moryoussef
Vous avez néanmoins reçu un courrier abondant de diverses personnalités politiques
C. Djavann
Laurent Fabius m'a écrit qu'il était d'accord avec moi. Je remarque cependant que la gauche n'a pas agi contre les intégristes quand elle était au pouvoir. Le Président de la République m'a écrit que mon livre allait contribuer positivement au difficile débat sur la laïcité et le voile islamique. J'ai vu Madame de Villepin, qui aimerait que je rencontre son mari (Dominique de Villepin) pour lui exposer mes observations. Des femmes députées de gauche ont souhaité me rencontrer.
I. Moryoussef
Vous avez été auditionnée par la Commission Stasi pour la laïcité (mise en place par Jacques Chirac). Vous avez reçu un accueil assez mitigé.
C. Djavann
J'ai été agressée par Hanifa Chérifi (médiatrice dans les affaires de foulard au ministère de l'Education nationale, ndlr), qui prétend qu'il y a quatre cas de conflits liés au voile islamique dans les établissements scolaires du pays. Elle m'a également reproché de n'avoir rien fait pour les femmes de mon pays et de m'occuper de la France. Mais je suis française, et je m'occupe de ce qui se passe autour de moi. Figurez-vous que Madame Hanifa Chérifi soutient que les filles voilées sont des cas individuels n'ayant aucun rapport avec l'islamisme ! Et puis, qu'est-ce que c'est que cette Commission où on fait appel à un islamologue (Mohammed Arkoun, ndlr) incapable de répondre à la question de savoir pourquoi on voile les filles ? Si, après des dizaines d'années, on n'est pas capable de répondre à une question aussi simple, il est temps de changer de métier ! Je me suis également accrochée avec le sociologue Alain Touraine qui assure que les femmes iraniennes sont heureuses du sort qui leur est fait. Il se fonde sur des enquêtes bidon. Je lui ai dit : « Vous êtes sous l'influence des islamistes ». Il m'a répondu : « Attention à votre langage ». J'ai répété : « Vous êtes sous l'influence des islamistes ». J'ai aussi été attaquée par l'avocate Nicole Guedj qui m'a demandé comment on pouvait formuler juridiquement ma proposition selon laquelle le voile est une maltraitance à l'encontre des mineures. Je pense que les Français ont le droit de savoir qu'aujourd'hui en France, dans une commission sur la laïcité, on fait appel à des personnes qui prennent le parti des intégristes.
I. Moryoussef
Vous n'appréciez guère un certain un discours sociologique qui prône la tolérance du voile au nom du droit à la différence et du respect des cultures
C. Djavann
A ceux qui tiennent ce discours, je dis : « Portez le voile pendant un an et revenez discuter avec moi ». Que connaissent-ils du voile ? Que savent-ils de l'islam ? C'est cela aussi que je reproche à certains intellectuels français. Ils abusent de leur position d'intellectuels pour se prononcer sur tout et n'importe quoi. Même dans les pays musulmans, le fait de faire porter un voile aux mineures est un comportement intégriste. À un moment de son histoire, la France a su remettre à leur place les dogmes catholiques. Pourquoi n'en ferait-on pas autant avec les dogmes de l'islam ? Quand je dis cela, ces intellectuels me regardent d'un air gêné.
I. Moryoussef
Vous avez été obligée de porter le voile de 13 à 23 ans, à cause de la révolution islamiste de 1979 en Iran. Que ressentiez-vous ?
C. Djavann
Je ressentais l'humiliation d'être femme, d'habiter un corps féminin. Pourquoi la femme devrait-elle cacher sa chevelure au regard des hommes ? Cette question, je la pose à ces intellectuels « tolérants », aux midinettes voilées influencées par Tariq Ramadan, à Monsieur Tariq Ramadan lui-même ! Les femmes seraient-elles porteuses d'un gène coupable ? Je garde le souvenir de scènes terribles. Je me souviens d'une femme en couche implorant le médecin dans un hôpital iranien : « Si c'est une fille, jetez-la à la poubelle ! Si je rentre à la maison avec une fille, mon mari me tuera ». Une fille est considérée comme une honte et un danger. Pensez donc ! Elle peut porter atteinte à l'honneur des messieurs. J'aimerais qu'on m'explique pourquoi l'homme se sent déshonoré si la femme transgresse les règles de la pudeur. Pourquoi l'honneur des hommes musulmans s'inscrit-il sur le corps des femmes musulmanes ? Qu'ils assument leur honneur tout seuls !
I. Moryoussef
C'est cela qui vous a décidée à écrire ce pamphlet ?

C. Djavann
Je me suis décidée quand j'ai vu des gamines de 12 ans commencer à porter le voile et quand j'ai entendu certains intellectuels dire que renvoyer de l'école les élèves voilées ne fait qu'aggraver leur situation. Ces personnes bien intentionnées n'ont pas pensé que le fait de tolérer des jeunes filles voilées à l'école ne ferait qu'accroître la pression sur les adolescentes musulmanes.

I. Moryoussef
Certains défenseurs du voile expliquent que c'est une façon pour les filles des cités de se protéger des garçons
C. Djavann
C'est inadmissible. Cela revient à s'incliner devant la violence. D'ailleurs, permettez-moi de vous dire que c'est dans les pays où les femmes sont voilées qu'il y a le plus de prostitution et de pédophilie ! Moi, ce que je demande, c'est qu'on interdise le port du voile pour les mineures.
I. Moryoussef
Votre argumentation est nouvelle. Vous ne placez pas le débat sur le terrain de la laïcité, mais sur celui de la protection des mineures.
C. Djavann
Il faut savoir que, dans l'islam, une fille voilée est considérée comme nubile. Autrement dit, c'est une fille qu'on met sur le marché du mariage et, par conséquent, sur le marché du sexe. Quand on voit des fillettes de 9 ans porter le voile, on est quasiment dans la pédophilie ! Il y a des lois en France pour protéger les mineurs de toute forme d'abus sexuels. Voilà pourquoi je réclame l'interdiction de faire porter le voile aux mineures. Le voile est une violence physique et psycho-sexuelle infligée aux filles. Il équivaut à disposer de leur corps, à définir l'adolescente comme un objet sexuel destiné à satisfaire le désir des hommes. C'est de la barbarie !
Moryoussef
L'avocate iranienne Chirine Ebadi vient de recevoir le prix Nobel de la paix. 10 000 personnes l'attendaient à l'aéroport de Téhéran. Est-ce le signe que quelque chose change en Iran ?
C. Djavann
Je vais vous dire ce qui a changé. La compagnie Total a obtenu un contrat pour créer la raffinerie la plus importante du golfe persique à Bandar Abbas. Une plage a été créée pour les touristes occidentaux. Rien d'autre n'a bougé dans cette société. Il faut qu'il y ait des moments de détente et des moments de reprise en main. C'est le propre de tout système répressif. Si on tire trop sur une corde, elle risque de se casser.
I. Moryoussef
Est-ce que vous vous définissez comme musulmane ?

C. Djavann
Dans mon premier roman (ndlr :« Je viens d'ailleurs », éditions Autrement), j'écris : « Avant qu'on me décrétât musulmane, j'étais génétiquement athée ». Aujourd'hui, je dis : « Dieu merci, je ne suis même pas athée ». Je n'ai aucune indulgence pour les religions, quelles qu'elles soient. Alors Dieu, Allah, ou Yahvé, qu'ils me foutent la paix !
I. Moryoussef
Êtes-vous inquiète ?

C. Djavann
J'aimerais que ce livre serve à quelque chose. J'aimerais qu'on se réveille ici en France !

03/09/2006

Ahmed Rami, le mentor naziste de radioislam, et ses potes

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Les premières diffusions de textes de Faurisson  (http://www.phdn.org/negation/faurisson/) sur Internet furent le fait d'Ahmed Rami, islamiste marocain réfugié en Suède, grand ami de Faurisson et l'un des pires antisémites aujourd'hui en activité.

Ahmed Rami, alors jeune officier de l'armée marocaine, a participé à l'été 1971 à un coup de force militaire qui échoua. En fait, au dernier moment, alors qu'il était à la tête d'un convoi volant « au secours d'une victoire qu'il croyait acquise », Rami retourne sa veste et se range au coté du général Oufkir, alors homme fort d'Hassan II. Pendant un an Rami sera un proche d'Oufkir, qu'il « arabisa ». Raouf Oufkir, le fils du général, rapporte que Rami était « un fou furieux, un jeune Kadhafi », dont l'idole était Nasser. C'était aussi un antisémite virulent: « Il mêle des convictions panarabes et une ardente foi musulmane à un antisémitisme viscéral ». Ahmed Rami disait d'Hitler qu'il « aurait du achever son oeuvre » d'extermination des Juifs. D'ailleurs, en 1997, Ahmed Rami a répété, lors d'une interview à un magazine musical néo-nazi, Nordland, que, concernant les Juifs, Hitler était « le seul leader européen à avoir compris de quoi il s'agit ». En 1972, le général Oufkir tente d'assassiner Hassan II. Il sera suicidé. Rami s'exile en Suède et prétend avoir participé à la tentative de coup d'état d'Oufkir, afin d'obtenir l'asile politique. Il est cru et a aujourd'hui la nationalité suédoise mais, en 1992, le très sérieux journal suédois Expressen a révélé que les informations données par Rami pour sa demande d'asile étaient erronées. Rami a porté plainte contre Expressen mais a été débouté. L'Expressen a également révélé les liens étroits, principalement financiers entre Rami et l'Iran, et certaines ambassades arabes.

Depuis son arrivée en Suède, Rami est très lié à l'islamiste pro-nazi suisse, Ahmed Huber. Converti à l'Islam au début des années 1960, Ahmed Huber cotoie dans l'Égypte nasserienne d'anciens nazis dont, principalement, l'ancien bras droit de Goebbels pour la propagande antisémite, Johann von Leers, lui aussi converti à l'Islam sous le nom d'Omar Amin von Leers. En 1987, Ahmed Rami fonde Radio Islam avec David Janzon, membre du Sveriges Nationella Förbund, un vieux groupuscule nazi. Il y diffuse en continu de la propagande antisémite, néo-nazie et négationniste. Certaines des émissions de Rami reprennent mot pour mot des articles du journal ultra-antisémite du nazi Julius Streicher, der Stürmer. Rami travaille avec les néo-nazis de tous horizons.

En 1990, Ahmed Rami est condamné à six mois de prison. L'organe d'un parti nazi international (le NSDAP-AO), The New Order, le présente alors comme un « white power prisonner », un martyr de la cause nationale-socialiste. A sa sortie de prison, il se rend en Iran pour une « conférence internationale pour le soutien de la révolution palestinienne » où il s'exprime devant des centaines de journalistes arabes et iraniens. Rami a d'ailleurs refait une tournée dans les pays arabes en 1999. Il se rend également aux conférences de l'IHR. En 1997, Rami accusait sur les ondes les Juifs et leurs descendants de la responsabilité de la mort de Jésus, et d'avoir incité Néron à tuer des Chrétiens. En 1996, Rami inaugure son site web, Radio Islam. Antisémitisme fanatique, néo-nazisme, négationnisme, le programme est le même que celui de sa radio, ou de la revue du même nom créée en 1994. Rami héberge même un temps un site web catholique intégriste violemment antisémite, « holywar », ou le site du parti d'extrême droite russe ultra-nationaliste, le Pamyat, voire des pages de néo-nazis espagnols, etc.

Valérie Igounet écrit: « L'imbrication de la propagande négationniste et de la propagande fondamentaliste antisioniste est exemplaire. Les soubassements rhétoriques d'Ahmed Rami, nouvel héros de cette contestation, intègrent des thèses islamistes ultra-radicales imprégnées d'antisionisme et d'antisémitisme». Le tout est d'une violence inouïe. On y trouve la panoplie complète de l'antisémite moderne: Protocoles des sages de Sion (en huit langues), le pamphlet antisémite d'Henry Ford, The International Jew, des extraits des délires antisémites de Luther, ceux du leader noir américain Farrakhan, mais aussi La Question juive de Karl Marx, et des listes de Juifs (dans la finance, dans les médias, dans la diplomatie), d'innombrables caricatures antisémites dignes des pires heures de l'antisémitisme nazi et des discours de Drumont, des dénonciations paranoïaques de la « domination juive mondiale », etc.

Rami publie sur son site, en 1997, la version électronique d'un tract, publié et co-signé avec La Vieille Taupe, du négationniste Pierre Guillaume, prenant la « défense » de Brigitte Bardot (poursuivie pour propos racistes par la justice française!), et dont la version originale appelait au meurtre de Mouloud Aounit, alors président du MRAP, en souhaitant qu'Allah lui réserve le même sort qu'aux moutons de l'Aid, c'est-à-dire l'égorgement...

Rami a invité plusieurs fois Faurisson en Suède. Ils sont devenus amis. Faurisson exprime « toute sa considération » à son « ami Ahmed Rami » de retour de son premier séjour, en mars 1992. Faurisson lui rend de nouveau hommage en décembre de la même année à la suite d'une deuxième visite. Robert Faurisson voit en Ahmed Rami le digne continuateur de Ditlieb Felderer, un antisémite et négationniste suédois spécialisé dans des dérives abjectes. S'il y a une certaine lucidité dans cette constatation on serait bien en peine de prendre cela pour un compliment... Faurisson n'a jamais eu le moindre commentaire sur la haine pathologique et la propagande ignoble de Rami. Au contraire, il n'a cessé de faire l'éloge de Rami depuis le début des années 1990...

Source: http://www.phdn.org/negation/faurisson/rami.html

COMMENTAIRE: voici encore un exemple de comment l'occident donne asile politique à des rats d'égout qui profitent de la manne financière des petrodollars pour cracher leurs venin sur toute la planète.Lien pour le site du mensonge et de la haine:

http://www.radioislam.net/islam/french/french.htm