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20/12/2006

Ces marxi-humanistes à sensibilité variable

medium_massgrav.gifPinochet est mort. Champagne pour les boursicoteurs de l’humanisme !


Avec la verve corrosive qui fit sa réputation, Sacha Guitry écrivait dans Les mémoires d’un tricheur: «Celui qui n’a pas vu onze cadavres n’a pas une idée du nombre de cadavres que cela fait». C’est assez dire que tous ceux que la providence a dotés d’une once d’humanité ne sortiront pas leur mouchoir à l’annonce de la mort d’un dictateur qui, après avoir assassiné un président élu démocratiquement, lors un putsch sanguinaire et fait régner la terreur sur tous ceux qui faisaient mine de porter à gauche, a fait assassiner quelque 3000 opposants par ses escadrons de la mort.

On peut gager que l’église St Nicolas du Chardonnet, ne faillera pas au pieux devoir de lui consacrer une messe, comme ce fut le cas pour Léon Degrelle, Maurice Bardèche et quelques autres éminences de la pensée blafarde. On aurait cependant tort de prendre ces allumés de l’Occident carnassier et de la messe en latin pour des spécimens.

Car si les indécrottables adeptes de convictions politiques à vocations foncièrement humanistes – puisqu’elles sont de gauche, enfin quoi ! – ne manqueront pas de sabler le champagne à l’annonce de la disparition d’un ennemi de l’humanité, comme ils le firent jadis pour Franco, Salazar, Papadopoulos et quelques autres du même acabit, ce n’est pas un luxe coupable d’établir ici que leur bonne conscience politique, blanchie régulièrement avec une lessive dont le brevet est décidément à saisir, est en réalité plus noire qu’un essaim d’ayatollahs dans une mine de charbon, pendant une panne de l’EDF.

Pendant que dans les salles obscures on pleurait – il y avait de quoi – en regardant Il pleut sur Santiago et que les gavés du baby-boom hurlaient US go home ! Un certain Pol Pot, qui avait fait ses études dans les universités de la patrie des Droits de l’homme où le PCF lui avait enseigné quelques rudiments d’humanisme, entreprenait l’extermination méthodique d’un pays entier, en commençant pas ses intellectuels, et en détruisant tous les symboles (banques, temples, églises, écoles, universités et cellules familiales) de ce qui avait contribué au développement du pays. Un centre de torture, le sinistre S-21, était implanté à Phnom Penh pour prendre en charge les prisonniers politiques. Sur les 20 000 internés, il y eut sept survivants. Selon l’expression de De Gaulle à propos du camp de Ravensbrück : «certains s’y sont probablement tellement plus qu’il y sont restés». Le sinistre Pinochet faisait déjà pâle figure à côté des performances du Kampuchéa… Démocratique, bien sûr (et quoi d’autre ?!)

Mais 20 000 cadavres n’étaient qu’une entrée. C’est en tout 1 500 000 personnes que Pol Pot et ses Khmers rouges assassinèrent par le travail forcé, la famine, les purges, et les maladies. Personne, pas un juge, pas un tribunal, pas même le très vénéré Tribunal Bertrand Russel, lequel ne s’occupait que des criminels d’extrême droite (c'est-à-dire les vrais criminels), ne songea un instant à faire inculper Pol Pot, lequel après avoir été chassé par les Viets, coula des jours tranquilles dans une luxueuse villa Thaïlandaise en se livrant au trafic de bois et de pierres précieuses. Malgré les efforts déployés par les USA pour le capturer, afin de le traduire en justice, Pol Pot mourut de sa belle mort, même s’il subsiste quelques mystères sur les conditions de celle-ci.

Où était le grand Sartre pendant cette boucherie? C’est que, chers lecteurs, ne pas désespérer Billancourt, ça occupe !

Mais Pol Pot avait un maître dont les leçons n’avaient pas été perdues. Car c’est en Chine auprès de Mao Zedong que le fondateur des Khmers rouges trouva – assez paradoxalement tout de même – son chemin de Damas. Comment en effet ne pas avoir été inspiré par l’hécatombe issue de la Grande famine organisée par le Grand Timonier au cours des années 58-61. Une industrialisation forcenée, la collectivisation radicale des terres et des méthodes d'agriculture charlatanesques firent entre 30 et 50 millions de victimes. Pour la petite histoire, cette période s’est appelée le Grand Bond en avant… Pour référence, lire La grande famine de Mao : 30 à 50 millions de morts par Jasper Becker (Ed. Dagorno) traduit de Hungry Ghosts. Pinochet nous fait déjà pitié mais le «bond en avant» ne s’est pas arrêté là.

Dès le milieu des années soixante, le Grand Timonier qui désire rallier la jeunesse envoie 50 000 jeunes Gardes rouges armés du «Petit livre rouge» à l’assaut des «révisionnistes». Tortures, autocritiques, humiliations et exécutions publiques. Leur grand slogan : «On a raison de se révolter». Pierre Dac faisait mieux avec son «Pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour», mais lui au moins n’a fait qu’un million de morts… de rire. Mao lui, ne plaisantait pas avec l’humour. Et pendant ce temps, Serge July inspiré par une Chine en pleine rédemption des âmes, créait Libération. Il est vrai qu’à l’époque, il n’avait pas encore fait connaissance avec Édouard de Rothschild…

Mais Mao lui-même avait déjà un maître. J’ai cité le «Petit père des peuples» dont le bilan, jamais égalé, ne peut faire que des envieux parmi les «humanistes» à la conscience immaculée. Joseph Staline, soi-même, organise en 1932-33, la «dékoulakisation» en Ukraine laquelle se solde par ce qu’on appelle en ukrainien l’ «Holomodor» ou l’extermination par la faim. Bilan: les chiffres sont l’objet de controverses parmi les historiens, mais 6 000 000 paraît assez probable. Et si après son voyage en URSS, André Gide crut bon de revoir sa copie, d’autres, même après les infâmes procès et autres purges staliniennes de 1938, maintinrent une foi en Staline qui, avouons-le, force l’admiration.

Ainsi Paul Eluard, à l’époque de Liberté j’écris ton nom, écrivait ces vers (restez bien assis) :

Et Staline pour nous est présent pour demain
Et Staline dissipe aujourd'hui le malheur
La confiance est le fruit de son cerveau d'amour
La grappe raisonnable tant elle est parfaite


Et le Goulag n’en était qu’à ses débuts… (Qu’eut-il écrit de Pinochet?)

Quant à Sartre, qui l’avait mauvaise des faux procès faits par les bourgeois au Parti Communiste, il écrivait en 1963: «Tout anticommuniste est un chien». De là est peut-être née la vocation de Brigitte Bardot; parce que ça faisait du monde…

Mais comme l’a admirablement chanté Jean Ferrat: Le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire. À cet égard justement, plût à Dieu qu’il eût définitivement séché et que les apôtres du «Plus jamais ça» eussent pris une leçon ferme et définitive lorsque les portes de l’épouvante se sont ouvertes devant leurs yeux hagards en 1945.

Pensez-vous! Depuis des décennies, les horreurs se sont accumulées sous les regards impassibles des chancelleries, lesquelles auraient certes préféré qu’elles ne s’accumulent pas. La bonne pensée vaut un hommage certes. Et les auteurs, intentionnels ou passifs, des hécatombes qui jalonnent l’histoire de l’après-Shoah, font ressembler Pinochet à un personnage de Walt Disney. Parmi eux, d’éminentes personnalités lesquelles n’ont certes pas toujours commandité mais qui ont laissé faire parce que où irait-on ma bonne dame si on faisait de la politique en lisant la Bible tous les matins comme ce «bigot nazi» de George W. Bush?

Ainsi, ce Charles de Gaulle qui descendait les Champs Élysées, ce 26 Août 1944, pendant que les cloches de Notre-Dame tintaient comme jamais auparavant et qui affirma le 4 juin 1958 «Français je vous ai compris». Quatre ans plus tard, la France abandonnait quinze mille Harkis, des Juifs, des Pieds-noirs, au FLN qui leur fit un sort sensiblement aussi enviable que celui infligé par Pinochet à ses opposants.

Auparavant déjà, Claude Bourdet, ancien membre du Conseil National de la Résistance, publiait le 13 janvier 1955, dans le Nouvel observateur, un article intitulé «Votre Gestapo d’Algérie», dans lequel étaient décrites avec force détails hallucinants, des supplices infligés à des Algériens (baignoire, empalement, j’en passe…). À l’époque, le ministre de l’Intérieur n’était pas Ariel Sharon. C’était un socialiste nommé François Mitterrand, appelé à un grand avenir politique.

Auparavant encore, le 30 mars 1947 à Madagascar, à la suite d’une insurrection, 166 otages étaient enfermés dans des wagons plombés. Suite à une rumeur d’évasion, l’armée fit feu sur le train. Les 71 survivants furent enfermés et torturés. Puis le général Casseville signa leur exécution. Un seul survécut pour raconter l’horreur. Là encore, la France n’était pas aux mains de la Milice de Joseph Darnand, mais des socialistes. L’actuelle ministre française des Armées peut faire un caca nerveux pour moins que ça, dès lors qu’il s’agit des Israéliens.

Mais Pinochet est encore bien loin de certaines performances.

Du génocide du Biafra par exemple, qui fit un million de morts. La sécession du Biafra – dont la population était catholique – fut alors largement encouragée par la France gaulliste. Puits de pétrole oblige. Et il faut croire qu’à quelque chose malheur est bon, puisque Médecins sans Frontières est né dans le sillage de cette horreur…

Mention très honorable également au très marxiste-léniniste général Mengistu, aidé par l’Union soviétique et des conseillers cubains, et qui instaura de 1977 à 1991, un régime de terreur en Éthiopie, après avoir assassiné Haïlé Selassié. C’est un véritable fleuve de sang qui coula dans ce pays au long de ces années. Accusé officiellement de génocide (plus de 100 000 morts) il est actuellement réfugié au Zimbabwe dont le gangster en chef Robert Mugabe n’est pas près de le renvoyer.

Et puisqu’on en est à Mugabe, cet assassin que les Nations Unies ont fini par mettre au ban de l’humanité. Lui et le grand socialiste Laurent Désiré Kabila ont saigné à blanc l’Afrique des Grands lacs. Un accord de $ 200 000 000, cautionné par les actifs détenus par Mugabe, les a liés pour perpétrer un génocide en règle sur les populations de réfugiés. La Namibie, le Rwanda, l’Angola et la Lybie se sont joints à cette joyeuse orgie placée sous l’égide de «l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo». À la clé évidemment, des intérêts dans des exploitations minières et autres vanités de ce bas monde. Pour l’International Rescue Committee (IRC), et Human Rights Watch (HRW) le nombre de Congolais morts entre 1998 et 2004 s’élève à 4 millions. À cela s’ajoute la dissémination à grande échelle du virus VIH suite à des viols dont le nombre pourrait quasiment s’écrire en virgule flottante.

Je m’en voudrais d’oublier le grand Charles Taylor qui a plongé le Libéria dans un chaos impensable et Foday Sankoh en Sierra Leone dont les enfants soldats ont amputé les bras de milliers de pauvres gens en leur proposant courtoisement auparavant: «Long sleeves or short sleeves?» («Manches longues ou manches courtes?»).

Devant toutes ces horreurs, la presse occidentale – généralement si attentive à déceler les bruits de bottes de Tsahal – nous offrit alors un silence radio qui devrait faire date dans l’histoire de l’acoustique.

Et puis il y a notre ineffable Saddam Hussein. Dictateur mégalomane et psychopathe à qui Jacques Chirac a vendu assez de matériel pour produire un Tchernobyl dont le nuage se serait déployé jusqu’à l’Élysée. Mais en attendant ce feu d’artifice, Saddam ne perdit pas de temps. Grâce aux bons offices de Hassan Ali Al Majid, – dit «Ali le chimique» – comme chef du bureau des affaires du Nord, c’est-à-dire du Kurdistan, il procéda à la déportation et au gazage des Kurdes. Pour prouver son efficacité, «Ali le chimique», dont les forces avaient été formées par la Stasi (la police politique de la RDA, laquelle possède la science des archives), fit filmer les massacres. Lors du soulèvement Kurde en 1991, une partie de ces archives furent saisies et transmises au HRW (Human Right Watch) qui les déposa à l’université du Colorado. Elles sont en principe accessibles sur Internet. Bilan de l’opération: 400 000 morts en 15 ans. (Source: Monde Diplomatique, Mars 1998).

Plus près de nous – géographiquement s’entend – il y a le sieur Poutine dont, si on en croit le «Monde», l’armée fait exploser les combattants tchétchènes par fagots. Entendre par là qu’elle attache quelques dizaines de prisonniers autour d’une charge explosive et boum !

En un mot, Pinochet était un fichu salaud, mais force est d’admettre que c’était un cancre.



Schlomoh Brodowicz pour LibertyVox

19/12/2006

Giustizia islamo-buffonica in Libia

medium_280px-Muammar_al-Gaddafi.jpgLe cinque infermiere bulgare e il medico palestinese condannati a morte oggi da un tribunale di Tripoli sono accusati di aver volontariamente inoculato nel 1998 il virus dell'Aids a 426 bambini libici nell'ospedale Al Fateh di Bengasi, 52 dei quali sono poi morti.
LA PRIMA CONDANNA - Valya Chervenyashka, Snezana Dimitrova, Nasya Nenova, Valentina Siropulo, Kristiana Valceva e Ashraf Ahmad Jum'a che sono in carcere da 7 anni a Tripoli, accusati in pratica di aver usato i bambini come cavie per sperimentare su di loro il virus dell'Aids prodotto in laboratorio. I sei erano stati già condannati a morte in prima istanza, ma poi nel dicembre scorso la Corte suprema aveva ordinato un nuovo processo cominciato in maggio.
APPELLI SCIENTIFICI - Sulla vicenda sono intervenuti famosi scienziati, che dalle pagine delle più prestigiose riviste The Lancet, Science e Nature hanno lanciato appelli ma anche studi per tentare di scagionare gli operatori sanitari, spiegando che si tratta piuttosto di un errore giudiziario e che il virus Hiv in quell'ospedale era già diffuso prima dell'epidemia del 1998. Le perizie di esperti hanno ampiamente dimostrato che le infezioni sono solo la conseguenza delle pessime condizioni igienico-sanitarie della struttura ospedaliera, ma questi risultati non sono stati considerati dalla giustizia libica. Con la ricerca degli italiani pubblicata all'inizio del mese sulla rivista britannica Nature c'è una prova molecolare in più.
LE CURE - Dei 426 bambini infettati molti sono ora in cura in Italia, come all'ospedale Bambino Gesù e all'Istituto Spallanzani di Roma e al Meyer di Firenze. Nei mesi scorsi ha preso il via anche un progetto di cooperazione europeo tra l'Italia e la Libia per la cura e la formazione del personale sanitario.
19 dicembre 2006

 

COMMENTO: il pagliaccio col libretto verde, mandante terrorista della strage di Lockerbie, fa giustizia a modo suo. In pratica sta aspettando un'offerta finanziaria europea per liberare questi poveretti/e di prigione. Allah akbar!

13/12/2006

Il corano, vera radice "teologica" di ogni male in medio oriente

medium_koran3.jpgLa coincidenza tra la conferenza negazionista della Shoà di Teheran, il precipitare della crisi tra Hamas e Abu Mazen e il tentativo di golpe da parte di Hezbollah, è evidente. E’ palese una regia unica che dirige i tre scenari iraniano, palestinese e libanese. Ma sbaglierebbe chi vi vedesse solo una omogeneità politica, la ricerca di quel ruolo sciita di potenza regionale, che tante cancellerie occidentali attribuiscono all’Iran. Se così fosse, vi sarebbe spazio per una trattativa, per cercare e ottenere un riconoscimento di ruolo da parte dell’occidente, in cambio di un percorso di pacificazione. Ma non è così, il nazionalismo iraniano, di Hamas e Hezbollah è forte, ma il suo motore è religioso, tanto che nega addirittura le regole della politica. Mohammed Ahmadinejad ha invitato a Teheran, 63 “esperti, tra cui brilla il rappresentante del Ku Klux Kan, per denunciare un “complotto ebraico” planetario, che ha inventato la Shoà e quindi –a riparazione- ha imposto ai musulmani “l’oltraggio” di uno Stato ebraico sulla città santa di Gerusalemme. La Conferenza è un passaggio fondamentale per giustificare per via religiosa la necessità che tutti i musulmani si impegnino a distruggere Israele. Il dibattito storico è il pretesto per rendere popolare una lettura del Corano da parte di tanti fondamentalisti che vuole che gli ebrei, in eterno, per subdola vocazione, tradiscano la loro stessa Legge e seminino dissidi tra i musulmani. Ieri Ahmadinejad, durante un comizio all’università di Teheran è stato fischiato da alcuni studenti che gli hanno urlato “morte al dittatore!”, ma non teme l’impopolarità. Da quando lanciò la parola d’ordine di “distruggere Israele”, accompagnata dalla sfida sul nucleare, il peso suo e della leadership oltranzista iraniana è cresciuto in tutta la umma. Con la sua retorica grossolana, ha fatto del negazionismo della Shoà una proposta politica di enorme presa sui musulmani del mondo. La sua negazione del diritto di Israele ad esistere non è infatti solo radicata in una questione di “terra”, ma nella riproposizione del tema teologico degli ebrei che sin dai tempi di Maometto complottano contro l’Islam, come sostenne già Khomeini: “Fin dall’inizio il movimento islamico venne tormentato dagli ebrei, i quali diedero inizio alla loro attività reattiva, inventando falsità contro l’Islam, attaccandolo e calunniandolo”. Ahmadinejad è chiaro: “Non è possibile che un paese islamico permetta ad un paese non islamico di crescere nel proprio seno!”. E’ la negazione di ogni ipotesi di “pace contro terra”, di “due popoli, due stati”. E’ l’affermazione di un imperativo religioso a sostituire all’Entità Sionista con uno Stato islamico “dal Giordano al Mediterraneo”. Questa è anche la piattaforma di Hezbollah e di Hamas, tanto radicata in quel movente religioso, da sfidare ogni considerazione di tattica. Le più elementari regole della politica, infatti, avrebbero imposto ad Hanyeh di riconoscere opportunisticamente l’esistenza di Israele. Europa e Usa lo avrebbero coperto di finanziamenti miliardari, Israele sarebbe stata costretta a trattare direttamente con lui, che avrebbe così accresciuto la sua egemonia su una Olp di Abu Mazen in affanno di consensi. Ma Hamas non può tradire la sua più profonda ragione d’essere, basata sul postulato che “la terra di Palestina è un lascito eterno di Allah al popolo dell’Islam, sino al Giudizio universale”. Per questo rischia la guerra civile a Gaza, lancia razzi su Sderot e organizza decine di attentati contro esponenti di al Fatah, anche a rischio di massacrare bambini palestinesi, come è avvenuto ieri. Anche Hezbollah –a rigor di politica- avrebbe dovuto sopire per un lungo periodo la sua vocazione alla distruzione di Israele, recuperando forze in quel percorso di trattativa delineato dalla risoluzione Onu, tanto apprezzata da Massimo D’Alema. L’Iran Hezbollah e Hamas, invece, seguono la logica del jihad, della “conversione attraverso la forza” e a questa subordinano la politica. Col convegno negazionista, Ahmadinejad non guarda al passato, ma al futuro. Lancia sui media planetari una formidabile richiesta di consenso islamico alla guerra asimmetrica che Hamas e di Hezbollah sviluppano contro Israele perché ribadisce che gli ebrei di oggi sono identici a quegli ebrei Banu Quraizah che Maometto fece sgozzare nel 627,alla Medina accusandoli di avere complottato col “governo idolatrico della Mecca”, esattamente come oggi gli israeliani complottano col “Satana americano”.

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12/12/2006

Congrès de vermines nazislamistes

medium_634520_src_path.2.jpgLa conférence de Téhéran sur l’Holocauste, qui a réuni des révisionnistes du monde entier, a suscité des réactions indignées en Occident.

PROVOCATION, coup médiatique ou tactique Politique ? Le gotha des révisionnistes étrangers, qui nient l’existence du génocide des Juifs, s’est retrouvé hier dans un bâtiment officiel de Téhéran pour une conférence sur l’Holocauste patronnée par le ministère des Affaires étrangères. Venus de trente pays, une soixantaine de « chercheurs » – dont l’ancien membre du Ku Klux Klan David Duke et le Français Robert Faurisson – ont participé à la plus grande manifestation négationniste jamais organisée dans un pays musulman.
L’objectif affiché par Téhéran : apporter des réponses aux « questions sur l’Holocauste » posées par le président Mahmoud Ahmadinejad. En fait, il s’agit de contester une nouvelle fois la Shoah, de nier l’existence des chambres à gaz et de remettre en cause le chiffre de six millions de Juifs tués pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans son discours d’ouverture, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, n’y est pas allé de main morte : il a carrément comparé le sionisme au nazisme. Mais, pour lui, la conférence est une manifestation de la liberté d’expression qui règne en Iran : « Son principal but est de créer une opportunité pour les penseurs qui ne peuvent pas exprimer leurs opinions sur l’Holocauste librement en Europe », a-t-il dit.
Ce n’est pas la première fois que le président iranien, élu en juin 2005, conteste la réalité de la Shoah. L’Iran ne reconnaît pas Israël etMahmoud Ahmadinejad a déjà affirmé que le génocide des Juifs était un «mythe » inventé pour justifier la création d’Israël, un « prétexte » au développement du sionisme. Il a appelé à plusieurs reprises à « rayer Israël de la carte ». L’été dernier, le numéro un iranien s’est permis d’envoyer une lettre à la chancelière Angela Merkel, à qui il demandait d’affirmer que l’Holocauste était une création du «monde antigermanique ». Et, au début de l’année, l’Iran a répondu aux caricatures de Mahomet en organisant un concours international sur la Shoah à Téhéran.
À chaque fois, les provocations du pouvoir iranien sur Israël et les Juifs provoquent un véritable tollé dans le monde occidental. Ce qui n’empêche pas le président iranien de récidiver. Loin d’être des gaffes, ses insultes antisémites sont répétées et assumées. « Pourquoi ? Parce que c’est interdit. Ahmadinejad veut montrer qu’il n’a peur de personne et qu’il peut intervenir sur tous les grands sujets qui touchent le monde occidental, surtout au Moyen-Orient. C’est un moyen d’être pris au sérieux », explique Bernard Hourcade, spécialiste de l’Iran au CNRS. La méthode fonctionne. « Lorsque Khatami parlait du dialogue des civilisations, on ne le prenait pas en considération. Quand Ahmadinejad menace de détruire Israël, tout le monde a peur. Et, au niveau diplomatique, cela donne le plan Baker, qui prône le rapprochement entre Washington et Téhéran », poursuit le chercheur.
Les diatribes antisémites du président iranien n’ont guère d’effet à l’intérieur du pays. L’Iran accueille la plus grande communauté juive (25 000 personnes) du Moyen-Orient. « Les Iraniens ne sont pas antisémites, ils sont plutôt pro-israéliens. Ce genre d’idées concerne seulement 4 à 5 % de la population. Le reste a plutôt honte des positions de son président » confirme Bernard Hourcade.
Elles sont plutôt bien accueillies en revanche par certaines populations de la région – Syrie, Jordanie, Maghreb – où Ahmadinejad est souvent considéré comme un héros du monde musulman. Comme le soutien accordé au mouvement chiite libanais Hezbollah et au Hamas palestinien, la conférence sur l’Holocauste est un moyen, pour le président iranien, de tenter de prendre la tête du front du refus anti-israélien et anti-américain. Hier, les autorités iraniennes ont d’ailleurs accordé une aide de 250millions de dollars au gouvernement du premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, issu du Hamas.
« Le plus grave, poursuit le chercheur au CNRS, n’est pas que des groupes minoritaires appellent à détruire Israël. C’est qu’aujourd’hui, l’Iran devient le chef de file des révisionnistes dumonde entier. Et il y a fort à craindre que les mouvements négationnistes étrangers, qui sont ostracisés dans leurs pays, soient un jour financés et aidés par Téhéran. » Le concours de caricatures sur la Shoah organisé en réponse aux dessins deMahomet avait attiré 1 193 dessins, provenant de 62 pays différents. L’exposition a été visitée par 9 millions de personnes à Téhéran… Et c’est un Français qui a gagné le concours

11/12/2006

Baker propone la resa incondizionata

medium_odio.2.gifIl rapporto che J. Baker ha consegnato ieri a George W. Bush merita un posto nella storia. Leggetelo e studiatelo, perché il suo schema è identico a quello di Monaco del 1938 ed è ispirato alla medesima dottrina politica.
Baker e i suoi colleghi sono evidentemente convinti, come Chamberlain, che il problema in gioco in Medio Oriente sia ''la terra''. Ragionano quindi -come Kissinger- dentro lo schema europeo post Westfalia: propongono trattative con gli Stati, mediazioni, accordi. Non si accorgono, non si vogliono accorgere, che invece la questione non è ''la terra'', o meglio che non è la sola. Non vogliono rendersi conto che l'avversario non è un indistinto terrorismo, ma un progetto totalitario islamista composto da estremismo sciita, politica di potenza siriana, fanatismo di Hamas e Hezbollah in cui la terra è secondaria, il punto focale è ''eliminare Israele dalla faccia della terra'' per ragioni religiose, come ha ripetuito ancora ieri Ahmadinejad..
Conclusione: la proposta Baker è di trattare oggi Israele peggio di quanto non fu trattata la Cecoslovacchia nel 1938: obbligarlo a cedere a Damasco le alture del Golan di modo che Behar al Assad possa essere ben certo che la sua politica di appoggio al terrorismo di Hamas e Hezbollah paga e quindi lo spinga ancora di più a mettere le alture restituite a loro disposizione per lanciare razzi sulla Galilea anche da lì. Non fare nulla contro il progetto della bomba atomica dell'Iran e infine auspicare addirittura il ''diritto al ritorno dei palestinesi in israele'', in modo da cancellarlo con una bomba demografica.
Colpendo in questa direzione, Baker infligge un colpo mortale anche a Abu Mazen, avversario dichiarato di Damasco che proprio in questi giorni tenta di liberarsi del figlioccio di Beshar al Asaad, Hanyeh, e il premier libanese Fouad Siniora che sta tentando di resistere alle pressioni eversive della piazza di Hezbollah, ectata apertamente da Damasco.
Naturalmente, Baker propone anche implicitamente che non si faccia il processo sull'assassinio di hariri, perché se non non si potrebbe trattare con il fratello e il cognato degli imputati, sempre Beshar al Assad.
Un capolavoro, non a caso osannato dalla sinistra progressista italiana.

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Quella costosa missione che sa di ridicolo

E' auspicabile che Romano Prodi e Massimo D'Alema prestino attenzione al viaggio che il premier palestinese Hanyeh ha appena concluso nelle capitali, Damasco e Teheran, con cui essi continuano a voler ''intraprendere un dialogo''. Queste sono le parole pronunciate a Teheran dal leader di Hamas: ''Siamo i fedeli guardiani della terra di Palestina - ha detto il premier - Non abbandoneremo la campagna per la Jihad fino alla piena liberazione della terra santa di Gerusalemme) e dell'intera Palestina occupata, il territorio compreso fra il fiume Giordano e il mar Mediterraneo. Nella nostra Jihad, nella nostra resistenza non cederemo un pollice della nostra terra patria, e continueremo a scandire lo slogan: vittoria, o martirio''. Su questa base, Hanieh ha concordato la sua linea d'azione contro, ripeto ''contro'', Abu Mazen in Palestina. Contemporaneamente, l'altro alleato di Damasco e Teheran, Nasrallah, ha enunciato programmi di fuoco contro il governo di Fuad Siniora a Beirut, quel governo che costituisce l'unico, assolutamente unico baricentro su cui si poggia la nostra missione militare in Libano.
Il fallimento clamoroso di tutte le strategie e le iniziative di Prodi e D'Alema è iscritto a lettere di fuoco in queste parole e nei segnali di sventura che esse enunciano con chiarezza.
Prima i due leader dell'Unione ne prendono atto, meglio è.
A meno che non sia già troppo tardi.

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Habillez Muhammad pour les fêtes

medium_arton11150.gifhttp://www.muhammaddressup.com/

La faida musulmana per il potere non risparmia nessuno

GAZA - Tre bambini tra 6 e 10 anni e il loro autista sono stati uccisi in un attacco compiuti da palestinesi armati davanti a una scuola di Gaza. I bambini (Islam, una bambina di 9 anni, Osama, 7, e Ahmed, 6) erano i figli di Baha Balousheh, un capo dei servizi di sicurezza fedele al presidente palestinese Abu Mazen. Gli assalitori hanno aperto il fuoco contro la macchina su cui stavano viaggiando i piccoli.
L'autista 25enne ha perso la vita e almeno altri due scolari sono rimasti feriti nell'incredibile sparatoria nelle strade di Gaza mentre centinaia di genitori portavano a scuola i figli. Il massacro non è stato ancora rivendicato.
Manifestazioni spontanee di protesta sono avvenute in diverse zone di Gaza in seguito all'uccisione dei tre figli di Balousheh. 
Fonti locali riferiscono che in alcuni crocevia si notano miliziani armati e pneumatici in fiamme. Molti negozianti hanno preferito tenere abbassate le saracinesche nel timore di ulteriori incidenti.
SPARI A CONVOGLIO MINISTRO INTERNO - Domenica c'è stato un attacco a Gaza contro il convoglio del ministro dell'Interno palestinese Siad Siam, di Hamas, che è rimasto illeso. Sempre a Gaza un ufficiale dei servizi di sicurezza palestinesi è stato rapito da sconosciuti.
11 dicembre 2006

07/12/2006

Les nazi-barbus se réarment pour la prochaine attaque

medium_Pope6.2.jpgUn rapport de Kofi Annan fait état de «mouvements d'armes à la frontière syro-libanaise». Selon un haut responsable, le Liban préfère dissimuler ces faits, par crainte d’attiser le conflit.

Les «parrains» du Hezbollah sont de nouveau dans le collimateur des Nations unies. Le Quai d’Orsay a confirmé jeudi qu’un rapport du Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, faisait «état d'informations sur des mouvements d'armes à la frontière syro-libanaise». Le ministère des Affaires étrangères a assuré «suivre cette question de la surveillance de l'embargo sur les armes avec beaucoup d'attention» et réfléchir aux moyens d'en améliorer le contrôle.
Depuis plusieurs mois, le parti chiite pro-iranien est soupçonné, en particulier par Israël, de recevoir des armes via la Syrie. Des mouvements qui violent la résolution 1701 adoptée en août par le Conseil de sécurité pour mettre un terme au conflit entre le Hezbollah et l'Etat hébreu.
Un haut responsable «proche du dossier», cité jeudi par Le Monde, va même plus loin en évoquant un «réarmement constant et massif du Hezbollah». Selon lui, ces armes seraient «iraniennes pour l'essentiel» et entreraient au pays du Cèdre, grâce «à la complicité de sympathisants du Hezbollah au sein de la sûreté générale libanaise». Toujours d’après cette source, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, refuserait de divulguer ces informations «alarmantes», «par crainte d’attiser le conflit».

04/12/2006

Mutilations sexuelles féminines: la face cachée de l'islam

Malgré une loi plus sévère, ces traditions barbares se perpétuent, plus discrètement. Les ministères de la Santé et de la Cohésion sociale réunissent aujourd'hui les professionnels pour renforcer la prévention.

LES MUTILATIONS sexuelles ont toujours cours en France. Quelques dizaines de milliers de femmes d'origine africaine sont encore concernées chaque année, selon les estimations des associations.

Si cette pratique barbare a clairement régressé depuis les grands procès des années 1990, elle ne s'est pas totalement éteinte et certaines familles excisent maintenant leurs filles à la puberté, au pays. Pour améliorer la prévention, les ministères de la Santé et de la Cohésion Sociale ont jugé opportun de réunir aujourd'hui des professionnels des secteurs sanitaire et social à l'Institut Pasteur à Paris. L'occasion de rappeler que depuis la loi d'avril 2006 sur les violences faites aux femmes, les mutilations sexuelles sont aussi punies lorsqu'elles sont commises hors de France.

Si la répression s'est durcie, la prévention reste délicate. De nombreuses jeunes filles découvrent sur le tard qu'elles ont été excisées bébé. « À 20 ans, toute leur vie bascule, avec l'impression d'être anormales et fichues », explique Emmanuelle Piet, médecin au département PMI en Seine-Saint-Denis. Mais peu osent dénoncer leurs parents.

Fatou Bah, elle, a décidé de témoigner ouvertement pour Le Figaro afin que sa fille ne soit pas à son tour excisée.

Fatou, excisée, lutte pour sauver sa fille

Née dans l'Ain de parents guinéens, Fatou s'est crue française jusqu'à onze ans. Une enfant comme les autres. Jusqu'à ce voyage en Guinée, avec sa soeur aînée, pour « soit disant connaître la grand-mère avant qu'elle ne meure ». La première semaine est calme. Des femmes inconnues passent. Le père palabre. L'excision se prépare et elles jouent sans le savoir. Elles se retrouvent un après-midi allongées dans une pièce avec six autres petites filles. L'une d'elles mourra devant les autres, juste à côté de Fatou. Son père menace : « Ne dis jamais rien à personne, sinon je te tuerai. »

Une fois en France, sa mère la montre comme un trophée aux voisins guinéens du quartier qui la félicitent : « C'est bien, tu n'oublies pas les traditions. » Et lorsque Fatou pleure, sa mère gronde : « Si tu nous dénonces, nous irons en prison, vous serez placées à la Ddass, vous serez battues et vous n'aurez rien à manger. » De quoi terrifier une enfant de onze ans, qui s'est élevée dans le silence, la honte et la rage rentrée.

En 1994, Fatou accouche d'une fille sans père. « Une honte pour une famille musulmane », lui assènent ses parents, qui la marient de force à un Guinéen vivant aux États-Unis, et prennent la garde de l'enfant.

La justice attentiste

Après plusieurs années, beaucoup de coups, de pleurs et trois autres bébés, Fatou décide de divorcer et de récupérer sa fille aînée et deux de ses garçons, confiés à ses parents pour échapper aux violences de leur père. Mais sa famille lui tourne le dos. Seule dans un foyer, sans travail, elle se voit refuser l'autorité parentale. C'est lorsque ses parents ont évoqué l'excision de sa fille qu'elle s'est « réveillée ».

Depuis, Fatou se bat, en vain. La juge pour enfants de Bourg-en-Bresse, qui n'a pas souhaité répondre au Figaro, ne semble pas croire au danger. « Les grands-parents ont juré qu'ils ne feraient rien et cela lui suffit », regrette Isabelle Gilette-Faye du Groupe abolition des mutilations sexuelles (Gams). « En Ile-de-France, les juges sont sensibilisés aux risques. Ailleurs, certains attendent que cela arrive pour réagir. »

Fatou insiste : « Mes parents ont excisé ma soeur cadette il y a cinq ans. Il y a des gens qui ne s'adaptent pas, qui restent archaïques. » La jeune femme de 31 ans demande une interdiction de sortie de territoire, pour protéger sa fille de 13 ans. Pour que l'adolescente ne se retrouve pas un après-midi, dans un village africain, à crier dans le vide...

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