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27/08/2006

La TV che semina l'odio nazislamico

medium_arton8271.3.jpgC'è una richiesta israeliana cui il governo italiano si oppone, e che molti giornalisti sono riluttanti ad appoggiare perché giustamente attaccati ai sacri principi della libertà di espressione: chiudere la televisione Al-Manar, che trasmette dal Libano la propaganda di Hezbollah a tutto il mondo arabo e raggiunge l'Inghilterra, la Francia e la Germania (per ora, per fortuna, solo pochi riescono a vederla in Italia). I tecnici dei servizi israeliani sono riusciti a inserirsi sul segnale di Al-Manar trasmettendo brevi messaggi che annunciano la loro determinazione nel continuare a inseguire il leader di Hezbollah, Nasrallah, fino a catturarlo o a ucciderlo, ma si tratta di prodezze tecniche che non cambiano la sostanza del problema.
Al-Manar è una televisione antisemita che continua a sostenere l'antica calunnia secondo cui gli ebrei uccidono ritualmente bambini di altre religioni e mescolano il loro sangue alle azzime di Pasqua. Lo fa attraverso sceneggiati televisivi e trasmissioni «culturali». Sostiene pure - ed è un altro tema ricorrente della sua programmazione - che l'attentato dell'11 settembre è stato organizzato dal Mossad israeliano d'intesa con la Cia per permettere a Bush di invadere l'Afghanistan e l'Irak. Naturalmente, anche in Occidente - particolarmente in Francia, ma talora anche in Italia - esistono scrittori e giornalisti farneticanti che sostengono le stesse aberranti tesi e che, con slalom degni dell'Alberto Tomba dei bei tempi, riescono a sfuggire alle leggi contro l'odio razziale e l'antisemitismo. Ma per Al-Manar il problema è diverso.
Infatti, ogni trasmissione antisemita di Al-Manar è immediatamente seguita da appelli a colpire gli ebrei e i loro sostenitori dovunque si trovino, e dall'esaltazione sistematica degli attentati terroristici non solo degli Hezbollah ma anche di Hamas e di altri gruppi. Inoltre, a differenza degli antisemiti patologici francesi o italiani, Al-Manar ha milioni di telespettatori. Come ha concluso Avi Jorisch nel suo studio su Al-Manar La fabbrica dell'odio, la televisione degli Hezbollah è una macchina per fabbricare non antisemiti «culturali» ma terroristi pronti a passare all'azione. Se in Italia vi fosse una televisione capace di raggiungere anche i Paesi vicini gestita da quanto rimane delle Brigate rosse, e questa incitasse quotidianamente i telespettatori a prendere le armi e assassinare gli uomini di governo anticomunisti e i «padroni», si invocherebbe la libertà di espressione per permetterle di continuare a trasmettere?
Il problema Al-Manar non è affatto secondario nello scenario libanese. Se ci sarà una missione italiana in Libano, e se per qualunque ragione gli hezbollah - nonostante l'amicizia con D'Alema e Diliberto - cambieranno idea sulla sua utilità per loro, è da Al-Manar che partiranno gli appelli a uccidere i nostri soldati. Inoltre, la versione di Al-Manar - per quanto talora falsa in modo addirittura ridicolo - degli avvenimenti mediorientali è ripresa da molte televisioni arabe e persuade chi non ha molti altri mezzi di informazione. Peggio, i suoi filmati - di cui pure è stata dimostrata la frequente manipolazione - sono talora utilizzati anche da televisioni occidentali.
Chiudere Al-Manar è allora essenziale per la sicurezza del Libano, ma anche di chi andrà ad aiutarlo a vivere in pace e democrazia. La libertà di espressione è invocata a sproposito. Non ci deve essere libertà di predicare l'odio e organizzare per via televisiva il terrorismo

 

Massimo Introvigne

 

www.ilgiornale.it

 

25/08/2006

A propos de massacres au Liban, un peu d'histoire

Le Massacre et la destruction de Damour (1976)

Damour s'étend à travers la route de Sidon à Beyrouth à environ 20 kilomètres au sud de Beyrouth sur les pentes de la chaîne du Liban. C'était une ville d'environ 25.000 personnes, comprenant cinq églises, trois chapelles, sept hôpitaux , écoles privées et publiques, et une population de musulmans et de chrétiens proches les uns des autres.

Le 9 janvier 1976, trois jours après l'Epiphanie, le prêtre Mansour Labaky de Damour, effectuait, selon une coutume Maronite, la bénédiction des maisons. Pendant qu'il se tenait devant une maison du côté de la ville à côté du village musulman de Harat Naami, une balle a sifflé à ses oreilles et a frappé la maison, suivi du crépitement d'armes automatiques. Il est allé à l'intérieur de la maison, et a bientôt appris que la ville était cernée.

Plus tard, il a découvert par qui et combien d'hommes : Les forces de la Saiqua, composées de 16.000 Palestiniens et Syriens, d'unités du Mourabitoun et d'environ quinze autres milices, renforcées par des mercenaires d'Iran, d'Afghanistan, du Pakistan et un contingent de Libyens.

Le Père Labaky a téléphoné au cheik musulman de la zone et lui a demandé, en tant que chef religieux ami, ce qu'il pourrait faire pour aider les habitants de la ville. Ce dernier répondit qu'il ne pouvait rien faire contre " eux "

- Qui " Eux " ?

- Les Palestiniens. Je ne puis pas les arrêter.

Tandis que le tir continuait, toute la journée, le père Labaky a téléphoné à une longue liste de personnes, politiciens de gauche et de droite, demandant de l'aide. Ils ont tous répondu, par des excuses et des mots de compassion, qu'ils ne pourraient rien faire.

Alors il a téléphoné à Kamal Jumblatt, du collège électoral parlementaire de Damour . Jumblatt répondit " je ne peux rien faire pour vous, cela dépend de Yasser Arafat ! Il a donné le numéro de téléphone d'Arafat au prêtre.

Le père Labaky eut un aide de camp d'Arafat : " Je puis vous assurer qu'en tant que chef religieux, nous ne voulons pas la guerre, nous ne croyons pas à la violence". Il a ajouté : "presque la moitié des habitants de Damour a voté pour Kamal Jumblatt, qui est votre soutien"

La réponse fut : " Père, pas de souci, nous ne voulons pas vous nuire. Si nous attaquons, c'est uniquement pour des raisons stratégiques ".

Le père Labaky a insisté en demandant à Arafat de rappeler ses combattants. À la fin, l'aide de camp lui a dit qu'ils (OLP) cesseraient de tirer.

A onze heures du soir, les tirs continuaient toujours. Le Père Labaky appela encore Jumblatt au téléphone et lui rapporta les paroles de l'aide de camp d'Arafat.

Jumblatt conseilla au prêtre de continuer à essayer d'établir le contact avec Arafat, et d'appeler d'autres relations à lui, car il ne faisait pas grande confiance au précédent.

À onze heures trente, le téléphone, l'eau et l'électricité ont été coupés. La première invasion de la ville est survenue à une heure du matin. Les hommes de la Saiqua prirent d'assaut les maisons. Ils massacrèrent environ cinquante personnes en une nuit. Le père Labaky, en entendant les cris, est sorti dans la rue. Les femmes sont venues en courant à lui dans leurs chemises de nuit. Les survivants, abandonnant cette extrémité de la ville, sont entrés dans le secteur autour de l'église. Les envahisseurs ont alors occupé la partie de la ville qu'ils avaient prise.

Le père Labaky décrit la scène: " Le matin où je suis parvenu à l'une des maisons, en évidence des cadavres. Je me rappelle quelque chose qui m'effraye toujours. Une famille entière avait été tuée, la famille de Canâan, quatre enfants la mère, le père, et le grand-père. La mère étreignait toujours un des enfants. Et elle était enceinte. Les yeux des enfants ont été crevés et leurs membres ont été découpés. Aucune jambe et aucun bras. C'était terrible. Nous les avons chargés dans un camion de banane. Et qui a porté les cadavres avec moi ? Le seul survivant; son nom est Samir Canâan. Il a porté avec moi les restes de son frère, de son père, de sa belle-soeur et des pauvres enfants. Nous les avons enterrés dans le cimetière, sous les tirs de l'OLP. Tandis que je les enterrais, davantage de cadavres ont été trouvés dans la rue.

La ville a essayé de se défendre. Deux cents vingt-cinq jeunes hommes, la plupart d'entre eux âgés de seize ans environ, étaient armés de pistolets de chasse et aucun n'avait de formation militaire. Les citoyens se sont blottis dans les sous-sols, avec des sacs de sable empilés devant leurs portes et fenêtres de rez-de-chaussée.

Le père Labaky se déplaçait d'abri en abri pour rendre visite aux familles et pour leur porter le pain et le lait. Il est allé encourager les jeunes hommes défendant la ville. Le pilonnage implacable de la ville a provoqué des dommages massifs.

Durant le siège qui a commençé le 9 janvier, les approvisionnements de nourriture et en eau ont été refusé par les Palestiniens. Ils ont interdit à la Croix Rouge de sortir les blessés. Les enfants en bas âge et des enfants sont morts de déshydratation. Trois habitants supplémentaires ont été tués en raison du feu de l'OLP entre le 9 et le dernier jour, le 23 janvier.

Mais ce jour là, quand l'assaut final est advenu, des centaines de chrétiens ont été tués.

Le père Labaky continue: " L'attaque est partie de la montagne . C'était une apocalypse. Ils venaient, par milliers aux cris d'Allahu Akbar ! Dieu est grand! Attaquons-les pour les Arabes, offrons un holocauste à Mohammad ! Ils abattaient sur place, hommes, femmes et enfants".

Des familles entières ont été tuées dans leurs maisons. Beaucoup de femmes ont été violées, et peu d' entre elles ont survécu. Une femme a sauvé sa fille adolescente du viol en enduisant son visage de bleu de lavage pour la rendre repoussante. Pendant que les atrocités étaient perpétrées, les envahisseurs eux-mêmes ont pris des photographies et plus tard ont offert les images à vendre aux journaux européens".

Les survivants témoignent de ce qui s'est produit. Une jeune fille de seize ans, Soumavya Ghanimeh, était témoin de la mise à mort de son père et de son frère par deux des envahisseurs, et vu sa propre maison et les autres maisons de sa rue pillées et brûlées. Elle a expliqué: " Dans la rue, les maisons brûlaient tout autour de moi. Dix camions au moins se tenaient devant les maisons où s'empilait le produit du pillage des maisons . Je me rappelle à quel point j'étais effrayée du feu. Je criais. Autour de moi, je ne supporte plus d'entendre craquer une allumette".

Elle et sa mère Mariam, un plus jeune frère et une sœur, un enfant en bas âge, ont été sauvés dans leur maison : elle s'est cachée derrière un Palestinien pour se protéger du pistolet de l'autre, et a pleuré " Ne le laissez pas nous tuer! "

Et l'homme a accepté le rôle de protecteur que la fille lui avait soudainement assigné. " Si vous les tuez, vous devrez me tuer aussi " a-t-il dit à son camarade.

Ainsi, les quatre ont été épargnés, ils ont vécu en groupe le long des rues entre les maisons incendiées, puis mis dans un camion, et transportés au camp de Sabra à Beyrouth.

Là, ils ont été maintenus dans une prison. Ils ont dû dormir sur la terre, et il faisait très froid.

Par la suite quand le père Labaky a trouvé les corps carbonisés du père et du frère dans les ruines de la maison des Ghanimeh, il ne pouvait pas dire si c'étaient des hommes ou des femmes. C'était une frénésie pour détruire leurs ennemis proche de l'absolu. Rien ne pouvait les arrêter.

Les envahisseurs ont enfoncé les tombeaux ouverts et ont jeté les os des morts dans les rues. Ceux qui ont échappé à la première attaque ont essayé de se sauver par tous les moyens possibles, avec des voitures, des chariots, des bicyclettes et des motocyclettes.

Certains sont allés à pied au bord de la mer pour essayer de fuir dans des bateaux. Mais la mer était déchaînée et l'attente de la délivrance était longue, alors qu'ils savaient que leurs ennemis pourraient tomber sur eux à tout moment.

Quelques 500 personnes ont été recueillies dans l'église de la rue Elias. Le père Labaky a prêché sur la signification de l'assassinat des innocents. Et il leur a dit qu'il ne savait que dire et que faire. "Si je vous dis de se sauver par la mer, vous pouvez être tués. Si je vous dis de rester ici, vous pouvez être tués !"

Un vieil homme a proposé qu'ils soulèvent un drapeau blanc : "Peut être, si nous nous rendons peuvent-ils nous épargner". Le père Labaky lui a donné son accord. Il a mis le drapeau sur la croix et l'a placé devant l'église.

Dix minutes plus tard, il y eut des coups à la porte, trois coups rapides, puis trois coups de trois. Ils étaient pétrifiés. Le père Labaky dit qu'il allait voir qui était là. "Si c'est l'ennemi, il pourrait nous épargner. S'ils nous tuent, au moins devrons-nous mourir tous ensemble et Dieu accueillera d'un seul coup une gentille paroisse dans le ciel, 500 personnes, et aucun problème".

Ils ont ri, et le prêtre est allé à la porte. Ce n'était pas l'ennemi, mais deux hommes de Damour qui étaient hors de la ville et avaient vu le drapeau blanc du bord de la mer. Ils étaient revenus pour les avertir que de soulever un drapeau blanc, cela ne les aiderait pas : ils vont vous voir et vont tirer sur vous.

Ils ont encore discuté sur ce qui pourrait être fait. Le prêtre leur a dit qu'ils devaient faire une chose, bien qu'elle ait été impossible, c'était de prier pour le pardon de ceux qui venaient pour les tuer. Après qu'ils aient prié, les deux jeunes défenseurs de la ville qui avaient vu le drapeau leur ont dit " courez au bord de la mer maintenant, et nous vous couvrirons. "

Les deux jeunes se sont tenus devant l'église et ont tiré dans la direction de laquelle les fedayins tiraient. Cela a pris dix minutes à tous les occupants de l'église, pour partir de la ville. Les 500 sont partis excepté un vieil homme qui a dit qu'il ne pourrait pas marcher et préférait mourir devant sa propre maison. Il n'a pas été tué.

Le père Labaky l'a trouvé des semaines plus tard dans une prison de l'OLP de Yasser Arafat, et a entendu ce qui s'était produit après qu'ils soient partis. Quelques minutes après qu'ils aient disparu, lles partisans d'Arafat sont venus bombarder l'église sans y entrer. Ils ont donné un coup de pied, ouvert la porte et y ont jeté des grenades. Ils auraient tous été tué s'ils étaient restés.

Le prêtre a mené son groupe le long du rivage au palais de Camille Chamoun. Mais quand ils y sont arrivés, ils l' avaient déjà saccagé et en partie brûlé. Ils ont trouvé abri, cependant, dans le palais d'un musulman, qui a dit ne pas être d'accord avec les Palestiniens.

Ils sont alors montés dans de petites embarcations qui les ont conduits à un bateau plus grand dans lequel ils ont navigué jusqu'à Jounieh. Une pauvre femme a dû donner naissance à son bébé dans le bateau ouvert sur la mer déchaînée par une nuit glaciale de cet hiver 1976.

Le père Labaky a appris plus tard que son église avait été transformée en garage pour les véhicules d'Arafat.

Traduit par Josiane Sberro

Honneur à Israël, bastion de la lutte au nazislamisme

medium_secteislam.jpgLe Liban existe-t-il? À n’en pas douter il existe une terre libanaise, un peuple libanais, une culture libanaise, mais existe-t-il un État libanais (1) et qu’en est-il du contenu et de la signification d’une Nation libanaise? De Kissinger au Hezbollah, en passant par Hafez El Hassad, nombreux furent ceux qui cherchèrent et cherchent encore, à enterrer le Liban, ou pour être plus exact, à le sacrifier sur l’autel de l’arabité. Parmi les multiples causes de la guerre libanaise de 1975 à 1990, il y a le fait que le pseudo État libanais s’est montré, dès cette époque, incapable de maîtriser un mouvement palestinien, véritable État dans l’État, mieux organisé et surtout mieux armé. Nasser, en son temps, avait conseillé aux Libanais de ne pas laisser les Palestiniens entrer dans leurs villes, car ils n’en sortiraient jamais et contrôleraient tout. Les Palestiniens ont bien failli avoir la peau des Libanais, lesquels, comme tous les peuples, sont bien oublieux et ne vouent aucune reconnaissance aux Israéliens qui leur ont permis d’échapper à l’hégémonie palestinienne. La Syrie a très vite pris le relais et placé sous son aile un «État libanais» qu’elle n’a jamais reconnu; depuis plus de cinquante ans, il n’y a jamais eu d’échanges d’Ambassadeurs entre le Liban et La Syrie, à quoi bon ont toujours dit les Syriens, il y a bien «deux peuples mais une seule Nation».

Le Liban est un pays compliqué, s’il bénéficie d’un climat exceptionnel, d’une géographie tourmentée mais pleine de ressources, il dispose d’une population traversée par de redoutables contradictions religieuses et culturelles. L’existence d’une couche d’intellectuels et d’artistes de très haut niveau, qui a souvent fait le choix d’habiter en dehors du Liban, n’a jamais eu beaucoup d’influence sur l’évolution politique du Liban. L’expérience multimillénaire des «Phéniciens» dans le domaine commercial et bancaire a engendré des habitudes, des réflexes égocentristes, des incapacités à s’ouvrir à «l’autre», à refuser la notion «d’intérêt général». Cette attitude, cette mentalité ont été déterminantes dans le refus, de la part des classes dirigeantes, d’accepter l’existence d’un véritable État. Si trop d’État est insupportable, nous sommes bien placés en France pour le savoir, l’absence d’État crée une situation invivable, il en résulte l’incapacité de gérer le social et le collectif en dehors des réseaux familiaux et communautaires; l’égoïsme individuel ou communautaire est élevé à la hauteur d’une loi. La presse vient de relater un événement significatif d’une certaine mentalité libanaise: Les organisations humanitaires sont aujourd’hui assaillies par des milliers de Thaïlandais, Indonésiens ou Sri Lankais, anciens employés de familles libanaises fuyant le pays, sans se soucier du sort de gens qui étaient à leur service et qu’ils laissent dans le dénuement le plus complet, ne disposant ni d’argent, ni de passeports.

Les Syriens se sont toujours satisfaits de cette maladie congénitale du Liban, de cette allergie à l’État, ils ont systématiquement assassiné les rares hommes politiques libanais qui avaient le sens de la Nation et la capacité de résister à leur impérialisme. C’est bien pour ces raisons qu’ils ont assassiné, en 1982, le Président Bachir Gemayel, dans l’indifférence générale de l’opinion internationale; c’était l’époque où «Le Monde» avait inventé cette merveilleuse, autant qu’imbécile, expression «d’Islamo-progressistes» pour désigner les Palestiniens et les milices chiites que combattaient «les fascistes» phalangistes. La myopie et le simplisme de nos pontifes intellectuels a depuis cinquante ans atteint des sommets.

C’est parce que le Premier Ministre libanais, Rafik Hariri avait lui aussi les dimensions d’un homme d’État que la Syrie l’a fait exécuter. Cette fois, la communauté internationale s’étant ému de ce crime, la Syrie a dû retirer les trente mille hommes qu’elle faisait stationner au Liban depuis quinze ans. Si la Syrie a ainsi obtempéré, c’est aussi parce qu’elle disposait sur le territoire libanais d’un relais efficace, d’une armée de remplacement: le Hezbollah. Certes ce dernier est armé politiquement et matériellement par l’Iran, mais les armes et les idéologues transitent par la Syrie avec sa bénédiction. Ainsi le Hezbollah a un tuteur: l’Iran, un relais: la Syrie, un territoire: le Liban. L’armée libanaise est bien incapable de contrôler une organisation mille fois mieux armée qu’elle.

Le Liban se caractérise par deux tares majeures, le refus d’un État moderne et le communautarisme. Les Libanais sont comme beaucoup de gens, ils ont toujours voulu le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la fermière, en d’autres termes, ils n’ont jamais voulu payer assez d’impôts pour bâtir un État digne de ce nom, capable de doter le pays des équipements éducatifs et sociaux et de disposer d’une armée digne de ce nom. Le communautarisme religieux a servi d’alibi et de remède palliatif à ces carences, mais ce remède s’est révélé pire que le mal. C’est ainsi que le Hezbollah, succursale chiites de l’Iran, a pu constituer une armée puissamment armée, sur la base du fanatisme religieux et de la haine d’Israël, sans que personne n’y trouve à redire, ni au Liban, ni il faut bien le dire en Europe.

Peut-on imaginer un groupe terroriste retranché dans une ville telle que Nice, transformée en bastion inexpugnable, qui se mette à envoyer des missiles sur les villes italiennes d’Imperia, San Remo, Vintimille ou Turin? Les Italiens, après avoir constaté que la France se trouvait dans l’incapacité d’empêcher ces tirs, ne manqueraient pas de prendre des mesures de rétorsion notamment en bombardant les zones d’où partent les missiles ainsi que les axes qui en permettent l’approvisionnement. Ajoutons que ce groupe niçois aurait pour objectif affiché de rayer l’Italie de la carte et d’exterminer tous les Italiens. Il se trouverait sans doute quelques bonnes âmes pour qualifier de «disproportionnées» les mesures prises par le gouvernement italien.

Au fond, ce que de bons esprits reprochent à Israël c’est sa mauvaise volonté à se laisser anéantir et à voir sa population exterminée, comme ne cesse de le marteler Ahmadinejad dans le silence assourdissant de la communauté internationale. Je n’ai pas entendu, à cet égard, le président Chirac qualifier ces immondes propos «d’excessifs ou de disproportionnés». Si l’on doutait un seul instant de la responsabilité direct de ce Ahmadinejad dans le présent conflit, il suffirait de se reporter aux propos qu’il tenait avant l’enlèvement des soldats israéliens, lors d’une conférence des Ministres des Affaires étrangères des pays voisins de l’Irak. Ce personnage annonça en effet qu’il fallait s’attendre à «l’imminence d’une grande explosion de colère envers Israël». Qui peut douter aujourd’hui que le présent conflit a été voulu par l’Iran, notamment pour servir de rideau de fumée à ses diaboliques projets nucléaires.

Personne de sensé ne doute de la responsabilité du Hezbollah et du Hamas, instrumentés par l’Iran et la Syrie, dans le déclanchement des hostilités, sauf quelques pseudo intellectuels dévoyés. Il y a quelques jours, au cours de l’émission «C dans l’air», un certain J.P. Colin, se disant professeur de droit international, le visage déformé par la haine, promettait à Israël le pire des destins. C’est une haine semblable que professe dans une tribune libre du Figaro, JF Legrain en expliquant que dans toute cette affaire il n’y a qu’un seul responsable: Israël. De l’anti-sionisme à l’antisémitisme, il n’y a même plus l’épaisseur d’un cheveu. Si un jour, ce qu’à Dieu ne plaise, Ahmadinejad envoyait sur Israël un missile nucléaire provoquant deux ou trois millions de morts, il se trouverait certainement, en Occident, de bons esprits, parmi les «droitsdel’hommistes» professionnels pour déplorer ce regrettable incident et même verser quelques larmes crocodilesques, ajoutant aussitôt «qu’après tout les Juifs l’avaient bien cherché».

Le Liban subit des pertes tragiques, s’agissant notamment des pertes humaines, - un pont cela se reconstruit, un être humain jamais – pour autant le Liban n’est pas menacé de disparition et personne ne se prononce en ce sens, or c’est tout le contraire pour Israël et son peuple et c’est pour cette raison qu’il est odieux de qualifier «d’excessives» ou de «disproportionnées», les mesures de sauvegarde qu’il entreprend. Si dans la rue un homme me menace d’une hache et me déclare qu’il va me couper la tête, et si par bonheur ou par prudence, car je connais bien cet homme, je dispose d’un revolver et tue cet homme, avant qu’il ne le fasse, aurais-je eu une réaction «disproportionnée»? Tel sera certainement l’avis de Messieurs Colin et Legrain, mais qui se soucie de l’opinion de ces irresponsables?

Dans son remarquable éditorial du Point du 27 juillet, Claude Imbert observe à juste titre que la «haine d’Israël» a infecté la communauté chiite du Liban, on pourrait ajouter que cette haine réveille dans nos régions les vieux démons anti-sémites et munichois, «Périsse le dernier Juif, mais faisons la paix avec les nazislamistes». Quand comprendra-t-on qu’Israël est le bastion avancé de la civilisation et des valeurs occidentales? Finira-t-on par comprendre que ce n’est pas seulement la «haine du Juif» qui guide le Hezbollah, le Hamas ou Al Kaïda, mais la haine des «Lumières». Ces organisations se moquent éperdument des destructions, de la mort et de la misère, elles s’y complaisent, s’en nourrissent, s’en gavent, la paix est leur ennemie. C’est au genre humain que ces fanatiques ont déclaré la guerre, ce sont eux les véritables responsables des victimes libanaises.

Du point de vue arabo-islamiste, tout pas vers la paix, toute concession, tout compromis est considéré comme une victoire de leur camp et une défaite de leur adversaire. C’est ainsi que le départ des Israéliens en 2000 du sud du Liban ou, il y a quelques mois, de la bande de Gaza ont été salué comme une grande victoire contre «l’ennemi sioniste». Comme il faut toujours «saluer la victoire», dans le premier cas, le Hezbollah s’est mis à bombarder les villages du Nord d’Israël, dans le second, le Hamas s’est empressé d’enlever un soldat israélo-français. Peut-on imaginer un seul instant qu’un État démocratique normal (est-il besoin de rappeler qu’Israël est le seul État démocratique du Moyen-Orient !) puisse rester longtemps sans réaction devant le massacre de ses concitoyens et le rapt de ses soldats?

Tous ceux qui ont fréquenté un tant soit peu le Moyen-Orient ont pu observer la douce manie des belligérants arabes de s’abriter derrière les populations civiles, de poster des troupes, d’installer des batteries d’artillerie ou des lance-missiles à l’intérieur de bâtiments publics. Les écoles ou les hôpitaux constituent en ce domaine des terrains de prédilection. Le résultat est garanti dans tous les cas: ou bien l’ennemi, pour des raisons humanitaires, s’abstient de répliquer, ou bien, il le fait et dès lors la propagande peut s’en donner à cœur joie en dénonçant le massacre «d’innocentes populations civiles». Les Israéliens protègent leur population civile des tirs de katiouchas et autres missiles en construisant de véritables abris; le Hezbollah creuse très profondément dans la terre et réalise des abris bétonnés pour abriter ses lances missiles, personne n’a entendu dire qu’il en faisait autant pour la population libanaise. Tout au contraire, il fait en sorte que la riposte israélienne contre ses installations, produise le maximum de dégâts parmi les civils. Le Hezbollah et le Hamas sont passés maîtres dans l’art d’exploiter les nombreux morts que fait la guerre parmi les non combattants. (Les Nazis, en leur temps, ne se privaient pas d’exploiter dans leur propagande, les dizaines de milliers de morts civils des bombardements alliés de Dresde ou de Hambourg.)

Tout le monde en convient, l’armée libanaise est bien incapable de faire face à une situation aussi complexe. L’idée d’une force d’intervention multinationale, entre Le Liban et Israël n’est pas absurde, encore faut-il observer que si l’État Israélien lui est favorable, si les Libanais ne demandent pas mieux, les terroristes du Hezbollah y sont opposés; on comprend pourquoi, car pour être efficace cette force doit être le bras armé de l’application stricte de la résolution 1559 de l’ONU qui prévoit le désarmement du Hezbollah. Cette force d’intervention internationale ne doit en rien ressembler à la FINUL, condamnée à faire de la figuration et à servir de boucliers aux lanceurs de roquettes. C’est une véritable gendarmerie internationale qu’il convient de créer, (le GIGI, Groupement d’intervention de la Gendarmerie internationale) Cette force doit avoir le nombre pour elle, au moins vingt et sans doute trente mille hommes sont nécessaires, elle doit disposer de la puissance de feu nécessaire, afin de réduire les irréductibles, être munie d’instructions claires et précises avec notamment l’initiative du feu: tout individu, en dehors de la police et de l’armée libanaise, pris les armes à la main, doit être traité en conséquence. Autant dire, qu’il faudra encore beaucoup de patience pour mettre sur pied un tel instrument.

Le jour où le monde disposera d’une «police internationale», le sang continuera certes à couler, on peut cependant espérer qu’il coulera un peu moins. Il faudra cependant encore un certain temps, beaucoup d’efforts et beaucoup d’abnégation avant d’y parvenir. L’ignorance, l’intolérance et le fanatisme ont encore de beaux jours devant eux.

« Il y a de grandes flaques de sang sur le monde
où s’en va-t-il tout ce sang répandu
...................................................................
la terre qui tourne et qui tourne
avec ses grands ruisseaux de sang (2). »


L’homme est ainsi fait qu’il prend plaisir à faire couler le sang d’un autre homme, parce que justement il est «autre», ce qui suffit pour le qualifier d’«ennemi».


Jacques Piétri Pour LibertyVox

 

24/08/2006

La guerre du dévoilement

Le 12 juillet 2006 a débuté la sixième guerre d’Israël. On l’a surnommée «la guerre des missiles». Ce sera aussi, sans doute, la guerre du dévoilement. Dévoilement des véritables enjeux du conflit mais aussi des intentions avouées ou dissimulées des différentes parties.

Nul ne peut ignorer, à présent que les «parrains» de ce conflit sont l’Iran et la Syrie, adversaires déclarés d’Israël. Le Président iranien n’a-t-il pas à différentes reprises nié la Shoah et fait des déclarations génocidaires en prétendant vouloir «effacer Israël de la carte du monde» en contradiction flagrante avec l’éthique et les conventions internationales?

Le Liban est-il une démocratie libre ou un état satellite? Bien que reconnu par la communauté internationale comme un mouvement terroriste, le Hezbollah a, en effet, des ministres au gouvernement et des députés dans ce pays. Pourquoi la résolution 1559 des Nations-Unies demandant «que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées» n’a jamais été appliquée envers le Hezbollah? Dans quelle démocratie a-t-on vu un «parti politique» disposer d’une milice armée lui permettant de devenir un état dans l’état et régner en maître particulièrement sur le Sud Liban?

Israël avait quitté le sud Liban en mai 2000. Pendant six années, aux yeux et à la barbe des Libanais ou avec leur consentement complice, le Hezbollah a méticuleusement préparé son attaque contre Israël. Il est clair aujourd’hui que le Hezbollah a reçu de l’Iran une quantité impressionnante de missiles. Il a bénéficié également d’un financement sans limites et d’un soutien logistique pour la construction de rampes de lancement, de bunkers souterrains, de tunnels. Ces moyens hors du commun mis à la disposition du Hezbollah prouvent bien que derrière lui se trouvent un ou plusieurs états qui font la guerre à Israël par procuration. À l’instar des souteneurs, c’est dans l’ombre, à l’abri des regards que la Syrie et l’Iran ont joué leur rôle néfaste. Ce sont eux les véritables belligérants.

Israël a été attaqué sur son territoire reconnu internationalement et les trois soldats israéliens ont été enlevés sur le sol israélien. Toutes les démocraties dignes de ce nom et les Nations-Unies si prompts à condamner Israël n’auraient-elles pas du reconnaître ce casus belli indéniable? N’auraient-elles pas dû accorder à Israël le droit de légitime défense sans la moindre équivoque et lui apporter un soutien sans réserve? Etait-il juste de condamner l’agressé au lieu l’agresseur?

Pendant des décennies, les guerres d’Israël ne furent considérées que comme des conflits territoriaux régionaux. La désinformation permanente de certains médias a contribué à donner d’Israël l’image d’un «occupant des terres palestiniennes». On a voulu entretenir le mythe d’un Israël étranger sur sa terre, d’un pays d’essence colonialiste, voire pratiquant «l’apartheid»! Ces leitmotivs inlassablement répétés comme une litanie étaient devenus les arguments systématiquement avancés par les palestiniens pour poursuivre leur combat et servaient de prétextes pour refuser ou rompre tous les accords de paix avec Israël. Pendant des années, les pays musulmans et les palestiniens en particulier ont voulu coller à Israël, la seule démocratie de la région, ces stigmates infamants pour justifier l’injustifiable: le terrorisme islamique. Israël reste, à leurs yeux, comme un corps étranger dans un Moyen-Orient islamisé par le djihad il y a quatorze siècles.

Va-t-on enfin comprendre que le terrorisme mené au nom de l’islam fondamentaliste est une véritable guerre de religion? Au-delà d’Israël, c’est en réalité tout l’Occident qui est menacé par ce fanatisme qui prétend vouloir islamiser le monde! Les démocraties auront-elles la lucidité de s’en rendre compte au lieu d’accuser systématiquement Israël redevenu, une fois de plus, l’éternel coupable, le Juif des Nations?

Pour un Israélien, cette guerre aura révélé aussi, le parti pris de nombreux médias français. Les présentateurs de la chaîne de télévision nationale française n’ont pas cessé de présenter ce dernier conflit comme «une guerre livrée au Liban» alors qu’Israël a toujours dirigé ses opérations aériennes, maritimes et terrestres contre des positions du Hezbollah, contre ses rampes de lancement de missiles, contre les bunkers souterrains et contre des responsables du Hezbollah. On reproche à Israël chaque victime civile alors que le Hezbollah se sert lâchement des civils libanais comme boucliers humains! On oublie de dire que le seul objectif des missiles envoyés en Israël est de tuer ou de mutiler des civils israéliens. Lorsqu’on a présenté le drame de Cana, de nombreux médias ont annoncé un nombre de victimes qui s’avérera être le double de la réalité. Pourquoi a-t-on omis de dire que de nombreux tirs de missiles sont partis précisément de cette agglomération, que des caches d’armes s’y trouvaient et que Tsahal avait envoyé des tracts pour demander à la population civile d’évacuer les lieux. Le Hezbollah ne s’embarrasse pas de toutes ces précautions lorsqu’il envoie des salves de missiles sur la population civile israélienne. Lorsque ces missiles ont atteint des arabes israéliens, le Hezbollah s’est excusé et paradoxalement on a entendu certaines de ces victimes accuser Israël et justifier l’action du Hezbollah!!

Il ne faut pas oublier que lors de son entretien télévisé du 14 juillet 2006, le Président Chirac avait accusé Israël de «vouloir détruire le Liban» et lui avait reproché d’avoir des «réactions disproportionnées»!! Par contre, il n’avait pas dénoncé le gouvernement libanais qui avait laissé le Hezbollah se développer sur son territoire en dépit de la résolution 1559 de l’ONU.

L’Histoire retiendra aussi l’étonnante déclaration de Philippe Douste-Blazy lors d’une conférence de presse dans la capitale libanaise: «Dans la région, il y a bien sûr un pays comme l’Iran, un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région». Cette déclaration, révélatrice de la politique partisane du quai d’Orsay, inquiète les israéliens et les rend suspicieux sur le rôle d’arbitre que voudrait jouer la France. La résolution 1701 de l’ONU exige une «cessation totale des hostilités», le retrait israélien du Sud Liban et «le désarmement de tous les groupes armés au Liban». L’Onu sera-t-elle en mesure d’exiger cette dernière mesure ou tolérera-t-elle son non respect comme ce fut le cas pour la résolution 1559?

Enfin, cette guerre aura permis au peuple d’Israël de se retrouver solidaire, de montrer son courage et sa capacité de surmonter toutes les épreuves. Pendant la guerre, l’opposition politique menée par Benjamin Netanyahu a apporté avec dignité son soutien au gouvernement. Les premiers discours de notre Premier Ministre Ehoud Olmert ont été salués par l’ensemble du pays. Par contre son «dérapage» sur sa détermination de poursuivre la mise en œuvre de sa politique de désengagement unilatéral en Judée et Samarie a jeté un froid dans l’opinion publique israélienne. Malgré ses excuses, le mal était fait et l’idéologue a été démasqué. Le glas de Kadima va-t-il bientôt sonner?

Après les guerres d’Israël, des commissions d’enquêtes sont souvent diligentées afin de rechercher les responsabilités et tirer les conséquences. Cette guerre s’est terminée sans le retour des soldats israéliens kidnappés. La «victoire» auto proclamée par le Hezbollah et les pays musulmans laisse un goût amer d’inachevé au sein du peuple d’Israël et la possibilité d’une prochaine offensive qui semble, hélas se profiler dans un avenir pas très lointain.

Cette guerre des missiles aura-t-elle au moins le mérite de montrer à l’Occident le vrai visage du terrorisme islamique et lui faire prendre conscience d’un danger qui menace toutes les vraies démocraties?
L’Islam fondamentaliste est le défi du siècle. Qui, en dehors d’Israël aura le courage de relever ce défi vital pour l’Occident?



Roland Y. Dajoux pour LibertyVox à Jérusalem

Pour joindre l'auteur: daju@netvision.net.il

Magdi Allam risponde ai misogini islamici

SIGN. MAGDI ALLAM PRIMA DI TUTTO LA SALUTO CON IL SALUTO ISLAMICO SE LEI E' MUSULMANO SE INVECE NON è MUSULMANO (SALAMUN 3ALA MIN TAB3A LHUDA).HO SENTITO DI COME PARLA DEI MUSULMANI E DELL'ISLAM E SOPRATTUTTO PER LA QUESTIONE DELLA SPIAGGIA PER LE DONNE ISLAMICHE,SE LEI E' UN VERO MUSULMANO SI DOVREBBE VERGOGNARE PER CIO' CHE AFFERMA CONTRO LE DONNE ISLAMICHE.QUALE' LA SUA OPINIONE A PROPOSITO?LEI PENSA CHE A UNA DONNA ISLAMICA SIA VIETATO L'INGRESSO ALLE SPIAGGE? O PENSA CHE SIA SOLO POSSIBILE A PATTO CHE CI SIA UN MISCUGLIO TRA DONNE E UOMINI I QUALI NON SANNO E NON HANNO PIU' IL SENSO DEL PUDORE E DELLA VERGOGNA SPECIALMENTE IN QUESTA SOCIETA' DI OGGI DOVE TUTTO E' CONCESSO VISTO CHE SI PENSA CHE LA CHIAVE DELLA LIBERTA' STIA NELLA SODDISFAZIONE DEI PROPRI IMPULSI QUALUNQUE ESSI SIANO. NON E' ESATTO AFFERMARE CHE NEI PAESI ARABI NON CI SIANO STATI TENTATIVI DI REALIZZARE SPIAGGE DI QUESTO TIPO MA PURTROPPO LA PAROLA DEMOCRAZIA DA NOI E' ANCORA LONTANA MA HAMDULLAH LA POLITICA ITALIANA NE HA AVVIATO L'INIZIO E (SADAQA RASULU ALLAH S.A.S)LORO SARANNO QUELLI CHE FARANNO RINASCERE LA VERA RELIGIONE.COME ULTIMO PREGHIAMO ALLAH AFFINCHE' LI GUIDI VERSO LA RETTA VIA.E RINGRAZIO L'ITALIA PER QUESTA INIZIATIVA.
UA SSALAMO 3ALEICUM UA RAHMATULLAH.

FARAH

RISPOSTA:

Cara Farah, la sua lettera è un documento di grande interesse per comprendere come sta evolvendo una parte dei musulmani che percepisce se stessa con un'identità separata e quale è il futuro che ci attende come italiani qualora dovessimo proseguire su questo percorso.
Lei ritiene di doversi rivolgere a me con il saluto islamico, come se gli islamici fossero una setta in cui ci si identifica tramite un saluto convenzionale. Poi mette in dubbio il mio essere musulmano, proprio perché se non accetto di essere l'homo islamicus, se non sono a sua immagine e somiglianza, se non mi sottometto al suo modo di interpretare l'islam, allora non sarei un "vero" musulmano. Anzi sono certamente un "non musulmano", un "traditore" o più esplicitamente un "nemico dell'islam". Mi spiace per lei: è arrivata tardi. Queste accuse e queste condanne mi sono già state rivolte da altri estremisti islamici con maggiore visibilità mediatica qui in Italia e altrove. Se vuole documentarsi può far riferimento al mio ultimo libro "Io amo l'Italia".
Quando alla spiaggia per sole donne islamiche, che il comune di Riccione dice di essere pronto a autorizzare, ho già espresso la mia assoluta e totale contrarietà perché si tratta di un grave cedimento su uno dei valori fondanti della nostra civiltà umana: la pari dignità tra uomo e donna e la condanna di qualsiasi discriminazione della donna.
E' interessante il fatto che lei difenda questa iniziativa sulla base di una presunta corretta interpretazione della legge islamica. Ma sappia che il comune di Riccione della sharia non gliene frega niente. Lo farebbe soltanto per denaro. Perché la spiaggia per sole donne islamiche verrebbe concepita principalmente per le ricche donne che arrivano al seguito degli sceicchi del Golfo. Ebbene è l'ennesima dimostrazione di come questo nostro Occidente, in crisi di valore e di identità, è pronto a svendere se stesso per denaro. Non comprendendo che una volta che ci si immette sulla strada della resa dei valori si precipiterà sempre più velocemente nel baratro del suicidio della propria civiltà.
La sua difesa della democrazia è infine carente della sostanza della democrazia: la condivisione del valore della vita e della libertà per tutti, compresi Israele e le donne musulmane. Per lei la democrazia è solo un insieme di regole formali che devono essere utili a mandare al potere gli estremisti islamici che vogliono sottomettere al loro arbitrio l'insieme dell'umanità. Ma non ci riuscirete!
Fin quando avrò la possibilità di parlare e di scrivere denuncerò a viva voce la vostra ideologia dello scontro, dell'odio, della violenza e della morte. Nonché l'ideologia nichilista che ha diffuso il sonno della ragione e dell'anima in seno a quest'Occidente che si sta vendendo al miglior offerente.
Cordiali saluti e i miei auguri di verità, vita, libertà e pace.
Magdi Allam

www.corriere.it

23/08/2006

L'islam est xénophobe et raciste

Une preuve parmi des milliers?

Un forum mahométain où un fidèle de la secte interroge un "docteur de la foi" (rien que ça!!!):

 

Blog : q1908 : www.orientalement.com/q1908   envoyer ce blog à un ami Conserver momentanément ce blog
 Sujet proposé par N'tissem le 27/06/2006 à 21:25:58 vu 506 fois

France

 Les juifs nos ennemis ?

  Salam alikoum à tous !!

J'aimerais avoir qq renseignement en ce qui concerne les juifs. Faut-il les considerait comme nos ennemis et les exterminer comme certains le pretendre ou bien les considerais comme nos frères car il ne faut pas oublié que c'est 1 religion revelé par Dieu avant le christianisme et l'Islam (bien sur il faut suivre la dernière religion revelé par Allah en l'occurence l'Islam). Pour ma part je ne veux pas avoir de la haine pour qq car je pense que c'est n'est pas compatible avec la religion

Merçi d'avance pour vous reponse et qu'Allah vous garde !!!!


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 Réponse n°9139 de Abdallah le 28/06/2006 à 15:00:26

France

  salam aleykoum, toute personne qui n'accepte pas le message de notre prophète aleyhi salat wa salam est un mécréant, il ne peut donc pas etre considéré comme ton frère.
Mais cela ne veut pas dire que tu dois mal te comporter envers lui.
Prends pour modèle le prophète aleyhi salat wa salam et penche toi sur son comportement vis à vis des juifs, tu verras qu'il a fait du commerce avec eux, accepté des cadeaux d'eux, son armure a meme été promise à un juif, il a visité un juif mourrant...." (Fin de citation)

 

Fautes de grammaire mises à part , la culture étant incompatible avec l'islam, vous pouvez voir combien on est loin du message de fraternité universelle du christianisme.

Le fait de considérer que "tout mécréant n'est pas un frère" signifie qu'il est MOINS qu'un mahométain.

Il fait donc partie d'une SOUS-ESPECE, celle des MECREANTS, qui selon les circonstances et les rapports de force, doit être soit ignorée, soit combattue et soumise.

Notre grand docteur de la fausse foi aurait pu rappeler aussi ce comportement du faux-prophète envers les juifs:

"A l'issue de la « bataille du fossé », a lieu un épouvantable massacre de juifs. Depuis trois ans, le feu couvait entre juifs et musulmans de Médine.
Pendant le siège, la tribu juive des Qorayza a pris le parti des Mecquois. Le Prophète décide alors que les hommes de cette tribu seront décapités, les femmes et les enfants vendus, et leurs biens partagés pour les punir d'avoir souhaité la victoire des Infidèles. Dès le lendemain de la bataille, on fait creuser de grandes fosses dans le marché de Médine. On y mène les juifs ligotés, on les décapite un à un au bord des fosses, et on les y jette. Ils sont presque un millier."

Il est beau l'islam n'est-ce pas?

La xénophobie et le racisme mahométain se revèlent de manière toute naturelle dans le fait que JAMAIS, je dis bien JAMAIS, une organisation gouvernementale (ou non) de nature musulmane n'est venue en aide humanitaire à une population NON musulmane.

Tandis que toutes le autres cultures du monde civilisé s'entraident SANS DISTINCTION DE CROYANCE!

Etre islamophobe signifie croîre que tous les hommes et les femmes naissent égaux, en dépit des théories sanguinaires, sexistes, homophobes, xénophobes et racistes derivès d'un faux prophète analphabète et de ses disciples.

Lorsque la France serait devenue un califat islamique que deviendra-t-il des principes fondateurs de la République ?

LIBERTE (sharia)

EGALITE (dhimmitude) 

FRATERNITE (xénophobie et racisme)

 

22/08/2006

Visco, un esponente virtuoso di un governo fondato sui valori morali

Pantelleria
un giornalista è andato a contrada Nikà, oasi naturale, zona di massimo rispetto e massima allerta paesaggistica. Insomma lui passeggia e vede un finanziere che piantona una casa....e scatta qlch foto... poi uno spiazzo di cemento....e scatta altre foto....in un isola in cui non si può toccar nulla.....

Insomma è la storia della villa del Sior Visco e moglie. Storia abusiva. Il Ministro è stato condannato per ristrutturazione illegale....

Nei primi anni 90 i coniugi Visco acquistano la costruzione. Allora il viceministro era solo un esponente (ininfluente) del Pds, e la villa era poco più di un rustico! C'era anche un piccolo magazzino, quattro mura e un tetto in lamiera! Era venuto su alla buona, senza licenze...Non era abitabile. I Visco decisero di ristrutturare casa... e di allargarla un po'..... magazzino incluso! Trasformarono una cisterna e un ripostiglio in due stanze da 28 mq, ma nè loro nè l'impresario edile (Angelo Antonio Romano) chiesero la concessione edilizia al Comune e il relativo nullaosta alla Soprintendenza. Accorti del loro "errore" cercano i ripari....e che fanno? eh.... Chiedono di poter usufruire del condono varato dal primo governo Berlusconi. Il Comune dice no.... "questa roba qui proprio non si può condonare!" I Visco allora, chiedono la concessione in sanatoria..... ma la Soprintendenza ai beni culturali e ambientali di Trapani rispondono negativamente. Interviene anche Legambiente...e il tutto si complica, poi tocca alla Procura e per i Visco son guai!
Nel frattempo Visco diventa autorevole membro del governo D'Alema, quello che contro le case abusive mandava le ruspe, invece riuscì a legalizzare un po' di cemento abusivo. Ma il Pretore condannò i coniugi Visco a 20 giorni di arresto e 25 milioni di lire di ammenda pro capite. Pena sospesa e ordine di "remissione in ripristino dello stato originario dei luoghi a spese dei condannati". Appello e sconto di pena: 10 giorni di arresto e 20 milioni di ammenda. Resta l'ordine di abbatimento delle costruzioni abusive. Ricorso in Cassazione e condanna confermata il 22 giugno 2001. La pena è sempre sospesa perchè i coniugi sono incensurati. Son passati 5 anni ma a Pantelleria dicono altro...........
C'è un signore, proprietario di vari dammusi (così vengono chiamati i rustici....) che li affitta, ogni anno, a turisti. Questo signore è arrabbiato e dichiara "che cavolo vuole questo qui? E' arrivato, s'è fatto la villa, e ha pure bloccato il viottolo. E ora per raggiungere le terme ci vuole una mano del Padreterno!!" . Anni fa, c'era una stradina che dalla sommità della costa portava dritto giù in spiaggia e alle terme naturali: acqua calda che sgorga dal sottosuolo e si mischia con l'acqua marina. Il signore imbufalito, riusciva ad affittare i dammusi grazie alla presenza delle acque termali. Ma ora il viottolo è inaccessibile. Stradina chiusa al pubblico. Il viottolo era sempre sato privato solo che nessuno lo aveva fatto notare....ma è ancora un giallo...e tutto aspettando che il Comune si pronunci, o chi per lui, in merito. Fattostà che ora, chiuso il viottolo originario, ora per scendere bisogna fare una strada 4 volte più lunga, sotto il sole e sulle rocce. E sia che villeggianti che isolani non ne sono contenti. Poi il signore continua "Noi non possiamo mettere nemmeno un mattone, e lui s'è fatto la casetta al mare e s'è mangiato il viottolo". però...finanzieri a far la guardia 24 ore su 24, stradina sbarrata.....e tutto quel cemento! Il cemento in quell'isola è comparso da poco..... eh ma c'è chi può no?
Cmq c'è chi ricorda che la Cassazione aveva appena confermato la sentenza di condanna per i lavori di ristrutturazione ma i legali di Visco spiegarono come si erano svolte le cose: abusivismo? illegalità? mancanza di permessi? "la sentenza - dissero- riguarda l'assenza di autorizzazione ambientale per un casotto per le bombole a gas di modeste dimensioni per il quale non era necessaria alcuna concessione edilizia".......

Alla faccia del casotto........ho visto le foto......

Eh vedete come funzionano le cose?

Loro possono!

 

21/08/2006

La mattanza delle italiane (e degli italiani)

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Non vi é giorno senza che si legga sui giornali di uno stupro, di un'omicidio, di un'aggressione violenta commessa contro inermi cittadine/i italiani.

Nella stragrande maggioranza dei casi  i responsabili sono maghrebini, albanesi, romeni, ed altri immigrati vari.

Grazie ai bolscevichi, presto saranno italiani, cioé inespellibili, a carico indefinito della comunità nazionale.

Non che l'Italia manchi di delinquenti. No, ne abbiamo a bizzeffe. Da rivenderne.

Ma non abbastanza agli occhi di politici irresponsabili, incompetenti, ignoranti, incoscenti, egoisti, menefreghisti, che da anni autorizzano l'invasione legale del Paese da parte di gente senza arte ne parte, spesso criminali nei loro propri paesi di origine, che li spingono ad emigrare invece di spendere per  mantenerli in prigione.

Gente allo sbaraglio, senza lavoro fisso, senza domicilio decente, alla mercé di gente senza scrupoli che li fa lavorare in nero per meno della metà di cio' che dovrebbe realmente pagarli.

Gente che invade le nostre spiagge,le nostre strade, le nostre piazze per fare commercio illegale di merce contraffatta o rubata, il che in fondo é la stessa cosa, nell'indifferenza completa delle autorità.

Gente senza prospettiva, che vive di espedienti, e quindi spesso ricorre al furto ed alla violenza, o allo spaccio di droga per sbarcare il lunario.

In fondo molti di loro un lavoro vero neppure lo vorrebbero, gli puo' anche andar bene cosi', guadagno facile ed impunità.

Certo, ci sono tanti immigrati onesti e lavoratori, ma li si annega (é il caso di dirlo) in mezzo alla "racaille".Cosi' facendo si favorisce l'amalgama fra il grano e l'ortica.

La situazione esploderà. E' ineluttabile.

Chi pagherà per tanti errori commessi? I responsabili politici? La feccia?

Rassicuratevi, pagherà la gente comune, quella che si alza la mattina per andare a lavorare e che rischierà ogni giorno di piu' di farsi sgozzare, derubare, violentare.

Niente paura, la classe politica é la per preparare il prossimo indulto.

In fondo la morale catto-gauche caviar é questa, fai cio' che vuoi, distruggi, trasgredisci, ruba, basta pentirsi sul letto di morte.

Dio é misericordioso (come allah).

Dalemallah

 

I servizi italiani hanno intercettato una telefonata fra Osama Bin Laden e il presidente iraniano Ahmadinejad. Non trovandovi riferimenti né a illeciti relativi al campionato di calcio né a Silvio Berlusconi, i nostri magistrati hanno deciso di distruggere il nastro. Ne pubblichiamo qui integralmente il contenuto.
«Fratello Presidente, hai visto che finalmente abbiamo un governo europeo dalla nostra, in Italia?».

«Piano, fratello Osama. Ti sei dato da fare per far eleggere Zapatero ed è vero che è scappato subito dall'Irak ma adesso è durissimo sull'immigrazione».

«In Italia è diverso. Non solo vanno via dal'Irak ma chiamano quella guerra illegale».

«Però restano in Afghanistan». «Ma hanno confuso i loro militari dicendo che non dovranno sparare un colpo». «Certo: e bisogna ammettere che non si era mai trovato un ministro degli Esteri europeo disposto a passeggiare a braccetto con i capi dei nostri Hezbollah. Sul Libano, almeno possiamo stare tranquilli, anche se Prodi qualche volta sembra frenare».

«Ma, fratello Presidente, Prodi in politica estera non conta nulla, decide tutto D'Alema». «Del resto, sai, non è che Prodi mi preoccupi, di certo si opporrà alle sanzioni e ci lascerà costruire la nostra sacrosanta atomica in pace».

«E sull'emigrazione? Una meraviglia. Tra sanatorie, quote che saltano, cittadinanze e passaporti italiani dati più o meno a chiunque porteremo in Italia in pochi anni centinaia di migliaia, che dico milioni di fratelli fra cui troveremo certamente militanti fedelissimi».

«Non scherzare, fratello Osama, lo sappiamo che di militanti fedeli in Italia ne avete già molti».

«È vero, ed è un Paese benedetto da Allah, perché i giudici li lasciano fare e, se la polizia li arresta, trovano subito il modo di farli uscire. Ma, come ho già scritto anni fa, ride bene chi ride ultimo e per vendicare le sconfitte di Lepanto e di Vienna abbiamo bisogno di milioni di musulmani che emigrino in Europa. Non avremo bisogno di sparare un colpo, li prenderemo con la sola forza della demografia».

«Peccato che un imbecille di pachistano abbia rischiato di rovinare tutto ammazzando la figlia».

«Con il dovuto rispetto, fratello Presidente, qui vedo un po' di lassismo sciita. La nostra Legge è chiara: se la ragazza dormiva con l'infedele la morte per lei e ottanta frustate per lui. Piuttosto, dove sono le ottanta frustate?». «Calma, fratello Osama: qualche volta l'opportunità politica viene prima della Legge. Del resto, sia io sia tu non traffichiamo forse con la droga chiudendo un occhio sulla Legge?».

 «Forse hai ragione. In ogni modo abbiamo già mobilitato i musulmani moderati italiani[risata] perché dicano che uccidere chi pecca non è previsto dalla nostra Legge». «Una sciocchezza». «Certo, ma grande è l'ignoranza degli infedeli». «Ma i musulmani moderati non rischiano di confondere i nostri?». «Niente affatto: hanno già pubblicato un documento che paragona Israele ai nazisti». «Fratello Osama, lo sai che in cambio il governo italiano si aspetta che tu non organizzi attentati nel suo Paese?». «Purtroppo non posso garantirlo: ci sono tante cellule impazzite che ormai né io né te siamo in grado di controllare.

Dio protegga il fratello Dalemallah!». «Ma egli si dichiara ateo». «Il Profeta ha detto che ogni infedele che lavora per i credenti è un musulmano che non sa di esserlo».

La conversazione, naturalmente è immaginaria. Ma ogni riferimento a persone e fatti della politica italiana è tutt'altro che puramente casuale

 

Massimo Introvigne

 

20/08/2006

Avete detto Fascisti? No, Nazisti islamici!!

Continua il dibattito sui fascisti islamici. Oggi abbiamo intervistato Federico Punzi, titolare del blog Jim Momo. La discussione è aperta.

Io partirei dalle parole di Bush della settimana scorsa. Come le valuti?
Credo che nessun capo di Stato europeo avrebbe mai parlato con tale chiarezza. Sì, un elemento di chiarezza estraneo alla cultura politica europea di oggi. Bush ha utilizzato un termine appropriato per definire la minaccia terroristica, riempiendola del contenuto ideologico che porta con sé. Il paragone con il fascismo – anche se a mio avviso (e forse anche secondo De Felice) sarebbe più corretto parlare di nazismo – è molto evocativo e la politica deve servirsene per aumentare nelle opinioni pubbliche la consapevolezza del pericolo. Dietro la guerra asimmetrica c’è un’ideologia totalitaria che rischia di diffondersi in Medio Oriente e divenire un fenomeno di massa. L’Europa non è più quella di Schumann, Adenauer e De Gasperi. A parte Blair non ci sono leader che esprimono delle visioni politiche lungimiranti. Non è un problema d’identità e radici, come molti credono, ma di leadership, di assenza di progettualità politica e di modelli economico-sociali che non reggono più e soffocano il rinnovamento e l’affermarsi di nuove idee in ogni campo. I leader europei di oggi gestiscono il declino, accontentandosi di arrivare a fine giornata compiacendosi dei piccoli sgambetti reciproci, ma non scommettono sul futuro. Fa sorridere che da noi, a sentire l’espressione «fascisti islamici», qualcuno sia caduto dalle nuvole. Di fascismo-islamico si legge, si parla, si dibatte ormai da anni, tranne che in Italia, almeno non nei cosiddetti mainstream media che raggiungono la gran parte dell’opinione pubblica. In Italia le idee e le informazioni non circolano ed è un problema di democrazia. Il sistema mediatico è autoreferenziale, ridotto a una chat interna all’oligarchia partitocratrica. Detto questo, Bush pronuncia spesso discorsi molto convincenti: sul Nuovo Medio Oriente, sulla diffusione della libertà e della democrazia nel mondo come pilastro della nostra stessa sicurezza. Eccellente retorica pro-democracy, ma pochi risultati concreti e una politica, nel suo secondo mandato, di cui è difficile rintracciare il filo conduttore. Errori, contraddizioni, fallimenti d’immagine e l’inclinazione a prediligere o la forza delle armi, o la diplomazia tradizionale. La verità è che Bush non ha ancora scelto la politica del regime change nel paese dove più servirebbe per gli equilibri del Medio Oriente: in Iran. Per questo si fatica a scorgere il disegno complessivo della sua politica estera.
Il termine «fascisti islamici» annovera nel proprio copyright numerosi intellettuali di sinistra, alfieri dell’internazionalismo democratico wilsoniano. In Italia queste persone vengono dipinte come servi di Bush, e molto spesso mai prese in considerazione.
Vale il discorso di prima sull’informazione. In Italia si preferisce parlare, o, meglio, chiacchierare, piuttosto che studiare e pensare. Non sorprende che anche i temi più drammatici siano trattati superficialmente. Spesso vengono ridotti a carne da macello per le risse televisive. E’ un riflesso antropologico quello di snobbare i prodotti intellettuali, culturali, politici del mondo anglosassone. Un complesso di superiorità che nasconde una forma di provincialismo.
In Italia, mai ci sarà a sinistra un intellettuale come Christopher Hitchens. Il conformismo anti-americano ne impedirebbe la nascita. Concordi con me?
No, non sarei così drastico. Direi, piuttosto, che la sua voce non riuscirebbe a raggiungere l’opinione pubblica. E questo è un grave problema di assenza di democrazia.
Perché la sinistra italiana, se si escludono i Radicali e Gianni Vernetti, è così sorda alla tematica dell’espansione della democrazia?
I motivi sono molti. Ne citerò uno. In Italia non c’è una sinistra liberale, o liberalsocialista, blairiana per intenderci, se non in piccole sacche di resistenza. La sinistra in Italia è dominata dall’asse catto-comunista: ex-Dc, ex-Pci e sinistra orgogliosamente comunista. La terza componente ancora oggi rifiuta la democrazia liberale. Le altre due componenti non hanno ancora fatto pace con il liberalismo, il vero vincitore del XX secolo. Hanno una concezione etica dello Stato, la chiamerei clerico-solidarista. Gli ex Pci, in particolare, continuano a guardare alla politica estera con le lenti dell’anticapitalismo e del terzomondismo. Ai loro occhi l’espansione della democrazia equivale ancora all’imperialismo americano. E non si scordano di essere stati anti-imperialisti, anche se pronti a chiudere un occhio nel caso in cui l’imperialismo fosse quello russo. Inoltre, la logica di potere dei Ds è rimasta intatta: esercitare il potere con realismo, ma alimentare la propria base di consenso con i miti e i pregiudizi di sempre, rinunciando, in questi sedici anni trascorsi dalla caduta del Muro, alla sfida culturale che avrebbe reso moderna, democratica e liberale, anche la nostra sinistra.
Dall’analisi di Bush è chiaro che il terrorismo è un mezzo, dietro il quale si muove un’ideologia totalitaria e feroce. Se non si considera questo aspetto, assieme all’islamizzazione delle masse, sarà impossibile vincere il terrore. La strategia giusta per battere il terrore è prosciugare la palude della tirannia, che alimenta il jihadismo. Io la penso ancora così, dico che bisogna andare avanti su questa via con più coraggio.
Non dimentichiamoci che la guerra al terrorismo, alla fine, sarà vinta solo se prevarremo sul piano politico-ideologico. E’ essenziale che i popoli del Medio Oriente vedano il sistema di vita democratico come il più conveniente, capace di garantire al tempo stesso benessere, progresso e libertà. Hard power e soft power. Non m’illudo: anche il soft power suscita la reazione violenta dei fondamentalisti, che va battuta con le armi, ma è lo strumento più efficace per conquistare i cuori e le menti delle masse musulmane. Il confronto è ideologico. Dunque, non si gioca solo sui campi di battaglia o nelle operazioni di intelligence, ma anche nelle «Arab Street», con l’informazione, l’industria culturale, il processo di secolarizzazione dell’Islam, la creazione di una classe media, il sostegno aperto, pubblico, alle opposizioni democratiche. Insomma, dobbiamo utilizzare il nostro potente arsenale di armi di attrazione di massa, quello che alla fine permise al mondo libero di trionfare sul nazifascismo e sul comunismo. Mi pare che nulla in questo senso sia stato fatto dall’Europa e poco, ancora troppo poco, anche dall’amministrazione Bush, che mostra una preoccupante mancanza di sensibilità per queste politiche di “ingerenza”.
Come fermare l’atomica dell’Hitler di Teheran? Se l’America non prende l’iniziativa, con la tattica dello stop-and-go, Ahmadinejad raggiungerà il suo scopo in poco tempo.
Sull’atomica iraniana la penso come Ledeen, Kagan e Ottolenghi: c'è qualcosa che gli ayatollah temono ancor più dell'uso della forza. Il timore che il mondo libero eserciti tutta la sua forza d'attrazione di libertà e democrazia. Teheran si serve di agenti sobillatori e dei gruppi sciiti più radicali e violenti per far fallire il processo democratico iracheno, ma più che la guerra in sé, o la presenza di truppe occidentali, teme di ritrovarsi un paese confinante, di milioni di sciiti, retto da istituzioni democratiche, che possa esercitare un'attrazione irresistibile verso gli stessi iraniani. I paesi democratici dovrebbero cominciare a rivolgersi direttamente al popolo iraniano, a sostenere l'opposizione al regime, perché, come spiega Ottolenghi, la questione iraniana non è il nucleare in sé, ma la rivoluzione democratica, il rovesciamento della mullahcrazia: «Ci sono due conti alla rovescia in corso a Teheran: uno, molto veloce, è quello della bomba; l'altro, molto lento, è quello della rivoluzione democratica. Il dilemma è semplice: quali politiche adottare per rallentare il primo e accelerare il secondo, di modo che l'Iran arrivi al rovesciamento del suo regime, prima che il regime arrivi a produrre la bomba?». Robert Kagan è dello stesso avviso: «La nostra giustificata fissazione di impedire all'Iran di dotarsi della bomba ci ha in qualche modo impedito di perseguire un più fondamentale obiettivo: il cambiamento politico in Iran... Dobbiamo cominciare a sostenere il cambiamento democratico e liberale per il popolo iraniano». Nessuno vuole un Iran con la bomba, ma dipende anche da chi è al potere. Non ci spaventano Francia e Gran Bretagna, India o Israele, perché siamo portati a fidarci di governi democratici. Se l'Iran fosse guidato anche da «un imperfetto governo democratico» saremmo molto meno preoccupati. Potrebbe decidere di smantellare i programmi volontariamente, come Ucraina o Sud Africa, ma anche se non volesse, sarebbe «meno paranoico per la sua sicurezza». Per quanti è davvero intollerabile un Iran nucleare, ma al contempo vogliono fare di tutto per evitare un'altra guerra, non resta che investire tutte le energie, le diplomazie, l'intelligence e le risorse economiche, nella rivoluzione democratica. Strategia che ha il vantaggio di essere compatibile con gli sforzi diplomatici per rallentare i piani nucleari.
Chiudiamo con l’Onu. Dopo la risoluzione pasticcio 1701, abbiamo l’ennesima prova dell’inadempienza di questa organizzazione. Perché non trasformarla in una Lega delle democrazie, come disse a suo tempo in un suo libro Christian Rocca?
L’idea della Comunità delle democrazie, istituzione moribonda ma già esistente, fu di Bill Clinton. Da subito, in Italia, furono i radicali a crederci. Poi ci fu l’11 settembre. Pannella lanciò l’idea, rimasta tuttavia vaga, degli Stati Uniti d’Europa e d’America, per porre la democrazia, da promuovere all’estero e da monitorare a casa nostra, al centro delle politiche dei due continenti. Ma la proposta più convincente, di cui però non si sente parlare da un bel po’, rimane a mio avviso quella – avanzata da James M. Lindsay e Ivo H. Daalder, entrambi esponenti di punta della Brookings Institution, think tank di area democratica clintoniana – di una Alleanza delle Democrazie, una vera e propria alleanza, politica e militare, destinata a sostituire sia l’Onu sia la Nato. Dopo i primi segnali di interesse da parte dell’amministrazione Usa per una Lega delle Democrazie, il silenzio. Nessuno sviluppo, neanche per un altro progetto, che doveva camminare in parallelo, quello dei Caucus democratici all’interno dell’Onu. L’Europa in maniera cronica, ma anche gli Stati Uniti, sembrano disarmati di politiche.