Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/05/2007

L'imposture Erdogan et ses mentors Eurabiens

UN MOMENT CRUCIAL POUR LA TURQUIE

par Daniel Pipes
New York Sun
15 mai 2007

Version originale anglaise: A Critical Moment For Turkey

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Ma visite à Istanbul cette semaine a pour décor le plus important défi posé à la république laïque turque depuis sa création en 1923.

Fondée par Mustafa Kemal Atatürk pendant le naufrage de l'Empire ottoman, la république est apparue à l'apogée de la confiance en l'Occident, alors que l'exemple européen semblait devenir le modèle mondial. Atatürk imposa une série vertigineuse de changements, y compris les lois européennes, l'alphabet latin, le calendrier grégorien, l'usage de noms de familles personnels, le chapeau au lieu du fez, la monogamie, le dimanche comme jour de repos, l'interdiction des derviches, le droit de boire de l'alcool et le turc comme langage liturgique.

De nombreuses réformes ont pris racine – il est inconcevable aujourd'hui de revenir à l'écriture arabe ou de renoncer aux noms de famille. Mais d'une manière générale, le pays a retrouvé les usages islamiques. L'instruction religieuse plus intensive dans les écoles et le nombre accru de mosquées financées par l'État y vont de pair avec l'accroissement du nombre de femmes voilées.

Cette évolution est due à plusieurs facteurs: la réaction prévisible aux excès d'Atatürk; la démocratisation avancée de la Turquie, qui a permis aux masses de s'exprimer; la croissance démographique plus élevée des Anatoliens, plutôt sceptiques devant les réformes d'Atatürk; et la poussée d'islamisme qui a démarré au milieu des années 1970.

Cette montée en puissance s'est traduite par une forte représentation islamique au parlement, laquelle a passé d'un seul siège dans les années 1960 à une majorité de près des deux tiers aujourd'hui, aidée en cela par les particularités électorales turques. Par deux fois, des partis islamiques ont contrôlé le Premier Ministère, en 1996-1997 et depuis 2002. La première fois, la personnalité impétueuse et le programme ouvertement islamiste de Necmettin Erbakan ont convaincu les militaires, gardiens des traditions d'Atatürk, de l'exclure du pouvoir en une année.

Après la chute d'Erbakan, son ex-lieutenant, Recep Tayyip Erdoğan, fonda le parti de la justice et du développement (AKP), maintenant au pouvoir. Erdoğan et son équipe tirèrent la leçon du fiasco de 1996-1997 et adoptèrent une démarche beaucoup plus prudente vers l'islamisation. Ils firent également preuve de compétence de gouvernance en gérant bien les dossiers de l'économie, de l'Union européenne, de Chypre et autres.

Mais le mois dernier, Erdoğan alla trop loin en choisissant Abdullah Gül, un proche associé, pour assumer la présidence de la république. Au cours d'une succession rapide d'événements, Gul ne parvint pas à obtenir le quorum, la Cour constitutionnelle annula l'élection, des millions de partisans de la laïcité descendirent dans les rues, l'armée fit allusion à un coup et Erdoğan prononça la dissolution du parlement. De nouvelles élections – pour le parlement et la présidence – devraient se tenir sous peu.

Les questions se pressent: l'AKP peut-il reconquérir une majorité des sièges? S'il échoue, peut-il former une coalition gouvernementale? Parviendra-t-il à faire élire un des siens à la présidence?

Quelles sont au fond les intentions des dirigeants de l'AKP? Échaudés par le sort d'Erkaban, ont-ils simplement appris à dissimuler leurs ambitions réelles et nourrissent-ils en fait un programme islamiste secret? Ou ont-ils abandonné ces objectifs et accepté le principe laïque?

Ces questions d'intention ne peuvent déboucher que sur des spéculations. Je concluais ainsi à l'été 2005 après un voyage en Turquie que de chercher à déterminer si l'AKP a un tel programme secret ressemble à un «puzzle intellectuel complexe», avec des éléments de preuve en faveur des deux alternatives. Après ma visite actuelle, deux ans plus tard, je constate que c'est toujours le cas. Il y a simplement plus de données à intégrer et à interpréter.

Chacun des Turcs doit se faire sa propre opinion sur l'AKP, de même que les principaux gouvernements étrangers. Alors que les sondages montrent que les électeurs turcs restent indécis, des leaders étrangers ont accordé leur faveur à Erdoğan. Le Conseil de l'Europe condamna l'intervention militaire. La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice alla plus loin, félicitant l'AKP d'«attirer la Turquie vers l'Occident, vers l'Europe» et approuvant explicitement son action tendant à rendre les lois turques conformes à celles de l'Europe dans le domaine des libertés individuelles et religieuses.

Mais ses déclarations font l'impasse sur les efforts de l'AKP visant à appliquer la loi islamique en criminalisant l'adultère et en créant des zones sans alcool, sans parler du fait qu'il privilégie les tribunaux islamiques au détriment des cours laïques, qu'il fait usage d'argent sale, qu'il prend parti contre les minorités religieuses et qu'il persécute ses adversaires politiques. De plus, l'adhésion à l'Union européenne fournit un énorme avantage à l'AKP: paradoxalement, en diminuant le rôle politique des dirigeants militaires turcs résolument laïques, elle facilite l'application des lois islamiques. La prudence de l'AKP survivrait-elle à la neutralisation du corps d'officiers turcs? Enfin, la secrétaire Rice ignore les tensions dans les relations entre les États-Unis et la Turquie provoquées par l'AKP.

Mais son analyse superficielle présente aussi un avantage fortuit: compte tenu de la ferveur anti-américaine actuelle en Turquie, les encouragements américains à l'AKP risque de lui faire perdre des voix. Humour cynique mis à part, Washington devrait cesser de soutenir l'AKP et se tourner plutôt vers ses alliés naturels: les sécularistes.

30/05/2007

Djandjawids: le djihad arabe contre les noirs

Les djandjawids, dont un chef, Ali Kosheib, a été accusé mardi 27 février de crimes au Darfour devant la Cour pénale internationale (CPI) sont des milices arabes armées, alliées à Khartoum contre la rébellion de cette région de l'Ouest soudanais.

Ils tiennent leur nom de la contraction de deux mots arabes, signifiant «diable» et «cavalier», ou les «cavaliers du diable».

Ces cavaliers nomades, armés de kalachnikov, se livraient depuis des décennies à d'impitoyables razzias contre les cultivateurs sédentaires d'origine noire africaine du Darfour.

Selon l'organisation humanitaire Human Rights Watch (HRW), cette milice ethnique provient surtout de petites tribus nomades qui ne possédaient pas de terres, et avaient immigré du Tchad au Darfour pendant les années 1980.

L'activité des djandjawids a totalement changé de nature lorsque le gouvernement de Khartoum a décidé, pour soulager son armée, de les enrôler il y a quatre ans contre des mouvements rebelles du Darfour.

Ces groupes rebelles, aujourd'hui de plus en plus fragmentés, demandent la fin de la «marginalisation économique» du Darfour, un région aussi vaste que la France, et le partage du pouvoir et des richesses avec le gouvernement de Khartoum.

Selon les témoignages recueillis par des organisations humanitaires, les djandjawids ont reçu pratiquement carte blanche du gouvernement central pour imposer leur loi aux tribus sédentaires africaines, multipliant les incendies de villages, les vols de bétail et les viols de femmes.

Khartoum n'a jamais reconnu avoir des liens avec les djandjawids, dont le nombre n'est pas connu.
«Si, par djandjawids, vous voulez dire ces hors-la-loi (...) qui commettent des crimes, alors nous sommes contre eux et la police les pourchasse, les arrête et les conduit devant la justice», avait déclaré en 2004 le président soudanais Omar el-Béchir.

Pour HRW, ces milices «permettent au gouvernement soudanais d'avoir à sa disposition une grande force armée qui sert aussi de force d'insurrection car les milices reçoivent des avantages financiers (butin et terre) pour leur participation au conflit».

Une guerre civile sévit depuis fin février 2003 dans cette région partiellement désertique, peuplée d'environ six millions d'habitants et frontalière du Tchad, de la Libye et de la République centrafricaine.

Ce conflit a causé la mort de quelque 200.000 personnes, et plus de 2 millions de personnes ont été déplacées, selon l'ONU, des chiffres contestés par le Soudan.

Ce Darfour qui n'émeut guère les musulmans arabes

19899a6f16ce3fcde459ed844f7fe4a5.gifQui, dans notre grande et belle fratrie Arabe aura su faire montre de ce minimum d'élégance     morale, qui consisterait à dénoncer la dévastation des corps, des âmes Africaines, au Darfour ?

Qui, de nos oulémas sentencieux, de nos prédicateurs chevronnés, aura prêché courageusement, brandi un simple doigt accusateur ou, tout simplement appelé les fidèles, un vendredi, à prier pour les martyrs du Darfour ?

Quel Imam aura fait sienne cette injonction, divine, à affronter le mal, sinon avec le cœur, du moins avec la plume, au mieux avec le glaive ?

Quelle illustre autorité de L’Islam aura rédigé une fatwa contre les Janjawid, ces cavaliers de l’apocalypse qui jettent au feu les enfants du Darfour ?

Qui, donc ? Personne.

Ni colère, ni compassion pour le Darfour, nouvelle terre de la mort de l’Homme.

De l’homme noir, qui, visiblement, n'alarme ni les dirigeants, ni les peuples Arabes.
Est-ce l’appel au Jihad lancé par les islamistes de Khartoum contre les chrétiens, les animistes et les Musulmans dits dévoyés qui musèle les consciences Arabes et Musulmanes ?

Ces fillettes violées, ces mères égorgées, ces pères, ces hommes que l’on force à s’agenouiller pour leur tirer une balle dans la nuque, ces villageois que l’on enferme dans leurs cases pour les y brûler. Ceux-là, ces hommes-là, ne sont-ils pas assez bien pour notre dolorisme ?
Celui-là même, que, aussi professionnelles soient-elles, les Al Jazira et Al Arabia, savent tant travailler au corps.

Le Darfour, donc. Et, au-delà, tous ces massacres qui firent saigner l’Afrique, ne provoquant, chez nous, ni colère, ni détresse pour l’Autre, pose, aux Arabes, précisément, la question de l’Autre.

Serait-il possible que seul l’Irakien d’Abou Ghraïb, le Palestinien de Jénine, le prisonnier de Guantanamo ; que ceux-là, seuls, soit nos Autres ?

Est-il possible, qu’au terme d’une récente mutation psychologique, le cœur des Arabes se soit à ce point fermé, qu’il ne puisse reculer de quelques centimètres sur la carte du monde, et saigner pour un peuple autre ?

Les Arabes n’auraient-ils mal qu’à leur Proche, leur Moyen- Orient ?
Oui, mais lesquels ? Quels Arabes ?

Nous parlons de ceux qui peuplent la Rue Arabe, rue mouvante, avec ses affluents, ses faisceaux, faits de terre et de fibre optique, devenue donc cet espace sans doute plus imaginaire que géographique, espace d’une névrose plurielle puisant ses stimuli, son besoin d’ennemi, à Damas, à Alger, à Casa, à la Courneuve.

Nous parlons de ces Arabes, Musulmans de France et d’Italie, et ceux qui vivent en terre Arabe, sous l’oppression ; ceux qui endurent les exactions commises par leurs propres chefs, ces tribuns assassins.

Nous parlons toujours de ces Arabes, de ces Musulmans, qui trouvent dans une pulsion de mort, matière à faire naître un nouvel Arabe, un nouveau Musulman, nihiliste, qui, de la douleur, du drame de l’Autre, ne veut rien savoir, rien connaître.

Nous parlons de ces psychés au travail, de ces « territoires occupés de l’âme Arabo-musulmane », nous parlons, enfin, de cette « formidable capacité d’incapacité à l’Autre ». D’une inaptitude à une altérité pleine, entière, « irraciale ».

D’où, peut-être, que le Darfour soit le continent noir de cette âme, devenue entièrement indisponible.

Quel excellent exercice alors ce serait, - essayons, du moins ! que de rendre au Darfour le malheur qui lui appartient. Cet éprouvé Darfour. Quel travail, presque spirituel, oui, quel vrai Jihad ! ce serait pour nous, que de rencontrer l’Autre, par l’intermédiaire de sa souffrance, sans doute aussi, sinon plus terrible que la nôtre.

Mais, ici et maintenant.
Le Darfour, dont nous tardons, nous, à exhumer les cris, révèle, sans doute, la faillite éthique, compassionnelle, intellectuelle des Arabes. Dans l’instant, cet immense malheur noir ne nous émeut guère.

Alors ? Se souvenir, à chaque instant, que lorsqu'un milicien, tremblant de haine, se tenant debout, immense, raide, du haut de sa rage armée, hurlant des insultes racistes à un petit garçon de trois ans avant de l'abattre à bout portant ; se rappeler, que ce petit humain, que ces milliers d'Africains sont les nôtres, notre humanité, qu'on assassine.

Cela du moins, devrait être vécu ainsi.

Notre si légendaire humanisme en dépend.

Idriss Chraïbi, 8 décembre 2004 (texte original abrégé)

Mouvement des Maghrébins Laïques de France

http://www.primo-europe.org/showdocs.php?rub=7.php&nu...

Italia: Paese di accoglienza per la feccia islamista

Milano - Sono state avviate le procedure di espulsione nei confronti dell’ex imam di Varese e di un altro uomo di origine marocchina, assolti qualche giorno fa dall’accusa di reati di terrorismo internazionale, rischiano ora di essere espulsi. Lo hanno riferito oggi fonti giudiziarie. "E’ un atto illegittimo e di pulizia etnica", ha commentato l’avvocato difensore dei due Luca Bauccio.
Lo scorso 24 maggio i giudici della prima corte d’Assise di Milano hanno assolto e scarcerato l’ex imam Abdelmajid Zergout, Abdelillah El Kaflaoui e un altro uomo di origine marocchina, Mohammed Raouiane, accogliendo così le richieste del pm di Milano Elio Ramondini che aveva giustificato la richiesta con la difficoltà di raggiungere la pienezza della prova a causa dell’annullamento di due rogatorie. Zergout, El Kaflaoui e Raouiane erano stati accusati di aver costituito a Varese una cellula del Gicm (Gruppo islamico combattente marocchino) responsabile tra l’altro dell’attentato che causò la morte di oltre 40 persone a Casablanca, in Marocco, nel 2003. Zergout fu arrestato nel maggio 2005 dai carabinieri di Torino su disposizione della magistratura del capoluogo piemontese. Tutti e tre sono stati rilasciati dopo due anni di carcerazione preventiva.
Raouiane in una dichiarazione spontanea aveva detto di preferire una condanna in Italia a un’estradizione nel suo Paese, dove a suo dire è stato condannato senza regolare processo in contumacia a dieci anni di carcere e dove rischierebbe di subire torture e un regime di detenzione contrario ai diritti umani.

www.giornale.it

COMMENTO: ALLORA FERMIAMOCI UN ATTIMO A CERCARE LA LOGICA. QUESTI "SIGNORI" ARRIVANO IN ITALIA ALLORCHE' SONO RICERCATI E CONDANNATI DAL LORO BEL PAESE ISLAMICO (MAROCCO).

USUFRUISCONO DI PERMESSO DI SOGGIORNO.

IL CHE NON GLI IMPEDISCE DI SEMINARE ZIZZANIA  NEL PAESE DI ACCOGLIENZA.

POI AL MOMENTO DI ESSERE ESPULSI, ECCO CHE TIRANO FUORI LA CARTA DEL PAESE DI ORIGINE DOVE AVREBBERO SUBITO UN PROCESSO IRREGOLARE , RISCHIO DI TORTURE,  NIENTE DIRITTI UMANI....

TUTTE CARATTERISTICHE PROPRIE AI PAESI ISLAMICI.

MA IN FONDO LA SOCIETA' ISLAMICA NON E' CIO' CHE VOLETE? ALLORA PRENDETEVELA E RIENTRATE A CASA VOSTRA!

MA .....COLPO DI SCENA!

I DHIMMIS DI EURABIA INTERVENGONO PER SALVARE GLI ISLAMOINTEGRALISTI:

MILANO - La Corte Europea dei diritti dell'uomo ha sospeso le espulsioni decise dal ministro dell'Interno a carico di Abdelilla El Keflaoui e dell'ex imam di Varese Abdelmajiid Zergout assolti il 24 maggio scorso a Milano dall'accusa di terrorismo internazionale. A dare notizia della decisione è l'avvocato della difesa Luca Bauccio che spiega: «La decisione è stata presa in relazione all'articolo 3 della Convenzione dei diritti dell'uomo e all’articolo 39 del regolamento. A questo punto il ministro dell’Interno non può più procedere, si deve fermare. La Corte Europea ha chiesto spiegazioni, atti e documenti all'Italia». Le procedure erano state avviate per l'ex imam di Varese e per un altro uomo di origine marocchina.

www.corriere.it

I DIRITTI DELL'UOMO ...ALL' OCCIDENTALE, UNA BELLA INVENZIONE PER COLORO CHE LI COMBATTONO!

29/05/2007

Siria: grande democrazia musulmana

57b7a4efb68aae8b199ae4cf14824259.jpgBashar al Assad è stato riconfermato presidente della Siria con il 97,62% dei voti. Guiderà così il regime di Damasco ancora per sette anni.

L'annuncio ufficiale e' arrivato dal Ministero dell'Interno siriano, che ha reso noti i risultati del referendum di domenica scorsa.

www.loccidentale.it

 

COMMENTO: PER UN SOFFIO NON FA MEGLIO DI SADDAM HUSSEIN IN IRAK CHE ERA VICINO AL 99% DEI VOTI! ISLAM GRANDE CIVILTA' PLURALISTA

25/05/2007

Le meilleur allié du Jihad et de la Dhimmitude? La "Civiltà Cattolica"!

par Sandro Magister



ROMA, le 8 novembre 2006 – Le dernier numéro d'octobre de "La Civiltà Cattolica", l'influente revue des jésuites de Rome publiée sous le control des autorités vaticanes, s'ouvre avec un éditorial sur l'islam qui laisse pantois.

L'éditorial livre une description très détaillée et alarmante de l'islam fondamentaliste et terroriste derrière lequel "il y a de grands et puissants États islamiques". C'est un islam projeté à la conquête du monde et nourri de violence "dans la cause d'Allah".

Mais il le fait sans faire aucune critique du lien entre violence et foi.

C'est comme si ce lien était un fait inéluctable contre lequel l'Occident et l'Église devraient faire peu ou rien; peu sur le plan pratique – il suffit de voir la carence de mesures antiterroristes proposées – et rien sur le plan théorique.

Surtout, c'est comme si Benoît XVI n'avait pas donné sa leçon le 12 septembre à Ratisbonne.

Dans cette leçon, pape Joseph Ratzinger visait justement à libérer la foi – toutes les fois – du lien avec la violence cherchant, par contre, à l'unir indissolublement à la raison dans le but d'entamer un dialogue positif et constructif entre le christianisme et les autres cultures et religions, y compris l'islam.

L’éditorial de “La Civiltà Cattolica” apparaît plutôt comme un manifeste des théories multiculturelles selon lesquelles l'islam est fait comme ça et il faut l'accepter tel quel.

Mais regardons de près ce qu'écrit "La Civiltà Cattolica” dans son éditorial non signé intitulé “Quale lotta al terrorismo? Cinque anni dopo l’11 settembre 2001 [Quelle lutte contre le terrorisme? Cinq ans après le 11 septembre 2001]."

* * *

L’éditorial souligne qu'après le 11 septembre 2001 “les actes de terrorisme se sont multipliés”.

Cette “recrudescence” du terrorisme islamiste – selon “La Civiltà Cattolica” – est principalement la “conséquence” de la guerre déclenchée par les États-Unis en Afghanistan et en Iraq.

Que la guerre en Iraq soit une erreur pour le Saint-Siège est bien connue. Mais l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” en fait une règle générale. Elle écrit que toute guerre dans "des pays qui accueillent des terroristes, les financent et leur offrent une formation" est toujours une "grave erreur politique".

Et elle explique sa thèse ainsi:

“La raison est simple: l'invasion militaire d'un pays islamique comme l'Afghanistan ou l'Iraq est considérée par toute l'oumma islamique comme une grave offense contre Allah; elle est la négation de ses droits et une usurpation de son autorité qui s'exprime dans la charia.

“De cela découle la nécessité, pour l'islam fondamentaliste, de la lutte armée (al-jihad bi-l-saif) contre ceux qui attaquent un État islamique sous prétexte de le démocratiser. L'État islamique, selon l'interprétation radicale, est par sa nature 'théocratique', c'est-à-dire régie seulement par le Coran et la Sunna, et donc, selon les extrémistes, ne peut pas être 'démocratique' et encore moins 'laïc'; il ne peut pas ne pas faire de l'islam la 'religion d'État'. Cela est écrit dans la Déclaration islamique universelle, approuvée en 1980 par le Conseil islamique d'Europe. 'L'assujettissement des peuples musulmans et l'occupation de leurs terres dans quelques régions du monde sont pour nous une grave préoccupation. La plus pénible d'entre elles est l'usurpation et l'occupation de la ville sainte de Jérusalem (al-Quds). C'est le devoir sacré de l'oumma de mobiliser toutes ses forces et combattre sans répit afin de libérer Jérusalem et toutes les terres musulmanes. Les pays musulmans considèrent que l'agression contre un d'eux est une agression contre tout le monde musulman'."

“On peut comprendre comment l''agression' contre deux pays musulmans – l'Afghanistan et l'Iraq – a mobilisé les mouvements islamiques radicaux les poussant au 'militantisme armé dans la cause d'Allah’ (jihad fi sabil Allah), que les ‘croisés’ occidentaux appellent ‘terrorisme’, mais qui, pour les musulmans radicaux, est une juste action dans la défense des droits de Dieu et de la "Maison de l’islam’ (Dar al-islam). Cette défense est un 'devoir' que chaque individu, que chaque musulman, doit assumer jusqu'à sacrifier sa vie quand un pays islamique est attaqué par les juifs et les 'croisés'. Tel devoir peut comporter sa propre mort qui est proprement parlant un martyre, car subie dans la 'cause d'Allah' et la défense de ses droits, ouvrant ainsi les portes du paradis (sourates 3, 140 et 191; 9, 111; 61, 12-13).

“Il faut enfin se rendre compte que, pour les mouvements islamiques radicaux, l'Occident avec ses styles de vie libertaires et hédonistes exerce une très grande attraction sur les masses islamiques, en particulier les jeunes. Ils craignent donc que l'Occident ne contamine l'Islam et que ce dernier ne devienne 'mécréant' et 'corrompu'. Pour les mouvements islamiques radicaux, l'Occident représente un très grand danger, voire un danger mortel, pour la survie même de l'islam. Cela explique à la fois l'effort de 're-islamiser' les musulmans émigrés dans les pays occidentaux – effort pour empêcher que ces derniers s'intègrent dans les sociétés occidentales et en absorbent l'idéologie, qui est contraire à la lettre et à l'esprit de l'islam – et le combat contre les pays islamiques 'amis' des États-Unis et de l'Europe".

* * *

Puis, l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” précise que l'idéologie décrite auparavant "n'est pas celle ce tous les musulmans, même pas d'une majorité." Mais il en souligne cependant sa grande influence:

“D'une part, derrière les idéologies terroristes qui s'inspirent des Frères musulmans d'al-Banna et d'al-Qutb, de la Jama’at-i-Islami de Mawdudi et du salafisme, il y a de grands et puissants États islamiques qui ont un intérêt à combattre l’Occident; d'autre part, il y a une forte aversion pour l’Occident.

“Il ne faut pas oublier que pour la pensée musulmane, l’Occident, au cours des 19e et 20e siècles, s'est emparé de territoires musulmans dont il a exploité les richesses. Surtout, il a tenté de diffuser parmi les peuples islamiques sa religion, ses institutions politiques et ses propres styles de vie au détriment de la religion islamique et de son institution politique, le califat. Pour les peuples de l'islam, cela a été une fitna (une tentation, une épreuve) pour leur foi, qui doit être effacée, selon les fondamentalistes, par la lutte contre l'Occident et la soumission de ce dernier à l'islam".

Forts ce cette idéologie religieuse, souligne “La Civiltà Cattolica”, les organisations terroristes islamiques "savent comment recruter un grand nombre de jeunes issus de couches sociales culturellement et économiquement aisées et de profonde foi religieuse; ils savent aussi comment les orienter vers 'le militantisme armé dans la cause de Dieu' et en faire des 'combattants de Dieu' (moudjahidine) prêts à sacrifier leur vie".

* * *

En conclusion, ayant décidé que la guerre n'est pas une option, l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” fixe en cinq points ce qu'il faut "faire pour combattre efficacement le terrorisme".

Premièrement, il faut “tisser [avec l’islam] des liens d'amitié et de collaboration afin de résoudre les grands problèmes d'aujourd'hui et d'instaurer un dialogue interculturel serein et loyal".

Deuxièmement, il faut “éviter des gestes politiques et militaires qui peuvent apparaître comme des actions visant à combattre, à humilier et à moquer les peuples islamiques. En particulier, il faut trouver une juste solution au conflit israélo-palestinien. La Palestine, dans la pensée commune de tout le monde islamique, reste une grande blessure, parce que l’Occident a pris un territoire sacré pour Allah, donc de propriété islamique 'par droit divin' jusqu'à la fin des temps (SIC, SIC, SIC! NDR), pour le donner aux juifs. C'est vrai que des éléments de l'autorité nationale palestinienne et une partie du peuple palestinien sont prêts à accepter l'existence de l'État d'Israël, mais l'article 15 de la Charte du Hamas, adoptée le 18 août 1988, dit: 'Le jour où les ennemis usurpent une terre qui appartient aux musulmans, le combat devient une obligation religieuse individuelle qui incombe à chaque musulman. Face à l'usurpation de la Palestine par les juifs, il faut brandir l'étendard du djihad.' Cela peut exiger, non pas le suicide, qui est interdit en islam, mais le 'martyre'. Contrairement au suicide, considéré un geste égoïste, le martyre est un geste altruiste exécuté pour défendre l'honneur d'Allah et les droits, piétinés, de l'islam. Le martyre est un geste ‘religieux’ qu’Allah récompense avec le paradis.”

Troisièmement, il faut “abandonner l'idée d'imposer la démocratie dans sa forme occidentale aux peuples musulmans, car elle est fondée sur le suffrage populaire en tant que source d'autorité et nie, selon les fondamentalistes, l'autorité absolue d'Allah sur les 'croyants' en faisant du consentement des citoyens la base des lois. En islam, Allah est la source des lois, qui sont d'origine divine, révélées à Mahomet et codifiées dans la charia. On peut bien évidemment souhaiter que le système démocratique se répande dans les pays islamiques, mais cela doit se faire avec le consentement et par l'initiative des peuples islamiques eux-mêmes, dans le respect de leur culture et de leurs valeurs.”

Quatrièmement, il faut “privilégier les mesures de police et surtout les actions des services de renseignements".

Cinquièmement, il faut priver le terrorisme “des grands financements dont il bénéficie aujourd'hui, financements qui viennent des grandes banques islamiques, de la dîme (zakat) recueillie dans les mosquées, de grandes compagnies pétrolières, et des organisations non gouvernementales islamiques".

* * *


Voilà donc ce que dit l’éditorial de “La Civiltà Cattolica” sur l'offensive islamique.

L’éditorial est parfait si pour battre son ennemi il faut le connaître avant tout. Il décrit la logique de violence qui est présente dans l'islam – à la fois celle de type terroriste et fondamentaliste que celle de l'oumma dans son ensemble – avec une précision scientifique.

Mais il décrit si bien cette logique de violence qu'il finit pour lui donner raison sur presque tout. Il le fait si bien qu'il finit aussi par désavouer les musulmans qui s'éloignent de la doctrine orthodoxe. Les paragraphes sur Israël en sont un exemple. Les Palestiniens qui en acceptent l'existence doivent savoir que "la pensée commune de tout le monde islamique" leur est contraire et que Hamâs et ses 'martyrs' la représentent de façon plus cohérente. Israël doit être extirpé d'une terre qui est "propriété islamique 'par droit divin' jusqu'à la fin des temps".

Les passages sur la démocratie en disent aussi beaucoup. “La Civiltà Cattolica” refuse qu'on l'impose aux peuples islamiques, mais espère que ces derniers la choisissent librement. Dans un autre passage, le même éditorial soutient cependant que la démocratie est incompatible avec l’islam. Dans un autre éditorial, publié le 12 février 2004, la revue avait même affirmé que la démocratie était "offensante pour la communauté islamique".

L'espoir de voir les groupes terroristes privés de leurs financements aussi apparaît contradictoire. Après avoir dit, page après page, que le monde musulman est inviolable et intouchable, il est difficile de comprendre comment, dans les dernières lignes de son éditorial, “La Civiltà Cattolica” peut proposer d'intervenir avec force dans les mosquées et dans les associations de bienfaisance islamiques d'où viendraient les fonds des terroristes.

Mais la contradiction la plus flagrante est celle du premier point, notamment quand “La Civiltà Cattolica” parle de "dialogue interculturel serein et loyal" avec l'islam.

Cet éditorial, loin d'être un exemple de dialogue, en est plutôt la négation.

En neuf pages, il n'y a pas une seule ligne, pas une seule parole, qui soumette à critique "comme de raison" l'impressionnant lien entre foi et violence qui a été décrit comme étant présent dans l'islam d'aujourd'hui.

À Ratisbonne, Benoît XVI l'avait fait avec du rare courage.

“La Civiltà Cattolica” – qui, par sa charte, doit refléter la pensée du pape et en faire l'apologie – ne l'a même pas cité.

Et elle ne pouvait pas le faire non plus dans un éditorial qui ne peut qu'être lu dans le monde islamique que comme un acte de capitulation.

http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=956...

COMMENTAIRES: CET EDITORIAL, D'UNE GRAVITE' INOUIE PUISQU'IL EMANE D'UNE REVUE VATICANE OFFICIELLE, MONTRE A QUEL POINT DES LARGES COMPOSANTS DE L'EGLISE CATHOLIQUE MENENT UNE POLITIQUE DE COLLABORATION ACTIVE SUICIDAIRE ENVERS LES NAZISLAMISTES, SUR FOND D'ANTI-JUDAISME  ET DE DHIMMITUDE. HITLER LUI-MÊME N'AURAIT PAS ECRIT MEILLEUR ARTICLE!

Il migliore alleato del Jihad e della Dhimmitudine? La "Civiltà Cattolica"!

di Sandro Magister



ROMA, 8 novembre 2006 – L’ultimo numero di ottobre della “Civiltà Cattolica” – l’autorevole rivista dei gesuiti di Roma stampata con il controllo e l’autorizzazione delle autorità vaticane – apre con un editoriale sull’islam che lascia allibiti.

L’editoriale fornisce una descrizione molto dettagliata e allarmante dell’islam fondamentalista e terrorista, dietro il quale “ci sono grandi e potenti stati islamici” : un islam proiettato alla conquista del mondo e nutrito di violenza “per la causa di Allah”.

Ma lo fa senza un solo cenno di critica a questo nesso tra la violenza e la fede.

E come se questo nesso fosse un dato ineluttabile, contro il quale l’Occidente e la Chiesa poco o niente dovrebbero fare: poco sul terreno pratico – basti vedere la pochezza delle misure antiterroristiche suggerite – e niente su quello teorico.

Soprattutto, è come se Benedetto XVI non avesse neppure pronunciato, il 12 settembre scorso, la sua lezione di Ratisbona.

In essa papa Joseph Ratzinger mirava proprio a liberare la fede – ogni fede – dal legame con la violenza e a unirla invece indissolubilmente alla ragione: ai fini di un dialogo positivo e costruttivo tra il cristianesimo e le altre culture e religioni, islam compreso.

L’editoriale della “Civiltà Cattolica” appare invece come un manifesto delle teorie multiculturali: l’islam è fatto così e va accettato per quello che è.

Ma vediamo più in dettaglio che cosa scrive “La Civiltà Cattolica” nel suo editoriale non firmato dal titolo “Quale lotta al terrorismo? Cinque anni dopo l’11 settembre 2001”.

* * *

L’editoriale registra che dopo l’11 settembre 2001 “gli atti di terrorismo si sono moltiplicati”.

Questa “recrudescenza” del terrorismo islamista – a giudizio della “Civiltà Cattolica” – è principalmente una “conseguenza” della guerra mossa dagli Stati Uniti in Afghanistan e in Iraq.

Che la guerra in Iraq fosse considerata sbagliata dalla Santa Sede è risaputo. Ma l’editoriale della “Civiltà Cattolica” arriva a fissare una regola generale. Scrive che ogni guerra a “paesi che ospitano gruppi terroristi, li finanziano e li addestrano” è sempre un “grave errore politico”.

E così spiega il suo assunto:

“Il motivo è semplice: l’invasione militare di un paese islamico, come l’Afghanistan o l’Iraq, è considerata da tutta l’umma islamica come un’offesa grave ad Allah, perché è una negazione dei suoi diritti e un’usurpazione della sua autorità, la quale si esprime nella sharia.

“Di qui la necessità, per l’islam fondamentalista, della ‘lotta armata’ (al-jihad bi-l-saif) contro coloro che aggrediscono uno stato islamico col pretesto di farne uno stato ‘democratico’: lo stato islamico, secondo l’interpretazione radicale, è per sua natura ‘teocratico’, cioè retto soltanto dal Corano e dalla Sunna, e quindi, secondo gli estremisti, non può essere ‘democratico’ e tanto meno ‘laico’, né può non dichiarare l’islam ‘religione dello stato’. È detto nella Dichiarazione Islamica universale, approvata nel 1980 dal Consiglio Islamico d’Europa: ‘L’assoggettamento dei popoli musulmani e l’occupazione delle loro terre in alcune parti del mondo è per noi materia di grave preoccupazione. La più penosa di queste è l’usurpazione e l’occupazione della santa città di Gerusalemme (al-Quds). È sacro dovere della umma mobilitare tutte le sue forze e combattere senza sosta per liberare Gerusalemme e tutte le altre terre musulmane. I paesi musulmani considerano l’aggressione contro uno di essi come un’aggressione contro l’intero mondo musulmano’.

“Si comprende perciò come l’’aggressione’ di due paesi musulmani – Afghanistan e Iraq – abbia mobilitato i movimenti radicali islamici spingendoli a intraprendere ‘la militanza armata per la causa di Allah’ (jihad fi sabil Allah), che gli occidentali ‘crociati’ chiamano ‘terrorismo’, ma che, per i musulmani radicali, è un’azione doverosa di difesa dei diritti di Dio e della ‘Casa dell’islam’ (Dar al-islam). Tale difesa è un ‘dovere’ individuale, di cui ogni musulmano deve farsi carico, fino al sacrificio della vita, quando un paese islamico è aggredito dagli ebrei e dai ‘crociati’; può esigere anche la propria morte, che, subita per la ‘causa di Allah’ e per la difesa dei suoi diritti, è propriamente un ‘martirio’, che apre le porte del paradiso (sure 3, 140 e 191; 9, 111; 61, 12-13).

“Bisogna infine rendersi conto che, per i movimenti radicali islamici, l’Occidente con i suoi stili di vita libertari e edonistici esercita un fortissimo richiamo sulle masse islamiche e, in particolare, sui giovani. Perciò, il loro timore è che l’Occidente contamini l’islam e lo renda ‘miscredente’ e ‘corrotto’. L’Occidente rappresenta per i movimenti islamici radicali un pericolo gravissimo, mortale, per la stessa sopravvivenza dell’islam. Di qui lo sforzo sia per ‘re-islamizzare’ i musulmani emigrati nei paesi occidentali e impedire che essi si integrino nelle società occidentali, assorbendone l’ideologia contraria alla lettera e allo spirito dell’islam, sia per combattere i paesi islamici ‘amici’ degli Stati Uniti e dell’Europa”.

* * *

Più avanti l’editoriale della “Civiltà Cattolica” precisa che l’ideologia sopra descritta “non è di tutti i musulmani e neppure della grande maggioranza di essi”. Ma ne sottolinea comunque la grande influenza:

“Da una parte, dietro le ideologie terroriste, che si ispirano ai Fratelli Musulmani di al-Banna e di al-Qutb, alla Jama’at-i-Islami di Mawdudi e alla Salafiyya, ci sono grandi e potenti stati islamici, che hanno interesse a combattere l’Occidente e, dall’altra, c’è una forte avversione contro l’Occidente.

“Non va dimenticato che, secondo il pensiero dei musulmani, l’Occidente, nei secoli XIX e XX, si è impadronito dei territori musulmani, sfruttandone le ricchezze; soprattutto ha cercato di diffondere tra i popoli islamici la propria religione, le proprie istituzioni politiche e i propri stili di vita a scapito della religione islamica e della sua istituzione politica, il califfato. Ciò ha costituito per i popoli dell’islam una fitna (una tentazione, una prova) per la loro fede, che dev’essere cancellata, secondo i fondamentalisti, con la lotta con tro l’Occidente e con la sua sottomissione all’islam”.

Forti di questa loro ideologia religiosa – nota ancora “La Civiltà cattolica” – le organizzazioni terroristiche islamiche “riescono a reclutare molti giovani di condizione culturalmente e socialmente elevata e di profonda fede religiosa e ad avviarli alla ‘militanza armata per la causa di Dio’ e a farne ‘combattenti per Dio’ (mujahidin) fino al sacrificio della vita”.

* * *

In conclusione, l’editoriale della “Civiltà Cattolica” fissa in cinque punti il “che fare per combattere efficacemente il terrorismo”, una volta esclusa la guerra.

Primo: “intessere [con l’islam] legami di amicizia e di collaborazione per la soluzione dei grandi problemi di oggi e instaurare un dialogo interculturale sereno e leale” (Eurabia, NDR).

Secondo: “evitare gesti politici e militari che possano apparire come azioni dirette a combattere, umiliare e irridere i popoli islamici. In particolare, bisogna cercare di trovare una soluzione equa alla questione conflittuale israelo-palestinese, che, secondo il pensiero comune a tutto il mondo islamico, è una grave ferita, perché l’Occidente ha sottratto un territorio islamico (SIC, SIC, SIC! NDR), e quindi ‘sacro’ ad Allah e di proprietà islamica ‘per diritto divino’ fino alla fine dei tempi, per darlo agli ebrei. È vero che una parte dell’autorità e del popolo palestinese sono disposti ad accettare l’esistenza dello stato di Israele, ma si può ricordare che lo statuto di Hamas, del 18 agosto 1988, dice all’articolo 15: ‘Quando i nemici usurpano un pezzo di terra islamica, il jihad diventa un obbligo individuale (cioè personale, a cui non è possibile sottrarsi) per ogni musulmano. Di fronte all’usurpazione della Palestina da parte degli ebrei dobbiamo in nalzare la bandiera del jihad’. Questo può esigere non il suicidio – che è proibito dall’islam – ma il ‘martirio’ che, a differenza del suicidio, ritenuto un gesto egoistico, è un gesto altruistico, compiuto per difendere l’onore di Allah e i diritti, conculcati, dell’islam: è un gesto ‘religioso’ che Allah compensa col paradiso”.

Terzo: “abbandonare l’idea d’imporre ai popoli islamici la democrazia, intesa in senso occidentale, perché, in quanto è fondata sul suffragio popolare, come fonte dell’autorità, nega, secondo i fondamentalisti, l’autorità assoluta di Allah sui ‘credenti’ e fa del consenso popolare la forza delle leggi: per l’islam Allah è la fonte delle leggi, che sono leggi divine, rivelate a Maometto e codificate nella sharia. Si può certo auspicare che nei paesi islamici si diffonda il sistema democratico, ma ciò deve avvenire con il consenso e per iniziativa degli stessi popoli islamici, nel rispetto della loro cultura e dei loro valori”.

Quarto: “privilegiare le misure di polizia e soprattutto di intelligence”.

Quinto: privare il terrorismo “dei grandi finanziamenti di cui gode attualmente: finanziamenti che provengono sia da grandi banche islamiche, sia dall’elemosina rituale (zakat) raccolta nelle moschee, sia da alcune compagnie petrolifere, sia da ONG islamiche”.

* * *


Fin qui l’editoriale della “Civiltà Cattolica” su come contrastare l’offensiva islamica.

Se per sconfiggere un nemico occorre innanzi tutto conoscerlo, l’editoriale è perfetto: descrive la logica di violenza presente nell’islam – sia quello terrorista e fondamentalista, sia quello della intera umma – con una precisione scientifica.

Ma descrive così bene tale logica di violenza da darle praticamente ragione su tutto. Fino a sconfessare chi, tra i musulmani, si discosti dalla dottrina ortodossa. I paragrafi su Israele sono esemplari: quei palestinesi che ne accettano l’esistenza sappiano che “il pensiero comune a tutto il mondo islamico” è opposto e che Hamas e i suoi “martiri” lo rappresentano molto più coerentemente; Israele va estirpato da una terra che è “di proprietà islamica ‘per diritto divino’ fino alla fine dei tempi”.

I passaggi sulla democrazia sono anch’essi indicativi. “La Civiltà Cattolica” rifiuta che la si imponga ai popoli islamici, ma “auspica” che essi se la diano di loro iniziativa. In un altro passaggio lo stesso editoriale sostiene però che la democrazia è incompatibile con l’islam. Un precedente editoriale del 2 febbraio 2004 la definiva addirittura “offensiva per la comunità islamica”.

Contraddittorio appare anche l’auspicio di tagliare i finanziamenti alle formazioni terroristiche. Dopo aver argomentato, per pagine e pagine, che il mondo musulmano è un tutto inviolabile e non va toccato, non si capisce come nelle ultime righe “La Civiltà Cattolica” proponga di intervenire con la forza nelle moschee e nelle associazioni caritative della mezzaluna, da cui proverrebbero i finanziamenti.

Ma la contraddizione più lampante è nel primo dei cinque punti finali: là dove “La Civiltà Cattolica” invoca “un dialogo interculturale sereno e leale” con l’islam.

Se un esempio di dialogo è dato da questo editoriale, in realtà esso ne è la negazione.

In nove pagine non una sola riga, non una sola parola sottopongono a critica “secondo ragione” l’impressionante plesso tra fede e violenza descritto come presente nell’islam d’oggi.

A Ratisbona Benedetto XVI questo ha fatto, con raro coraggio.

“La Civiltà Cattolica” – che per statuto dovrebbe riflettere il pensiero del papa e farne l’apologia – non l’ha nemmeno citato.

Né poteva farlo, in un editoriale che nel mondo islamico può esser letto solo come un atto di resa.

http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=95604

COMMENTO: QUESTO EDITORIALE DI UNA GRAVITA' ESTREMA ILLUSTRA A CHE PUNTO FRANGE IMPORTANTISSIME DELLA CHIESA CATTOLICA COLLABORINO CON I NAZISLAMISTI PER LA PROMOZIONE ED IL SUCCESSO DEL JIHAD PLANETARIO CONTRO GLI "INFEDELI"! HITLER STESSO NON AVREBBE SCRITTO MIGLIOR ARTICOLO!

Vedi Napoli, ...e poi muori!

d453b9bd37eb59800ec21c1e746dfb4a.jpgL'evento simbolo è Napoli sommersa dalla spazzatura nella sua periferia dopo gli anni del governatorato di Antonio Bassolino e del sindacato di Rosa Russo Iervolino. Perché alla base della spazzatura di Napoli vi è proprio il connubio improvvido di questa maggioranza di governo. In essa, anche oltre le differenze dei vari partiti, vi è una componente radicale che ritiene suo diritto bloccare le opere pubbliche quando esse riguardano il suo recinto di casa. È un antico costume della sinistra italiana di vendicare il diritto della piazza, l'occupazione delle ferrovie, il divieto delle opere pubbliche. Vi è nella sinistra italiana una componente anarchica che non esiste in nessun partito della sinistra europea e che non è riconducibile solo a Rifondazione. Dinanzi alle radici la divisione tra «apocalittici» e rivoluzionari e democratici «integrati» si manifestò già nei primi anni repubblicani del Pci, nel diverbio originario tra Palmiro Togliatti e Pietro Secchia. Per questo abbiamo avuto un '68 minore di quello europeo e un '77 maggiore, anzi solitario. Siamo l'unico Paese in cui è esistito un terrorismo che feriva, uccideva e sperava di poter ottenere una rivolta della classe operaia mediante l'umiliazione del potere della Democrazia cristiana e del padronato. Questo filone anarchico insurrezionale esiste solo in Italia. E forse all’origione c’è la convinzione che la memoria della Resistenza fu tradita perché non divenne rivoluzione comunista.

Non è un caso che si riparli di Brigate rosse e che sia il sindaco di Bologna a dirsi preoccupato per questa emersione rossa nella sua città. Vi è una linea comune tra le discariche vietate al sud e la minaccia terrorista al nord.

A Napoli si consuma anche il mito della sinistra di governo, dei moderati. In realtà i moderati della sinistra sono dei postcomunisti che hanno avuto sempre l'orgoglio di non definirsi socialisti se non a livello europeo. Perché è ben evidente che Bassolino e la Iervolino hanno pagato con l'abdicazione dell'autorità il loro consenso sul territorio. Che il governatore Bassolino debba sparire dinanzi all'invasione della spazzatura e sia un commissario dello Stato a dover affrontare il problema che per natura sua è di competenza della Regione e del Comune, indica che Bassolino non governa la città. Fa quello che Biagio De Giovanni, già esponente nel Pci nel Parlamento europeo, gli rimproverò: quello di occupare con prebende regionali disperse in tutti i settori della politica tutto il ceto politico, ossia i politici di professione, siano essi di storia comunista o democristiana. Il governo Bassolino sa che solo pagando un prezzo alla gestione che la camorra fa dell'emergenza rifiuti può sedere sul suo alto scanno regionale. In questa occasione il Nord si fa vivo, ma non è Umberto Bossi a parlare, è il Corriere della Sera con Sergio Romano e con Mario Monti che dice apertamente che siamo governati da una «casta». E per «casta» il libro di Gian Antonio Stella e Sergio Rizzo dice bene quello che si intende: un personale politico senza radici che usa il suo potere istituzionale per pagare le prebende sue e dei suoi cari.
Tutto questo avviene alla vigilia delle elezioni amministrative in cui la sinistra, che controlla di gran lunga la maggioranza della «casta», cioè il ceto di politici professionali, avrebbe buone possibilità rispetto alla destra, in cui il personale politico non appartiene alla «casta» e viene dalla società civile. Eppure innanzi alla «casta» e alla spazzatura di Napoli milioni di italiani dovranno decidere se riconfermare, votando, il loro senso democratico, aprendo una strada oltre la «casta» e oltre la spazzatura.

bagetbozzo@ragionpolitica.it

22/05/2007

Fatah al-Islam: un "Etat coranique" dans l'Etat communautariste libanais

EXTRAIT DE www.figaro.fr:

LES SPÉCIALISTES de la lutte antiterroriste braquent de nouveau leurs radars sur le Liban, où, depuis un an, les signaux d'alarme se multiplient. Au printemps 2006, deux Libanais et un Palestinien ont été accusés par les États-Unis de vouloir faire exploser un train sous la rivière Hudson à New York. L'été dernier, six personnes, originaires du pays du Cèdre ont été arrêtées en Allemagne, alors qu'elles s'apprêtaient à placer des bombes sur une voie ferrée. À Beyrouth, on craint désormais l'implantation clandestine de cellules liées à al-Qaida. La mouvance terroriste chercherait à exploiter l'aggravation des frictions confessionnelles entre chiites et sunnites et la faiblesse des services de sécurité, deux ingrédients du chaos irakien, dont l'extension au Liban est redoutée. Deux ans après le départ forcé de l'armée syrienne dans la foulée de l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, les intérêts de l'Occident, qui soutient le gouvernement Siniora contre ses opposants pro-syriens et pro-iraniens, sont désormais menacés. Pour le général français Alain Pellégrini, qui a quitté en début d'année le commandement de la force des Casques bleus au Liban (Finul), « des petits groupuscules sunnites affiliés d'al-Qaida » constituent aujourd'hui « le danger numéro un ».           

Attaquer la Finul
Zones de non-droit depuis des décennies, les camps de réfugiés palestiniens offrent un terreau propice. En lisière de Saïda, au sud de Beyrouth, Ein Héloué et sa milice salafo-djihadiste Osbat al-Ansar (la ligue des partisans) ont longtemps représenté le principal foyer d'instabilité. Désormais, le curseur est pointé à 90 km au nord de la capitale, dans le camp de Nar el-Bared, haut lieu de la contrebande, où une centaine de combattants arabes, membres d'un groupe jusque-là inconnu, Fatah al-Islam, qui se reconnaît des affinités idéologiques avec al-Qaida, sont encerclés par l'armée libanaise.
Depuis que les autorités ont annoncé, à la mi-mars, l'implication de quatre membres du groupe dans un double attentat contre un minibus dans la montagne au-dessus de Beyrouth, l'armée menace de déloger les irréductibles. Ces derniers, retranchés dans trois usines désaffectées, disposent de l'arsenal le plus puissant parmi les factions du camp (orgues de Staline, canons, jeeps). À la tombée de la nuit, des barbus portant lance-roquettes antichars ou fusils mitrailleurs s'entraînent près d'une permanence gardée par des sentinelles armées. « Notre objectif est de combattre les juifs en Palestine, nous voulons y implanter la bannière de l'islam », jure Abou Salim, le visage masqué.
Damas accusé de « récupération »
Fauteurs de troubles pro-syriens ? Djihadistes liés à la mouvance terroriste al-Qaida ? « Il s'agit d'une création syrienne pour semer le chaos », assure le général Ashraf Rifi, patron des Forces de sécurité intérieure (FSI). Affiliés au Fatah Intifada, un groupe palestinien pro-syrien basé à Damas, leurs dirigeants auraient été retournés pendant leur détention en Syrie, avant d'être envoyés au Liban. Fatah al-Islam ne compterait qu'une demi-douzaine de Palestiniens aux côtés de Syriens, de Saoudiens, d'autres djihadistes arabes ayant combattu en Irak, ainsi que d'une cinquantaine de radicaux sunnites libanais. Deux membres du Fatah al-Islam, livrés aux FSI par des milices rivales, auraient raconté aux policiers avoir reçu instruction d'attaquer la Finul, qui est déployée au sud du Liban.
Pour se disculper, le groupe se baptise alors Fatah al-Islam, et fin novembre, ses troupes s'installent à Nar el-Bared, en prenant possession des bases et de l'armement du Fatah Intifada. Sans la moindre résistance, preuve supplémentaire que Fatah al-Islam n'est alors qu'une couverture islamiste du "laïc" (laïc mon cul! NDR) Fatah Intifada. Mais aujourd'hui, les Syriens contrôlent-ils toujours leurs « agents » ? Entre vrais salafistes et néo-islamistes, des tensions ont surgi. Des intégristes libanais et des salafistes saoudiens ont quitté le camp ces dernières semaines. « Nous en avons arrêté trois qui s'apprêtaient à sortir du pays, indique le général Rifi, l'un est un chef religieux, convaincu que le groupe n'est pas vraiment islamiste, mais plutôt manipulé. » Méfiant, Fatah al-Islam vient de riposter en emprisonnant un salafiste, qui voulait prendre la fuite.
« Les méthodes du Fatah al-Islam ne ressemblent en rien à celles d'al-Qaida, affirme cheikh Omar Bakri Mohammed, proche de la mouvance terroriste à Tripoli. Jamais al-Qaida ne se déclare avant un attentat. » « Nous ne sommes liés à aucun pays, à aucune organisation », répète le chef du Fatah al-Islam, Shaker Absi, après avoir pourtant reconnu des liens avec l'organisation de Ben Laden. En 2003, les Syriens avaient condamné cet ancien pilote palestinien, formé en Libye, à trois ans de prison, en « découvrant » ses connexions avec Abou Moussab al-Zarqaoui, le représentant d'al-Qaida en Irak. Mais pour des responsables libanais, les Syriens se servent de lui, comme des groupes palestiniens qui leur sont inféodés, pour encadrer puis canaliser, en Irak ou au Liban, des djihadistes qui transitent par leur pays. Damas dément ces accusations de « récupération ». « Nous redoutons que d'autres cellules du Fatah al-Islam soient implantées dans la banlieue sud de Beyrouth », conclut le général Rifi, pointant ainsi le danger de djihadistes évanouis dans la nature, plus ou moins liés à al-Qaida, mais prêts à frapper.

Palermo: "cultura" di mafia = "cultura" della morte

PALERMO — Quindici anni dopo la strage di Capaci, è tornata a Palermo Rosaria. Con il suo Manù che aveva appena quattro mesi quando restò orfano. La giovane vedova, sempre ricordata per quell'acuto dolente rivolto ai mafiosi, «Vi perdono, ma inginocchiatevi», ha scrutato per cinque giorni la città dove il marito Vito Schifani morì dilaniato con altri due colleghi per proteggere Giovanni Falcone. Eccola con Manù in centro, in vacanza come una turista, fra Politeama e Teatro Massimo dove nessuno la riconosce. A passeggio nella borgata dove nacque, a Vergine Maria, con il ragazzo che lei ha fatto crescere in Toscana.

E Manù ha scoperto solo adesso con inquietudine i vicoli, le casette basse fra lungomare e cimitero dei Rotoli, gli angoli abbelliti, ma anche il disastro della vicina Arenella, la spazzatura agli angoli, le costruzioni abusive. Con gli occhi di un ragazzo stupito, disorientato davanti alla città ritrovata: «Mamma perché Palermo è così bella e così brutta?». Rosaria ha ricostruito la sua vita lontano da Vergine Maria e dall'Uditore, il quartiere dei genitori. Ma ha voluto accompagnare Manù nella città da dove l'aveva portato via. Ha ripercorso le strade dell'infanzia, ha rivisto parenti, incrociato conoscenti.

Un viaggio, un calvario. La prima posta è la casa natia, due ulivi, il mare di fronte. Una donna s'avvicina, incerta. «Sei la figlia di Lina?». «Ho colto affetto. Ma è scattato subito un rifiuto», spiega Rosaria turbata su queste viuzze a due passi dal cimitero. Le case dei vivi a ridosso delle tombe. Le case sulla costa dominate da croci e gentilizie che scivolano sul pendio. Morte e vita impastate. «Gli uomini non si avvicinano. Contorti come i vicoli. Hanno paura, incontrandomi, fermandosi e parlando, di dare l'impressione di pensarla come me. E allora tanti fingono di non vedermi: meglio non averci a che fare. E gli sguardi mi attraversano come fossi trasparente. Ma non dovrebbe essere il contrario? Dovrei essere io a non volere avere a che fare con loro». Manù osserva e chiede: «Si vergognano di te, mamma?».

Ha trovato la casa delle vacanze su Internet, a due passi da Villa Igiea. «Bellissima», gioisce dal balconcino sul mare e sui pizzi della Tonnara Florio. Ma si rabbuia subito, mentre due ragazzotti schizzano in moto senza caschi: «La spiaggia, una distesa sterrata. Il mare bagna polvere e immondizia. Dov'è il Comune? Hanno fatto le elezioni e hanno un sindaco. Ma c'è un netturbino? Un vigile urbano che si occupi delle norme da rispettare? La facciata di Palermo finalmente appare vivibile nel centro della città. Qualcosa è stata fatta, si vede. Ma un sindaco non deve lavorare sul bello, deve occuparsi del brutto. Chiedo scusa, ma non mi sembra che Palermo sia andata avanti».

Tornerebbe Rosaria a vivere qui? «Manco morta. A Palermo sento odore di mafia, l'arroganza del quartiere, della politica ridotta ad affare, del parcheggiatore abusivo, dei commercianti meravigliati quando chiedo lo scontrino. Da sola ci starei. Per sfidare quei maledetti che condizionano pure il respiro dei nostri parenti. Qui prevale il doppio. La costa sembra bella ed è brutta per le costruzioni che la assediano. Le case sembrano brutte, ma dentro sono belle. Per nascondere, per confondere, per scansare invidie. Prevale il contrasto. Guardo e mi rattristo. Qui non cambia niente».
E' l'amara sensazione che l'accompagna attraversando la città, indicando a Manù l'Albero Falcone, arenandosi nel traffico intorno al Palazzo di Giustizia.

Da lontano ha pensato che potesse cambiare qualcosa? «Poteva cambiare tutto. Ma lo Stato si è fermato. I magistrati hanno ripreso a litigare fra loro. Divisi fra amici di Grasso e amici di Caselli. Ancora? Basta. Come ai tempi di Falcone. Senza mai riconoscere i meriti di chi lavora davvero. Sono contenta per tante inchieste che hanno fatto scoprire dei traditori pure all'interno dell'apparato investigativo. Ma non basta. Lo Stato s'è fermato troppe volte. Perché lo Stato ha paura di guardarsi dentro».
E' un atto d'accusa con il quale evoca una stagione investigativa: «Sciolsero il Gruppo Stragi quando ancora stavano lavorando sui mandanti occulti di Capaci e via D'Amelio. E' come se lo Stato avesse voluto interrompere quel lavoro. Quanti libri sono usciti su quelle ed altre inchieste. I magistrati diventano scrittori. Ma non ci dicono fino in fondo in quali misteri si sono impantanati. A cominciare dalla cassaforte vuota di Riina, dal databank di Falcone con la memoria cancellata, dalla borsa fatta sparire dalla macchina di Borsellino con l'agenda dentro».

Un consiglio? «Per Provenzano e compagnia non parlate di cicoria, vizi e vezzi. Non create e non amplificate il mito. Abbiamo di fronte solo assassini».

Chi è Provenzano? «Un signore che, col suo misticismo, prende in giro anche Dio».

Se potesse parlargli? «Una domanda ce l'ho. Perché furono fatte le stragi? Questo voglio sapere, visto che la giustizia arriva e si ferma solo a voi boss. Ma la mafia è mafia quando si associa a qualcosa che si muove in altri ambienti. No, forse è meglio un altro tono: se può fare quest'atto di carità, signor Provenzano, parli per favore. So che forse è utopia. Capisco che potrebbe temere di essere avvelenato in carcere, com'è successo altre volte in Italia, ma faccia la carità a questo popolo senza verità. Si liberi signor Provenzano e muoia almeno senza questo peso. Ti scade l'affitto, Bernardo Provenzano. Sei anche tu di passaggio. Liberati dal male, liberaci con la verità».

L'inquietudine maggiore? «Il mistero delle stragi a Palermo. Perché non a Roma, dove Falcone era un bersaglio facile? A che cosa doveva servire il segnale di Palermo? Bisogna scoprire le complicità alte, visto che tutto accadde mentre si stava eleggendo il Presidente della Repubblica».

Chi potrebbe convincere Provenzano a parlare? «I suoi figli. Ho notato una differenza con quelli di Riina. Una diversità segnata forse dal ruolo della donna. "I miei ragazzi non devono delinquere", avrà detto la madre. Mentre la moglie di Riina, sorella di Bagarella, non mi pare che abbia fatto lo stesso. Ecco perché oggi mi interessa di più la famiglia Provenzano. Ai suoi figli parlerei: aiutate vostro padre a confessare. Tu, figlio di Provenzano che insegni a scuola, insegna a tuo padre a cambiare».

Rosaria insiste quindi su pentimento e perdono? Si può ancora ripetere quel «perdono, ma inginocchiatevi»? «Intanto, chi lo vuole deve chiederlo. E agire. Inginocchiarsi significa parlare, raccontare, pentirsi davvero, non solo fare un patto con lo Stato. Perché con quei patti sono emerse solo mezze verità. Non basta. Serve solo la verità, anche se cruda. Non controfigure della verità nascosta occultando il contenuto di una cassaforte, cancellando e facendo sparire agende».

Prevale il pessimismo? «Ricordo l'incontro con la vedova di Pio La Torre, guardinga. Mi spiegò che eravamo vittime non di "segreti di Stato", ma di "delitti di Stato"».

Che immagine porta via Manù di questa Sicilia? «Gli ho spiegato che, oltre ai boss con la coppola, in questo Paese troppi conviviamo con i mafiosi diventando ciechi. Io no, non posso farlo. Per Manù, cresciuto accanto a un uomo straordinario che chiama papà. Un uomo dello Stato, come lo era il mio Vito. Lo racconto perché perfino un vicino qui mi ha redarguito, agghiacciante: "Te lo sei portato appresso lo sbirro? La prossima volta, da sola". Specchio di una mentalità che se ne infischia della società civile, pietrificata, immutabile, nonostante ogni tragedia, ogni anniversario». E Rosaria riparte.

Felice Cavallaro
22 maggio 2007