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12/12/2006

Congrès de vermines nazislamistes

medium_634520_src_path.2.jpgLa conférence de Téhéran sur l’Holocauste, qui a réuni des révisionnistes du monde entier, a suscité des réactions indignées en Occident.

PROVOCATION, coup médiatique ou tactique Politique ? Le gotha des révisionnistes étrangers, qui nient l’existence du génocide des Juifs, s’est retrouvé hier dans un bâtiment officiel de Téhéran pour une conférence sur l’Holocauste patronnée par le ministère des Affaires étrangères. Venus de trente pays, une soixantaine de « chercheurs » – dont l’ancien membre du Ku Klux Klan David Duke et le Français Robert Faurisson – ont participé à la plus grande manifestation négationniste jamais organisée dans un pays musulman.
L’objectif affiché par Téhéran : apporter des réponses aux « questions sur l’Holocauste » posées par le président Mahmoud Ahmadinejad. En fait, il s’agit de contester une nouvelle fois la Shoah, de nier l’existence des chambres à gaz et de remettre en cause le chiffre de six millions de Juifs tués pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans son discours d’ouverture, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, n’y est pas allé de main morte : il a carrément comparé le sionisme au nazisme. Mais, pour lui, la conférence est une manifestation de la liberté d’expression qui règne en Iran : « Son principal but est de créer une opportunité pour les penseurs qui ne peuvent pas exprimer leurs opinions sur l’Holocauste librement en Europe », a-t-il dit.
Ce n’est pas la première fois que le président iranien, élu en juin 2005, conteste la réalité de la Shoah. L’Iran ne reconnaît pas Israël etMahmoud Ahmadinejad a déjà affirmé que le génocide des Juifs était un «mythe » inventé pour justifier la création d’Israël, un « prétexte » au développement du sionisme. Il a appelé à plusieurs reprises à « rayer Israël de la carte ». L’été dernier, le numéro un iranien s’est permis d’envoyer une lettre à la chancelière Angela Merkel, à qui il demandait d’affirmer que l’Holocauste était une création du «monde antigermanique ». Et, au début de l’année, l’Iran a répondu aux caricatures de Mahomet en organisant un concours international sur la Shoah à Téhéran.
À chaque fois, les provocations du pouvoir iranien sur Israël et les Juifs provoquent un véritable tollé dans le monde occidental. Ce qui n’empêche pas le président iranien de récidiver. Loin d’être des gaffes, ses insultes antisémites sont répétées et assumées. « Pourquoi ? Parce que c’est interdit. Ahmadinejad veut montrer qu’il n’a peur de personne et qu’il peut intervenir sur tous les grands sujets qui touchent le monde occidental, surtout au Moyen-Orient. C’est un moyen d’être pris au sérieux », explique Bernard Hourcade, spécialiste de l’Iran au CNRS. La méthode fonctionne. « Lorsque Khatami parlait du dialogue des civilisations, on ne le prenait pas en considération. Quand Ahmadinejad menace de détruire Israël, tout le monde a peur. Et, au niveau diplomatique, cela donne le plan Baker, qui prône le rapprochement entre Washington et Téhéran », poursuit le chercheur.
Les diatribes antisémites du président iranien n’ont guère d’effet à l’intérieur du pays. L’Iran accueille la plus grande communauté juive (25 000 personnes) du Moyen-Orient. « Les Iraniens ne sont pas antisémites, ils sont plutôt pro-israéliens. Ce genre d’idées concerne seulement 4 à 5 % de la population. Le reste a plutôt honte des positions de son président » confirme Bernard Hourcade.
Elles sont plutôt bien accueillies en revanche par certaines populations de la région – Syrie, Jordanie, Maghreb – où Ahmadinejad est souvent considéré comme un héros du monde musulman. Comme le soutien accordé au mouvement chiite libanais Hezbollah et au Hamas palestinien, la conférence sur l’Holocauste est un moyen, pour le président iranien, de tenter de prendre la tête du front du refus anti-israélien et anti-américain. Hier, les autorités iraniennes ont d’ailleurs accordé une aide de 250millions de dollars au gouvernement du premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, issu du Hamas.
« Le plus grave, poursuit le chercheur au CNRS, n’est pas que des groupes minoritaires appellent à détruire Israël. C’est qu’aujourd’hui, l’Iran devient le chef de file des révisionnistes dumonde entier. Et il y a fort à craindre que les mouvements négationnistes étrangers, qui sont ostracisés dans leurs pays, soient un jour financés et aidés par Téhéran. » Le concours de caricatures sur la Shoah organisé en réponse aux dessins deMahomet avait attiré 1 193 dessins, provenant de 62 pays différents. L’exposition a été visitée par 9 millions de personnes à Téhéran… Et c’est un Français qui a gagné le concours

07/12/2006

Les nazi-barbus se réarment pour la prochaine attaque

medium_Pope6.2.jpgUn rapport de Kofi Annan fait état de «mouvements d'armes à la frontière syro-libanaise». Selon un haut responsable, le Liban préfère dissimuler ces faits, par crainte d’attiser le conflit.

Les «parrains» du Hezbollah sont de nouveau dans le collimateur des Nations unies. Le Quai d’Orsay a confirmé jeudi qu’un rapport du Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, faisait «état d'informations sur des mouvements d'armes à la frontière syro-libanaise». Le ministère des Affaires étrangères a assuré «suivre cette question de la surveillance de l'embargo sur les armes avec beaucoup d'attention» et réfléchir aux moyens d'en améliorer le contrôle.
Depuis plusieurs mois, le parti chiite pro-iranien est soupçonné, en particulier par Israël, de recevoir des armes via la Syrie. Des mouvements qui violent la résolution 1701 adoptée en août par le Conseil de sécurité pour mettre un terme au conflit entre le Hezbollah et l'Etat hébreu.
Un haut responsable «proche du dossier», cité jeudi par Le Monde, va même plus loin en évoquant un «réarmement constant et massif du Hezbollah». Selon lui, ces armes seraient «iraniennes pour l'essentiel» et entreraient au pays du Cèdre, grâce «à la complicité de sympathisants du Hezbollah au sein de la sûreté générale libanaise». Toujours d’après cette source, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, refuserait de divulguer ces informations «alarmantes», «par crainte d’attiser le conflit».

04/12/2006

Mutilations sexuelles féminines: la face cachée de l'islam

Malgré une loi plus sévère, ces traditions barbares se perpétuent, plus discrètement. Les ministères de la Santé et de la Cohésion sociale réunissent aujourd'hui les professionnels pour renforcer la prévention.

LES MUTILATIONS sexuelles ont toujours cours en France. Quelques dizaines de milliers de femmes d'origine africaine sont encore concernées chaque année, selon les estimations des associations.

Si cette pratique barbare a clairement régressé depuis les grands procès des années 1990, elle ne s'est pas totalement éteinte et certaines familles excisent maintenant leurs filles à la puberté, au pays. Pour améliorer la prévention, les ministères de la Santé et de la Cohésion Sociale ont jugé opportun de réunir aujourd'hui des professionnels des secteurs sanitaire et social à l'Institut Pasteur à Paris. L'occasion de rappeler que depuis la loi d'avril 2006 sur les violences faites aux femmes, les mutilations sexuelles sont aussi punies lorsqu'elles sont commises hors de France.

Si la répression s'est durcie, la prévention reste délicate. De nombreuses jeunes filles découvrent sur le tard qu'elles ont été excisées bébé. « À 20 ans, toute leur vie bascule, avec l'impression d'être anormales et fichues », explique Emmanuelle Piet, médecin au département PMI en Seine-Saint-Denis. Mais peu osent dénoncer leurs parents.

Fatou Bah, elle, a décidé de témoigner ouvertement pour Le Figaro afin que sa fille ne soit pas à son tour excisée.

Fatou, excisée, lutte pour sauver sa fille

Née dans l'Ain de parents guinéens, Fatou s'est crue française jusqu'à onze ans. Une enfant comme les autres. Jusqu'à ce voyage en Guinée, avec sa soeur aînée, pour « soit disant connaître la grand-mère avant qu'elle ne meure ». La première semaine est calme. Des femmes inconnues passent. Le père palabre. L'excision se prépare et elles jouent sans le savoir. Elles se retrouvent un après-midi allongées dans une pièce avec six autres petites filles. L'une d'elles mourra devant les autres, juste à côté de Fatou. Son père menace : « Ne dis jamais rien à personne, sinon je te tuerai. »

Une fois en France, sa mère la montre comme un trophée aux voisins guinéens du quartier qui la félicitent : « C'est bien, tu n'oublies pas les traditions. » Et lorsque Fatou pleure, sa mère gronde : « Si tu nous dénonces, nous irons en prison, vous serez placées à la Ddass, vous serez battues et vous n'aurez rien à manger. » De quoi terrifier une enfant de onze ans, qui s'est élevée dans le silence, la honte et la rage rentrée.

En 1994, Fatou accouche d'une fille sans père. « Une honte pour une famille musulmane », lui assènent ses parents, qui la marient de force à un Guinéen vivant aux États-Unis, et prennent la garde de l'enfant.

La justice attentiste

Après plusieurs années, beaucoup de coups, de pleurs et trois autres bébés, Fatou décide de divorcer et de récupérer sa fille aînée et deux de ses garçons, confiés à ses parents pour échapper aux violences de leur père. Mais sa famille lui tourne le dos. Seule dans un foyer, sans travail, elle se voit refuser l'autorité parentale. C'est lorsque ses parents ont évoqué l'excision de sa fille qu'elle s'est « réveillée ».

Depuis, Fatou se bat, en vain. La juge pour enfants de Bourg-en-Bresse, qui n'a pas souhaité répondre au Figaro, ne semble pas croire au danger. « Les grands-parents ont juré qu'ils ne feraient rien et cela lui suffit », regrette Isabelle Gilette-Faye du Groupe abolition des mutilations sexuelles (Gams). « En Ile-de-France, les juges sont sensibilisés aux risques. Ailleurs, certains attendent que cela arrive pour réagir. »

Fatou insiste : « Mes parents ont excisé ma soeur cadette il y a cinq ans. Il y a des gens qui ne s'adaptent pas, qui restent archaïques. » La jeune femme de 31 ans demande une interdiction de sortie de territoire, pour protéger sa fille de 13 ans. Pour que l'adolescente ne se retrouve pas un après-midi, dans un village africain, à crier dans le vide...

www.figaro.fr

01/12/2006

Lettre ouverte aux candidats à la Présidentielle 2007

PAR AREZKI BAKIR ET NAFA KIRECHE

A vous tous et à vous toutes, candidat(e)s à la présidence de la République française.

Tout d'abord, nous nous présentons : Messieurs BAKIR Arezki, 29 ans et KIRECHE Nafa, 34 ans. Citoyens de la République française, nous assistons impuissants à la montée des communautarismes, notamment musulman. Attachés à la République et à ses valeurs de laïcité, d'égalité des chances et de liberté, nous souhaitons vous alerter contre l'erreur grossière que font beaucoup d'entre vous : considérer tous les citoyens originaires d'Afrique du Nord comme des sujets religieux et non comme des citoyens !

Le communautarisme impliquant que des individus se regroupent sur leurs spécificités et que les pouvoirs publics les reconnaissent en tant que tels, nous pouvons considérer que les hérauts du communautarisme musulman en France ont gagné la partie. Des gadgets communautaires (CFCM, UOIF...) ont été crées pour porter la voix d'une soit-disant communauté musulmane homogène, foulant au pied la constitution française.

Ne pouvant accepter ce fait accompli, nous souhaitons faire entendre notre propre partition (qui est celle de la majorité silencieuse des citoyens originaires d'Afrique du nord) afin que tout amalgame et tout lien avec ces groupuscules religieux qui gesticulent entre eux soit écarté.

Les citoyens français que nous sommes veulent s'inscrire dans la droite lignée des précédentes vagues d'immigration (polonaise, italienne, ibérique...) et ne réclament absolument aucune faveur (reconnaissance de nos spécificités) et aucun passe-droit (discrimination positive). Nous voulons, ni plus, ni moins, les mêmes droits et les mêmes devoirs que le reste de nos concitoyens.

Une gravissime erreur a été commise lorsque l'on a parqué entre elles des populations originaires d'Afrique. L'absence de mixité sociale a entraîné un reflexe communautaire, un repli sur soi sur des valeurs qui ne sont à l'opposé de celles de la République. Les jeunes y ont grandis en développant un rejet de la société française, idéalisant leur identité d'origine et développant des comportements violents ainsi que des codes linguistiques qui sont devenus de véritables obstacles à leur intégration (notamment professionnelle) tout en suscitant la peur et le rejet d'une part grandissante de la population française, exaspérée par l'arrogance de certains d'entre eux.

Les citoyens français ont tous été marqué et choqué par les récents "évènements" de banlieue pendant lesquels les actes les plus barbares, les provocations les plus gratuites et la haine la plus abjecte ont pu s'exprimer sous le regard condescendant et protecteur de certains acteurs politiques et sociaux continuant de considérer les voyous comme des êtres victimes de la société et méritant de ce fait la mansuétude des pouvoirs publics.

Cette lecture des évènements, maintenant la tête des jeunes délinquants sous l'eau en refusant de les placer devant leurs responsabilités, montre à quel point il est difficile, pour certains acteurs politiques et associatifs de considérer les individus issus de cette vague d'immigration comme des citoyens à part entière avec des droits mais également des devoirs. N'insistant pas suffisamment sur les devoirs du citoyen, le discours victimaire érigé au rang de slogan politique continue de produire ses effets désastreux dans la société française...

Les jeunes qui ont sombré dans la délinquance et la marginalisation sociale sont une cible idéale pour les idéologues de l'islam le plus radical. Sensibles à un discours trompeur qui les flatte et leur donne le sentiment d'exister en tant que membres d'une communauté, ceux-ci sont de plus en plus endoctrinés et s'éloignent de manière quasi-irrémédiable des valeurs de la République.

Confortés par un discours dominant d'auto-flagellation perpétuel et la caution implicite des tenants du discours victimaire, les jeunes méprisent un pays qui se méprise lui-même. Et, par extension, idéalisent un pays d'origine qu'ils ne connaissent pas et qui n'a, le plus souvent, que misère, souffrances et répression à offrir à ses habitants.

Comment ne pas s'inquiéter de cet état de fait dont personne ne semble mesurer les dangers à terme ?

Issus de cette vague d'immigration prise au piège du communautarisme, nous voulons proposer un autre chemin que celui de l'infantilisation de la communauté à laquelle on nous assimile par commodité : la communauté musulmane (en fait nord-africaine). Cette communauté, partie intégrante de la nation, n'a cependant pas à réclamer d'avantages particuliers en tant que telle. La République ne reconnait que les individus et une seule communauté : la communauté nationale. Lorsque nous entendons certains représentants auto-proclamés des "musulmans de France" réclamer la construction de mosquées supplémentaires alors que la majorité des musulmans ne demande rien et que même, une partie non négligeable d'entre eux, dont nous faisons partie est soit athée, soit agnostique ou tout simplement indifférente, nous mesurons à quel point la classe politique française est sous l'emprise des théologiens musulmans et complexée par l'islam.

Non seulement la construction de mosquées supplémentaires financée par l'état n'est pas souhaitable mais nous affirmons également que l'argent qui servirait à ces constructions devraient au contraire permettre la construction de lieux de vie, d'espaces pédagogiques susceptibles d'arracher la jeunesse de banlieue à l'impasse obscurantiste et de l'intégrer à la République laïque. Face à ces revendications religieuses, l'arme de la laïcité doit être utilisée sans aucun complexe et aucune concession !

Que dire de l'antisémitisme scandaleux ou le racisme anti-occidental manifestés sans vergogne par certains jeunes "musulmans" ? Comment accepter que le citoyen juif, ou d'origine juive, soit systématiquement pris pour cible par des jeunes sous influence ? Comment accepter qu'un conflit extérieur (israëlo-palestinien) soit importé chez nous pour alimenter la haine anti-juive ?

N'y a-t-il pas là un racisme totalement passé sous silence et que semblent ignorer certaines personnalités soi-disant "anti-racistes" (en fait communautaristes) comme Mouloud Aounit ?

Pourquoi ne pas reconnaître que la plupart des personnalités ou organisations ayant fait de la lutte contre le racisme leur raison d'être ne font le plus souvent que défendre une chapelle contre une autre ? Pourquoi ne pas reconnaître que l'anti-racisme institutionnalisé n'est rien d'autre que l'institutionnalisation du communautarisme ?

Pour conclure, nous souhaitons, au nom de la liberté d'expression, apporter notre soutien à Robert Redeker, à Ayaan Hirsi Ali et à tous ceux et toutes celles, journalistes, artistes, intellectuels, hommes et femmes politiques ou simples citoyens, qui se battent pour que les fondamentalistes ne gagnent pas l'âpre combat qui les oppose à la liberté.

Mesdames et Messieurs les candidats, nous ne voulons pas que la France devienne une juxtaposition de communautés antagonistes. Nous voulons apporter nos spécificités au service de notre pays. Mais nous devons mettre ces spécificités au service de notre citoyenneté et non notre citoyenneté au service de nos spécificités. La France est notre avenir et nous ne voulons pas assister silencieusement au processus de démantèlement de la République.

Vive la République, vive la France !

Arezki BAKIR et Nafa KIRECHE.

18/09/2006

Les "versets sataniques" de Benoït XVI

medium_arton969.gifVoici l'extrait du discours de Benoït XVI qui a inflammé les sanguinaires mahométains:

 

..."Tout cela m’est revenu à l’esprit lorsque récemment j’ai lu une partie du dialogue publié par le professeur Khoury (de Münster) entre l’empereur byzantin lettré Manuel II Paléologue et un savant persan dans le camp d’hiver d’Ankara en 1391, sur le christianisme et l’islam, et sur leur vérité respective. L’empereur a sans doute mis par écrit le dialogue pendant le siège de Constantinople entre 1394 et 1402. On peut comprendre ainsi que ses propres exposés soient restitués de façon bien plus explicite que les réponses du lettré persan. Le dialogue s’étend à tout le domaine de ce qui est écrit dans la Bible et dans le Coran au sujet de la foi ; il s’intéresse en particulier à l’image de Dieu et de l’homme, mais aussi au rapport nécessaire entre les « trois Lois » : Ancien Testament – Nouveau Testament – Coran. Dans mon exposé, je ne voudrais traiter que d’un seul aspect – au demeurant marginal dans la rédaction du dialogue –, un aspect en lien avec le thème foi et raison qui m’a fasciné et me sert d’introduction à mes réflexions sur ce thème.

Dans le 7e dialogue édité par le professeur Khoury (‘dialexis’, «controverse»), l’empereur en arrive parler du thème du ‘djihâd’ (guerre sainte). L’empereur savait certainement que dans la sourate 2, 256, il est écrit : «Pas de contrainte en matière de foi» – c’est l’une des sourates primitives datant de l’époque où Mohammed lui-même était privé de pouvoir et se trouvait menacé.

Mais l’empereur connaissait naturellement aussi les dispositions inscrites dans le Coran – d’une époque plus tardive – au sujet de la guerre sainte. Sans s’arrêter aux particularités, comme la différence de traitement entre « gens du Livre » et « incroyants », il s’adresse à son interlocuteur d’une manière étonnamment abrupte au sujet de la question centrale du rapport entre religion et contrainte. Il déclare : « Montre-moi donc ce que Mohammed a apporté de neuf, et alors tu ne trouveras sans doute rien que de mauvais et d’inhumain, par exemple le fait qu’il a prescrit que la foi qu’il prêchait, il fallait la répandre par le glaive. »

L’empereur intervient alors pour justifier pourquoi il est absurde de répandre la foi par la contrainte. Celle-ci est en contradiction avec la nature de Dieu et la nature de l’âme. « Dieu ne prend pas plaisir au sang, et ne pas agir raisonnablement (‘sunlogô’) est contraire à la nature de Dieu. La foi est un fruit de l’âme, non du corps. Donc si l’on veut amener quelqu’un à la foi, on doit user de la faculté de bien parler et de penser correctement, non de la contrainte et de la menace. Pour convaincre une âme raisonnable, on n’a besoin ni de son bras, ni d’un fouet pour frapper, ni d’aucun autre moyen avec lequel menacer quelqu’un de mort.»

La principale phrase dans cette argumentation contre la conversion par contrainte s’énonce donc ainsi : Ne pas agir selon la raison contredit la nature de Dieu. Le professeur Théodore Khoury, commente ainsi : pour l’empereur, «un Byzantin, nourri de la philosophie grecque, ce principe est évident. Pour la doctrine musulmane , Dieu est absolument transcendant, sa volonté n’est liée par aucune de nos catégories, fût-elle celle du raisonnable». Khoury cite à l’appui une étude du célèbre islamologue français R. Arnaldez, affirmant qu’«Ibn Hasm ira jusqu’à soutenir que Dieu n’est pas tenu par sa propre parole, et que rien ne l’oblige à nous révéler la vérité : s’Il le voulait, l’homme être idolâtre» (1).

Ici s’effectue une bifurcation dans la compréhension de Dieu et dans la réalisation de la religion, qui nous interpelle directement aujourd’hui. Est-ce seulement grec, de penser qu’agir contre la raison est en contradiction avec la nature de Dieu, ou est-ce une vérité de toujours et en soi ? Je pense qu’en cet endroit devient visible l’accord profond entre ce qui est grec, au meilleur sens du terme, et la foi en Dieu fondée sur la Bible.

En référence au premier verset de la Genèse, Jean a ouvert le prologue de son Évangile avec la parole : ‘Au commencement était le Logos.’ C’est exactement le terme qu’emploie l’empereur : Dieu agit avec logos. Logos désigne à la fois la raison et la Parole – une raison qui est créatrice et peut se donner en participation, mais précisément comme raison. Jean nous a ainsi fait don de la parole ultime du concept biblique de Dieu, parole dans laquelle aboutissent tous les chemins, souvent difficiles et tortueux, de la foi biblique, et trouvent leur synthèse. Au commencement était le Logos, et le Logos est Dieu, nous dit l’évangéliste. La rencontre du message biblique et de la pensée grecque n’est pas un hasard. La vision de saint Paul à qui se fermèrent les chemins vers l’Asie et qui vit en songe au cours de la nuit un Macédonien et l’entendit l’appeler : ‘Viens à notre aide’ (Actes 16, 6-10) – cette vision peut être interprétée comme un condensé de la nécessaire rencontre interne entre foi biblique et questions grecques.

Cette rencontre était depuis longtemps en marche. Déjà le nom de Dieu très mystérieux émanant du buisson ardent, qui sépare ce Dieu de tous les dieux aux noms multiples et le nomme simplement l’Être, est une contestation du mythe, qui n’est pas sans analogie interne avec la tentative de Socrate de dépasser et de surmonter le mythe. Le processus commencé au buisson ardent parvient à une nouvelle maturité à l’intérieur de l’Ancien Testament durant l’Exil, où le Dieu d’Israël, alors privé de pays et de culte, se proclame comme le Dieu du ciel et de la terre et se présente avec une simple formule, dans la continuation de la parole du buisson ardent « Je le suis ». Avec cette nouvelle confession de Dieu s’opère de proche en proche une clarification qui s’exprime efficacement dans le mépris des idoles, lesquelles ne sont que des ouvrages fabriqués par les hommes (cf. Ps 115).

C’est ainsi que la foi biblique à l’époque helléniste, s’étant opposée avec une extrême vigueur aux autorités hellénistes qui voulaient faire adopter par la contrainte les manières de vivre des Grecs et le culte de leurs divinités, alla de l’intérieur à la rencontre de la pensée grecque en ce qu’elle avait de meilleur pour un apaisement réciproque, telle qu’elle s’est en particulier réalisée plus tard dans la littérature sapientielle. Aujourd’hui, nous savons que la traduction de l’Ancien Testament de l’hébreu en grec réalisée à Alexandrie – la Septante – est plus qu’une simple traduction du texte hébreu (appréciée peut-être de façon pas très positive) ; à vrai dire, il s’agit d’un témoin textuel indépendant et d’un pas spécifique important de l’histoire de la Révélation, par lequel s’est réalisée cette rencontre d’une manière qui acquit une signification décisive pour la naissance et l’expansion du christianisme. En profondeur, il y va, dans la rencontre entre foi et raison, des lumières et de la religion authentiques. A partir de l’essence de la foi chrétienne et en même temps à partir de l’essence de l’hellénisme, qui s’était fondu avec la foi, Manuel II a pu effectivement déclarer : Ne pas agir « avec le Logos » est en contradiction avec la nature de Dieu."...

Benoït XVI, Université de Ratisbonne

17/09/2006

Le loup et l'agneau

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La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

Jean De La Fontaine

PS: la photo en haut est la couverture d'un best-seller turque qui fait l'apologie du meurtre du Pape. Vérification?

http://www.yucelkaya.com/papa.htm

La messe est dite!

medium_arton10230.jpgLe monde entier attendait la déclaration du pape ce dimanche, à 10 heures GMT, soit midi à l'horloge de l'Europe de l'Ouest. Le mécréant que je suis croyait que l'angélus était une prière de l'après-midi chez les catholiques et pas celle de l'apéro, mais peu importe.

France 2 et les autres chaînes de télévision et de radio françaises s'empressent de parler des « regrets » de Benoît XVI, voire d'« excuses ». Mais quelle bande de « takieurs » !

En italien, Benoît XVI a dit ce dimanche depuis le balcon de Castel Gandolfo : « In questo momento desidero solo aggiungere che sono vivamente rammaricato per le reazioni suscitate da un breve passo del mio discorso all'Università di Ratisbona, ritenuto offensivo per la sensibilità dei credenti musulmani mentre si trattava di una citazione di un testo medioevale che non esprime in nessun modo il mio pensiero personale (…) »

« Vivamente rammaricato », que le Vatican traduit officiellement par « Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours (...) ». On cherchera en vain une quelconque « désolation », tant dans la version française qu'italienne.

Mais nous constatons la même takia sémantique des « journalistes » français à propos de la mise au point officielle de Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, le 14 septembre.

Là encore, France 2 n'hésite pas à dire que le pape « présente ses excuses » aux musulmans, et la plupart des médias titrent que Benoît XVI est « vivement désolé », voire « absolument désolé » d'avoir « offensé » les adeptes de l'islam.

Nos médias se basaient sur une seule phrase du communiqué, qui disait, selon leur traduction, que le pape était « vivement désolé », et même « absolument désolé » par les réactions et les interprétations musulmanes (et non par ce qu'il a dit !)

Or quelle était la phrase dans le communiqué officiel en italien ? « "Benedetto XVI è vivamente dispiaciuto che alcuni passi del suo discorso abbiano potuto suonare come offensivi della sensibilità dei credenti musulmani che siano stati interpretati in modo del tutto non corrispondente alle sue intenzioni. »

Ainsi, nos journalistes traduisent comme un seul homme « vivamente dispiaciuto » par « vivement désolé », « désolé » et même « absolument désolé » !

Le pape n'a jamais évoqué le fait qu'il « offense » les musulmans, mais il parle du fait que des parties de son discours ont été considérés comme « offensants » par des musulmans. Pour prendre une comparaison, ce n'est pas parce que je constate que Mouloud Aounit traite France-Echos de « raciste » que je pense que ce site est « raciste ». C'est même le contraire ! Prêter à Benoît XVI un quelconque aveu de délit d'« offense » est donc un premier mensonge médiatique, mais c'est loin d'être le seul.

Aucun traducteur n'oserait confondre « vivamente », qui se traduit en français « vivement » avec les mêmes acceptions, en « absolument », ce qu'on fait pourtant de nombreux médias. Cet adverbe « absolument » sort donc de l'imagination de « journaliste », tout comme les « regrets » ou les « excuses ».

Quant au qualificatif « dispiaciuto », ces mêmes copistes qui se prétendent journalistes l'ont quasiment tous traduit par « désolé », ce qui leur permettait de prêter au pape l'intention de « regrets », voire d'« excuses », alors que pas un mot du communiqué officielle du Vatican ne donnait le moindre synonyme de ces mots.

« Dispiaciuto », littéralement, ça veut dire « déplu », du verbe italien « dispiaciere », dont l'équivalent français « déplaire » a la même étymologie et les mêmes acceptions sémantiques. Le communiqué dit donc, mot à mot, que le pape a été « vivement déplu » qu'un quelconque passage de son discours soit ressenti comme une offense contre les musulmans. Mais la forme transitive « être déplu » n'existe pas en français, contrairement à l'italien : on déplait à quelqu'un, on ne déplaît pas quelqu'un.

Comme cette forme transitive du verbe « déplaire » n'existe pas dans notre langue et que par conséquent sa forme passive est impossible dans la langue de Molière, il eût fallu que nos journalistes qui semblent maîtriser la sémantique française et italienne aussi bien qu'une vache espagnole ou qu'un président du Mrap, rétablissent la forme active dans leurs traductions, ce qui aurait donné : « Le fait qu'un quelconque passage de son discours a pu être considéré comme offensant (…) a vivement déplu à Benoît XVI ».

Et le fait de trouver quelque chose « déplaisant » ne veut aucunement dire qu'on soit « désolé » (et le Vatican aurait dit tout simplement « desolato » au lieu de « dispiaciuto »), et encore moins que le pape « regrette » ou présente des « excuses ». Si on veut conserver la forme passive de « dispiaciuto » (« déplu »), il fallait en français utiliser des synonymes, et dire que le pape était « ennuyé » (et une agence de presse a traduit ainsi), « contrarié », « gêné », ou plus prosaïquement « emmerdé » par l'interprétation inexacte que les réactions musulmanes prêtent aux propos papaux.

On voit donc que par deux fois, les médias français (et italiens ndr) font dire au pape ou à son porte-parole ce qu'ils n'ont absolument pas dit.

Je pourrais faire l'analyse sémantique du reste du communiqué de Federico Lombardi ou de l'homélie dominicale de Benoît XVI, mais en retenant les seuls mots improprement traduits, « rammaricato » et « dispiaciuto » qui ont servi aux porte-calames de la presse française pour clamer haut et fort que le pape était « désolé » ou présenterait des « regrets » et des « excuses » parfaitement imaginaires, on voit la manipulation sémantique opérée volontairement ou non par ces agents de l'« islamiquement correct ».

Benoît XVI n'est pas « absolument désolé », et n'est absolument pas « désolé » de quoi que ce soit. Il ne présente ni regrets ni excuses, et ne dément ni n'infirme ni ne corrige un seul iota de ses déclarations de mardi sur le Coran, sur Mahomet et sur l'islam. Tout au contraire, il se montre surpris et « attristé » par les réactions et les interprétations mahométanes à ce qu'il a dit, à savoir que l'islam n'obéit aucunement à la raison et que Mahomet a apporté la violence dans son Coran.

www.france-echos.com

 

Le Pape attaqué pour avoir dit la verité

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AVANT de se recueillir sur la tombe de ses parents, Benoît XVI est redevenu le professeur Ratzinger. Après une plongée, lundi, dans la Bavière de son enfance, au sanctuaire marial d'Altötting, le Pape a célébré la dernière grande messe de son voyage en Bavière à Ratisbonne, où il a autrefois enseigné. S'il n'avait fait aucun commentaire personnel pour le cinquième anniversaire des attentats du 11 Septembre, hier il a pour la première fois livré une réflexion sur l'islam.
Il a surtout mis en garde l'Occident contre un choc de civilisations qui pourrait lui être fatal.
Devant les «pathologies et les maladies mortelles de la religion et de la raison» qui détruisent l'image de Dieu «à cause de la haine et du fanatisme», il a ainsi demandé à 260 000 fidèles de dire «en quel Dieu ils croient» et de professer «le visage d'un Dieu humain». C'est, selon lui, le seul moyen de se libérer de «l'athéisme moderne». Mais c'est aussi dans ce diagnostic que réside la différence fondamentale entre le christianisme et le monde musulman.
Une vision différente de Dieu
C'est dans l'après-midi et dans l'atmosphère familière du grand amphithéâtre de l'université de Ratisbonne, que le Pape a livré sa démonstration devant un aréopage d'universitaires. Il a conduit sa réflexion sur le rapport entre religion, raison et science, en partant de l'Islam. Filant la métaphore à partir d'une controverse qui a bien eu lieu au XIVe siècle entre un empereur byzantin prêt à céder aux assauts de l'Islam ottoman et un lettré musulman, le Pape a rappelé que «la violence est contraire à la nature de Dieu» et à la raison, à laquelle est liée «la compréhension de Dieu et donc la réalisation concrète de la religion». Si ceci est évident pour un chrétien, en revanche la conception musulmane de Dieu «n'est liée à aucune de nos catégories, fusse-t-elle celle de la raison».
Pour Benoît XVI, chrétiens et musulmans ne partagent donc ni la même philosophie et surtout pas la même vision de Dieu. Le christianisme héritier du monde grec antique est, lui, lié à la raison. C'est cette rencontre entre chrétienté et philosophie antique qui «demeure le fondement de ce que l'on peut appeler avec raison l'Europe», a ainsi déclaré le Pape, qui doit se rendre en Turquie à la fin du mois de novembre.

Ainsi, si le monde occidental qui «domine largement la pensée» veut conserver sa suprématie, il ne doit pas croire que «Dieu est superflu» et opposer science et foi chrétienne. En effet, «les cultures profondément religieuses du monde voient dans l'exclusion du divin une attaque contre leur conviction les plus intimes». L'Occident chrétien «repoussant la religion dans le champ de la sous-culture» serait incapable «de s'insérer dans le dialogue des cultures». Le Pape en concluant sa journée par une rencontre avec des représentants orthodoxes et protestants dans la cathédrale de Ratisbonne, leur a ainsi demandé de constituer une sorte de front commun, «d'être les témoins d'un mode de vie» dans «un monde plein de confusion».

www.lefigaro.fr

Ciao Oriana!

medium_arton10205.jpgOriana ci ha lasciati giovedi notte, dopo un'intera vita spesa a difendere il valore universale della libertà e del coraggio nella lotta contro i tre totalitarismi

La sua testimonianza non é stata vana. Ciascuno di noi nel suo piccolo continuerà a portare avanti la sua lotta.

Ciao Oriana, grazie di tutto cio' che hai fatto per noi ed i nostri figli!

Qui sotto un suo articolo, forse l'ultimo, scritto per il Giornale:

 

 

DEMOCRAZIE PAUROSE

 

Be': un premio intitolato a una donna che saltò sopra le Cascate del Niagara, e sopravvisse, è mille volte più prezioso e prestigioso ed etico di un Oscar o di un Nobel: fino a ieri gloriose onorificenze rese a persone di valore e oggi squallide parcelle concesse a devoti antiamericani e antioccidentali quindi filoislamici.

Insomma a coloro che recitando la parte dei guru illuminati che definiscono Bush un assassino, Sharon un criminale–di-guerra, Castro un filantropo, e gli Stati Uniti «la potenza–più-feroce, più-barbara, più–spaventosa–che–il-mondo–abbia-mai conosciuto».

Infatti se mi assegnassero simili parcelle (graziaddio un'eventualità più remota del più remoto Buco Nero dell'Universo), querelerei subito le giurie per calunnia e diffamazione. Al contrario, accetto questo «Annie Taylor» con gratitudine e orgoglio. E pazienza se sopravvaluta troppo le mie virtù.
Sì: specialmente come corrispondente di guerra, di salti ne ho fatti parecchi. In Vietnam, ad esempio, sono saltata spesso nelle trincee per evitare mitragliate e mortai. Altrettanto spesso sono saltata dagli elicotteri americani per raggiungere le zone di combattimento. In Bangladesh, anche da un elicottero russo per infilarmi dentro la battaglia di Dacca. Durante le mie interviste coi mascalzoni della Terra (i Khomeini, gli Arafat, i Gheddafi eccetera) non meno spesso sono saltata in donchisciotteschi litigi rischiando seriamente la mia incolumità. E una volta, nell'America Latina, mi sono buttata giù da una finestra per sfuggire agli sbirri che volevano arrestarmi. Però mai, mai, sono saltata sopra le Cascate del Niagara. Né mai lo farei. Troppo rischioso, troppo pericoloso. Ancor più pericoloso che scrivere la verità.
Crediamo di vivere in vere democrazie, democrazie sincere e vivaci nonché governate dalla libertà di pensiero e di opinione. Invece viviamo in democrazie deboli e pigre, quindi dominate dal dispotismo e dalla paura. Paura di pensare e, pensando, di raggiungere conclusioni che non corrispondono a quelle dei lacchè al potere. Paura di parlare e, parlando, di dare un giudizio diverso dal giudizio subdolamente imposto da loro. Paura di non essere sufficientemente allineati, obbedienti, servili, e venire scomunicati attraverso l'esilio morale con cui le democrazie deboli e pigre ricattano il cittadino. Paura di essere liberi, insomma. Di prendere rischi, di avere coraggio.
Nei regimi assolutisti o dittatoriali, scrive Tocqueville, il dispotismo colpisce il corpo. Lo colpisce mettendolo in catene o torturandolo o sopprimendolo in vari modi. Decapitazioni, impiccagioni, lapidazioni, fucilazioni, Inquisizioni eccetera. E così facendo risparmia l'anima che intatta si leva dalla carne straziata e trasforma la vittima in eroe. Nelle democrazie inanimate, invece, nei regimi inertemente democratici, il dispotismo risparmia il corpo e colpisce l'anima. Perché è l'anima che vuole mettere in catene. Torturare, sopprimere. Così alle sue vittime non dice mai ciò che dice nei regimi assolutisti o dittatoriali: «O la pensi come me o muori». Dice: «Scegli. Sei libero di non pensare o di pensare come la penso io. Se non la pensi come la penso io, non ti sopprimerò. Non toccherò il tuo corpo. Non confischerò le tue proprietà. Non violerò i tuoi diritti politici. Ti permetterò addirittura di votare. Ma non sarai mai votato. Non sarai mai eletto. Non sarai mai seguito e rispettato. Perché ricorrendo alle mie leggi sulla libertà di pensiero e di opinione, io sosterrò che sei impuro. Che sei bugiardo, dissoluto, peccatore, miserabile, malato di mente. E farò di te un fuorilegge, un criminale. Ti condannerò alla Morte Civile, e la gente non ti ascolterà più. Peggio. Per non essere a sua volta puniti, quelli che la pensano come te ti diserteranno».
La piaga si propaga anche attraverso i giornali, la Tv, la radio. Attraverso i media che per convenienza o viltà o stupidità sono in gran maggioranza islamofili e antioccidentali e antiamericani quanto i maestri, i professori, gli accademici che non dimenticano mai di attaccare Israele, leccare i piedi all'Islam. Si propaga anche attraverso le canzoni e le chitarre e i concerti rock e i film, quella piaga. Attraverso uno show-business dove, come i vostri ottusi e presuntuosi e ultra-miliardari giullari di Hollywood, i nostri giullari sostengono il ruolo di buonisti sempre pronti a piangere per gli assassini. Mai per le loro vittime. Si propaga anche attraverso un sistema giudiziario che ha perduto ogni senso della Giustizia, ogni rispetto della giurisdizione. Voglio dire attraverso i tribunali dove, come i vostri magistrati, i nostri magistrati assolvono i terroristi con la stessa facilità con cui assolvono i pedofili. (O li condannano a pene irrisorie).
E finalmente si propaga attraverso l'intimidazione della buona gente in buona fede. Voglio dire la gente che per ignoranza o paura subisce quel dispotismo e non comprende che col suo silenzio o la sua sottomissione aiuta il risorto nazi-fascismo a fiorire. Non a caso, quando denuncio queste cose, mi sento davvero come una Cassandra che parla al vento. O come uno dei dimenticati antifascisti che 70 e 80 anni fa mettevano i ciechi e i sordi in guardia contro una coppia chiamata Mussolini e Hitler. Ma i ciechi restavano ciechi, i sordi restavano sordi, ed entrambi finirono col portar sulla fronte ciò che ne L'Apocalisse chiamo il Marchio della Vergogna.
Di conseguenza le mie vere medaglie sono gli insulti, le denigrazioni, gli abusi che ricevo dall'odierno maccartismo. Dall'odierna Caccia alle Streghe, dall'odierna Inquisizione. I miei trofei, i processi che in Europa subisco per reato di opinione. Un reato ormai travestito coi termini «vilipendio dell'Islam, razzismo o razzismo religioso, xenofobia, istigazione all'odio eccetera». Parentesi: può un codice penale processarmi per odio?
Sì, io odio i Bin Laden. Odio gli Zarkawi. Odio i kamikaze e le bestie che ci tagliano la testa e ci fanno saltare in aria e martirizzano le loro donne. Odio i bastardi che insozzano le facciate delle chiese. Odio gli Ward Churchill, i Noam Chomsky, i Louis Farrakhan, i Michael Moore, i complici, i collaborazionisti, i traditori, che ci vendono al nemico. Li odio come odiavo Mussolini e Hitler e Stalin and Company. Li odio come ho sempre odiato ogni assalto alla Libertà, ogni martirio della Libertà. È un mio sacrosanto diritto. E se sbaglio, ditemi perché coloro che odiano me più di quanto io odi loro non sono processati col medesimo atto d'accusa. Voglio dire: ditemi perché questa faccenda dell'Istigazione all'Odio non tocca mai i professionisti dell'odio, i musulmani che sul concetto dell'odio hanno costruito la loro ideologia. La loro filosofia. La loro teologia. Ditemi perché questa faccenda non tocca mai i loro complici occidentali. Sono un'atea, sì. Un'atea-cristiana, come sempre chiarisco, ma un'atea. E Papa Ratzinger lo sa molto bene. Ne La Forza della Ragione uso un intero capitolo per spiegare l'apparente paradosso di tale autodefinizione. Ma sapete che cosa dice lui agli atei come me? Dice: «Ok. (L'ok è mio, ovvio). Allora velut si Deus daretur. Comportatevi come se Dio esistesse». Parole da cui desumo che nella comunità religiosa vi sono persone più aperte e più acute che in quella laica alla quale appartengo. Talmente aperte ed acute che non tentano nemmeno, non si sognano nemmeno, di salvarmi l'anima cioè di convertirmi. Uno dei motivi per cui sostengo che, vendendosi al teocratico Islam, il laicismo ha perso il treno. È mancato all'appuntamento più importante offertogli dalla storia e così facendo ha aperto un vuoto, una voragine che soltanto la spiritualità può riempire. Uno dei motivi, inoltre, per cui nella Chiesa d'oggi vedo un inatteso partner, un imprevisto alleato. In Ratzinger, e in chiunque accetti la mia per loro inquietante indipendenza di pensiero e di comportamento, un compagnon-de-route. Ammenoché anche la Chiesa manchi al suo appuntamento con la storia. Cosa che tuttavia non prevedo. Perché, forse per reazione alle ideologie materialistiche che hanno caratterizzato lo scorso secolo, il secolo dinanzi a noi mi sembra marcato da una inevitabile nostalgia anzi da un inevitabile bisogno di religiosità. E, come la religione, la religiosità finisce sempre col rivelarsi il veicolo più semplice (se non il più facile) per arrivare alla spiritualità.
A rischio di sconfessare l'illimitato rispetto che gli americani vantano nei riguardi di tutte le religioni, devo anche chiarire ciò che segue. Come mai in un Paese dove l'85 per cento dei cittadini dicono di essere cristiani, così pochi si ribellano all'assurda offensiva che sta avvenendo contro il Natale? Come mai così pochi si oppongono alla demagogia dei radicals che vorrebbero abolire le vacanze di Natale, gli alberi di Natale, le canzoni di Natale, e le stesse espressioni Merry Christmas e Happy Christmas, Buon Natale, eccetera?!? Come mai così pochi protestano quando quei radicals gioiscono come talebani perché in nome del laicismo un severo monumento a gloria dei Dieci Comandamenti viene rimosso da una piazza di Birmingham? E come mai anche qui pullulano le iniziative a favore della religione islamica? Come mai, per esempio, a Detroit (la Detroit ultra polacca e ultra cattolica dove le ordinanze municipali contro i rumori proibiscono il suono delle campane) la minoranza islamica ha ottenuto che i muezzin locali possano assordare il prossimo coi loro Allah-akbar dalle 6 del mattino alle 10 di sera? Come mai il nefando professor Ward Churchill non è stato licenziato dall'Università del Colorado per i suoi elogi a Bin Laden e all'11 Settembre, ma il conduttore della Washington radio Michael Graham è stato licenziato per aver detto che dietro il terrorismo islamico v'è la religione islamica?

 

Oriana Fallaci

 

07/09/2006

TPS: Tout le Prophète Sanguinaire

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Avez-vous un abonnement à TPS?

Oui? Alors vous devriez savoir que dans ce superbe bouquet riche en culture, il existe una chaine appelée "Sharia" qui transmet depuis ce magnifique Pays qu'est l'Arabie Saudite.

Comme son nom l'indique, elle promeut les "valeurs" coraniques, à savoir la tolérance, l'anti-racisme, la communion entre les peuples et les cultures, l'ouverture aux autres réligions, l'égalité homme-femme, la non discrimination "fidèles"-"infidèles"...

Vous allez me dire qu'avec un decodeur sans abonnement on peut la recevoir sans problème, son but étant de faire connaître la RATP (Réligion d'Amour, de Tolérance et de Paix) à ces pauvres d'ésprit d'occidentaux, et de renforcer la foi des disciples mahométains.

Neanmoins il me semble très opportun qu'elle bénéficie d'une promotion à l'écoute de la part de TPS, au cas où quelqu'un ne l'aurait pas remarquée et appreciée à sa juste valeur... celle de la SHARIA, justement.

Alors, merci TPS , et à bientôt pour Al Manar!

 

medium_almanar_jt.2.jpgUne charmante speakerine de Al Manar