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23/08/2007

Histoire canadienne de culs-bénits d'Allah

Le propriétaire de l'Érablière au sous-bois, une cabane à sucre de Mont-Saint-Grégoire, en Montérégie, a interrompu la fête d'un groupe de clients pour permettre à d'autres clients, une cinquantaine de musulmans, de faire leur prière sur la piste de danse.

Selon le chanteur country Sylvain Boily, qui a fait partie des gens invités à cesser de fêter, le 11 mars dernier, son groupe venait d'entrer dans la salle et lorsque sa tante a commencé à jouer de l'accordéon, quelqu'un leur a demandé d'arrêter pendant 20 minutes pour permettre la prière musulmane.

Offusqués, M. Boily et son groupe ont choisi de claquer la porte.

Le propriétaire de l'Érablière au sous-bois, Roch Gladu, croit que M. Boily se plaint pour rien. Il rappelle que les musulmans constituaient un groupe de 260 invités, beaucoup plus nombreux que celui du plaignant.

Quant au porte-parole des musulmans, Adel Larabi, il explique que la visite à la cabane à sucre était une occasion d'initier son groupe à une tradition québécoise (et de la remplacer par une tradition musulmane NDR).

Il affirme n'avoir pas entendu quiconque se plaindre pendant la prière (sic!).

À la loi du nombre invoquée par M. Gladu, Sylvain Boily réplique qu'il s'agit d'une cabane à sucre québécoise et que les gens y viennent pour avoir du plaisir.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070319/CPACTUALITES/7...

 

Iran:80 coups de fuet pour sexe hors mariage!

78fd42756b18e76f4d17fdbfdf288d93.jpgLes nazislamiques iraniens donnent encore spectacle sur la voie publique en fuettant à sang un jeune de 25 ans coupable, soit disant, de sexe hors mariage!!

Comme chacun le sait, l'islam est très à cheval sur la "moralité" et la "vertu", et Muhammad en est d'ailleurs le meilleur exemple!

Pour le texte intégral en anglais:  www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/news.html?in...

En avant la barbarie!!!

15/08/2007

Le Liban méridional sous le joug des nazislamistes hezbollah

Un an après la guerre de trente-trois jours avec Israël, les villages détruits se reconstruisent lentement sous la férule de la milice chiite.

UN AN après la fin de la guerre entre Israël et le Hezbollah, la bourgade chiite d'Aït ash-Shaab est encore en pleine reconstruction. Pas une maison n'est sortie indemne des féroces combats de rue de l'été 2006. Cachés dans les caves, les guérilleros du Hezbollah ne sortaient que très rarement, et à chaque fois pour frapper. Soit pour détruire un char Merkava en incursion en le tirant à la roquette filoguidée, soit pour lancer à l'aveugle des fusées Katioucha contre les bourgades israéliennes du nord de la Galilée. Mal préparée à cette guerre asymétrique, Tsahal avait répliqué avec la brutalité d'un marteau-pilon essayant d'écraser une mouche, avec des bombardements aériens, des pilonnages au canon de 155 mm à longue portée, et des tirs directs des blindés contre toute habitation un tant soit peu suspecte.
De chez le professeur de collège Abou Hamid (son nom a été changé pour raisons de sécurité, NDLR), à la lisière d'Aït ash-Shaab, le relief descend, sur deux cents mètres de garrigue, vers un talweg où, derrière une haute barrière barbelée, court une route sinueuse : la frontière israélienne. C'est là que tout a commencé, le matin du 12 juillet 2006 : le Hezbollah enleva deux militaires israéliens, incident qui déclencha la guerre.
Les parpaings de la villa qu'Abou Hamid reconstruit aujourd'hui montent jusqu'au deuxième étage, mais le toit n'est pas encore entamé. Aide financière iranienne ? « Non. L'Iran a donné un petit pécule à toutes les familles lors de leur retour dans le sud, mais, ici, c'est le Qatar qui finance la reconstruction des habitations. On a droit à 40 000 dollars par foyer, en trois versements. J'ai déjà touché le premier, j'attends le second. Quant à l'éclairage public, ce sont les Italiens qui nous l'ont rétabli », explique ce professeur d'arabe de 53 ans, les mains blanches de ciment. Son salaire mensuel de 800 dollars versé par l'État libanais n'aurait jamais permis à Abou Hamid de se lancer aussi vite dans les travaux.
Le village où l'on ne voit pas encore la moindre femme, ni le moindre enfant, est couvert de banderoles à la gloire du Hezbollah, avec citations de son charismatique secrétaire général, Hassan Nasrallah : « L'époque des défaites est bel et bien révolue ! » Juste après le cessez-le-feu du 14 août 2006, imposé par la résolution 1701 de l'ONU puis, une fois n'est pas coutume, scrupuleusement respecté par Israël et le Hezbollah, Nasrallah avait parlé de « victoire divine ». Loin d'être démantelée, sa milice avait montré sa capacité d'arroser la Galilée de roquettes Katioucha jusqu'au dernier jour de la guerre.
« La paix, même avec les juifs ! »
Au coin d'une ruelle qu'encombre un énorme camion à benne rempli de sable, se dresse un immense poster représentant les visages juvéniles des huit « chahids » (martyrs), miliciens du Hezbollah morts au combat dans le village. Les neuf civils qui ont également été tués n'ont pas droit à cet honneur du portrait affiché en public.
Des jeunes hommes traversent le village à vive allure, chevauchant, en paires, des motos tout-terrain : les mêmes engins qu'on voyait, pendant la guerre, guider les camions lance-roquettes du Hezbollah vers leurs aires de lancement, puis vers les garages des villas où ils se cachaient, en attendant leur prochain ordre de frappe. Ces jeunes chiites croisent un convoi au ralenti de véhicules de patrouille de la Finul, toisant les Casques bleus, sans hostilité ni sympathie apparentes : juste de l'indifférence.
Aït ash-Shaab ne connaît pas le multilinguisme : toutes les inscriptions, panneaux officiels comme placards commerciaux, sont en arabe, à l'exception d'une affiche de l'Unicef, rédigée en anglais. Au village chrétien voisin, tout change : le français est omniprésent, dans les boutiques comme sur les bâtiments publics.
Lorsqu'on demande à Abou Hamid si le Hezbollah a eu raison d'attaquer Israël le 12 juillet, l'instituteur, visiblement plus proche du parti chiite laïc Amal que de son allié politique islamiste Hezbollah, articule une prudente réponse, en deux temps : « Depuis que je suis né, j'ai toujours vécu avec ce voisin israélien, qui ne cesse de nous créer des problèmes. Dans sa résistance, le Hezbollah a fait preuve de beaucoup de courage. Mais, en tant que Libanais, je ne me sens pas concerné par la libération de la Palestine : c'est un combat qui incombe aux Palestiniens, pas à nous. Les Libanais rêvent de vivre en paix avec tout le monde, même avec les juifs ! Je suis ravi que notre armée libanaise soit enfin déployée sur la frontière... » Soudain, Abou Hamid se tait, jetant un regard derrière lui, comme un signal. Arrive un homme d'une quarantaine d'années, à la barbe finement taillée, qui nous demande poliment s'il peut nous être utile. C'est le responsable administratif local du Hezbollah. Fin des épanchements politiques...
Sur la route qui conduit, vers l'ouest, en direction de la mer et du village frontière de Naqoura, on traverse la bourgade de Yarim. Elle est pleine de portraits de Rafic Hariri, l'ancien premier ministre libanais, leader sunnite assassiné en février 2005 pour s'être éloigné du régime de Damas. Au Liban, les portraits signent l'appartenance confessionnelle et politique des places de village qu'ils ornent. Yarim est donc un village sunnite. Il est pratiquement sorti indemne de la guerre, comme Ramesh, le village chrétien où Abou Hamid avait trouvé refuge à la mi-juillet. Preuve que les bombardements de Tsahal, tout maladroits qu'ils furent, n'ont pas été totalement indiscriminés. La punition collective infligée par Israël au Liban-Sud à l'été 2006 n'a grosso modo frappé que la communauté chiite.
SOURCE:www.figaro.fr

11/08/2007

Apostasie: une "faute" mortelle, même en Occident!

L'agression par des islamistes d'un jeune Iranien néerlandais qui venait de créer un comité d'apostats de l'islam fait resurgir les tensions.

IL y a quatre mois, le philosophe Afshin Ellian, Iranien néerlandais connu pour son combat contre les islamistes, recevait un appel de Jami Ehsan, 22 ans. Ce juvénile conseiller municipal du parti travailliste PvdA à Voorburg, en banlieue de La Haye, lui expliqua vouloir créer un comité d'apostats de l'islam, destiné à défendre « la liberté de religion » aux Pays-Bas. « C'est une activité dangereuse », lui répondit Ellian qui, depuis l'assassinat du cinéaste Theo Van Gogh par un islamiste en 2004, est sous protection policière.
« Je sais, répondit Jami, mais c'est très important. Nous devons conquérir notre liberté de croire ou de ne pas croire, une liberté que nous refuse l'islam ! » Arrivé aux Pays-Bas à l'âge de 9 ans, éduqué par des parents iraniens modérés, le jeune garçon avait été foudroyé, à 16 ans, par la destruction des tours jumelles du World Trade Center, le 11 septembre 2001. Sa première réaction fut de s'emparer d'un Coran pour comprendre pourquoi, au nom de l'islam, de telles attaques pouvaient être menées. Une fois le livre refermé, il abjurait sa religion. « C'est très intéressant, note Afshin Ellian, car l'assassin de Theo Van Gogh, Mouhamad Bouyeri, s'est radicalisé après le 11 Septembre, alors que chez Jami, c'est le contraire. Il incarne tous ces jeunes musulmans qui veulent échapper à la religion et à la tradition. Ils veulent être des laïques, pouvoir par exemple prendre femme parmi les chrétiens. Quand le 11 Septembre est arrivé, beaucoup d'Occidentaux ont dit : »Où sont les musulmans dans le débat ?* Le comité des apostats est la réponse de Jami à cette question. Une réponse qui concerne toute l'Europe, où il fait école. »
Le comité des ex-musulmans prévoit de tenir une conférence inaugurale en septembre. Mais entre-temps, Jami Ehsan a été violemment agressé samedi par trois hommes qui l'ont roué de coups. Deux d'entre eux seraient marocains et le troisième somalien, selon lui. Ils l'auraient traité de « sale juif » et de « sale homosexuel », avant de prendre la fuite. Ehsan avait multiplié les déclarations publiques sur « l'islam totalement arriéré ». Victime de menaces téléphoniques, dont celle d'« être pendu », il est maintenant sous haute protection.
À fleur de peau
L'affaire a provoqué de nouveaux remous dans une classe politique néerlandaise où les tensions liées à l'islam restent à fleur de peau, depuis l'assassinat du politicien Pim Fortuyn et du cinéaste Theo Van Gogh. Hier, dans le quotidien Volkskrank, le chef du Parti travailliste, Wouter Bos, répondait à Ehsan Jami - qui avait déploré le faible soutien de son parti - en rappelant que le PvdA était le seul « à prendre ouvertement position... en faveur du droit à abandonner sa religion, même s'il s'agit de la religion musulmane ». « Jami a parfaitement le droit de s'exprimer. Mais si on me demande s'il est nécessaire de faire des déclarations blessantes sur Mahomet pour plaider en faveur de l'apostasie, je réponds que non », ajoutait-il.
Le populiste Geert Wilders, chef de file d'une formation d'extrême droite, a demandé « l'interdiction du Coran » aux Pays-Bas, suscitant un tollé (voilà une proposition qui prend le "problème" à sa source NDR). Hier, le Telegraaf signalait pourtant que le Conseil des musulmans avait proposé à Wilders un « dialogue constructif, afin de lutter contre la peur et la polarisation de la société néerlandaise » (Les "persécuteurs" jouent les "victimes" NDR).

11/07/2007

La civilisation de Satan le Prophète en images (lapidation)

VOICI LA "CIVILISATION" CORANIQUE DANS TOUTE SA SPLENDEUR!

ON NE CONNAIT PAS LE "CRIME" DE CETTE PAUVRE MALHEUREUSE, MAIS IL EST PRATIQUEMENT SUR QU'IL S'AGIT D'AFFAIRES DE"MOEURS"

LA SCENE DU MEURTRE EST TIPIQUEMENT PROCHE-ORIENTALE ET PLUS PARTICULIEREMENT "PALESTINIENNE".

CHAQUE SEMAINE UNE O PLUSIEURS PERSONNES SONT LYNCHEES ET LAPIDEES SUR LA VOIE PUBLIQUE AVEC TOUTE SORTE DE PRETEXTES. LA HAINE FAITE CULTURE ET QUI A BESOIN D'ENTRETIEN.

LES BOURREAUX SONT "ADMIRABLES" POUR LEUR BESTIALITE' ET LEUR DEVOTION AU PROPHETE!

LE TOUT FILME' AVEC TELEPHONE PORTABLE DERNIER CRI (SIC!)

(ATTENTION IMAGES CHOCQUANTES POUR TOUTE PERSONNE NORMALEMENT CONSTITUEE): 

lapidation_stoning_gb.wmv 

 

03/07/2007

Coran: une antologie de superstitions

58112b6846109543be5ecb0372029df9.jpgBernard Raquin, connaissant depuis toujours la spiritualité de l'intérieur, propose pour la première fois une étude en profondeur de la Bible et du Coran.

LA REPRODUCTION ETANT INTERDITE NOUS VOUS INVITONS A CLICQUER SUR CE LIEN EXTREMEMENT INTERESSANT

SOURCE:

http://www.bernard-raquin.fr/spiritualite/superstitions-coran-islam.html

01/07/2007

Vous avez dit Al-Qaïda? Non, c'est Al-Azhar!

VOUS RECHERCHEZ LES RESPONSABLES IDEOLOGIQUES DES ATTENTATS DEJOUES (ET PROBABLEMENT A VENIR) EN GRANDE BRETAGNE ET EN EUROPE?

LA DECORATION DE SALMAN RUSHDIE, AU NOM DE NOS VALEURS DE LIBERTE D'EXPRESSION, EST-ELLE UNE "PROVOCATION" (sic!)???

N'ACCUSEZ PAS AL-QAIDA, COMME LE FAIT GORDON BROWN!

RELISEZ PLUTOT CE QUE DIT LE LEADER DES FRERES MUSULMANS ET AUTORITE SUPREME DE LA TRES ORTHODOXE UNIVERSITE AL-AZHAR:

"Ainsi, lorsque l’apostasie est aggravée — comme l’apostasie de Salmân Rushdî — et que l’apostat invite à son hérésie par la langue ou par la plume, alors il convient dans ce cas de châtier de manière prononcée, donc d’adopter l’avis de la grande majorité des savants de la Communauté, de considérer littéralement les hadiths, afin de déraciner le mal et de fermer la porte à la zizanie".

AL QUARADAWI

"CHATIER DE MANIERE PRONONCEE", CELA VEUT DIRE TUER!

TUER L'APOSTATE, EN L'OCCASION RUSHDIE, CEUX QUI L'ACCUEILLENT ET QUI LE RECOMPENSENT, LES BRITANNIQUES, ET CECI DE MANIERE COLLECTIVE ET INDISCRIMINEE.

QUESTION DE FAIRE PREVALOIR LA DOCTRINE DE L'ANALPHABETE PEDOPHILE DU DESERT SUR LA CULTURE LIBERALE.

IL EST SUREMENT PLUS FACILE ET CORRECT DE DIRE QUE C'EST "AL-QAIDA" (??!!) AU LIEU DE DIRE TOUT SIMPLEMENT ET CLAIREMENT QUE C'EST LA DOCTRINE MAHOMETANE STRICTU SENSU

TEXTE INTEGRAL: http://valeursoccidentales.hautetfort.com/archive/2007/07...

 

Unité du front islamo-marxi-fasciste

Khamenei et Chavez pourfendent les USA

b39f25ef2973431500e6da87aa63b3d0.jpgLe guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei et le président vénézuélien, Hugo Chavez, qui effectue en Iran la dernière étape d'une tournée anti-américaine, s'en sont pris aujourd'hui aux Etats-Unis et ont promis de renforcer leurs liens commerciaux bilatéraux. "L'élection de gouvernements anti-américains dans la région (latino-américaine) montre que l'impérialisme américain s'affaiblit", a jugé le président vénézuelien. "La coopération entre pays indépendants, notamment de l'Iran et du Venezuela, aura un effet important dans la défaite de l'impérialisme et la victoire des peuples", a-t-il poursuivi.

AFP  Behrouz Mehri

SOURCE: www.figaro.fr

COMMENTAIRE: ELLE SERA BELLE LA VICTOIRE DES PEUPLES AVEC CHAVEZ, CASTRO, KHAMENEI, KHADAFI,...ON EN REVE!!
SUITE:
Les présidents iranien Mahmoud Ahmadinejad et vénézuélien Hugo Chavez scellent l'alliance entre leurs deux pays, fondée sur l'antiaméricanisme, en posant lundi la première pierre d'une co-entreprise de production de méthanol en Iran.

Le projet, situé sur les rives du Golfe à Assalouyeh (sud), sera détenu à parts égales par l'Iran et le Venezuela, a expliqué à des journalistes à Assalouyeh Mohammad Hassan Peyvandi, directeur de la planification et du développement de l'industrie pétrochimique iranienne.

Le projet, d'un coût total de 700 millions de dollars, aura une capacité de 1,65 million de tonnes de méthanol par an, pour une mise en production d'ici à quatre ans.

Un projet similaire, et à un coût semblable, doit être lancé au Venezuela, selon M. Peyvandi.

L'objectif de cette coopération est que l'installation en Iran ouvre les marchés pakistanais et indien au Venezuela, et que l'usine construite dans ce dernier pays ouvre le marché sud-américain aux Iraniens.

M. Chavez est arrivé samedi soir à Téhéran à la tête d'une délégation formée des ministres de l'Energie, de l'Economie, des Affaires étrangères, de l'Industrie et des Communications.

En le rencontrant dimanche, le président iranien, qui considère M. Chavez comme un "frère d'armes", a jugé que la "vague anti-impérialiste" était "très forte, en particulier en Amérique latine".

"Les bases de l'oppression mondiale se sont fragilisées et la victoire peut être atteinte en résistant", a aussi lancé M. Ahmadinejad.

M. Chavez, qui a fait de l'antiaméricanisme son principal cheval de bataille, lui a répondu que "la coopération des pays indépendants, notamment de l'Iran et du Venezuela, aura un effet important dans la défaite de l'impérialisme et la victoire des peuples".

Le président vénézuélien a bénéficié d'un honneur rare en étant reçu dimanche personnellement par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui n'accueille d'ordinaire des personnalités étrangères que si elles sont musulmanes.

Ce dernier l'a assuré que "les Etats-Unis sont incapables de nuire à l'Iran et au Venezuela (et que) la coopération entre les deux Etats indépendants et populaires est naturelle et doit être approfondie".

A l'occasion de la cérémonie concernant la future usine de production de méthanol, les deux parties doivent signer d'autres contrats, notamment pour la construction de 7.000 maisons, selon la télévision d'Etat iranienne.

Les deux pays, membres de l'Opep, ont affiché par ailleurs leur souhait de développer leur coopération dans le domaine de l'énergie.

L'Iran est le quatrième producteur de pétrole de l'Opep, et le Venezuela un membre important du cartel.

Depuis son élection en 2005, M. Ahmadinejad a fait de M. Chavez l'un de ses "amis" privilégiés sur la scène extérieure. Il s'est déjà rendu deux fois au Venezuela, dont la dernière en janvier, dans le cadre d'une tournée qui l'avait aussi mené chez d'autres adversaires des Etats-Unis, en Bolivie et au Nicaragua.

Pour sa part, le président vénézuélien, qui est passé par Minsk et Moscou avant Téhéran, entend de son côté narguer la Maison Blanche en rendant visite à des pays dont les relations avec Washington sont loin d'être détendues.

C'est la troisième fois que M. Chavez se rend en Iran depuis l'élection de M. Ahmadinejad.

Il devrait à cette occasion, et avant son départ prévu lundi soir, renouveler le soutien de Caracas au programme nucléaire iranien.

Ce dernier est dans le collimateur des grandes puissances, qui ont adopté deux résolutions au Conseil de sécurité de l'ONU infligeant des sanctions à l'Iran à cause de son refus de suspendre son enrichissement d'uranium.

SOURCE: http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/info_expre...

ET VOILA! ELLE N'EST PAS BELLE LA VIE MAINTENANT QU'ON VA ETRE LIBERES DE L'"OPPRESSION MONDIALE"!!??

29/06/2007

Video: apprendre l'islam tel qu'il est!

CLICK :http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/04/islam-ce-que-lo...

20/06/2007

Aux sources "théologiques" du nazislamisme: l'apostasie et son châtiment

ATTENTION: TEXTE ORIGINAL DU CHEIK AL QUARADAWI (http://valeursoccidentales.hautetfort.com/archive/2007/06/08/al-quaradawi-l-islam-pour-les-nuls.html)  EXTRAIT LITTERALEMENT DU SITE ISLAMOPHILE.ORG (link en bas de page). ON Y TROUVE LA JUSTIFICATION LEGALE ISLAMIQUE AU MEURTRE DE L'APOSTATE ET PLUS PARTICULIEREMENT DE CELUI QUI OEUVRE A DEMASQUER LE CARACTERE FAUX, VIOLENT, TOTALITAIRE ET INTOLERANT DE LA DOCTRINE ISLAMIQUE. ON Y ATTAQUE LE PRINCIPE DE LAICITE' INEXISTANT EN ISLAM, ET INDIRECTEMENT CELUI DE DEMOCRATIE PLURALISTE. ON Y CONDAMNE LE PROSELITISME ENVER LES MUSULMANS ET LE DROIT DE CEUX-CI A CHANGER DE RELIGION. CES SCRIPTS SONT CONSULTABLES LIBREMENT SUR INTERNET PAR N'IMPORTE QUEL DEBILE RELIGIEUX QUI EST SENSE CROIRE QU'IL S'AGIT DE REGLES DE BONNE CONDUITE. LE BON COTE DES CHOSES EST QUE QUICONQUE PEUT SE RENDRE COMPTE DE L'ABROUTISSEMENT FANATIQUE QUI CARACTERISE CES BONS MUSULMANS.PETIT COMMENTAIRE: LE CHAPITRE FATWA SUR LE SITE ISLAMOPHILE.ORG N'EST PAS ACCESSIBLE LIBREMENT, ILS PREFERENT LE LAISSER A LA DISPOSITION DE LA OUMMA.

OUVREZ LES YEUX ET LES OREILLES BRAVES GENTS!

Le danger le plus terrible auquel est confronté le Musulman est celui qui menace son identité spirituelle, c’est-à-dire celui qui menace sa foi. C’est pour cette raison que l’apostasie — la mécréance après l’Islam — est le danger le plus terrible auquel la société musulmane est confrontée. Le plus grand complot ourdi par les ennemis de cette société consiste à détourner les Musulmans de leur religion, que ce soit par la force et les armes ou par la ruse et la tromperie. Le Très-Haut dit en effet : « Or, ils ne cesseront de vous combattre jusqu’à, s’ils le peuvent, vous détourner de votre religion. » (sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, verset 217)

À notre époque, la société musulmane a été la cible de violentes invasions et d’attaques virulentes visant à la déraciner. Ces invasions sont symbolisées par les campagnes d’évangélisation qui ont commencé avec la colonisation occidentale, et qui se poursuivent aujourd’hui encore dans le monde musulman, ainsi qu’au sein des communautés et des minorités musulmanes. Parmi les objectifs de ces campagnes : l’évangélisation des Musulmans dans le monde, comme l’a montré la Conférence du Colorado, tenue en 1978. Au cours de cette conférence, quarante études portant sur l’Islam et les Musulmans ont été proposées. Il y a été question des méthodes d’évangélisation qui pourraient être utilisées spécifiquement avec les Musulmans. Un milliard de dollars ont été récoltés pour mener cette entreprise. On y a fondé l’Institut Zwemer qui forme des spécialistes dans l’évangélisation des Musulmans.

Ces attaques contre la société musulmane sont également symbolisées par l’invasion communiste qui a conquis des pays musulmans entiers en Asie et qui a farouchement œuvré pour la disparition de l’Islam, pour son élimination de la vie quotidienne et pour l’éducation de générations ne connaissant l’Islam ni de près ni de loin.

La troisième attaque revient à l’invasion laïque et athée, qui poursuit sa mission jusqu’à aujourd’hui au cœur même des terres d’Islam. Tantôt elle se manifeste, tantôt elle se dissimule. Sans relâche, elle poursuit l’Islam véritable, tout en célébrant un Islam factice. Ce troisième type d’invasion est probablement le plus vicieux et le plus dangereux.

Le devoir de la société musulmane — si elle veut survivre — est de résister à l’apostasie de quelque origine qu’elle soit et de quelque forme qu’elle apparaisse. Il ne faut pas lui laisser l’opportunité de se propager et de se répandre, comme se répand le feu dans la paille.

C’est ce que firent Abû Bakr et les Compagnons, que Dieu les agrée. Ils combattirent les rénégats qui avaient suivi des imposteurs prétendant à la mission prophétique, comme Musaylimah, Sajâh, Al-Asadî, Al-`Ansî et d’autres, ceux-là mêmes qui faillirent en finir avec l’Islam naissant.

Le danger le plus grave qui puisse être est que la société musulmane soit éprouvée par des apostats hérétiques qui propagent l’apostasie au sein de la Communauté, alors qu’il n’y a personne pour leur faire face ni pour leur résister. C’est ce qu’un savant a exprimé au sujet de l’apostasie qui sévit de nos jours : "Une apostasie, mais point de Abû Bakr pour lui faire face !" [1].

Il est nécessaire d’opposer une résistance à l’apostasie individuelle afin de la cerner et d’éviter qu’elle ne se développe et que fusent de toutes parts ses étincelles. Elle deviendrait alors une apostasie généralisée, car des petites étincelles naissent les grands incendies.

A partir de cela, les juristes de l’Islam sont unanimement d’avis que l’apostat mérite une peine — même s’ils peuvent diverger sur sa nature. Leur grande majorité estime que cette peine est la peine de mort. C’est l’avis des quatre écoles de jurisprudence islamique prévalantes, voire des huit écoles.

A ce sujet, une somme de hadiths authentiques ont été narrés par un certain nombre de Compagnons : Ibn `Abbâs, Abû Mûsâ, Mu`âdh, `Alî, `Uthmân, Ibn Mas`ûd, `Â’ishah, Anas, Abû Hurayrah et Mu`âwiyah Ibn Haydah.

Ces hadiths sont rapportés selon des formulations différentes. Par exemple, le hadith d’Ibn `Abbâs : « Quiconque change sa religion, tuez-le. » (rapporté par tous les compilateurs de hadiths sauf Muslim ; on retrouve le même hadith chez At-Tabarânî, d’après Abû Hurayrah, avec une bonne chaîne de narration et ce hadith est narré selon Mu`âwiyah Ibn Haydah avec une chaîne de narration dont les maillons sont des hommes de confiance).

Le hadith d’Ibn Mas`ûd : « Le sang d’un Musulman qui atteste qu’il n’y a de dieu que Dieu et que je suis le Messager de Dieu est illicite sauf dans trois cas : l’homicide volontaire, le fornicateur qui a déjà connu le mariage et l’apostat qui abandonne la Communauté. » (rapporté par l’ensemble des compilateurs de hadiths).

Selon d’autres versions de ce hadith, d’après `Uthmân : « …un homme qui a mécru après sa Soumission (Islam) ou qui a forniqué après qu’il a connu le mariage ou qui a tué sans droit une autre âme. » (rapporté par At-Tirmidhî — qui le qualifia de hasan (bon) -, An-Nasâ’î et Ibn Mâjah ; le sens du hadith est confirmé par la version d’Ibn `Abbâs, de Abû Hurayrah et de Anas).

L’érudit Ibn Rajab dit : « Tuer dans chacun de ces trois cas est consensuellement admis par les Musulmans. » [2].

`Alî — que Dieu honore sa face — exécuta la peine de l’apostasie contre un groupe de gens qui l’avaient divinisé. Il les brûla vifs, après qu’il leur eut demandé de se repentir et qu’il les eut réprimandés, mais ils refusèrent de se repentir et de revenir sur leurs prétentions. Il les jeta alors dans le feu, disant :

« Lammâ ra’aytul-amra amram-munkarâ *** Ajjajtu nârî wa da`awtu Qumburâ

Traduction  :

Lorsque j’ai vu que la chose était blâmable *** J’ai allumé mon bûcher, et j’ai appelé Qumbur »

Qumbur étant son serviteur et son page [3].

Ibn `Abbâs désapprouva `Alî, arguant de l’autre hadith : « Ne châtiez pas par le châtiment de Dieu. » Ibn `Abbâs pensait donc qu’il fallait les tuer, mais non les brûler. La divergence d’Ibn `Abbâs concernait donc le moyen employé, non le principe.

De même, Abû Mûsâ et Mu`âdh exécutèrent la peine de mort contre un Juif du Yémen qui s’était converti à l’Islam puis avait apostasié. Mu`âdh dit alors : « C’est le Jugement de Dieu et de son Messager. » (hadith consensuellement reconnu — i.e. rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).

`Abd Ar-Razzâq rapporte qu’Ibn Mas`ûd mit en arrestation un groupe de gens, en Irak, qui avaient renié l’Islam. Il écrivit alors à `Umar à leur sujet. Ce dernier lui répondit par une lettre : « Propose-leur la religion de vérité et l’attestation qu’il n’y a de dieu que Dieu. S’ils acceptent, laisse-les en paix. Et s’ils refusent, tue-les. » Certains d’entre eux acceptèrent et ils furent graciés. D’autres refusèrent et ils furent tués [4].

On rapporte d’après Abû `Amr Ash-Shaybânî qu’Al-Mustawrad Al-`Ijlî se convertit au christianisme après avoir embrassé l’Islam. `Utbah Ibn Furqud l’envoya à `Alî, qui lui demanda de se repentir, ce que l’apostat refusa de faire. `Alî le mit à mort [5].

Le Sheikh de l’Islam Ibn Taymiyah mentionne que le Prophète — paix et bénédiction sur lui — accepta le repentir d’un groupe d’apostats mais qu’il ordonna de tuer un autre groupe qui avait rajouté à l’apostasie d’autres crimes comprenant l’atteinte et la nuisance à l’Islam et aux Musulmans. Ainsi, il ordonna de tuer Miqyas Ibn Hubâbah le jour de la conquête de la Mecque, ce dernier ayant ajouté à l’apostasie le meurtre d’un Musulman et la dépossession de ses biens. De plus, il ne s’était pas repenti avant qu’on eût mis la main sur lui. Le Prophète ordonna également de tuer les `Uraynites lorsqu’ils ajoutèrent à leur apostasie des crimes semblables à ceux de Miqyas. Il ordonna aussi de tuer Ibn Khatal qui avait ajouté à son apostasie l’insulte et le meurtre d’un Musulman. Il ordonna de tuer Ibn Abû Sarh qui ajouta à son apostasie la calomnie et la diffamation contre le Prophète. Ibn Taymiyah distingue deux types d’apostasie : d’une part, la simple apostasie, pour laquelle le repentir est accepté ; d’autre part, l’apostasie qui s’accompagne d’une guerre contre Dieu et Son Messager et qui s’accompagne également de la propagation de la corruption sur Terre. Dans ce deuxième cas, la repentance de l’apostat est refusée si celui-ci se repent après son arrestation [6].

`Abd Ar-Razzâq, Al-Bayhaqî et Ibn Hazm rapportent qu’Anas, revenant de Tastur, se rendit chez `Umar. Ce dernier lui demanda : « Qu’ont fait les six de la tribu de Bakr Ibn Wâ’il qui ont renié l’Islam et qui ont rejoint les idolâtres ? » Anas répondit : « Ô Commandeur des Croyants, ce groupe de gens qui ont renié l’Islam et qui ont rejoint les idolâtres ont été tués sur le champ de bataille. » `Umar reprit : « Nous appartenons à Dieu, et c’est à Lui que nous retournerons. » [7] Anas dit : « Mais avaient-ils une autre issue que d’être tués ? » `Umar répondit : « Oui, j’allais leur proposer l’Islam et, s’ils refusaient, j’allais les mettre en prison. » [8].

Le sens de cette tradition est que `Umar a pensé que la peine de mort n’était pas applicable à l’apostat en toute situation. Elle peut être annulée ou reportée si une nécessité impose son annulation ou son report. Dans ce cas précis, la nécessité consiste en l’état de guerre, en la proximité géographique entre ces apostats et les idolâtres et en la crainte que ces apostats ne soient tentés de passer à l’ennemi. `Umar a probablement fait l’analogie avec ce qu’avait dit le Prophète — paix et bénédiction sur lui : « Ne coupez pas les mains pendant les batailles. », et cela de crainte que le voleur, furieux, ne rejoigne l’ennemi.

Il existe une autre possibilité : l’avis de `Umar serait que le Prophète — paix et bénédiction sur lui -, en disant : « Quiconque change sa religion, tuez-le. », avait dit cela en sa qualité de dirigeant de la Communauté et de chef de l’Etat. Cela signifierait que cette décision ferait partie des décrets du pouvoir exécutif, et que c’est un acte faisant partie de la politique légale. Il ne s’agirait pas d’un avis juridique (fatwâ) ou d’un enseignement émanant de Dieu auquel la Communauté doit se soumettre en tout temps, en tout lieu et en toute situation. Ainsi, l’exécution de l’apostat et de tous ceux qui changent leur religion reviendrait de droit au dirigeant. Elle fait partie de ses compétences et des attributions de son pouvoir. S’il prononce la peine de mort, celle-ci doit être exécutée. Sinon, elle ne l’est pas.

Cette possibilité est confortée par ce qu’ont dit les Hanafites et les Malékites au sujet du hadith : « Quiconque a tué une personne, sa dépouille lui revient. » et ce qu’ont dit les Hanafites au sujet du hadith : « Quiconque redonne vie à une terre morte, alors elle devient sa propriété. » (cf. notre livre : Al-Khasâ’is Al-`Âmmah fî Al-Islâm (Caractéristiques générales de l’Islam), page 217).

C’est également l’opinion de Ibrâhîm An-Nakha`î ainsi que celle d’Ath-Thawrî qui a dit : « C’est cette opinion que nous adoptons. » (Al-Musannaf, 10, tradition n° 18697). Il a également dit : « [La peine de mort] doit être reportée tant qu’il y a un espoir de repentance. » [9].

Mon opinion est la suivante. Les savants ont distingué en matière d’innovation (bid`ah), les innovations aggravées et les innovations simples. Ils ont également distingué parmi les innovateurs ceux qui invitent activement à leur innovation de ceux qui n’y invitent pas. De la même manière, il faut faire la différence au niveau de l’apostasie entre l’apostasie aggravée et l’apostasie simple, tout comme il faut faire la différence entre les apostats qui invitent à l’apostasie et ceux qui n’y invitent pas.

Ainsi, lorsque l’apostasie est aggravée — comme l’apostasie de Salmân Rushdî — et que l’apostat invite à son hérésie par la langue ou par la plume, alors il convient dans ce cas de châtier de manière prononcée, donc d’adopter l’avis de la grande majorité des savants de la Communauté, de considérer littéralement les hadiths, afin de déraciner le mal et de fermer la porte à la zizanie. Sinon, dans les autres cas, il est possible d’adopter l’avis d’An-Nakha`î et d’Ath-Thawrî qui s’appuie sur ce qui est rapporté au sujet du Fârûq, `Umar [Ibn Al-Khattâb].

L’apostat qui invite à l’apostasie n’est pas un simple mécréant, ne croyant pas à l’Islam. Il mène de fait une guerre contre l’Islam et contre la Communauté. Il est donc à considérer au même titre que ceux qui font la guerre à Dieu et à Son Messager, répandant la corruption sur Terre. La guerre — comme le dit Ibn Taymiyah — est de deux sortes : la guerre par la main et la guerre par la langue. En matière de religion, la guerre par la langue peut porter encore plus de préjudice que la guerre par la main. C’est pour cette raison que le Prophète — paix et bénédiction sur lui — tuait ceux qui lui faisaient la guerre par la langue alors qu’il graciait des gens ayant porté les armes contre lui. De la même manière, la corruption peut se faire par la main mais aussi par la langue. En matière de religion, la corruption par la langue est bien plus néfaste que la corruption par la main. Il est ainsi établi que faire la guerre à Dieu et à Son Messager par la langue est bien plus terrible, et que la propagation du désordre sur Terre par la langue est plus dangereuse. [10].

Or, comme l’ont dit les sages, la plume est l’une des deux langues. Elle peut même être encore plus terrible que la langue et porter encore plus de préjudice, surtout à notre époque où il est possible d’assurer une large diffusion des écrits.

En outre, l’apostat qui persiste dans son apostasie est condamné à la mort morale de la part de la Communauté musulmane. Ainsi, il ne jouit plus de sa loyauté, de son amour, ni de son aide. Dieu le Très-Haut dit en effet : « Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. » (sourate 5, la Table servie, Al-Mâ’idah, verset 51). Pour des gens doués de raison et qui ont une conscience, cette mort morale est en réalité bien plus grave que l’exécution physique.

Cette sévérité dans la lutte contre l’apostasie est due au fait que la société musulmane est fondée en tout premier lieu sur la foi et la croyance. La foi constitue en effet le fondement de son identité, la règle qui régit son mode de vie et l’essence de son existence.

Pour cette raison, il ne saurait être permis à quiconque de s’en prendre à ce fondement ou de toucher à cette identité. A partir de là, l’apostasie déclarée constitue le plus grand crime aux yeux de l’Islam. Elle est en effet un danger pesant contre la personnalité de cette société et contre son entité morale. En outre, elle est un danger contre la première des cinq nécessités que l’Islam entend préserver, à travers tous ses pans législatifs et éthiques. Ces cinq nécessités sont : la religion, la vie, la filiation, la raison et la propriété. La religion est la première de ces nécessités, car le Croyant peut faire le sacrifice de sa vie, de son pays et de ses biens pour préserver sa religion.

L’Islam ne contraint personne à l’embrasser, ni à sortir d’une religion pour se convertir à une autre religion. Car la foi prise en compte est celle qui découle d’un choix délibéré et d’une conviction. Dieu — Exalté soit-Il — dit dans le Coran mecquois [11] : « Est- ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » (sourate 10 intitulée Jonas, Yûnus, verset 99). Il dit également dans le Coran médinois [12] : « Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. » (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 256).

Néanmoins, l’Islam n’accepte pas que la religion soit un jeu dans lequel chacun y entrerait aujourd’hui comme il lui plaît et en sortirait demain comme il lui plaît, ainsi que l’ont fait certains Juifs qui disaient : « ‹Au début du jour, croyez à ce qui a été révélé aux Musulmans, mais, à la fin du jour, rejetez-le, afin qu’ils retournent (à leur ancienne religion).› » (sourate 3 intitulée la Famille d’Amram, Âl `Imrân, verset 72).

L’Islam ne condamne pas à la peine capitale l’apostat qui ne professe pas son apostasie ou qui n’y invite pas les autres. Il considère que son châtiment est laissé à Dieu le Jour du Jugement dernier, si du moins il meurt mécréant. Le Très Haut dit en effet : « Et ceux parmi vous qui adjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement. » (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 217). Au pire, l’Islam punira un tel apostat par une peine discrétionnaire adaptée.

L’Islam sanctionne uniquement l’apostat qui professe ses opinions, en particulier celui qui s’active à inviter à l’apostasie. L’Islam entend ainsi protéger l’identité de la société et préserver ses fondements et son union. Il n’existe aucune société dans le monde qui ne possède des fondements auxquels il est interdit de s’en prendre, comme par exemple : l’identité, l’affiliation, l’allégeance. Il est ainsi inacceptable pour un membre d’une société donnée de modifier l’identité de celle-ci ou de transformer son allégeance aux ennemis de la société en question.

C’est pour cette raison que la trahison de la patrie et l’alliance avec les ennemis de celle-ci, en leur témoignant de l’amitié et en leur délivrant les secrets, sont considérées comme un crime d’une grande importance. Pourtant, nul n’a jamais dit qu’il faut accorder au citoyen le droit à ce qu’il change son allégeance nationale à qui il veut et quand il veut.

L’apostasie n’est pas seulement une prise de position intellectuelle, pour que le débat se résume au principe de la liberté de conscience. Plus que cela, il s’agit d’un changement d’allégeance, d’une transformation de l’identité, d’une mutation de l’affiliation. L’apostat porte désormais son allégeance et son rattachement d’une Communauté vers une autre communauté, d’une patrie vers une autre patrie, autrement dit de la Terre d’Islam (Dâr Al-Islâm) vers une autre terre. Il se détache de la Communauté islamique dont il faisait partie intégrante, et se rattache de par sa raison, de par son cœur et de par sa volonté aux adversaires de cette Communauté. C’est ce qu’exprime le hadith prophétique, d’après la version consensuelle d’Ibn Mas`ûd : « l’apostat qui abandonne la Communauté ». L’expression « qui abandonne la Communauté » est ici une caractérisation générale, non-restrictive : tout apostat abandonne de facto la Communauté.

Néanmoins, quelle que soit l’importance de son crime, nous n’irons pas lui ouvrir la poitrine pour voir ce que recèle son cœur ; nous n’irons pas non plus envahir sa maison à son insu. Nous ne le jugeons que sur ce qu’il déclare ouvertement par sa propre langue, par sa propre plume ou par ses propres actions. C’est à partir de là que nous établissons s’il a versé dans la mécréance déclarée et explicite, qui n’admet aucune interprétation ni ne fait aucun doute. Tout doute est en revanche considéré au bénéfice et à la faveur de l’accusé d’apostasie.

Le laxisme dans la sanction de l’apostat déclaré, qui s’active à la propagation de l’apostasie, met en péril la société dans son ensemble, et ouvre la porte à une zizanie dont seul Dieu — Exalté soit-Il — connaît les conséquences. Un tel apostat pourrait alors tromper les gens, en particulier les plus faibles et les plus démunis d’entre eux ; il pourrait alors se former une organisation hostile à la Communauté, qui se permettrait de recourir à l’aide des ennemis de celle-ci pour la combattre. Ainsi, la Communauté tomberait dans une lutte et un déchirement intellectuel, social et politique, qui pourrait tourner à une lutte sanglante, voire à une guerre civile qui emporterait tout sur son passage.

C’est par ailleurs exactement ce qui s’est passé en Afghanistan. Un groupe restreint renonça à sa religion et embrassa la doctrine communiste après que tous les membres de ce groupe eurent fait leurs études en Russie, et eurent été embrigadés dans le Parti Communiste. Et sans qu’on ne s’y attendît, ils se jetèrent sur le pouvoir et entamèrent une transformation de l’identité de la société dans son ensemble, grâce aux moyens et à l’autorité dont ils disposaient. Le peuple afghan refusa néanmoins de se soumettre : il résista puis il résista. Et cette résistance s’étendit jusqu’à constituer l’héroïque Jihâd afghan contre les apostats communistes, qui n’eurent aucun scrupule à s’allier aux Russes contre leur peuple et leurs proches. Ils pilonnaient leur patrie avec les chars ; ils la bombardaient avec les avions et la détruisaient par les bombes et les missiles. Telle était cette guerre civile qui dura dix ans et dont les victimes se comptèrent par millions (SIC!) de morts, de blessés, d’orphelins, de veuves et de mères ayant perdu leurs enfants, sans parler de la destruction qui ravagea le pays et décima la terre et le bétail.

Tout cela ne put avoir lieu qu’à cause de la négligence de ces apostats, du laxisme dans la considération de leur cas et du silence initial affiché devant leur crime. Si ces traîtres hérétiques avaient été punis avant leur prise de pouvoir, on aurait épargné le peuple et le pays des maux causés par cette effroyable guerre et des ravages qu’elle fit sur la terre et sur les hommes.

Premièrement, accuser un Musulman d’apostasie est une chose très grave, qui implique qu’il soit privé de toute fidélité et de tout attachement à la famille et à la société. Cela implique également qu’il soit séparé de son épouse et de ses enfants. En effet, il est illicite pour une Musulmane d’être sous la protection maritale d’un mécréant [13]. De plus, l’apostat ne devient plus le garant de ses enfants, sans parler du châtiment corporel au sujet duquel les juristes sont globalement unanimes.

Pour ces raisons, il faut être extrêmement prudent avant de jeter l’anathème sur un Musulman dont l’Islam est avéré. En effet, son appartenance à l’Islam est avérée de façon certaine, et la certitude ne saurait être supprimée par le doute. Parmi les choses les plus graves qui soient, est l’accusation de mécréance lancée contre un non-mécréant. La Sunnah prophétique a prévenu de cela longuement et avec insistance. Par le passé, j’ai rédigé une lettre (Dhâhirah Al-Ghuluww fî At-Takfîr (Le phénomène d’outrance dans l’excommunication)) afin de faire résistance à cette grande vague qui s’est répandue à une époque donnée. On ouvrait alors facilement les portes à l’excommunication. Et malheureusement, il existe encore des gens qui sont convaincus par cette idée.

Deuxièmement, ceux qui sont aptes à lancer une accusation d’apostasie à l’encontre d’un individu musulman sont les savants très versés dans la science religieuse et les spécialistes de cette question qui savent distinguer ce qui est péremptoire de ce qui est conjectural, ce qui est explicite de ce qui est ambigu, ce qui admet l’interprétation de ce qui ne l’admet pas. Ainsi, ces spécialistes ne prononcent l’excommunication que lorsqu’il n’y a manifestement plus aucune autre issue. Ainsi, l’excommunication peut être prononcée dans des cas tels que : nier de la religion ce qui est connu par nécessité (inkâr al-ma`lûm min ad-dîn bid-darûrah), railler ce qui est certain en matière de foi ou de Législation islamique, insulter publiquement Dieu le Très-Haut, Son Messager ou Son Livre, etc.

On peut ainsi citer l’accusation d’apostasie lancée par les savants contre Salmân Rushdî et contre Rashâd Khalîfah qui a commencé par renier la Sunnah, puis a renié les deux derniers versets de la sourate 9 [14] et a parachevé sa mécréance en se prétendant Messager de Dieu, arguant que Muhammad, paix bénédiction sur lui, était le Sceau des Prophètes mais qu’il n’était pas le Sceau des Messagers ! La décision fut alors prise par le Conseil de Jurisprudence de la Ligue du Monde Musulman. Il ne faut pas laisser ce genre de problèmes entre les mains de personnes hâtives dans leurs conclusions ou à des outranciers ou à des individus possèdant un piètre bagage en sciences religieuses. Tous ceux-là diraient alors au sujet de Dieu des choses qu’ils ne connaissent pas.

Troisièmement, celui qui exécute la peine est le dirigeant légal, après la formulation d’un verdict par la justice islamique spécialisée qui ne se réfère qu’à la Loi de Dieu — Exalté soit-Il — et qui ne s’en remet qu’aux versets ou aux hadiths clairement explicites du Livre de Dieu ou de la Sunnah de Son Messager — paix et bénédiction sur lui. Et c’est à eux (versets et hadiths) que les gens se remettent s’ils divergent : « Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Dieu et au Messager, si vous croyez en Dieu et au Jour dernier. » (sourate 4 intitulée les Femmes, An-Nisâ’, verset 59).

En principe, le juge musulman doit être de ceux qui sont aptes à fournir un effort intellectuel (Ijtihâd) dans la déduction du jugement légal. S’il ne possède pas cette qualité, alors il doit consulter ceux qui la possèdent, afin que la vérité lui soit évidente et qu’il ne juge pas en méconnaissance de cause ou par passion. Car, dans ce cas, il ferait partie des juges destinés à l’Enfer.

Quatrièmement, la grande majorité des juristes sont d’avis qu’il est obligatoire de demander à l’apostat de se repentir, avant exécution de la peine. Le Sheikh de l’Islam Ibn Taymiyah a même dit dans son livre As-Sârim Al-Maslûl `alâ Shâtim Ar-Rasûl : « Les Compagnons, que Dieu les agrée, sont unanimes (à cet égard). » Certains juristes ont estimé la durée du repentir à trois jours, d’autres l’ont estimé à moins, d’autres l’ont estimé à plus. Quelques-uns pensent que la repentance de l’apostat doit être demandée à l’infini, sans limitation temporelle.

Certains juristes ont exclu l’hypocrite de cette durée de repentance laissée à l’apostat, en ce sens que l’hypocrite laisse apparaître autre chose que ce qui est en son for intérieur. Ainsi, il n’a pas de repentance. Ces mêmes juristes pensent de même en ce qui concerne celui qui insulte le Messager — paix et bénédiction sur lui — à cause de la sacralité et de l’honneur du Messager de Dieu. Un tel apostat verrait alors sa repentance refusée. Ibn Taymiyah a publié son livre à ce sujet.

Cette durée de repentance est octroyée à l’apostat afin de lui donner l’occasion de réviser lui-même ses idées. Ainsi, il peut lui-même lever l’équivoque qui pesait contre lui, ou alors certifier qu’il n’y a aucun doute sur son apostasie. Qu’il recherche loyalement la vérité ou qu’il suive ses propres passions ou encore qu’il soit au service de tierces parties, Dieu le fera accéder au but de sa quête.

Certains contemporains pensent que l’acceptation du repentir revient à Dieu et non à l’homme. Mais ceci concerne les jugements de l’au-delà. En ce qui concerne les jugements d’ici-bas, nous acceptons le repentir, même s’il n’est qu’apparent, et nous acceptons la conversion à l’Islam, même si elle n’est qu’apparente. Nous ne pénétrons pas dans les fors intérieurs des créatures. Nous avons reçu l’ordre de ne juger que selon ce qui est apparent et explicite. Dieu seul est garant de ce qui se trouve dans les âmes. D’après le hadith authentique, ceux qui disent « Il n’y a de divinité que Dieu » épargnent leurs vies et leurs biens ; et leurs comptes seront ensuite réglés par Dieu, c’est-à-dire que leur degré de foi n’est jugé que par Dieu.

En conclusion, nous pouvons dire que donner à tout un chacun le droit d’accuser un individu d’apostasie, de juger ensuite qu’il mérite le châtiment, de décider que ce châtiment ne peut être que la peine de mort et d’exécuter ce verdict sans merci constitue un grave danger pour la vie des gens, pour leurs biens et pour leur honneur. En effet, cela signifierait qu’un individu quelconque — qui n’a ni la science des juristes, ni la sagesse des juges, ni la responsabilité des exécutifs — pourrait accaparer entre ses mains les trois pouvoirs : il prononce un avis juridique — en d’autres termes, il accuse -, il juge et il exécute. Ainsi, il est à la fois le juriste, l’accusateur, le juge et la police !

Certains écrivains contemporains, ne possèdant pas la science législative, se sont opposés à la sanction de l’apostasie, arguant qu’une telle sanction n’a pas été mentionnée dans le Coran et qu’elle n’a été rapportée que par un hadith non-récurrent (hadîth âhâd), alors que les hadiths non-récurrents ne sont pas pris en considération au niveau des châtiments corporels. C’est pour cette raison que ces contemporains renient la sanction de l’apostasie.

Ces arguments sont réfutés à plusieurs égards

  1. La Sunnah authentique est la source des directives pratiques, et ce, d’après le consensus unanime des Musulmans. Dieu — Exalté soit-Il — dit en effet : « Dis : ‹Obéissez à Dieu et obéissez au Messager. › » (sourate 24 intitulée la Lumière, An-Nûr, verset 54) ; « Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Dieu. » (sourate 4 intitulée les Femmes, An-Nisâ’, verset 80).

    Les hadiths ordonnant de tuer l’apostat ont été authentifiés, et ont été mis en pratique par les Compagnons, durant le règne des Califes orthodoxes [15].

    Dire que les hadiths non-récurrents ne peuvent être pris en considération au niveau des châtiments corporels est inexact. Toutes les Ecoles de jurisprudence ont pris en considération les hadiths non-récurrents pour déterminer la sanction du buveur d’alcool, alors que ce qui a été rapporté au sujet de la sanction de l’apostasie est bien plus authentique et bien plus fourni que ce qui a été rapporté au sujet de la sanction de la consommation d’alcool.

    Si ceux qui prétendent cela — à savoir que les hadiths non-récurrents ne doivent pas être pris en compte au niveau des affaires juridiques — disaient vrai, cela signifierait l’annulation de la Sunnah en tant que source du droit islamique, tout du moins l’annulation de 95% voire de 99% de ce qu’elle contient. Il n’y aurait alors plus lieu de dire que nous suivons le Coran et la Sunnah.

    Il est bien connu chez les savants que les hadiths non-récurrents constituent la majeure partie des hadiths ayant trait aux questions juridiques. Le hadith récurrent (hadîth mutawâtir), par opposition au hadith non-récurrent, est rarissime. Sa rareté est telle que certains Imâms du Hadith ont affirmé qu’il n’existe quasiment pas, comme cela a été mentionné par l’Imâm Ibn As-Salâh, dans sa célèbre Introduction aux sciences du Hadith.

    En réalité, nombre de ceux qui soulèvent cette question ne saisissent pas précisément ce qu’on entend par « hadith non-récurrent ». Ils croient qu’un hadith non-récurrent est un hadith qui n’a été narré que par une seule personne, ce qui est une erreur. On entend par « hadith non-récurrent » un hadith qui n’a pas atteint le degré de la récurrence. Il peut avoir été narré par deux, trois, quatre Compagnons, voire plus, puis il est rapporté par un nombre démultiplié de narrateurs parmi les Successeurs [16].

    Le hadith concernant l’exécution de l’apostat a été narré par un grand nombre de Compagnons, dont nous en avons mentionné quelques-uns. Il figure parmi les hadiths les plus répandus et les plus célèbres.

  2. L’une des sources du droit islamique en vigueur dans la Communauté est le consensus (Ijmâ`). Or, les juristes de la Communauté, toutes Ecoles confondues, qu’ils soient sunnites ou non, ainsi que les juristes indépendants non rattachés à une Ecole précise, sont consensuellement en accord pour dire que l’apostat mérite une sanction. Il y a quasiment unanimité pour dire que cette sanction est la peine de mort, exception faite de ce qui a été rapporté au sujet de `Umar, d’An-Nakha`î et d’Ath-Thawrî. Il demeure cependant que l’incrimination de l’apostasie est consensuellement reconnue.

  3. Certains savants des siècles passés ont dit que le verset de la guerre mentionné dans la sourate 5 intitulée la Table servie, Al-Mâ’idah), concerne les apostats : « La récompense de ceux qui font la guerre à Dieu et à Son Messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées. » (sourate 5 intitulée la Table servie, Al-Mâ’idah, verset 33). Parmi ceux qui ont dit que ce verset concerne les apostats, on peut citer entre autres Abû Qilâbah [17].

    Nous avons précédemment rapporté les propos d’Ibn Taymiyah selon lesquels la guerre contre Dieu et Son Messager par la langue est bien plus terrible que la guerre par la main. Il en est de même quant à la propagation de la corruption sur Terre. Parmi les faits qui soutiennent cette hypothèse formulée sur le verset de la guerre, il s’avère que les hadiths, ayant légitimé dans trois situations la peine de mort contre un Musulman, existent sous la forme suivante, par exemple le hadith de `Â’ishah : « […] et un homme qui part combattre Dieu et Son Messager. Celui-ci doit être tué ou crucifié ou exilé. ». On trouve ainsi cette expression au lieu de « qui apostasié après sa Soumission (Islâm) » ou bien « l’apostat qui abandonne la Communauté ». Ceci indique que le verset précédent s’applique également aux apostats qui invitent à leur apostasie.

    Par ailleurs, Dieu — Exalté soit-il — dit dans le Coran : « Ô les Croyants ! Quiconque parmi vous apostasie de sa religion… Dieu va faire venir un peuple qu’Il aime et qui L’aime, modeste envers les Croyants et fier et puissant envers les mécréants, qui lutte dans le sentier de Dieu, ne craignant le blâme d’aucun blâmeur. » (sourate 5 intitulée la Table servie, Al-Mâ’idah, verset 54).

    Ce verset indique que Dieu a préparé pour les apostats des gens, parmi les Croyants, qui leur résisteront, des gens qui luttent pour la Cause de Dieu, et que le Très Haut a décrits dans le verset. On peut citer l’exemple de Abû Bakr et des Croyants qui, avec lui, sauvèrent l’Islam de la sédition apostate.

    De la même manière, un certain nombre de versets concernant les hypocrites montrent que ces derniers ont préservé leur vie en arborant une foi mensongère, et en prêtant de faux serments afin d’obtenir l’agrément des Croyants. Le Très Haut dit : « Prenant leurs serments comme boucliers » (sourate 58 intitulée Al-Mujâdilah, verset 16) ; « Ils vous font des serments pour se faire agréer de vous. » (sourate 9 intitulée le Repentir, At-Tawbah, verset 96) ; « Ils jurent par Dieu qu’ils n’ont pas dit (ce qu’ils ont proféré), alors qu’en vérité ils ont dit la parole de la mécréance et ils ont rejeté la foi après avoir été Musulmans. » (sourate 9 intitulée le Repentir, At-Tawbah , verset 74). Tous ces versets soutiennent que les hypocrites déniaient leur apostasie, et appuyaient leurs dires par des serments, jurant qu’ils n’avaient nullement prononcé la parole de mécréance. Cela prouve que si leur apostasie était dûment avérée, leurs boucliers leur deviendraient bien futiles, et leurs serments pervers ne leur seraient d’aucun secours.

L’apostasie la plus dangereuse est celle du chef de l’Etat, celle du dirigeant, qui est censé être le gardien de la foi de la Communauté, qui est censé lutter contre l’apostasie, pourchasser les apostats et les éliminer de la société musulmane. Si alors c’est lui qui se met à diriger l’apostasie, secrètement et ouvertement, en répandant la corruption de manière déclarée et dissimulée, en protégeant les apostats, en leur ouvrant bien grandes les portes et les issues et en les distinguant par des médailles et des titres, la chose deviendrait alors tel que l’a décrite le poète arabe :

Wa râ`ish-shâti yahmidh-dhi’ba `anhâ

Fakayfa idhar-ru`âtu lahâ dhi’âbu

Traduction :

Le berger de la brebis la défend contre le loup.

Qu’en serait-il si les bergers devenaient eux-mêmes les loups ?

Ce type de dirigeants existe, et nous le voyons prendre en amitié les ennemis de Dieu, prendre en inimitié les amis de Dieu, méprisant la foi, dédaignant la Sharî`ah, n’observant ni les commandements ni les interdictions divins et prophétiques, rabaissant tous les éléments sacrés et tous les symboles de la Communauté : les pieux Compagnons, la pure famille prophétique, les meilleurs Califes, les éminents savants, les héros de l’Islam. Ces dirigeants considèrent que s’attacher aux obligations islamiques est un crime et un symbole d’extrémisme. Ainsi, avec eux, les hommes sont interdits de prière à la mosquée et les femmes sont interdites de voile (Hijâb). Mais ils ne se limitent pas uniquement à cela : ils s’activent à appliquer le principe du « tarissement des sources », principe dont ils se sont fait les tenants au niveau de l’enseignement, des médias et de la culture. Ils agissent ainsi afin de couper court à tout développement d’une mentalité et d’un état d’esprit islamiques. Pis encore, ils vont jusqu’à pourchasser les véritables activistes musulmans (Du`âh), bloquant ainsi la voie à tout appel ou tout mouvement sincère, cherchant à rénover la religion et à reconstruire les bases de la vie matérielle.

Le plus étrange est que ces individus — malgré leur apostasie déclarée — veillent à ce qu’ils demeurent considérés comme les tenants de l’Islam, et ce, afin d’en profiter pour, précisément, détruire cet Islam. Ils veulent que la Communauté interagisse avec eux en tant que Musulmans, alors qu’eux cherchent à ébranler de l’intérieur les fondements de cette Communauté. Certaines de ces parties s’efforcent d’afficher une religiosité apparente, en encourageant une bigoterie factice et en rapprochant d’elles ceux qui lui brûlent de l’encens, ceux-là mêmes que certains appellent désormais « les savants du système, les suppôts de la police » (« `ulamâ’ as-sultah `umalâ’ ash-shurtah »).

C’est alors que la situation devient délicate. Qui donc va punir ces dirigeants ? Mais avant même de parler de punition, qui donc lancera contre eux une accusation d’apostasie, alors qu’il s’agit d’une apostasie déclarée (kufr bawâh), comme la caractérise le hadith prophétique [18] ? Qui donc les jugera pour leur apostasie, alors que les appareils législatif et judiciaire de l’Etat sont entre leurs mains ?

Il ne reste alors plus que « l’opinion publique » musulmane, et la conscience collective islamique entraînée par des savants, des activistes et des intellectuels indépendants. Cette conscience — si on lui claque au nez toutes les issues possibles — pourra dès lors se transformer, à tout moment, en volcan explosant à la face de ces tyrans apostats. Il ferait beau voir que la société musulmane renonce à sa personnalité islamique, ou à abandonner sa foi et son message, lesquels constituent sa raison d’être et le secret de son existence.

La colonisation occidentale française a pu faire l’expérience à ses frais en Algérie, de même que la colonisation orientale russe dans les républiques islamiques d’Asie. Malgré l’âpreté et la longueur de l’expérience ici et là, elle ne put déraciner l’identité ni la personnalité islamique de ces territoires. La colonisation et la tyrannie sont partis, l’Islam et les peuples musulmans sont restés.

Néanmoins, la guerre lancée contre l’Islam et ses partisans par certains « nationalistes » laïques occidentalisés, dans certaines régions du monde musulman — après l’indépendance de celles-ci — fut d’une inimitié encore plus virulente et d’un acharnement encore plus terrible que la guerre imposée par les colonisateurs.

Nous ne devons pas oublier, à cet égard, de lancer un avertissement contre une forme d’apostasie qui ne fanfaronne pas sa jactance à tout bout de champ, comme le font les apostats déclarés. Ce type d’apostasie est bien plus malin que cela : il ne s’affiche pas expressément, mais se dissimule sous différents masques. Il pénètre ainsi furtivement dans les cerveaux tel le microbe dans le corps humain. On ne le voit pas lorsqu’il attaque l’organisme, mais on ne le reconnaît qu’après l’apparition de la maladie et de ses symptômes. Il ne tue pas par une balle sifflante : il tue par un poison lent entremis dans le miel et les sucreries. Ce type d’apostasie est découvert par les savants versés dans la science, clairvoyants dans la religion. Néanmoins, ils ne peuvent pas grand chose face à ces criminels de profession, qui ne se laissent pas prendre, ni ne laissent à la justice l’opportunité de se saisir d’eux. Ceux-là sont les « hypocrites » destinés au fin fond de l’Enfer.

Il s’agit de « l’apostasie intellectuelle », qui nous montre quotidiennement ses méfaits, à travers des journaux publiés, des livres édités, des revues commercialisées, des débats diffusés, des émissions regardées, des coutumes mises à la une et des lois adoptées.

Cette apostasie enveloppée est, à mon sens, plus dangereuse que l’apostasie déclarée, car elle œuvre continuellement, et sur une grande échelle. Par ailleurs, elle n’est pas combattue comme l’apostasie expresse, qui crée tout un tumulte, qui attire les regards et qui excite les foules.

L’hypocrisie est bien plus dangereuse que la mécréance explicite. Ainsi, l’hypocrisie de `Abd Allâh Ibn Ubayy et de ses acolytes parmi les hypocrites de Médine était plus dangereuse pour l’Islam que la mécréance de Abû Jahl et de ses acolytes parmi les idolâtres de la Mecque. C’est pour cette raison que le Coran dénigre au début de la sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, « ceux qui ont mécru » (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 6) — c’est-à-dire ceux qui ont expressément fait acte de leur mécréance — deux fois seulement, alors qu’il mentionne les hypocrites dans treize versets.

C’est cette apostasie qui se réveille avec nous le matin et qui se couche avec nous la nuit, qui se montre à nous, un coup par-ci, un coup par-là, ne trouvant personne pour lui opposer résistance. Comme l’a dit le Sheikh de l’Islam An-Nadwî : « Une apostasie, mais point de Abû Bakr pour lui faire face ! »

Le devoir impérieux à ce niveau est de combattre ce type d’apostats par leurs propres armes : la pensée par la pensée, jusqu’à leur faire jouer toutes leurs cartes, leur faire tomber leurs masques et répondre à toutes les équivoques qu’ils soulèvent, par des arguments irréfutables.

Il est vrai qu’ils sont dotés des plus grandes tribunes dans la presse et dans les médias audio-visuels. Néanmoins, la puissance de la vérité est de notre côté, le crédit de la foi remplit les cœurs de nos peuples, le soutien de Dieu — Exalté soit-Il — est avec nous. Tout cela est digne de détruire leurs tromperies sur leurs têtes : « Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît. » (sourate 21 intitulée les Prophètes, Al-Ambiyâ’, verset 18) ; « Ainsi l’écume s’en va, au rebut, tandis que [l’eau et les éléments] utiles aux hommes demeurent dans la terre. » (sourate 13 intitulée le Tonnerre, Ar-Ra`d, verset 17). Et Dieu est le plus Véridique.

NUL BESOIN D'ECRIRE DE SON POING POUR ACCUSER L'ISLAM D'ETRE UN DANGER POUR L'HUMANITE: ILS SE CHARGENT EUX MEMES DE NOUS LE MONTRER!

SOURCE: www.islamophile.org/spip/article458.html