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30/10/2015

La CIA et Obama choisissent le camp des égorgeurs

En réponse à l'intervention militaire russe, la CIA et les monarchies du Golfe ont livré de nombreux missiles antichars TOW aux rebelles syriens. Avec ces nouvelles armes, ces derniers ont détruit des dizaines de blindés.

La rébellion syrienne a infligé de lourdes pertes à l'armée de Bachar el-Assad grâce aux missiles antichars américains TOW qu'elle a reçus en grand nombre ces dernières semaines. L'offensive terrestre de l'armée syrienne au nord de Hama, lancée début octobre avec le soutien aérien de la Russie, a été ralentie par la destruction de plusieurs dizaines de blindés par ces missiles sophistiqués, livrés massivement aux rebelles via la Turquie par l'Arabie saoudite et le Qatar, principaux soutiens du soulèvement armé contre Bachar el-Assad, ou par la CIA.

L'offensive du régime visait à dégager les rebelles de l'autoroute no 5, qui part vers le nord en direction d'Alep, et de la vallée de l'Oronte, au nord de la ville de Hama. «Les missiles TOW ont transformé l'opération en un “massacre de tanks” selon les commandants rebelles».......

SOURCE www.figaro.fr

 

ET VOUS? VOUS CHOISISSEZ QUOI?

Le Prince des vrais croyants fait du trafique de drogue

Au Liban, les douanes de l'aéroport de Beyrouth ont arrêté le prince saoudien Abdel Mohsen Ibn Walid Ibn Abdelaziz, avec en sa possession une quantité de drogue record, ont rapporté des responsables des services de l'ordre à Sputnik.

Lundi 26 septembre, le prince saoudien tentait d'embarquer pour Riyad avec près de deux tonnes de cocaïne et de Captagon, une drogue à base d'amphétamine. Cette quantité énorme de pilules de Captagon et de cocaïne rangées dans des caisses a été découverte à bord de l'avion privé du prince, qui devait se rendre en Arabie saoudite.

Le prince était accompagné de quatre autres Saoudiens, Bandar Ben Saleh el-Chirali, Yahahja Ben Chtchaïm Ben Chtchumari, Sijad Ben Samir el-Hakim et Mubarak Ben Ali el-Harisi, a précisé l'interlocuteur de Sputnik. Les cinq hommes se trouvent actuellement à l'aéroport et sont interrogés par la douane.

La production de pilules d'amphétamine est une affaire florissante au Liban et en Syrie, principaux pays sur cette route de la drogue moyen-orientale. De là, le flux de drogue s'achemine vers d'autres pays du Moyen-Orient et vers des pays du Golfe.

 
 
PS  POUR LUI.... PAS DE DÉCAPITATION!

29/10/2015

L'asse del male sunnita si mobilita a favore dei tagliagole

Il ministro degli Esteri del Qatar Khalid al-Attiyah ha affermato che il suo Paese non esclude un intervento militare in Siria. La dichiarazione sembra propagandistica, perché il Qatar è un Paese piccolo, ma molto ricco. Ma il Qatar sta già fornendo sostegno militare, finanziario e politico all'opposizione sunnita che si oppone a Bashar Assad.

In precedenza avevano esternato le loro intenzioni di impegnarsi in una guerra contro il governo di Damasco la Turchia e l'Arabia Saudita. Pertanto dovrebbero essere prese sul serio le parole del ministro degli Esteri del Qatar sulla prontezza insieme ai suoi alleati di intervenire in Siria. Alcuni media temono che la dichiarazione apra la possibilità di una terza guerra mondiale, scrive "Nezavisimaya Gazeta".

 
A metà ottobre durante i colloqui tra il presidente Vladimir Putin e il ministro della Difesa dell'Arabia Saudita Muhammad bin Salman, il principe saudita ha avvertito delle "conseguenze pericolose" dell'intervento militare di Mosca nel conflitto siriano dalla parte di Assad. Finora sono solo parole. Tuttavia il Qatar è stato spesso accusato di sostenere i movimenti islamici radicali come "Al Qaeda", i "Fratelli Musulmani", i "Talebani", lo "Stato Islamico" e il "Fronte Al Nusra." Proprio questi gruppi bombarda oggi l'Aviazione russa.

La situazione in Siria è legata agli interessi geopolitici di vari Paesi in Medio Oriente. Il successo delle truppe governative, sostenute dai raid dell'Aviazione russa, testimoniano che Mosca difende attivamente i suoi interessi nella regione. Il sito "Surya al-Ain" ha riferito che nella giornata di ieri le truppe siriane hanno liberato 5 città nella periferia sud-occidentale di Aleppo, la capitale economica del Paese (355 km a nord di Damasco).

"I ribelli si stanno ritirando in preda al panico, le loro linee difensive sono state sfondate. Le forze di Assad stanno riprendendo il controllo sulle aree adiacenti alla strategica autostrada Damasco-Aleppo," — scrivono i media filo-governativi siriani.

Un comandante dell'esercito di Damasco afferma che se queste operazioni avranno successo, "le comunicazioni che collegano i gruppi terroristici nelle province di Aleppo, Latakia e Idlib saranno tagliate e gli approvvigionamenti d'armi ed equipaggiamenti attraverso il confine turco verranno completamente interrotti." Secondo lui, se l'operazione di "pulizia" nella parte sud-occidentale di Aleppo, a nord di Idlib e ad Hama si concluderanno con successo, diventerà sicura la strada principale che collega la Siria centrale al nord del Paese. Di conseguenza l'invio e il trasferimento delle truppe saranno più veloci e i terroristi in Siria orientale e occidentale rimarranno completamente isolati.

Questo piano sarà attuato, se le truppe di Arabia Saudita, Turchia e Stati Uniti non inizieranno a sostenere più attivamente i gruppi che combattono le forze di Assad. In questo caso non sarà scontato che Assad ottenga rapidamente la vittoria finale, prosegue il giornale russo.

"Per la Russia è molto importante tramite i canali diplomatici convincere i Paesi che sostengono ISIS ed altri gruppi terroristici di smetterla. Pertanto serve sostenere tutte le iniziative per discutere i problemi legati alla crisi siriana. Questi problemi sono ora discussi a Vienna tra i rappresentanti dei dicasteri delle diplomazie di Russia, Stati Uniti, Arabia Saudita e Turchia. Ma qui è quasi impossibile attendersi un pieno successo,"- ritiene l'analista militare del giornale, il generale Yury Netkachev.

E' sicuro: al momento non ci sarà alcuna terza guerra mondiale.

"L'Arabia Saudita e la Turchia non oseranno avventurarsi in un intervento in Siria — è convinto l'esperto. — Anche se, a quanto pare, continueranno a sostenere i gruppi ribelli con armi e denaro".

Varoufakis: le socialo guignol d'Athènes se fait payer 1000 euros la minute!

Pour une interview de 22 minutes sur la Rai, la télévision publique italienne, Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des Finances, a touché 1 000 euros la minute.

Une somme qui a suscité un tollé en Italie. Le montant a été dévoilé par l'ex-ministre lui-même, qui a indiqué sur son blog les honoraires reçus lors des diverses conférences et interviews tenues ces derniers temps. L'entretien de Yanis Varoufakis avec la Rai a eu lieu le 27 septembre dernier. Selon plusieurs médias italiens, il aurait également reçu un billet d'avion en première classe.

"C'est extrêmement grave, du jamais-vu", a réagi Renato Brunetta, chef des députés de Forza Italia (FI), le parti de Silvio Berlusconi. "Mais les Italiens versent l'abonnement à la Rai pour payer Varoufakis? J'espère que non", a écrit sur Twitter Mara Carfagna, porte-parole de FI à la Chambre des députés.

Le plus douloureux pour les Italiens est que Yanis Varoufakis, à en croire son blog cité par les médias italiens, avait participé trois jours avant l'interview à la Rai à un débat de 60 minutes sur la BBC pour lequel il n'avait reçu qu'un billet d'avion... en classe économique.

La Rai s'est défendue en affirmant que l'ex-ministre grec avait été contacté par la société produisant le programme, Endemol, cette dernière ayant négocié directement le montant du cachet.

www.lepoint.fr

 

PS   Tous pareils les "solidaires": cœur à gauche.....portefeuille à droite!

Chantage à l'image

On m’a proposé de participer à l’émission Infrarouge de la Télévision suisse romande le 8 septembre pour débattre d’une brûlante question d’éthique : la diffusion de la photo du petit noyé Aylan Kurdi échoué sur une plage. J’ai dû décliner à cause d’un voyage, mais j’ai rarement autant regretté de ne pas pouvoir m’exprimer sur un sujet. Ne pouvant le faire en télévision, je résume ma position par écrit et en deux mots : outrage et manipulation ! En voyant la photographie de cet enfant, j’ai senti comme tout un chacun mon menton se mettre à trembler. La position du corps, les petits vêtements, les petites chaussures aux semelles arrondies : tout était rondelet, mignon, enfantin, tout appelait la caresse et la protection. Et tout était mort ! Comme l’a dit un écrivain, on a envie d’entrer dans l’image et de retourner ce corps, de le ramener à la vie. Cette photographie est une perfection. Elle remue nos instincts les plus sacrés. Elle donne un visage à la tragédie du Moyen-Orient chassé de ses foyers, tout comme le sourire candide d’Anne Frank incarne la Shoah, comme la grimace de douleur de Kim Phuc, la fillette brûlée au Napalm résume le désastre du Vietnam.

Elle dit tout, cette photographie. Tout, sauf l’essentiel. Elle nous fait oublier la nature du rapport entre la tragédie de cette famille syrienne échouée en Turquie et notre culpabilité, à nous, citoyens européens, cette culpabilité qu’elle sert pourtant à attiser. On nous la flanque à la figure pour nous faire baisser la garde, à nous, non à ceux qui sont directement responsables de la mort d’Aylan Kurdi. Comme si l’on avait imputé la mort d’Anne Frank au manque de solidarité des habitants d’Amsterdam en omettant de mentionner qu’elle était expressément traquée par un État tiers, l’Allemagne, et l’idéologie meurtrière qui s’était emparée de cet État, le nazisme. Le père d’Aylan avait vu onze proches assassinés par l’État islamique. S’il a embarqué sa famille dans cet exode, est-ce à cause de nous, citoyens d’Europe, ou à cause de Daech et de ses sponsors ? Comment se fait-il que les mêmes instances qui nous demandent aujourd’hui d’accueillir tous ces malheureux soient celles-là mêmes qui, par leur politique du chaos, ont provoqué leur exode, qui n’ont pas levé le petit doigt contre la filière des passeurs en Méditerranée et qui aujourd’hui encore s’opposent à toute intervention armée décisive contre l’État islamique ?

Le petit corps d’Aylan Kurdi s’est échoué à point devant l’objectif du photographe pour nous faire ravaler les questions qui se pressaient au bout de notre langue.

La diffusion d’images de cadavres est un outrage à la paix des morts, qui est en réalité la paix des vivants. Quelle sérénité nous reste-t-il à l’idée de notre propre mort, si notre corps déserté doit servir demain à on ne sait quelle représentation, au profit d’on ne sait qui ? Quel moyen avons-nous de nous y opposer ? C’est un outrage à la raison elle-même, court-circuitée par des réactions émotives primaires délibérément aiguillonnées. Et c’est lorsqu’on réduit ainsi les cerveaux à des cervelets que l’outrage vire à la manipulation de masse dans sa forme la plus sommaire et la plus cynique. Ce n’est sans doute pas ainsi que les rédactions conçoivent leur « mission d’information ». Conçoivent-elles quoi que ce soit, du reste, dans ces minutes décisives où le seul impératif qui compte est de « faire plus fort » que la concurrence ? Qui a résisté à l’envie de choquer ? Personne. Les palinodies déontologiques sont reléguées en deuxième semaine. Elles contribuent à la vente presque autant que le scandale qui les a suscitées. Pour preuve, l’émission elle-même à laquelle j’aurais dû participer. « Fallait-il ? Fallait-il pas ? Et comment ne pas ?…» Simples répliques de théâtre. Bien sûr qu’il fallait ! Bien sûr qu’on recommencera, en pire si possible ! Pas pour vendre du scandale : pour « sensibiliser » les opinions, bien entendu ! Cela encore est un mensonge. L’excès de sensibilisation accélère la désensibilisation. Le Figaro a interrogé ses lecteurs le 4 septembre pour savoir si cette photo « modifie [leur] vision de la crise des migrants ». Sur 58 200 réponses, 18 % seulement sont positives. Encore ne sait-on pas dans quel sens la vision des gens a été modifiée. Il n’empêche à partir de l’instant précis où cette photo est parue, les opinions des pays d’accueil font officiellement l’objet d’un conditionnement systématique et délibéré. Le but n’est pas de les convaincre — on s’en fout —, mais de les intimider et de les faire taire. À l’exception partielle des Suisses, les citoyens européens n’ont aucun moyen de se prononcer démocratiquement sur cette présence qui leur est imposée au nom de l’émotion et de l’éthique humanitaire. La photo du petit noyé leur interdit même d’exprimer en privé leurs préoccupations. Pour ma part, j’aurais répondu oui à la question du Figaro. Oui, la diffusion massive de cette photographie obscène a modifié ma vision de la crise (non des migrants eux-mêmes). Ce n’est plus une fatalité « naturelle » à quoi nous avons affaire, l’équivalent d’un tsunami ou d’un tremblement de terre. C’est un levier politique installé à demeure en Europe et que nos autorités — le système politico-médiatique — exploitent contre leur propre population. Mais pas au profit des nouveaux arrivés, non. Ceux-ci déchanteront bien vite en voyant à quoi ils auront servi.

Quant à nous, toute notre vie publique va désormais, et pour longtemps, s’articuler autour de notre attitude, bienveillante ou hostile, face à eux. Nous serons jugés à chaque pas, chaque mot, plus que nous ne l’avons jamais été. Pourquoi ces mêmes médias n’ont-ils jamais diffusé les photographies de djihadistes manifestement non européens exhibant des têtes coupées de Serbes en Bosnie dans les années 1992-1995 ? Pourquoi ne montrent-ils pas à la Une les chrétiens horriblement crucifiés pratiquement chaque jour en Syrie ou en Irak par Daech ? Pourquoi occultent-ils les centaines d’heures de vidéo, les milliers de photographies sanglantes documentant le bombardement délibéré des populations civiles d’Ukraine orientale par l’armée du gouvernement putschiste de Kiev ? En tant qu’éditeur et chroniqueur, j’ai reçu dès 1992 les photographies des têtes coupées en Bosnie et je reçois constamment, via e-mail et Twitter, les photographies de la boucherie dans le Donbass. Je n’ai jamais rien rediffusé de tout cela. Le plus insoutenable était la vidéo de cette jeune et belle mère de famille, Inna Kukurudza, filmée dans ses derniers instants de vie, le corps scindé en deux par une bombe ukrainienne en plein centre de Lugansk le 5 juin 2014. Si les télévisions occidentales avaient passé ces trente secondes sans autre commentaire que la date, le lieu et les circonstances, le régime de Kiev se serait sans doute effondré. Elles s’en sont bien gardées, pensez-vous. Le levier de la bronca émotionnelle est une arme de blitzkrieg à un seul coup. On ne l’actionne jamais gratuitement. Passée la première vague de sentiment, il ne fait aucun doute que les populations européennes retrouveront leurs réflexes de méfiance et de peur. Le malheureux garçonnet sur sa plage sera oublié dans un an, mais pas la promiscuité, l’effort imposé à des économies chevrotantes, le développement du travail au noir, l’accroissement réel ou fantasmé de l’insécurité et l’expansion inévitable du djihadisme.

N’y avait-il pas une manière plus civilisée de le préparer à la cohabitation qui les attend ? Le reportage primé, puis adapté au cinéma, de Maria Pace Ottieri sur les naufragés de Lampedusa, Une fois que tu es né, tu ne peux plus te cacher, dont j’ai eu la chance de publier la traduction française, décrit cette migration avec profondeur et lucidité, en dépit de la sensibilité de gauche affirmée de son auteure. Ottieri n’a pas pris la mer avec les garde-côtes pour filmer des cadavres — et Dieu sait si elle aurait pu —, mais pour intercepter des êtres vivants à l’instant précis de leur arrivée en cette terre promise européenne. Elle les a écoutés, interrogés avec tact et empathie. Elle a suivi leur cheminement ultérieur. On l’oublie à trop regarder la télévision, mais ces gens ne sont pas une masse affamée et stupide. Ce sont des individus humains à part entière, tout comme nous, et parfois un peu davantage. Un chagrin immense se dégage de son livre. Le chagrin pour tant de vies perdues ou détournées par une odyssée tissée d’illusions. Pour une fois, ce n’est pas notre peur qui nous est donnée à sentir face à eux, mais leur déboussolement face à nous, leur rancœur face aux images idylliques qui leur étaient servies sur notre réalité, leur angoisse, souvent, au milieu d’un monde dont les codes leur sont étrangers — et paradoxalement plus froid et plus dur, à plus d’un titre, que celui d’où ils sont venus. Pour la couverture de l’édition Xenia, nous avons choisi un corps échoué, déjà, mais recouvert d’un drap. Et, surtout, un corps dessiné, non photographié. Ce choix avait fait l’objet de plusieurs jours de discussion. La médiation artistique, tout comme le récit, ôte aux scènes horribles cette crudité de la photographie qui titille les pulsions voyeuristes. La chair photographiée est étalée dans sa pseudo-matérialité objective. On oublie que ce ne sont que taches d’encre sur du papier ou pixels sur un écran, et l’on oublie la présence déterminante du photographe dont le « clic » constitue le coup d’envoi de la mise en scène. Et, surtout l’on s’épargne l’épouvantable puanteur, le toucher immonde de la chair raidie ou déjà décomposée. Voire, le cas échéant, les cris de douleur insupportable des proches présents. Le spectateur d’une photo de cadavre est exactement comme le mateur d’un spectacle pornographique protégé par sa vitre.

Les témoignages et les enquêtes de fond sur le phénomène migratoire n’ont pas vraiment la cote. Ottieri fut distinguée dans son pays parce qu’on ne pouvait faire autrement, mais cela n’a rien changé. Les migrants sont demeurés des statistiques désagréables. La traduction française de son livre, parue en 2007, n’a eu droit à aucun compte rendu dans aucun média significatif du monde francophone. Les Européens à qui on veut faire avaler sans broncher un des mouvements de population les plus colossaux de l’histoire ne sont pas des citoyens qu’on veut convaincre, mais des chiens de Pavlov qu’on s’emploie à dresser.

SOURCE : SLOBODAN DESPOT sur  www.causeur.fr

28/10/2015

Invasion de l'Europe = guerre non conventionnelle

Le président du Conseil européen décrit le chantage exercé par les pays qui aident les migrants à transiter vers l’Europe comme une sorte de guerre non-conventionnelle (‘hybrid warfare’)

Par | on octobre 7, 2015 |

ORIGINAL ENGLISH VERSION ON THE TELEGRAPH’S WEBSITE

 http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/11915...

Des migrants arrivent à l’île grecque de Lesbos en provenance de la côte turque. Tous les passagers de l’embarcation semblent être des jeunes hommes d’âge militaire.


TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE

Auteur : Matthew Holehouse
Référence : The Telegraph, 6 octobre 2015

Titre original : EU chief: Migrant influx is ‘campaign of hybrid warfare’ by neighbours to force concessions / WebArchiveArchive.Today

[EXTRAITS] Le président du Conseil européen, Donald Tusk, soutient que les voisins de l’Europe utilisent les migrants comme une ‘arme’ et il ridiculise la décision d’Angela Merkel d’avoir ouvert les portes de l’Allemagne aux chercheurs d’asile syriens.

Les migrants sont envoyés vers l’Europe dans le cadre d’une sorte de guerre non-conventionnelle (‘hybrid warfare’) pour forcer l’Europe à faire des concessions, a affirmé le président du Conseil européen Donald Tusk.

L’afflux de centaines de milliers de personnes est une ‘arme’ et un ‘outil de marchandage’ utilisé par les voisins de l’Europe pour nuire au continent, a affirmé M. Tusk.

Il a fait ses commentaires incendiaires au moment où l’Union européenne vient d’annoncer qu’elle allait donner un milliard d’euros en aide supplémentaire et qu’elle songe de permettre aux Turcs de voyager sans visa afin d’inciter le pays à fermer ses frontières et à mettre fin au transit des migrants sur son territoire.

Selon des proches de M. Tusk, ses remarques ne visaient pas spécifiquement la Turquie mais des leaders de la région, incluant l’ancien dictateur Khadafi (décédé) qui avait menacé de transformer l’Europe en un continent noir à moins qu’on ne lui verse des milliards en aide.

Cependant, la frustration grandit à Bruxelles à l’égard du président turc Erdogan en raison de son refus de sécuriser les côtes de son pays et la frontière qu’elle partage avec la Grèce. La police turque a stoppé à peine 1/7 des 350 000 personnes qui ont traversé le territoire turc depuis janvier, depuis la Syrie en route vers l’Europe. Les leaders européens sont convaincus qu’il pourrait facilement faire plus.

Le président du Conseil européen, M. Tusk, a déclaré aux membres du Parlement européen que «plusieurs de nos voisins contemplent nos problèmes avec satisfaction» et s’apprêtent à demander des faveurs pour faire cesser le flot migratoire.

Pas de souveraineté sans frontières territoriales

Jacques Sapir:

La question de la "mondialisation" est donc aujourd’hui posée. Un ancien ministre français, M. Montebourg pour ne pas le nommer, a fait de cette question, à travers le concept de démondialisation et le thème du "produire français", l’un des thèmes politiques les plus en vogue du moment.

 On peut d'ailleurs constater que ceci ne se limite pas à la France. De nombreux pays, dont en particulier la Russie, prennent conscience aujourd'hui qu'une trop grande exposition au commerce international et à la concurrence "mondiale" présente bien plus d'inconvénients que d'avantages.

Cette question met en lumière le rôle des frontières, et ceci alors que leur importance est de plus en plus évidente, même en Europe, du fait de la crise migratoire. Or, la question des frontières a été abordée par Régis Debray il y a de cela déjà quelques années. Il montre, avec son talent et sa plume élégante, que les frontières sont un rempart indispensable contre la tentation de certain pays à constituer un empire. Voilà ce qui remet aussi au centre du jeu la notion de souveraineté.

Frontières et mondialisation
Le fait que les pays d'Asie qui connaissent la plus forte croissance ont systématiquement violé les règles de la globalisation établies et codifiées par la Banque mondiale et le FMI a été établi par Dani Rodrik (3). Ceci renvoie à la question des politiques nationales et à la problématique de l'État développeur qui renaît dans le débat, depuis quelques années (4). Cette problématique est en réalité au cœur du réveil industriel de l'Asie (5). En fait, ce sont ces politiques nationales qui constituent les véritables variables critiques pour la croissance et le développement, et non l'existence ou non de mesures de libéralisation du commerce international. Mais admettre cela revient à devoir reconsidérer le rôle de l'État dans les politiques économiques et le rôle du nationalisme comme idéologie associée au développement (6). On touche ici à de puissants tabous de la pensée orthodoxe en économie comme en politique.

Pourtant, il est clair que ce protectionnisme, ces politiques de développement national, n'interdisent nullement le commerce international. Le protectionnisme n'est pas l'autarcie. Ceci devrait être évident pour tout le monde. Mais, quand François Hollande, Président de la République, appelle, à l'occasion du soulèvement récent des agriculteurs en France, à "manger français", ne se fait-il pas, lui, l'apôtre de l'autarcie? Sa formule relève en effet de ce qui s'appelle l'autarcie, ce qu'aucun économiste ne peut recommander. En réalité, des formes de protectionnisme, égalisant les conditions tant sociales qu'écologiques dans lesquelles les biens sont produits, sont absolument nécessaires. Ces formes de protectionnisme seraient plus efficaces si nous pouvions arriver à un accord commun avec certains de nos partenaires. Mais, même sans cet accord, elles seraient incontestablement efficaces.

Du rôle modérateur de la notion de frontière
Il faut aussi se souvenir du petit livre publié en 2010 par Régis Debray et qui s'intitulait Eloge des Frontières (7). Il faut donc lire ou relire ce petit livre qui dit une grande chose. La frontière, parce qu'elle distingue un intérieur d'un extérieur, permet le contact avec l'autre comme elle permet la démocratie, cette combinaison de pouvoir et de responsabilité. Dans une interview qu'il donne à l'occasion de la sortie de ce livre au JDD, Régis Debray dit aussi: "La frontière, c'est la modestie: je ne suis pas partout chez moi. J'accepte qu'il y ait de l'autre et pour faire bon accueil à un étranger, il faut avoir une porte à ouvrir et un seuil où se tenir, sinon ce n'est plus un hôte mais un intrus. Un monde sans frontières serait un monde où personne ne pourrait échapper aux exécuteurs de fatwas ou aux kidnappeurs de la CIA. (…)La méconnaissance des frontières relève d'un narcissisme dangereux, qui débouche sur son contraire: les défenses paranoïaques. Une frontière invite à un partage du monde et décourage son annexion par un seul" (8).

On voit que le propos est large. Il faut en tenir compte. Sans l'existence de frontières, la distinction entre l'invitant et l'invité cesserait d'exister. Dès lors, ne pourrait plus être pensée l'obligation morale qu'il y a à accueillir un étranger poursuivi par un pouvoir tyrannique sur son sol natal, obligation qui — il faut le rappeler — existe dans la déclaration des Droits de l'Homme et dans le préambule de la Constitution en France. Mais, ce que dit Régis Debray va encore plus loin. L'existence de frontières permet de penser la pluralité du monde. Elle s'oppose à la vision unifiante — et terrifiante — de l'empire universel. C'est l'existence de frontières, parce qu'elle permet l'existence de nations, qui permet l'internationalisme et non, comme le confondent beaucoup aujourd'hui, un a-nationalisme, une généralisation du statut d'apatride pour tous.

Frontières et souveraineté
Mais, parler de frontière est une autre manière de parler de la souveraineté.
Dès lors, on peut définir le souverainisme étymologiquement comme l'attachement de quelqu'un à la souveraineté de son pays, et donc l'attachement à ses frontières. Cela pourrait en faire un équivalent du patriotisme. Mais, dans sa signification actuelle, le souverainisme définit en réalité un attachement et une défense de la souveraineté du peuple, qui est le fondement principal de la démocratie. Le souverainisme est donc ce qui permet l'expression de la volonté d'une communauté politique (le peuple) à pouvoir décider de lui-même, par lui-même et pour lui-même sur les questions importantes (9).

C'est donc une notion qui s'enracine profondément dans une vision de gauche de la société. C'est ce qui explique, sans doute, le succès grandissant des idées souverainistes car elles sont les seules qui permettent de rattacher l'aspiration au progrès social à des mécanismes concrets, car fonctionnant au sein d'espaces territorialisés clairement définis.
 
Ce souverainisme ne relève pas d'une quelconque xénophobie. Il permet au contraire de penser la libre disposition d'un peuple de prendre son destin en main.

Le souverainisme est donc la position logique, et même la position nécessaire, de tous ceux qui veulent penser la démocratie, non pas comme un rite formel mais comme une pratique réelle. Qu'il y ait, à partir du moment où la souveraineté est établie et la démocratie réelle rétablie, des oppositions entre courants se réclamant du souverainisme est chose normale. On peut même dire qu'elle fait partie intégrante du processus démocratique. Mais, ces différents courants doivent être unis quand il s'agit de défendre la souveraineté et la démocratie. De ce point de vue, et contrairement à ce que d'aucuns écrivent (10), il n'existe pas de souverainisme "de gauche" ou "de droite". Il existe des opinions, de droite ou de gauche, tenues par des souverainistes. Mais, l'ensemble des "anti-souverainistes" sont en réalité des gens que l'on peut qualifier comme "de droite" car ils se prononcent contre les bases mêmes de la démocratie.

Retour des frontières ou retour des Nations?
Ce à quoi on assiste depuis maintenant plus d'une dizaine d'années, c'est au contraire à un retour des Nations (11). Ce retour a commencé avec le rétablissement de la Russie; il s'est prolongé avec les politiques des Etats d'Asie orientale. Désormais, ce processus concerne directement l'Europe. Face à ce retour des Nations, on peut soit le combattre, mais c'est un combat perdu d'avance, ou l'on peut chercher à fonder de nouvelles formes de coopération entre ces Nations.

Car, le retour des Nations n'implique nullement celui du nationalisme et du bellicisme. Les grands projets, dont les européens sont fiers, à juste titre, ont TOUS été le résultat de coopérations multinationales, et non d'un processus fédéral. Qu'il s'agisse d'Ariane ou d'Airbus, au départ ce sont quelques pays qui ont décidé de mettre en commun leurs savoir-faire et leurs compétences. D'ailleurs, Airbus n'aurait jamais existé sans l'accord franco-allemand pour la construction de l'avion de transport Transall, au début des années 1960, et sans le Concorde franco-britannique, décidé au milieu des années 1960, deux programmes qui ont permis une modernisation décisive de l'industrie française.
Aucun de ces grands projets, et de ces grandes réussites, n'est aujourd'hui possible dans le cadre étriqué et étouffant de l'Union européenne. On a tout à fait le droit de penser que les Nations sont des cadres périmés. Mais en ce cas, il faut en tirer les conséquences pour soi-même. C'est pourquoi on ne peut qu'être très choqué de certains propos tenus récemment par François Hollande lors de son discours devant le Parlement européen, non tant par les propos eux-mêmes, mais du fait qu'ils sont contradictoires avec la fonction de Président de la République qu'il occupe. S'il était cohérent, il devrait donc démissionner.

Le retour des frontières?

La crise des réfugiés en Europe et au Proche-Orient suscite aujourd'hui la montée d'un discours sur le "retour des frontières", discours suscité par des décisions spectaculaires comme celle de la Hongrie, de construire un "mur" le long de sa frontière. Ce discours est en réalité assez étonnant et ne correspond nullement à une situation où les frontières auraient disparues. Mais il décrit bien l'idéologie dominante dans une partie de la presse et chez certains commentateurs. Ce que traduit le changement de situation en Europe, c'est bien le retour des Etats, et donc des frontières. Mais ce retour était prévisible, et si la crise migratoire qui se manifeste depuis l'été 2015 le rend plus visible, il n'en existe pas moins depuis de nombreuses années.

Il faut en effet constater que les frontières existent aujourd'hui et qu'elles n'ont jamais été abolies en réalité. C'est une évidence, mais cela relève de la "découverte" pour certains. De ces frontières, certaines sont plus étanches que d'autres, mais elles sont une réalité générale. Par ailleurs, même au sein de l'Union Européenne l'accord de Schengen est aujourd'hui ouvertement remis en cause. Signe des temps: nous voici bien ramenés à la question des frontières et, par ce biais, à celle des Etats-Nations. Mais, cette question pose alors en filigrane d'autres questions, comme celle de la mondialisation ou celle de la souveraineté. Et c'est bien ce qui dérange certains.

Du rôle politique de la frontière
La véritable question n'est pas, en réalité, celle d'une abolition supposée, et donc d'un retour fantasmé aux frontières. La véritable question est à quoi ces frontières doivent-elles servir. L'une des premières choses que l'on peut dire à cet égard est que la frontière est, en réalité, la condition de la démocratie. C'est elle qui permet de relier la décision collective et la responsabilité. Sans l'existence de frontières, nous vivrions dans une indétermination territoriale qui aurait d'importantes conséquences. Nous pourrions certes avoir la possibilité de la décision en commune, mais la communauté politique, ce que l'on appelle le "peuple", ne serait pas mis devant la responsabilité de long terme qui vient de l'existence sur un territoire donné. Faute de cette responsabilité, et des conflits que cette dernière produit, il n'y aurait pas eu le développement des institutions dont l'historien et homme politique français du début du XIXème siècle, François Guizot, disait qu'il était le développement de la civilisation (1). Ce fut d'ailleurs, historiquement, le problème qui empêcha les peuples nomades de se donner des institutions sociales et politiques à l'image des peuples sédentaires.

La frontière est aussi constitutive de la démocratie en cela qu'elle détermine ce qu'est un peuple, c'est à dire une communauté politique identifiable, et non une appartenance ethnique ou religieuse. C'est la frontière qui met l'étranger voulant vivre dans un autre pays devant le choix de s'intégrer ou d'être privé de droits politiques. Elle est une séparation entre l'intérieur et l'extérieur, séparation sans laquelle aucune organisation — et je rappelle qu'un Etat est une organisation — ne saurait, tout comme tout être vivant, exister. Même les protozoaires ont une membrane qui les isole de leur environnement.

Le rôle économique des frontières

Mais, le rôle de la frontière ne s'arrête pas à la délimitation politique d'un territoire. Une frontière peut aussi jouer un rôle important en économie. Une frontière doit jouer le rôle d'un filtre laissant passer certaines choses et bloquant certaines autres. Ainsi, la question des frontières pose celle du protectionnisme. On sait que ce dernier a mauvaise presse. Pourtant, on sait bien que le "doux commerce", expression souvent associée au libre-échange (2), n'est qu'un mythe, ce qui a été souligné par de nombreux économistes (3). En fait, le libre-échange fut surtout le vecteur de tentations impériales (4).
Mais, surtout, la question du protectionnisme est indissolublement liée à celle des politiques de développement. Les travaux d'Alice Amsden (5), Robert Wade (6) ou ceux regroupés par Helleiner (7) montrent que, dans le cas des pays en voie de développement, le choix du protectionnisme, s'il est associé à de réelles politiques nationales de développement et d'industrialisation (8), fournit des taux de croissance qui sont très au-dessus de ceux des pays qui ne font pas le même choix.
Avec l'émergence de la nouvelle théorie du commerce international de Paul Krugman, on peut considérer que le protectionnisme a retrouvé en partie ses lettres de noblesse (9). Paul Krugman lui-même a récemment reconnu que la globalisation pouvait bien, malgré tout, être considérée comme coupable (10). Un exemple est le recours massif à une sous-traitance étrangère, ce qui n'avait pas été prévu et qui modifie considérablement l'approche de la mondialisation (11).

Cette question du rôle de la frontière est ouvertement posée avec ce que l'on appelle la "mondialisation". On voit bien que le processus de démondialisation (12), dont Arnault Montebourg s'était fait le chantre et qui était perceptible depuis des années, aujourd'hui s'amplifie et acquiert une nouvelle légitimité (13). Cela correspond à cette prise en compte que l'action économique de l'Etat doit se faire dans le cadre de frontières.

26/10/2015

Germania: invasione islamica ed esplosione della criminalità

“L’Inferno è scoppiato” in Germania, registriamo una invasione di criminalità di massa nelle forme più gravi come i furti, le rapine, gli stupri, la riduzione in schiavitù, l’imposizione della sharia”, questo è stato il drammatico avvertimento che ha fatto il Presidente Federale della polizia tedesca, Rainer Wendt.

In una significativa intervista fatta la canale N24 del servizio della Televisione tedesca, Wendt ha inoltre avvertito che le attività delittuose non sono state il risultato di invasori di colore stretti in luoghi angusti, ma piuttosto opera di fanatici religiosi e di lotte di alcuni gruppi per ottenere il sopravvento sugli altri.

"Le situazioni devono sempre arrivare ad incendiarsi prima che i politici reagiscano", ha detto.

"Nei nostri accampamenti per dare asilo ai rifugiati è scoppiata tutta una situazione infernale, nella frontiera con il sud della Germania e nello Stato federale della Baviera in particolare. E' un girone infernale ed i nostri colleghi da quelle parti devono lavorare interrottamente senza neanche potersi più togliere gli stivali", ha detto riferedosi al lavoro costante e senza interruzioni che deve svolgere la polizia tedesca per cercare di fare fronte alle altre invasioni di masse di rifugiati.

"Da mesi le forze di polizia sono state sopraffatte da questa invasione ed adesso i politici stanno mostrandosi come se ne fossero totalmente sorpresi, questo però non può essere".

"Abbiamo dovuto constatare le risse fra immigrati nei campi di accoglienza, abbiamo dovuto verificare una quantità di furti nelle tende di generi alimentari. C'è una forte criminalità tra i rifugiati, il che significa che avvengono stupri di donne e bambini, uso massiccio di violenza, attività delittive come sfruttamento e schiavitù, vediamo che tutto questo avviene in quei posti. Non si tratta certo di piccoli alterchi fra persone che stanno vivendo in uno spazio ridotto, questi sono piuttosto conflitti territoriali, lotte per il dominio. Ci sono fanatici e gruppi religiosi che non si possono facilmente separare. Il nostro personale di sicurezza è del tutto sovrastato da queste situazioni".

Rispetto all'enorme numero di invasori, migranti e profughi che si sono sparsi in Germania, dopo che la cancelliera Angela Merkel li ha invitati a venire, Wendt ha detto che quelli che sono arrivati hanno portato con loro la "sharia" (legge islamica).

"Loro non ripettano le nostre leggi. Per istinto sanno che le nostre leggi sono deboli sanno che non importa come si comportano male, perchè questo non apporta nessuna conseguenza sul loro status di diritto di asilo. Possono fare più o meno quello che gli piace e lo stato appena reagisce".

"Il potere giudiziale e la parte politica dello Stato dovrebbero rendere molto chiaro a questa gente, fin dal principio, che in questo paese, la sharia come legge non si applica, o qualsiasi altra norma religiosa, ma qui si deve applicare l'obbligo delle leggi tedesche e che noi siamo pronti per far rispettare questo principio".

"Queste non sono dispute familiari; stiamo parlando di crimini gravi, delitti penali di estrema gravità, dobbiamo dimostrare che coloro che commettono tali azioni cambiano il loro status da rifugiati in persecutori ed il nostro stato di diritto deve reagire. Queste persone devono essere mandate fuori immediatamente e per questo dobbiamo riaprire un'altra volta le astrutture di deportazione. Queste persone devono essere rinviate da dove sono venute e non devono avere il diritto di attendere l'esito della procedura di asilo in libertà".

E' stato inoltre chiesto a Wendt se può essere una buona idea separare (in base al gruppo religioso/etnico) gli invasori, profughi e richiedenti asilo per cercare di ridurre la violenza: Wendt ha risposto che il ragionamento che sottintende a questa proposta è, secondo lui, un segno di impotenza della società. Sarebbe appena possibile praticare una separazione anche se per motivi religiosi.
"Chi vorreste separare? I sunniti separati dagli sciiti, i salafiti moderati dai salafiti radicali? Quando alla fine sono tutti seguaci delle credenze mussulmane, questo non risulta possibile", ha dichiarato Wendt.

Nota: Questa intervista non è stata divulgata dalla maggior parte dei media intenti a dare una versione "buonista" e caritatevole dell'arrivo delle masse di profughi in Europa dei quali, una buona parte si professano siriani, anche se è noto che i documenti siriani si acquistano sul mercato nero ad un prezzo fra i 500 ed i 1500 dollari (secondo il tipo di documento) e questo permette a molti pakistani, Afghani e di altre etnie, di farsi passare per siriani.

Quello che dice fuori dai denti il responsabile della Polizia Federale tedesca è molto indicativo ed attesta quello che si sapeva: l'invasione non è casuale ma è pianificata, con la complicità della Turchia e di varie organizzazioni ONG che finanziano ed incentivano i viaggi, vi sono prove documentate di questo ed hanno indagato su tale aspetto anche i servizi di intelligence dell'Austria che hanno documentato queste complicità. L'invasione non è pacifica ma finalizzata a prendere piede per un futuro di dominio di masse islamiche wahabite e salafite, radicalizzate su parti del territorio dei paesi europei, come già si riscontra in vari paesi del Nord Europa dove, in alcune zone, è vigente la saharia come norma applicata di fatto fra gli immigrati. Vedi: InfoDirekt, Vienna: gli Usa finanziano il traffico di migranti

Dietro questa invasione ci sono i finanziamenti dell'Arabia Saudita, paese da sempre ispiratore e istigatore del radicalismo islamico di impronta wahabita, intollerante e assolutista, portatore di violenza e sopraffazione verso le altre confessioni. L'Arabia Saudita si è già offerta di finanziare la realizzazione di altre 200 moschee in Germania. L'Arabia S. è un paese alleato di ferro con gli Stati Uniti e con Israele ed al centro di tutte le trame (incluso il finanziamento dei gruppi terroristi) nel Medio Oriente per rovesciare i regimi laici, nazionalisti o di fede sciita ed alawita (vedi Libia, Iraq, Siria). "I paesi occidentali si sono inchinati al potere ed al denaro della dinastia dei Saud (detto dal patriarca cattolico siriano,Ignatius Joseph III Younan).

La cancelliera Angela Merkel, la stessa che pochi mesi prima aveva negato (durante una diretta TV) ad una profuga palestinese radicata in Germania, la possibilità di rimanere, provocando il pianto della ragazzina, ha deciso improvvisamente di aprire le porte all'invasione dichiarando che la Germania avrebbe accolto tutti i siriani, scatenando una invasione di massa che ha messo in crisi paesi come la Serbia, l'Ungheria, la Croazia e la Slovenia. Un comportamento apparentemente strano ma che trova la sua spiegazione in un preciso ordine o direttiva a cui la Merkel ha voluto obbedire ed adeguarsi.
Possiamo indovinare da quale centrale sia arrivata tale direttiva. Niente avviene per caso.
La stessa cancelliera Merkel si è recata, la scorsa settimana, ad Ankara dal presidente turco Erdogan (il nuovo "sultano") per trattare con lui di detenere il flusso dei migranti in cambio di concessioni, aiuti finanziari ed il possibile ingresso della Turchia nella UE. 
Naturalmente tratta la questione lei per conto di tutti i "sudditi" europei che non hanno voce in capitolo. Anche di queste eventuali decisioni se ne vedranno presto gli esiti negli stessi paesi europei.

Originariamente pubblicato sul sito Controinformazione.info

22/10/2015

Une cooperante anglaise morte chez le Sultan à Istanbul

La chercheuse britannique Jacky Sutton a été retrouvée pendue samedi soir dans les toilettes de l'aéroport d'Istanbul alors qu'elle se rendait au Kurdistan irakien. Son amie Susan Hutchinson réfute auprès de France 24 la thèse du suicide.

Que s’est-il passé dans les toilettes de l’aéroport d'Istanbul-Ataturk samedi 17 octobre ? La chercheuse britannique Jacky Sutton, spécialiste de l'Irak au sein de l'Institute for War and Peace Reporting (institut de reportage sur la guerre et la paix-IWPR), y a été retrouvée pendue.

Les médias turcs rapportent que l'ancienne journaliste de la BBC, qui a atterri à l'aéroport d'Istanbul vers 22 heures par le vol TK-1986 en provenance de Londres, s’est donnée la mort après avoir raté sa correspondance pour Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Selon l’agence de presse turque Anatolie, qui ne cite pas de sources, la Britannique âgée de 50 ans s’est affolée quand elle a réalisé qu’elle n’avait pas d’argent pour acheter un nouveau billet. Quelques instants plus tard, trois passagers russes ont retrouvé son corps dans les toilettes de l’aéroport.

"Le problème d’argent est inconcevable"

 La version qu'Ankara avance semble peu crédible aux yeux de ses proches. "La théorie selon laquelle elle se serait suicidée à cause d’un avion manqué ne tient pas debout", affirme à France 24 son amie de longue date et collègue à l'Australian National University, Susan Hutchinson. La directrice du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) en Irak Jane Pearce a également émis des doutes sur cette théorie. "Je pleure la disparition de mon amie et collègue. Je ne crois pas à ce que racontent les médias [turcs]". "À moins d'avoir des preuves de son suicide, je suis convaincue que Jacky Sutton a été tuée", a tweeté de son côté, Hiwa Osman, un journaliste irakien.

L’IWPR, qui s’est dit "devasté" par sa disparition, a également qualifié d’"obscures" les circonstances de la mort de la quinquagénaire. "Ce problème d’argent était inconcevable. On est régulièrement amené à payer de nouveaux billets d’avion en cas de retard", a affirmé à l'agence AP Anthony Borden, le directeur de l'institut.

De plus, Ankara affirme qu’"elle se serait suicidée avec des lacets au porte-manteau d’une porte de toilettes". Pourtant, Susan Hutchinson assure qu'"elle ne portait jamais de chaussures avec des lacets".

"Forte et combattive"

Jacky Sutton a occupé différents postes au sein d'organisations humanitaires et des Nations unies. Elle est décrite par ses collègues comme une brillante chercheuse "qui a soif de justice". "Ce n’est pas le genre de personnes à se faire déborder par des petits problèmes", poursuit Susan Hutchinson. Lors de leur dernière conversation téléphonique début octobre, Jacky Sutton lui est apparue toujours aussi "forte et combattive".

Dans un article autobiographique publié sur un blog australien, Jacky Sutton racontait avoir été "prise pour une espionne et jetée en prison" lors d’une mission en Érythrée dans les années 1990, avant d’être "expulsée" du pays. Cette expérience douloureuse lui a valu de souffrir d’un trouble de stress post-traumatique. Mais Susan Hutchinson affirme que "cet épisode douloureux était terminé et qu’elle avait repris toute possession de ses moyens".

"Il y a quelque chose qui cloche"

La spécialiste de l’Irak se rendait dans les bureaux de l’institut au Kurdistan irakien pour avancer son travail de recherche sur la position des femmes journalistes dans le pays. "Jacky était passionnée par son travail et toujours aussi motivée pour passer son doctorat à l’université d’Australie", assure son amie.

Cette femme divorcée et sans enfant "avait pertinemment conscience des risques de son métier", estime son amie Susan Hutchinson. Son prédécesseur à l’institut, Ammar al-Shahbander, avait été tué en mai 2015 dans une attaque à la bombe à Bagdad. L’IWPR, qui aide les journalistes locaux à exercer leur métier dans les pays en guerre, estime qu’"il n’y a aucune raison de penser que les deux morts sont liées".

"Jacky Sutton avait des jouets dans son sac pour les enfants des salariés à Erbil", poursuit Anthony Borden. "Il y a quelque chose qui cloche. Je ne comprends pas", a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : "L’institut a besoin d’en savoir plus".

Plusieurs collègues et anciens confrères appellent les autorités britanniques à mener une autopsie du corps. "J’espère que le ministère des Affaires étrangères britanniques sera en mesure de mener sa propre enquête afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort", ajoute Susan Hutchinson. Les autorités britanniques, qui ont confirmé "la mort d'un citoyen anglais à Istanbul", ont indiqué être en contact étroit avec Ankara.

SOURCE  France 24 news

Lo sporco gioco del Sultano Erdogan

Il New York Times (NYT) ammette finalmente che “i ribelli della CIA” in Siria, che hanno ricevuto tonnellate di armi e missili anticarro TOW (made in USA), operano sul campo sotto il comando del gruppo di Al-Nusra/al-Qaeda: i comandanti dei ribelli si presero burla quando venne domandato loro di dare informazioni circa la avvenuta consegna di 500 esemplari dall’Arabia Saudita, dicendo che era un numero insignificante a paragone con quello che era effettivamente disponibile.

L'Arabia Saudita nel 2013 aveva ordinato più di 13.000 esemplari di quei missili. Visto che i contratti di vendita delle armi esigono che sia conosciuto "l'utilizzatore finale", i ribelli dissero che dovevano essere consegnati con il beneplacito di Washington. Tuttavia si può essere sicuri che questi "ribelli della CIA" si sentono male quando vengono definiti "ribelli moderati". 

L'avanzata sul terreno fatta ad opera dei gruppi islamisti takfiri, a volte in aiuto di quelli, è stata fatta dai vari gruppi, relativamente "laici", come l'Esercito Siriano Libero (ESL) che ha ottenuto un nuovo protagonismo per la sua disponibilità delle ultime armi consegnate.

Si tratta di una alleanza tattica che i comandanti dell'ESL descrivono come un matrimonio di necessità perché non potrebbe funzionare senza il consenso del fronte al-Nusra, il gruppo dei miliziani più forte e numeroso.

Tuttavia Assad ed i suoi alleati citano questa come prova che non c'è differenza fra questo e gli altri gruppi dei miliziani takfiri, definendoli tutti terroristi come obiettivo legittimo dei bombardamenti e dell'offensiva dell'Esercito siriano. Il fatto che questi miliziani "laici" stiano minacciando di effettuare attacchi suicidi contro i russi, conferma soltanto il loro "laicismo".

A giudicare dai commenti dei lettori su questo pezzo pubblicato dal NYT l'opinione pubblica degli USA è rimasta abbastanza scandalizzata da questo che ammette apertamente la cooperazione USA con Al-Qaeda.

Adesso un reporter realista del NYT chiede apertamente la cooperazione con le autorità siriane e con la Russia.

Ci sarà più cooperazione fra Russia e Stati Uniti di quella che possiamo vedere. Per lo meno questo è quello che percepisce il presidente turco Erdogan, visto che ieri gli aerei USA hanno paracadutato 50 tonnellate di armi e munizioni ai ribelli curdi in Siria dell'est e del nord. Secondo la spiegazione statunitense i curdi ed alcune tribù siriani dovrebbero attaccare l'ISIS ad al- Raqqa. (Le tribù arabe di sicuro sono soltanto un gruppo di predoni inutili. Questo secondo la Voice of America).

Tuttavia i curdi non sembra che siano al corrente dei piani su Al Raqqa. Loro hanno obiettivi diversi:
I funzionari USA sperano che il gruppo curdo YPG concentri la sua attenzione sulla città siriana di Raqqa, la capitale dello Stato Islamico che si trova a sole 60 miglia a sud da Tal Abyad, una città di frontiera di cui il YPG si è impadronito in giugno, strappandola all'ISIS con l'aiuto degli USA. Tuttavia il portavoce del YPG ha riferito che la prima priorità del gruppo curdo è quella di creare il collegamento fra la citta di Afrin, al nord est di Aleppo, con Kobani, l'enclave curdo al nord est di Aleppo. Questo significherebbe chiudere l'ISIS dai paesi lungo la frontiera turco siriana per 60 Km. ed in particolare dalla città di frontiera di Jarablus.

"Il nostro primo e più importante obiettivo è quello di liberare Jarablus e collegare Kobani con Afrin, ha detto al corrispondente McClatchy. Catturare Raqqa, una città araba, non è realmente un obiettivo del YPG, per lo meno per adesso", ha detto.

Questo è esattamente quella che si sospettava come reazione dei curdi ma non si capisce perchè i funzionari USA affermino che i curdi e le tribù dei predoni dovrebbero attaccare Raqqa. Il fatto che non si vogliano coordinare con questi curdi può essere una astuzia del comando USA?

I turchi sembra che vogliano assumere questa spiegazione affermando che gli USA e la Russia sarebbero d'accordo per chiudere la frontiera tra la Turchia e la Siria. Le autorità di Ankara avvertono gli USA e la Russia circa la costituzione di una milizia curda ai confini con la Turchia.

La Turchia ha avvisato gli USA che non tollererà garanzie territoriali per le milizie curde alle sue fontiere con la Siria nel nord est del paese, hanno riferito due alti funzionari. "questo è chiaro per noi e su questo non vogliamo scherzi", ha detto l'alto funzionario turco circa la possibilità che i curdi siriani possano varcare l'Eufrate per ampliare il controllo delle frontiere dalla regione Kurdistan iracheno fino alla costa mediterranea. "Il PYD (partito curdo) si è avvicinato tanto agli USA quanto alle posizioni della Russia, noi lo consideraimo un gruppo terrorista e vogliamo che tutti i paesi considerino le conseguenze di una cooperazione con questo gruppo", ha riferito il funzionario turco.

La Turchia sospetta che la Russia abbia lanciato gli attacchi aerei da due settimane prestando appoggio ai gruppi curdi. "Con l'appoggio della Russia il PYD sta cercando di ottenere territori tra Jarablus e Azaz, ad ovest dell'Eufrate. Non accetteremo mai il fatto compiuto", ha detto il funzionario turco.

Adesso ci si chiede se esista un coordinamento reale tra USA e Russia per chiudere la frontiera turca, tagliare la strada all'ISIS ma anche ad i ribelli CIA di Al Qaeda ed alle loro forniture. 

Questo demolirebbe tutti i piani della Turchia in Siria, quelli di ottenere una "zona sicura" in Siria sotto controllo turcomanno, la possibile annessione di Aleppo alla Turchia, un corridoio sunnita che vada dal Qatar all'Europa, con la possibilità di un gasdotto che passi sul territorio sotto controllo turco.

Gli sviluppi della situazione adesso spingono la Turchia in un ruolo secondario.

La domanda che molti osservatori si pongono è quella se USA e Russia vogliano fare causa comune e decidere di far avvitare Erdogan. Questo avrebbe senso se ci fosse un obiettivo comune della distruzione dello Stato islamico e di tutti gli altri gruppi terroristi in Siria ma sarebbe un deciso cambiamento politico dell'Amministrazione Obama. Fino al momento attuale questa ammministrazione ha soltanto favorito la crescita di un "califfato salafita" e non lo ha mai seriamente attaccato.

Se esistesse questa cooperazione perchè gli USA continuano a fornire tonnellate di armi ad Al Qaeda che hanno effetto soltanto di prolungare la guerra ed uccidere ancora più siriani?……..

Originariamente pubblicato sul sito Controimformazione.info