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12/05/2022

Les meilleurs s'en vont.....

Ils ne reconnaissent plus la France. Celle de leur jeunesse ou celle que leur racontent leurs parents. Agressions, cambriolages, incivilités, trafics, montée du communautarisme, mais aussi la «fracture de la société», dénoncent-ils, ou cette «cancel culture» qui fait table rase de leur passé… Inquiets d’une «grande métamorphose» - bien décrite par Jérôme Fourquet dans L’Archipel français ou La France sous nos yeux (1) -, ce pays qu’ils aiment, ils ont pourtant choisi de le quitter. «L’une des conséquences de la mondialisation, c’est qu’une part croissante de nos concitoyens s’expatrie, analyse le directeur du département opinion à l’Ifop. Leurs motivations sont très différentes: économiques, fiscales, et puis aussi des questions de qualité de vie, de sécurité, d’identité. Typiquement, dans certaines destinations touristiques, comme Bangkok, Manille, Miami ou Lisbonne, on remarque un vote Zemmour très supérieur à sa moyenne nationale: le vote d’une petite communauté française plus ou moins âgée, expatriée par dépit, qui pense que notre pays fout le camp…».

Des filles «qui se font violer en pleine rue», des gamins «qui se tuent à coups de couteau», des policiers, des pompiers, qui se font attaquer, des cités qui s’enflamment, une adolescente comme Mila «sous protection policière», une femme «brûlée vive parce qu’elle voulait vivre normalement», le burkini «qui devient un “non-sujet” (pour le maire de Grenoble, NDLR)», sans parler des attentats… «Ce qui fait peur, c’est qu’il n’y a plus de limites, qu’on a l’impression que tout peut arriver», se tourmente Christophe, 60 ans, conseil en finances. «Je crois qu’ici notre mode de vie est menacé: les “murs porteurs de notre civilisation”, comme le dit Philippe de Villiers, commencent à trembler, nos élites sont déconnectées, affirme-t-il. Le corps préfectoral a été démantelé, le corps diplomatique aussi. Regardez l’effondrement de la France dans le classement Pisa! Élève à Sciences Po, avec des profs comme Alfred Grosser ou Georges Vedel, je me suis senti hissé vers le haut. Qu’est devenu cet établissement, qui reprend la ligne des facs américaines?» En 2019, ce Parisien se fait agresser dans le métro. «J’ai réalisé que même le 16e arrondissement de Paris n’était plus un sanctuaire, regrette-t-il. Originaire de Nantes, j’ai vu cette ville sombrer dans la délinquance

Sensibilisé par des campagnes de presse pour le Portugal, il y passe ses vacances, et jette les premiers jalons. «Je me suis senti en phase avec les Portugais, très francophiles, attachés à la préservation de leurs traditions et dotés d’une identité très forte, énumère-t-il. Catholique pratiquant, j’ai retrouvé un aspect de la France que je ne voyais plus chez moi: celle des Trente Glorieuses, marquée par une vie paisible, une culture, une école solide, l’importance de la famille. La beauté de la ville aux sept collines, les petits troquets, la mer et les azulejos ont fait le reste. Alors que, au début de ma vie active, j’avais privilégié le salaire et l’évolution de carrière, aujourd’hui, je privilégie la qualité de vie: si une opportunité de travail à Lisbonne ou de télétravail se présentait, je la prendrais tout de suite.»

La Hongrie a elle aussi ses attraits. Tout a commencé après une petite phrase prononcée par Viktor Orban en 2017: «Nous laisserons entrer, évidemment, les vrais réfugiés: les Allemands, les Néerlandais, les Français, les Italiens, les politiciens et les journalistes terrorisés, s’était exclamé le premier ministre hongrois. Des chrétiens contraints de fuir leur pays, qui veulent retrouver chez nous l’Europe qu’ils ont perdue chez eux.» Rédacteur en chef au Visegrad Post, un site d’informations conservateur, Ferenc Almássy reçoit régulièrement des «demandes de renseignement» de Français envisageant de s’installer en pays magyar. «Ces cinq dernières années, j’en connais une douzaine qui sont venus pour des raisons de sécurité, assure-t-il. Un phénomène mineur mais révélateur. En Hongrie, nous ne sommes pas confrontés à l’immigration. Il n’y a pas d’attentats. Avoir peur de prendre le bus la nuit, on ne connaît pas. Mais je mets toujours en garde: changer de vie, apprendre le hongrois, reprendre sa carrière à zéro, c’est parfois très dur! Il y a aussi des gens qui reviennent sur leurs pas…»

Laure (2), en tout cas, n’est «pas près de revenir». «C’est la France qui m’a obligée à partir!, fulmine cette native d’Aix-en-Provence. Je suis très en colère contre mon pays… Y a plein de gens qui ne veulent pas respecter nos lois, mais c’est nous les parias: on aime la France, et il faut qu’on s’en aille!». À 48 ans, mariée en deuxièmes noces à un Franco-Hongrois, Laure s’est installée en Hongrie fin 2019. «On pensait éventuellement y emménager pour nos vieux jours, raconte la mère de famille. Mais, à Nîmes, on a subi plusieurs tentatives de cambriolage. Mon fils s’est fait voler son scooter. Il ne pouvait pas prendre le bus seul. Ma fille se faisait interpeller par une bande de racailles qui la poursuivait en lui lançant: “T’es bonne!”… Je ne vivais plus.» L’été dernier, ses enfants sont rentrés en France pour quinze jours. L’aînée s’étant fait agresser, les vacances ont été écourtées. Aujourd’hui, les deux jeunes se voient faire leur vie à Budapest: «Ma fille de 23 ans a trouvé un bon job dans un groupe américain, indique Laure, qui elle, est devenue prof de français. Tandis que mon fils poursuit ses études d’informatique. Et tout ce poids que j’avais en tant que maman dès qu’ils avaient dix minutes de retard, tout ce poids s’est évaporé! Quand on regarde les infos sur les chaînes françaises, on ne regrette absolument pas notre choix.»

SOURCE www.figaro.fr

03/05/2022

Islam: un problème ubiquitaire

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La social-démocrate Magdalena Andersson a annoncé jeudi une série de mesures visant à endiguer la criminalité, qui est selon elle une conséquence de la «faiblesse» de l'État régalien alors que le pays est confronté à une immigration de masse.

Après quinze jours d'émeutes qui ont secoué violemment le pays et fait déjà une centaine de blessés parmi les forces de l'ordre, la première ministre suédoise Magdalena Andersson s'est exprimée jeudi, annonçant notamment un plan et des moyens visant à combattre la criminalité en Suède. La cheffe du gouvernement veut s'en prendre en particulier à la criminalité juvénile, qu'elle souhaite enrayer grâce à une collaboration plus étroite entre la police et les services sociaux, et des outils de contrôle pour s'assurer que les enfants restent à l'école et ne traînent pas dehors sans l'accord de leurs parents.

Surtout, la dirigeante issue des rangs du Parti social-démocrate suédois des travailleurs a reconnu publiquement en conférence de presse, sur un ton direct jugé «inhabituel» par les observateurs de la vie politique suédoise, l'insuffisance et les ratés des politiques d'intégration des nouveaux immigrés dans son pays. Elle a alors renvoyé dos à dos l'islamisme et l'extrême droite, qui selon elle «enveniment» la vie politique suédoise et empêchent cette intégration.

Alors que le nombre de personnes nées à l'étranger et résidant aujourd'hui en Suède a doublé en vingt ans, pour atteindre désormais deux millions (un cinquième de la population de ce pays scandinave), Magdalena Andersson a donc fait son autocritique et celle de son parti, au pouvoir depuis huit ans (et, au total, près d'une trentaine d'années depuis quarante ans). «L'intégration a été trop faible tandis que nous avons connu dans le même temps une immigration massive. Notre société a été trop inconséquente sur cette question, et les moyens alloués à la police et aux services sociaux, trop légers», a-t-elle notamment déclaré, d'après l'agence Reuters. Ajoutant : «une telle ségrégation s'est installée dans le pays que, désormais, la Suède est compartimentée en sociétés parallèles. Nous vivons dans le même pays, mais dans des réalités complètement différentes».

Alors qu'elle fut le pays d'Europe à supporter le plus large afflux de migrants (relativement à la taille de sa population) depuis la crise migratoire de 2015, la Suède a, depuis, restreint drastiquement sa politique d'accueil. La venue dans le pays en avril du leader d'un parti danois d'extrême droite, Rasmus Paludan, a été le prétexte d'un déchaînement de violences à l'égard des autorités suédoises.

SOURCE: ww.figaro.fr

04/04/2022

Islam + educazione comunista sovietica = crimini contro l'umanità

Fonti dei media ucraini hanno diffuso stamattina informazioni sull'identità del presunto comandante delle truppe russe a Bucha, responsabili del massacro nella città appena liberata. Secondo gli attivisti di InformNapalm l'unità militare 51460, 64ma brigata di artiglieria motorizzata coinvolta in crimini di guerra a Bucha, sarebbe stata comandata dal tenente colonnello Omurbekov Asanbekovich, del quale si riportano anche i recapiti privati. A breve saranno diffusi i dettagli che hanno portato a questa indicazione. A Bucha sono ormai centinaia le vittime - per lo più civili, uccisi a sangue freddo - scoperte in quello che è al momento il massacro più grave dall'invasione russa del 24 febbraio scorso.......

 

.....Ci sono due comandanti ceceni che hanno operato nella zona di Bucha, entrambi famosi e crudeli. Uno è Hussein Mezhidov, comandante del battaglione Sud della Rosgvardia cecena. L’altro è Anzor Bisaev, meno famoso e con lo stesso compito di ''pulizia'' del territorio. Il primo è stato geolocalizzato lì dall’inizio dell’invasione, perché ha preso parte alla riconquista dell’aeroporto di Hostomel. poi, secondo alcune fonti si sarebbe spostato in Donbass intorno al 25 marzo. Bisaev è arrivato nella zona ai primi giorni di marzo e sarebbe rimasto più a lungo. Il 23 marzo infatti c’è stato un summit tra i comandanti ceceni, in cui si è deciso – stando a Kadyrov – di renderli parte della liberazione dell’intera Ucraina, ossia il trasferimento in altre zone dove sarebbero stati più utili: Donbass e Mariupol. Alla riunione erano presenti Mezhidov, Bisaev, Magomed Tushaev e il grande capo Sharip Delimkhanov. ......

 

FONTE: www.repubblica.it

23/03/2022

L'Islam remet les pendules à l'heure

Quelques heures seulement après avoir annoncé la réouverture des collèges et lycées pour les filles, les Taliban ont finalement prié le même jour les élèves de rentrer chez elles.

Les Taliban sont revenus sur leur décision. Les filles qui avaient repris mercredi 23 mars le chemin du lycée à Kaboul, la capitale de l'Afghanistan, après la décision des Taliban de rouvrir l'école secondaire aux filles dans le pays, plus de sept mois après l'arrivée au pouvoir des islamistes, ont dû rebrousser chemin. Les Taliban ont ordonné dans la même journée la fermeture des collèges et lycées pour les filles en Afghanistan, quelques heures seulement après leur réouverture, a confirmé un responsable taliban.

"Oui c'est vrai", a déclaré sans autre commentaire à l'AFP Inamullah Samangani, porte-parole des Taliban, en confirmant des informations selon lesquelles les filles avaient été priées de retourner chez elles.

Une équipe de l'AFP-TV filmait mercredi matin un cours dans une classe du lycée Zarghona pour filles, à Kaboul, lorsqu'un enseignant est entré et a ordonné aux élèves de rentrer chez elles.

 

Ces dernières, qui se réjouissaient de leur retour à l'école pour la première fois depuis la prise de pouvoir en août dernier des fondamentalistes islamistes, ont fermé leurs livres, emballé leurs affaires et quitté en larmes la classe.

La communauté internationale a fait du droit à l'éducation pour tous une pierre d'achoppement dans les négociations sur l'aide et la reconnaissance du régime des islamistes fondamentalistes. Plusieurs pays et des organisations ont proposé de rémunérer les enseignants.

Avec AFP

21/03/2022

Putin you will pay for that!

At Zaporizhzhia's Children's Hospital, I came across one grief-stricken, inconsolable father whose family had been completely torn apart.

His daughter Natasha, who was 26, and his 4-year-old granddaughter Dominica, were killed when a Russian shell landed near the shelter where the whole family was seeking refugee from the bombardment of Mariupol.

"I looked at the ground and there lay my little granddaughter with her head completely torn to pieces," says Vladimir. "She lay there without a single breath and right next to her was my daughter with her legs fractured, open fractures."

Vladimir with his family before the warImage source, Family handout/BBC
Image caption,
Vladimir with his family before the war

Dominica - whose pictures her grandfather almost caresses on his phone - was killed instantly. Her mother died from her injuries the next day.

As broken as he is, Vladimir is trying to stay strong for his second daughter, Diana. She was also critically wounded in the blast and was about to undergo emergency surgery.

But he could not hide his pain. "God, why would you bring all this upon me? I was not supposed to bury my children, my lovely girls, I failed to protect you."

Il genocidio degli Ucraini

«La città di Mariupol sta vivendo un vero genocidio. La gente muore non solo a causa delle armi nemiche ma anche per l'odio... Centinaia di persone muoiono di fame, e non solo nella città ma anche nei suoi dintorni». Lo denuncia l'arcivescovo di Kiev Sviatoslav Shevchuk nel 26esimo giorno di guerra in Ucraina. «Sui territori temporaneamente occupati si stanno perpetrando veri crimini contro l'umanità. Riceviamo quotidianamente notizie di una vera catastrofe umanitaria, di omicidi, saccheggi, stupri», denuncia ancora Shevchuk. Nel quotidiano videomessaggio, l'arcivescovo di Kiev racconta: «Stanotte in Ucraina il sangue è stato versato nuovamente. Le nostre città e i nostri villaggi hanno di nuovo tremato per i bombardamenti. E ancora una volta, fino ai cieli, alle orecchie di Dio, dalla terra ucraina si sono alzate le grida, i gemiti, il pianto». «Le persone - racconta Shevchuk stanno protestando contro i loro stupratori e assassini. E fanno capire che Kherson e le altre città dell'Ucraina, che sono oggi occupate, sono l'Ucraina e vogliono vivere in uno stato ucraino indipendente e libero. Chiedo a tutti noi di pregare per quelle persone che, con la forza, vengono deportate dall'Ucraina in Russia. Siamo di nuovo testimoni di un'ondata di deportazione forzata dei cittadini ucraini in un altro stato. Nessuno di noi sa quale destino li attende perché loro non lo possono decidere da soli».

 

FONTE:www.lastampa.it

18/03/2022

Putin, la fine augurata di un criminale post comunista sovietico

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17/03/2022

USA come back ......Put off Putin

Devant l'inaction des Européens, c'est encore une fois les USA qui viendront nous délivrer de la barbarie

 

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15/03/2022

La France de l'hypocrisie et du cynisme

publié le 14 mars 2022
par disclose

Face caméra, le ton est grave, chaque mot pesé. Mercredi 2 mars, dix jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Emmanuel Macron s’adresse à la nation. « Poutine a choisi la guerre, déclare-t-il aux 21 millions de téléspectateurs qui suivent son allocution en direct. Les forces russes bombardent Kiev, assiègent les villes les plus importantes du pays. Des centaines de civils ukrainiens ont été tués. »  Il ajoute : « Nous nous tenons aux côtés de l’Ukraine. »

Ce soir-là, Emmanuel Macron omet de préciser une information de taille : entre 2015 et 2020, malgré l’escalade militaire avec l’Ukraine, la France a discrètement équipé l’armée de Vladimir Poutine avec des technologies militaires dernier cri. Du matériel qui a contribué à moderniser les forces terrestres et aériennes de la Russie, et qui pourraient aujourd’hui être utilisées dans la guerre en Ukraine. 

Embargo sur les armes

D’après des documents « confidentiel-défense » obtenus par Disclose et des informations en sources ouvertes, la France a délivré au moins 76 licences d’exportation de matériel de guerre à la Russie depuis 2015. Montant total de ces contrats : 152 millions d’euros, comme l’indique le dernier rapport au Parlement sur les exportations d’armement, sans toutefois préciser le type de matériel livré.

Selon notre enquête, ces exportations concernent essentiellement des caméras thermiques destinées à équiper plus de 1 000 tanks russes, ainsi que des systèmes de navigation et des détecteurs infrarouges pour les avions de chasse et les hélicoptères de combat de la force aérienne russe. Principaux bénéficiaires de ces marchés : les sociétés Thales et Safran, dont l’Etat français est le premier actionnaire.

Pourtant, l’Union européenne impose depuis le 1er août 2014 un embargo sur les armes à destination de la Russie. Une décision qui fait suite à l’annexion de la Crimée, en février 2014, à l’auto proclamation des républiques séparatistes pro-russes de Louhansk et Donetsk deux mois plus tard, et au crash d’un Boeing 777 abattu par un missile russe en juillet de la même année.

En 2015, sous pression de ses partenaires européens et des Etats-Unis, le président François Hollande avait fini par annuler la vente de deux navires Mistral à la Russie. Mais d’autres livraisons, moins visibles, vont se poursuivre.

Une habitante d’Irpin, au nord ouest de Kiev, après un bombardement russe, le 13 mars 2022. A ce jour, 564 civils ont été tués en Ukraine, selon l’ONU. © Dimitar Dilkoff/ AFP

Les gouvernements de François Hollande puis d’Emmanuel Macron ont profité d’une brèche dans l’embargo européen : il n’est pas rétroactif. En clair, les livraisons liées à des contrats signés avant l’embargo peuvent être maintenues. Ce que confirme à Disclose la Commission européenne, en rappelant néanmoins que ces exportations sont censées respecter « la position commune de 2008 ». Celle-ci stipule que les Etats membres doivent refuser les exportations d’armement dès lors qu’elles peuvent provoquer ou prolonger un conflit armé. Un risque bien présent en Ukraine.

Or, depuis 2014, ni François Hollande ni son successeur n’ont mis fin aux livraisons d’armement à la Russie. Un paradoxe, alors qu’Emmanuel Macron s’active depuis des années sur la scène internationale pour privilégier la voie diplomatique en Ukraine, plutôt que celle des armes.

« Être le premier à ouvrir le feu »

En 2007, Thales signe un premier contrat avec la Russie pour la vente de caméras thermiques baptisées « Catherine FC ». Puis un second, en 2012, pour l’exportation de 121 caméras « Catherine XP » – un autre modèle de la gamme – destinées à « l’armée de terre russe », comme l’indique une note de mai 2016 du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) que Disclose s’est procurée. Selon nos informations, 55 caméras Catherine XP ont encore été livrées à la Russie en 2019.

Intégrée au système de visée d’un char d’assaut, la caméra Catherine permet de détecter des cibles humaines en pleine nuit ou de repérer un véhicule dans un rayon de dix kilomètres. L’avantage, selon la communication de Thales :« Etre le premier à ouvrir le feu. » 

Ces caméras infrarouges ont déjà servi à « ouvrir le feu » en Ukraine. C’était en 2014, lors du conflit dans le Donbass à l’Est de l’Ukraine, comme le prouve une vidéo de l’époque filmée à l’intérieur d’un tank russe T-72.

Un boîtier relié à une caméra « Catherine » de Thales, filmé dans un char russe abandonné dans le Donbass ukrainien, en 2014 /DR

Huit ans plus tard, cette technologie française pourrait de nouveau équiper certains des chars qui terrorisent la population ukrainienne.

Le 4 mars dernier, dans la ville de Zaporija, des combats font rage aux abords de la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Un incendie se déclare dans l’un des bâtiments du site. Aucun réacteur n’est touché, mais le lendemain, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky accuse le Kremlin de « terreur nucléaire ». Selon lui, les tanks russes qui étaient en première ligne au cours des combats « savent ce qu’ils visent », puisqu’ils seraient « équipés de caméras thermiques ». Des caméras haute résolution qui pourraient donc porter le logo de Thales. Ou celui de son concurrent :  Safran.

Selon nos informations et la note « confidentiel-défense » du SGDSN, le groupe Safran a signé la vente, en novembre 2013, de caméras thermiques « Matis STD » à la Russie. En 2016, 211 de ces caméras infrarouges devaient encore être livrées.

Les caméras Matis STD équipent trois types de chars russes : le T-72, le T-90 et le T-80 BVM. Tous trois sont actuellement présents sur le front ukrainien, comme le prouvent des vidéos et des photos diffusées sur les réseaux sociaux.

Comme ce tank russe T-80 BVM filmé par des hommes en arme :

Ou ces chars T-72, pris en photo après leur destruction par l’armée ukrainienne.

Ou encore cette vidéo d’un tank T-90 filmé en train de tirer sous les fenêtres d’un immeuble d’habitation à Borodyanka, une ville située à une cinquantaine de kilomètres de Kiev, la capitale ukrainienne :

Les bombardiers de Poutine

L’industrie de l’armement française équipe aussi l’armée de l’air russe. Sans qu’à aucun moment le gouvernement français ne se soit inquiété de moderniser la flotte des bombardiers de Poutine.

Selon nos informations, depuis un contrat signé en 2014, avec des livraisons qui se sont étalées jusqu’en 2018, le groupe Thales a doté 60 avions de chasse Soukhoï SU-30 de son système de navigation TACAN, son écran vidéo SMD55S et son viseur dernier cri HUD.

Ces avions de combat, qui ont déjà tué des dizaines de milliers de civils en Syrie, bombardent l’Ukraine nuit et jour depuis février. Des SU-30 ont ainsi été filmés en train de survoler la région de Soumy, au nord-est de l’Ukraine, ou à Mykolaïv et à Tchernihiv, le 5 mars, après avoir été abattus par la défense ukrainienne.

Le géant de l’aéronautique a aussi livré son système de navigation TACAN pour équiper certains avions de chasse Mig-29 – à ce stade, nous n’avons pas été en mesure de documenter l’emploi de Mig-29 en Ukraine, ainsi qu’une vingtaine de casques Topowl, dotés d’écrans infrarouges et de jumelles destinés aux pilotes russes, selon le site russe Topwar.

Emmanuel Macron teste un casque Topowl, en mai 2016, lors du salon de l’armement Eurosatory. © Thales

Les Mig-29 et les SU-30 sont également munis d’un système de navigation livré par Safran à partir de 2014 : le Sigma 95N. Cette technologie permet aux pilotes de l’armée de l’air russe de se localiser sans avoir recours aux satellites américains ou européens.

Les hélicoptères de combat

Le 24 février dernier, les hélicoptères Ka-52 ont été parmi les premiers à survoler le territoire ukrainien, comme en attestent de nombreuses images postées sur les réseaux sociaux. Certains ont été rapidement mis hors de combat et ont pu être photographiés de près.

L’agence de presse gouvernementale russe RIA Novosti a elle-même publié les images d’un de ces hélicoptères larguant des missiles en pleine campagne ukrainienne.

Pour traquer des cibles en pleine nuit, ces hélicoptères militaires peuvent aussi compter sur un système d’imagerie infrarouge produit par Safran, comme l’a révélé le site d’investigation EU observer, en 2015.

« dictateur »

Une société détenue par Thales et Safran a aussi profité de l’appétit militaire de Vladimir Poutine pour lui vendre des caméras infrarouges. La société Sofradir, c’est son nom, a signé un contrat de 5,2 millions d’euros avec la Russie, en octobre 2012. Quatre ans plus tard, d’après la note « confidentiel-défense » de la SGDSN citée plus haut, Sofradir devait encore livrer « 258 détecteurs infrarouges » à une société russe de défense.

Contacté par Disclose, le groupe Safran assure respecter « scrupuleusement la réglementation française et européenne » et ne plus fournir « d’équipements, de composants, de soutien ou de prestations de maintenances à la Russie » depuis l’embargo européen de 2014. Thales n’a pas répondu à nos questions. Pas plus que le gouvernement, qui n’a réagi que plusieurs heures après la publication de l’enquête, sur Twitter.

Le porte-parole du ministère des armées, Hervé Grandjean, reconnait que « la France a permis l’exécution de certains contrats passés depuis 2014 ». Il ajoute : « Aucune livraison n’a été effectuée à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine. »

En décidant de poursuivre ces livraisons à la Russie au moins jusqu’en 2020, la France a donné un atout militaire de plus à Vladimir Poutine, dont l’armée est déjà en supériorité numérique face aux Ukrainiens. Un soutien embarrassant à celui que le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a qualifié, au déclenchement de la guerre, de « dictateur ».

Elie Guckert, Ariane Lavrilleux, Geoffrey Livolsi & Mathias Destal

[Article mis à jour le 14 mars à 18h15, avec la réaction du porte-parole du ministère des armées]

SOURCE:

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14/03/2022

Se l'Ucraina resiste non è grazie a l'Italia e neppure alla Francia

Le operazioni belliche in Ucraina sono mutate nel corso dell'operazione militare: se in un primo momento gli scontri hanno riguardato prettamente reparti a livello di brigata (su entrambi i fronti), ora stiamo assistendo a una mutazione da parte ucraina con l'utilizzo collaterale di piccoli gruppi (livello plotone/compagnia) che sfruttano tattiche di guerriglia, con imboscate e attacchi “mordi e fuggi” concentrati sia sulle colonne meccanizzate e corazzate russe, sia sulle vitali linee di rifornimento.

Queste formazioni mobili, perlopiù appiedate ma anche utilizzanti veicoli da trasporto truppe di vario tipo, sono armate principalmente di tutta una serie di sistemi anticarro: dal Javelin, allo NLAW, passando per quelli di fabbricazione locale tipo Stugna-P/Skiff, di fabbricazione russa/sovietica e per i classici RPG (Rocket Propelled Grenade) e Panzerfaust.

Gli Stati Uniti hanno fornito all'Ucraina i missili anticarro Javelin, definiti in gergo tecnico militare ATGM (Anti Tank Ground Missile) così come gli NLAW, già tempo: alla fine del 2017, l'amministrazione Trump aveva approvato quella che allora era la più grande fornitura di armi che comprendeva anche 210 esemplari e 35 lanciatori di questo missile. Kiev ha quindi avuto tutto il tempo necessario per addestrare le sue truppe all'utilizzo di questo formidabile sistema d'arma.

I Javelin, o FGM-148, sono entrati in servizio nel 1996 e attualmente sono considerati uno dei più avanzati sistemi di missili guidati anticarro portatili al mondo insieme agli Spike israeliani. Possono distruggere qualsiasi MBT attualmente in servizio e sono in grado di colpire anche elicotteri in volo a bassa quota. Il missile è spalleggiabile ma può anche essere installato su treppiede e utilizza la tecnologia fire and forget (lancia e dimentica). Il Javelin è stato montato anche sui veicoli da combattimento Bradley M3 in sostituzione dei TOW. Per lanciare un Javelin occorrono due persone, al contrario del più semplice NLAW, e il corpo del sistema di lancio, la Command Launch Unit (CLU) è riutilizzabile, mentre il tubo di lancio è monouso. Può funzionare di notte e con qualsiasi condizione atmosferica. Anche il Javelin, come l’Atgm di fabbricazione anglosvedese, ha modalità di attacco doppia: può colpire il suo bersaglio direttamente, sulla fiancata, oppure dall'alto per andare a centrare un MBT nella torretta che rappresenta la sua parte più vulnerabile. Per questo alcuni tank russi visti sul fronte ucraino hanno montato una “gabbia”, come una tettoia, sulla torretta, in modo da causare l'esplosione della testata a carica cava di questi ATGM lontano dalla superficie del carro. La sua gittata massima è di 2500 metri ma recentemente il produttore, Raytheon, ha sviluppato una versione con una portata di 4750.

Le immagini che ci giungono dal fronte, sebbene rientranti nella propaganda di guerra dei belligeranti, sono però oggettivamente valide per stabilire l'efficacia di NLAW e Javelin, che hanno messo fuori combattimento tutti gli MBT colpiti utilizzati dai russi nel conflitto: dai T-72 ai T-90, anche a discapito della “gabbia” protettiva montata

Non sappiamo esattamente quanti Javelin siano stati forniti in questi mesi all'Ucraina, ma i voli di rifornimento sono stati parecchi. Possiamo però dare alcune stime inerenti gli altri ATGM. Il Regno Unito avrebbe consegnato circa 2mila NLAW, mentre la Germania mille Panzerfaust 3, la Danimarca 2700 M72 ECLAW (Enhanced Capability Light Antitank Weapon), si ritiene che la Svezia possa aver inviato, o sia in procinto di farlo, 5mila Pansarskott M/86, variante dell'AT4 dell'esercito svedese, a questi si sono aggiunti Norvegia, Belgio, Australia, Canada e Finlandia.

 

Fonte: www.ilgiornale.it

ONORE AL VALOROSO POPOLO UCRAINO CONTRO IL NAZICOMUNISMO PUTINIANO