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17/08/2011

Les Grands Maîtres sont nus!

Ne sous-estimons pas ce qui est en train de se passer en Europe. Ce que l’on voit aujourd’hui, c’est une sorte de super-volcan financier, qui crache sa vapeur depuis 18 mois maintenant. L’an dernier, le souci principal était les déficits budgétaires en périphérie de l’Union européenne. Aujourd’hui, il s’agit plutôt de déterminer si le projet européen dans son ensemble est en mesure de survivre.

Eh oui. Vous pensez peut-être que je dramatise… Mais on ne prend pas un super-volcan à la légère. La solvabilité du projet européen n’est plus garantie. Quoi qu’il se passe en Europe au cours des prochains mois, les effets tectoniques seront ressentis dans le monde entier.

La possibilité d’une éruption immédiate semble avoir diminué. La Banque centrale européenne (BCE) a réactivé son marché d’obligations souveraines (SMP, pour Securities Market Programme) la semaine dernière. Le SMP a acheté près de 31 milliards de dollars d’obligations gouvernementales à 10 ans auprès des gouvernements espagnol et italien. Les taux d’intérêts ont ainsi diminué, passant de 6% à 5% environ pour la dette espagnole à 10 ans

Mais il suffit de jeter un oeil aux chiffres pour constater qu’il va bien falloir que quelque chose finisse par sauter en Europe. L’Union monétaire européenne pourrait être rayée de la carte. Les politiques budgétaires nationales pourraient exploser, si l’Eurobond entre en jeu. Sans parler des nerfs de millions d’Allemands et de Français, qui pourraient bien se mettre très en colère si l’Europe devait collectiviser son passif.

Le problème, ce n’est plus la Grèce. Le Fonds européen de stabilité financière d’origine (FESF) était tout à fait capable de financer le second renflouage, de 109 milliards d’euros. Ce fonds était financé jusqu’à 750 milliards d’euros. Sur cette somme, environ 420 milliards ont déjà été promis au Portugal, à l’Irlande et à la Grèce. Ce qui nous laisse 300 milliards d’euros. A une époque, il s’agissait d’une grosse somme d’argent.

Mais même 300 milliards d’euros sont loin d’être suffisants pour couvrir les besoins de l’Italie et de l’Espagne en termes de refinancement. Ces deux pays auront besoin de près de 750 milliards d’euros de refinancement et de nouveaux déficits budgétaires au cours des deux années qui viennent. Sans oublier que les banques européennes — bourrées d’obligations gouvernementales — pourraient bien avoir besoin de près de 250 milliards d’euros pour disposer d’un capital suffisant, selon le journal britannique Telegraph.

Le FESF n’est pas capable de renflouer l’Espagne, l’Italie et toutes les banques européennes en difficulté. Leurs déficits dépassent les capacités des nations européennes à s’autofinancer. Elles doivent devenir ensemble un seul et unique emprunteur, en tous cas en termes financiers, pour réussir à abaisser le coût de l’emprunt et à atteindre leur but.

▪ L’Europe est une économie de 13 000 milliards de dollars. Si on choisit de collectiviser la dette des divers gouvernements nationaux, celle-ci s’élève à environ 87% du PIB. C’est un chiffre important. Mais le seuil de 90%, désigné par Rogoff et Reinhart comme étant le moment où la dette commence à être un handicap pour l’économie, n’est pas encore atteint. Et les déficits fiscaux cumulés ne sont que de 4,4% du PIB, grâce à des politiques fiscales plus saines en Allemagne.

Bien entendu, ce n’est là qu’un miroir aux alouettes. Le seul moyen de minimiser un peu les problèmes de l’Italie et de l’Espagne, c’est de les exprimer en pourcentages de l’économie européenne. C’est un tour de passe-passe. C’est également l’ultime extension logique de l’idée d’une Europe collective.

Nous n’appuyons pas là où ça fait mal parce que nous nous réjouissons du chômage, de la faim et de la pauvreté. Nous insistons sur ces points parce que l’idée même au coeur des démocraties socialistes — à savoir le fait que tout le monde peut vivre aux dépens de tout le monde — est, littéralement, en faillite. En Europe, “égalité” équivaut aujourd’hui à “devenir pauvre tous ensemble”. Faire ensemble des sacrifices signifie aujourd’hui que l’Etat doit confisquer des biens privés pour les rationner jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien.

On pourrait s’attendre à ce qu’au moins un pays décide de mettre un terme au projet dans son ensemble avant que les choses n’aillent aussi loin. Ce sera ça ou boire la coupe jusqu’à la lie et se joindre au suicide économique de masse. Hmm…

Et d’ailleurs, tous ces discours sur l’austérité ? Ce n’est que du vent. Dans la plupart des cas, les politiciens parlent en termes de réduction du taux de croissance de la dette et pas en termes de réduction absolue. Ce sont des clowns, qui manquent à la fois de sérieux et d’humour. La plupart d’entre eux regrettent sans doute déjà de s’être présentés, et espèrent avoir siphonné suffisamment d’argent sur leurs comptes bancaires en Suisse pour pouvoir s’échapper avant que le désastre ne soit total.

Author Image for Dan Denning

Dan Denning

Rédacteur en Chef de Strategic Investor

www.lachroniqueagora.com

Rachid va payer!

Il avait promis de régler toutes les amendes des femmes  qui seraient verbalisées pour port du voile intégral, alors que la loi  interdisant le port du niqab dans les lieux publics est entrée en vigueur le 4 avril dernier. L’homme d’affaire Rachid Nekkaz va devoir mettre la main au  portefeuille ce mercredi au tribunal de Roubaix, pour payer la première contravention de ce type, selon Nord-Eclair. Le quotidien signale que cette  amende a été dressée le 18 mai dernier, et concerne une femme qui portait le  niqab dans une rue de la  ville. Elle a été condamnée à 75 euros d’amende par le tribunal  de police.

Création d’un fonds d’un million  d’euros

Rachid Nekkaz avait déjà été sollicité pour régler deux  amendes à Nice et Cergy-Pontoise, mais elles avaient été annulées à cause d’une  erreur de procédure. Si l’homme d’affaire s’est ouvertement déclaré contre le  port du voile intégral, il est en revanche défavorable à son interdiction sur la  voie publique. L’an passé, il avait donc créé un fonds « de défense de la  laïcité et de la liberté », qu’il avait doté d’un million d’euros, lui  permettant de payer chaque contravention infligées aux femmes qui porteraient le  niqab en France, mais aussi en Belgique.

www.elle.fr

Moins de frontières = plus d'insecurité

En juillet dernier, un Américain de 21 ans, fils de deux fonctionnaires de l'ONU, est agressé la nuit par une douzaine d'individus, sur l'un des ponts qui enjambent le Rhône, à Genève. Après l'avoir grièvement blessé, les voyous tentent de le jeter à l'eau. Le jeune homme ne doit sa survie qu'à l'arrivée d'un cycliste. Des délits de cette nature se produisent tous les soirs à New York ou à Paris. Mais habituellement pas dans cette ville suisse réputée pour sa sécurité. Résultat, les Nations unies ont aussitôt mis en garde leurs milliers d'employés, leur conseillant vivement de ne plus sortir "seuls la nuit à Genève".

L'affaire a aussitôt pris une dimension nationale. Micheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération et ministre des Affaires étrangères, s'est aussitôt déclarée "préoccupée par la détérioration de la situation de la sécurité à Genève ces derniers mois". Elle doit rencontrer prochainement Isabel Rochat, conseillère d'État (ministre du canton de Genève), en charge de la police et de la sécurité, pour évoquer la protection du personnel onusien. La cité de Calvin ne compte pas moins de 17 organisations internationales, comme l'Organisation mondiale de la Santé, l'Organisation internationale du Travail ou l'Organisation mondiale du commerce, employant 25 000 personnes.

Les ambassades cambriolées

Pour les sept premiers mois de l'année, les agressions ont explosé, passant de 227, en 2010, à 331 cette année. Isabel Rochat, la responsable de la sécurité, a elle-même reconnu que la fille d'un diplomate de l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar) avait également été agressée cet été, et que les missions diplomatiques "n'ont pas échappé à la vague de cambriolages". Le 17 août, Louise Kasser, une élue Verte, raconte dans La Tribune de Genève qu'un homme armé d'un couteau lui a volé son ordinateur et son téléphone portable en mai dernier en plein centre-ville. Et que son fiancé, conseiller municipal, s'est fait tabasser par des inconnus en pleine rue, dans le même quartier, le 5 août.

Des incidents particulièrement préjudiciables pour Genève. En effet, la ville du bout du lac Léman n'attire pas seulement les multinationales et les riches contribuables pour ses avantages fiscaux, mais aussi pour son calme et sa quiétude. Il n'y a pas si longtemps, les Genevois oubliaient de fermer à clé leurs voitures. Comme boutade, on racontait que la nuit, sur les bords du lac Léman, une jeune fille risquait tout au plus de se faire draguer par un policier. Les temps changent.

www.lepoint.fr

MERCI AUX FRANCS MASSONS QUI NOUS GOUVERNENT!

27/06/2011

Votate per Miss Yemen

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Scegliete voi!

Islam is stunning!

Même en Chine, c'est plus sûr!

Le 29 mai, Hu Jiang, un restaurateur de Belleville, dans le 11e arrondissement, était tabassé, jusqu’à tomber dans le coma , parce qu’il tentait de filmer une agression dont il était témoin. Dimanche 19 juin, des milliers de membres de la communauté chinoise, fortement implantée dans ce quartier populaire ainsi qu’ailleurs à Paris, ont manifesté contre l’insécurité, qu’ils jugent grandissante.

Une précédente manifestation, pour des raisons semblables, avait eu lieu le 20 juin 2010, à Belleville même. Elle avait dégénéré en scènes d’émeute urbaine avec les forces de l’ordre. Cette fois-ci, aucun incident n’est à déplorer. Il faut dire que le défilé s’est tenu en dehors des quartiers d’implantation chinois, entre République et Nation, avec pour principal mot d’ordre : « Bien-vivre ensemble ».

La manifestation était censé réunir des personne d’horizons différents et d’origines diverses. Mais elle a surtout rassemblé des Chinois, parlant peu français pour la plupart. Quelques Européens et Africains se sont toutefois joints au cortège, suivi par des médias, notamment étrangers, comme CCTV, une grosse chaîne d’information chinoise

Sous la grisaille parisienne, enfants, adolescents, adultes, personnes âgées formaient les rangs des manifestants. « Depuis la manifestation de l’année dernière, rien n’a été fait ! Il y a toujours des agressions, même plus, de plus en plus violentes ! Cette année, on est encore obligé manifester pour notre sécurité. Et on le fera encore s’il le faut », prévient Léo, 26 ans, d’origine chinoise.

Feing, une mère de 34 ans, arrivée en France en 2003, ne pense pas différemment. Elle ne s’imaginait pas connaître ici une telle insécurité : « La France c’est dangereux ! C’est ici que j’ai vu pour la première de la violence gratuite. Même si cela ne m’est pas encore arrivé, j’ai peur pour moi et ma fille. Même en Chine, c’est plus sûr. »

Anh Dao Traxel, ancienne boat-people vietnamienne, la « fille de cœur » recueillie par le couple Chirac en 1979, très engagée dans ce mouvement de protestation, témoigne pour un fait qui s’est produit dans le 13e arrondissement, où réside également une importante communauté asiatique : « Ma sœur s’est fait agresser au centre commercial Massena ! En plein centre commercial, et à 11 heures ! Personne ne l’a aidée ! On peut même se faire agresser au milieu d’une foule ! Aujourd’hui j’interpelle le ministre de l’intérieur Claude Guéant et le président Sarkozy, pour leur faire part de notre ras-le-bol. On n’en veut plus de cette situation, ils doivent réagir, c’est urgent ! »

Dans les discours officiels de la manifestation, les mots « agresseurs » ou « délinquants » ont abondamment été employés. Mais hors sono, ce sont plutôt les mots « Arabes » et « Noirs » qu’on a entendus pour désigner les fauteurs de troubles. Ming, un homme, lâche : « Moi je m’en fous si on me traite de raciste ou pas. Ils n’ont qu’à pas agresser les gens. » Parmi les manifestants, beaucoup disent « avoir peur », et certains ont du mal à faire la part entre les individus, souvent jeunes, qui commettent des violences physiques, et leurs origines « visibles ». Le slogan demeure : Bien-vivre ensemble.

Prosith Kong

Logique musulmane

Ils ne sont pas heureux en Somalie

Ils ne sont pas heureux en Egypte
Ils ne sont pas heureux en Lybie
Ils ne sont pas heureux au Maroc
Ils ne sont pas heureux en Iran
Ils ne sont pas heureux en Irak
Ils ne sont pas heureux au Yémen
Ils ne sont pas heureux en Afghanistan
Ils ne sont pas heureux au Pakistan
Ils ne sont pas heureux en Syrie
Ils ne sont pas heureux au Liban

Et où sont-ils heureux ?


Ils sont heureux en Angleterre
Ils sont heureux en France
Ils sont heureux en Italie
Ils sont heureux en Allemagne
Ils sont heureux en Suède
Ils sont heureux en Belgique
Ils sont heureux en Norvège
Ils sont heureux aux USA

Ils sont heureux au Canada

Ils sont heureux dans tous les Pays non-arabes

Et qui blâment-ils ?


Pas l'Islam
Pas leurs dirigeants
Pas eux-mêmes

Ils blâment les pays ou ils sont heureux.
Qu'ils veulent faire leurs, ces pays qui les hébergent et leur  fournissent tous les agréments
de la vie qu'ils n'avaient pas dans leurs pays d'origine.

En fait ils veulent ces pays pour en faire, en cinquante ans, ce que sont leurs pays et ce pourquoi ils les ont quittés..........

22/06/2011

Socialos: partagéons les richesses d'autrui, gardons nos privilèges!

C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable. Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction. Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans.

Tous deux indiquent, sur le site informatique de l’Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n’ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second

Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ? C’est un joli cadeau… financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l’âge de 65 ans, tout comme l’avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net. Et cela, en toute discrétion. 

Retraites dorées

D’ici quelques années, lorsqu’ils décideront d’abandonner leurs mandats, ces deux parlementaires pourront cumuler la totalité de leurs retraites de préfet, de parlementaire et d’élu local ! Soit en tout, de l’ordre de 12.000 € mensuels brut pour le premier et 10.000 pour le second. Rappelons que, selon l’Insee, le montant moyen brut des pensions en France s’élevait, en 2009, à 1.196 € par mois… Des montants et des cumuls choquants pour bon nombre des Français.

En juin 2007, à une question de l’hebdomadaire L’Express lui demandant quel était son principal défaut, Michel Delebarre avait répondu : « Je veux tout. » Tout, il l’aura bientôt. En effet, le maire de Dunkerque, président de la communauté urbaine de cette ville et préfet à la retraite abandonnera en septembre prochain son mandat de député pour être tête de liste socialiste aux sénatoriales dans le département du Nord.

Le général de Gaulle, qui ne plaisantait pas avec les finances et la morale publiques, avait mis fin à cette folie des « préfets fantômes », une folie qui perdurait depuis la création de ce corps par Napoléon Ier, en 1800. Autre temps, autres mœurs : avec l’arrivée de François Mitterrand à l’Elysée, en 1981, ce système de copinage, souvent basé sur des relations maçonniques, renaissait de ses cendres. La nomination de préfets « en mission de service public relevant du gouvernement » était alors autorisée par un décret du 23 décembre 1982, à hauteur de 5 % de l’effectif budgétaire du corps des préfets. Aujourd’hui, ce quota de « faux préfets » autorisés représente 7 % des 236 préfets, soit 17 préfets fantômes. Au fil du temps, cela fait des dizaines de faux préfets, nommés de manière totalement discrétionnaire et sans exiger le moindre titre ou diplôme pour exercer ces fonctions. 

6.000 € mensuels sans rien faire

Au bout de quelques mois, ces préfets bidons sont nommés préfets hors cadre. Une voie de garage « royale » (utilisée également pour écarter les préfets qui déplaisent), dont on ne revient jamais, mais qui permet aux intéressés de toucher aujourd’hui 6.000 € brut mensuels en attendant la retraite ou d’être élu sénateur, voire député.

Placé alors en détachement pour exercer son mandat, le préfet parlementaire (deux fonctions officiellement incompatibles selon la loi) ne reçoit plus de l’Etat qu’un tout petit salaire correspondant exactement au paiement de ses cotisations de retraite de préfet. Ce qui a été le cas de Michel Delebarre et de Michel Vauzelle pendant plus de vingt-cinq ans. De plus, en cas d’échec électoral, chacun d’entre eux pouvait coiffer sa casquette de préfet hors cadre et percevoir son salaire plein pot, sans être affecté en poste dans un département.

De 1982 à 1995, François Mitterrand a ainsi nommé près d’une soixantaine de préfets en mission de service public. Parmi eux, dix-sept étaient issus des corps de sous-préfets et administrateurs civils. Agés d’au moins soixante ans, ces vieux serviteurs de l’Etat partaient en retraite quelques mois après leur nomination, qui récompensait leurs loyaux services. Ce qui leur permettait de toucher une pension nettement supérieure à celle à laquelle ils avaient droit pour leur carrière de sous-préfet ou dans l’administration de l’Etat. La deuxième partie de ces préfets en mission de service public (une quarantaine) était en quasi-totalité des membres du PS, des élus de ce parti et des amis ou proches de l’ancien président. Parmi cette quarantaine de privilégiés, les élus ont le droit de cumuler aujourd’hui cette retraite de préfet en mission (4.000 € en moyenne) avec toutes leurs autres pensions liées à leurs mandats électoraux et des emplois privés.

Garantie tous risques pour les courtisans

Cette institution des préfets fantômes n’est en réalité qu’un des systèmes légaux de financement des deux grands partis politiques français, le PS et l’UMP. Depuis sa renaissance « mitterrandienne », le système a prospéré sous Jacques Chirac, y compris lorsque Lionel Jospin était Premier ministre. Ce cadeau présidentiel offre une sorte de garantie tous risques pour les courtisans, les poids lourds et les incontournables de ces deux formations. On recase toujours ses amis ! Voilà pourquoi, chaque mercredi, jour du Conseil des ministres, un « ami » ou un obligé du président de la République, depuis François Mitterrand, peut être nommé préfet « fantôme » chargé d’une « mission (bidon) de service publique relevant du gouvernement ».

Nicolas Sarkozy n’a pas mis fin au système. Son ancien ministre et fidèle conseiller, Brice Hortefeux, 53 ans, en bénéficie. Selon un décret pris lors du Conseil des ministres du 27 avril 1995, il a été nommé préfet, chargé d’une mission de service public relevant de l’action du gouvernement. A l’époque, à la fin des années 1990, ce fidèle de Nicolas Sarkozy tirait ses ressources de son revenu de préfet, soit 40.000 francs brut par mois, et de ses indemnités de conseiller régional d’Auvergne, soit 10.000 francs brut mensuels.

Cette promotion à un poste de préfet fantôme a suscité l’opposition du commissaire du gouvernement, Rémy Schwartz, lors de la séance publique du Conseil d’Etat de novembre 1996. En vain. Car, au bout du compte, à gauche comme à droite, personne ne remet vraiment en cause le système. Tous en profitent, espèrent en profiter ou en faire profiter un ami, un jour ou l’autre. Ce qui est en réalité un scandale d’Etat bénéficie d’un habillage légal dont tous les politiques s’accommodent en silence.

Le 11 octobre 2010, le président de la République nommait préfet administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (avec résidence dans l’île de la Réunion) le sénateur de Maine-et-Loire, Christian Gaudin, 60 ans. En fait, cet ancien membre du Modem et aujourd’hui du Nouveau Centre avait été élu sur sa propre liste aux sénatoriales de 2011 contre celle du poids lourd local de l’UMP, André Lardeux, 64 ans, ex-président du conseil général. En fait, l’Elysée veut que la droite parte unie aux sénatoriales de septembre 2011 en Maine-et-Loire pour avoir une chance de gagner le siège supplémentaire (le département passe de trois à quatre sénateurs). D’autres sénateurs empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets.

Cette nomination inopinée vise uniquement à déminer une situation bien compliquée dans le département de Maine-et-Loire pour les sénatoriales de septembre 2011. La droite possède deux sénateurs hommes, tous deux poids lourds locaux, et qui ont mené leur propre liste en 2001, l’ancien président du conseil général, André Lardeux, 64 ans, et Christian Gaudin, 60 ans. Tous les deux étaient partants pour se représenter en septembre 2011. La présence de Catherine Deroche colle parfaitement avec la constitution « chabadabada » des listes… De plus, le Maine-et-Loire va encore se jouer à la proportionnelle, car le département gagne un siège de sénateur, en passant de 3 à 4 représentants. N’oublions pas que ce département figure parmi les espoirs de la droite quand à la conquête du quatrième siège : si la droite part unie, elle a une chance de s’emparer de ce siège.

Etant donné qu’elle domine le conseil général et la majorité des communes. Après, c’est aussi stratégique d’avoir quelqu’un comme Catherine Deroche au Sénat : en septembre 2011, elle n’aura même pas un an de mandat et, malgré son expérience et sa présidence de l’association des maires, elle n’a pas le poids nécessaire pour tenter de se faire réélire en montant une liste dissidente. D’autres empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets : Alain Vasselle ou Philippe Marini dans l’Oise, Laurent Béteille pour l’Essonne, Alain Gournac ou Dominique Braye dans les Yvelines, et enfin Christian Demuynck en Seine-Saint-Denis.

C'est sur France Soir !

31/05/2011

Effets de la colonisation musulmane d'Europe

http://www.youtube.com/watch?v=wNFA0EgaH0I

La rescousse approche...

11/05/2011

Effetti del buongoverno massonico

testo tratto da corriere.it:

"La Danimarca ha deciso di sospendere il trattato di Schengen e reintrodurre i controlli di frontiera con la Germania e la Svezia. Lo ha annunciato il ministro delle Finanze, Claus Hjort Frederiksen. La decisione è stata assunta in seguito a un accordo tra il governo di minoranza liberal-conservatore e il Partito del popolo danese (Ppd) di estrema destra. La misura entrerà in vigore entro le prossime tre settimane, ha illustrato il ministro, e controlli saranno effettuati ai confini terrestri con la Germania, sul ponte che collega la Danimarca alla Svezia e anche nei porti.

 

IMMIGRAZIONE ILLEGALE - Il Ppd e la sua leader, Pia Kjaersgaard, hanno rilanciato l'idea per prevenire l'immigrazione illegale e la criminalità organizzata dopo l'ondata migratoria nord-africana ai confini meridionali dell'Unione europea. « Negli ultimi anni abbiamo avuto un aumento del crimine transfrontaliero. Realizzeremo quindi nuove installazioni alla frontiera tedesca con nuovi strumenti elettronici e di identificazione dele targhe», ha aggiunto Frederiksen. La decisione danese anticipa di un giorno la proposta della Commissione europea ai ministri dell'Interno dell'Ue della possibilità di reintrodurre temporaneamente controlli di frontiera nell'area Schengen, come richiesto da Francia e Italia."

Redazione online www.corriere.it
11 maggio 2011

07/05/2011

Histoire de France

La_plaie_se_referme_la_cicatrice_reste.pdf