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05/02/2010

Les valeurs morales...c'est l'islam!

Numeros et contenus des comptes bancaires à l’étranger de quelques pieux mollahs :

1) Ali Khamenei
- Sparkasse Bank (Frankfurt/G) Acct.# 234075617: DM 112.1 Millions
- Corner Bank (Geneve/CH) Acct. # 217824: US$ 97 Millions
- Banque Cantonale (Lausanne/CH) Acct. # 71713: US$ 73.2 Millions

Note importante : Il y a quelques années, le leader suprême, s’inquiétant que ses comptes européens puissent être gelés, a transféré environ 2 milliards de dollars dans les banques de l’émirat de Bruneï, Singapour, Indonésie et de Malaisie. Ce qui reste dans ces comptes en Europe est de la menue monnaie. Avant la révolution islamique, Khamenei ne possédait pour ainsi dire rien et vivait de charité.  (source)

2) Ali Akbar Hashemi Rasfandjani
- Union Bank Suisse (Geneve/CH) Acct.# 223870390: SF 532.5 Millions
Societe Generale (Zurich/CH) Acct.# 30064183: DM 477.2 Millions
- Sparkasse (Ciborg/G) Acct. # 2957132: DM 238.2 Millions

 

3) Mohammad Ali Tasskhiri
- Societe Generale (Geneve/Ch) Acct.# 500032654: DM 280.7 Millions
- Midland Bank (London/UK) Acct.# 832-150270: BP 12.2 Millions
- Dressdner bank (Dusserdolf/G) Acct.# 8354783: DM 48.3 Millions

 

 

4 ) Mohammad Golpayegani
- Credit Bank Suisse (Geneve/CH) Acct.# CEO7680: SF 85.7 Millions

 

 

5) Bijan Namdar Z angene
- Union Bank Suisse (Geneve/CH) Acct.# 314380320: US$ 141.7 Millions

 

                              6) Habibollah Asgar Aladi
                              - Corner Bank (Geneve/CH) Acct. # 3983BHK: US$ 180 Millions

 

7) Ahmad Jannati
- Midland Bank (London/UK) Acct.# 92114016: BP 54.2 Millions

 

 8) Abdollah Nategh Nouri
- Union Banque Suisse (Geneve/CH) Acct.# 2102120321 ND: USD 123.9 Millions
- Deutsh bank (Hamburg/Germany) Acct.# 03223486: DM 64.1 Millions

 

 

9) Mohsen Rafighdoost
- Union Banque Suisse (Geneve/CH) Acct.# 2183130687: USD 122.7 Millions

10) Mohsen Hashemi Bahremani
- Deutsh bank (Munchen 3/Germany) Acct.# 1732736: DM 370.7 Millions
- Credit Bank (Geneve/CH) Acct.# 928530FC: USD 178.2 Millions

11) Abbas Vaez-Tabassi
- Corner Bank (Geneve/CH) Acct.# FAH7272: SF 97.2 Millions
- Sparkasse (Hamburg/Germany) Acct #. DFH72251660: USD 216.7 Millions

12) Hossein Shariatmadari
- Midland Bank (London/UK) Acct.# 34414011: BP 37.8 Millions

13) Mohsen Rezai
- Union Banque Suisse (Geneve/CH) Acct.# 442760430: USD 78.2 Millions
- Credit Bank (Geneve/CH) Acct.# FAH7967: SF 52.7 Millions

14) Massood Movahedian
- Commerz Bank (Koln/Germany) Acct.# 3528817: DM 287.8 Millions

15) Kamal Kharrazi
- Corner Bank (Geneve/CH) Acct.# AMF4567: USD 18.2 Millions

16) Ali-Reza Mo-ayeri - Societe Generale (Geneve/CH) Acct.# 50024814: USD12.6 Millions

QUESTION : Est-ce que vous comprenez pourquoi on n'a pas brulé de drapeaux suisses après le réferendum sur les minarets??!!

02/02/2010

Le projet totalitaire islamique vu par un membre de la Secte

"........J'écoutais dernièrement Alain Soral à Lyon;à côté de beaucoup de vérités,il se trompe en pensant qu'il y aura un islam de France,il y a l'islam en France basé sur le Koran Sharif et la sunna et qui s'oppose directement à cette idéologie ou religion des lumières,un islam à qui on demande de se soumettre au NOM,nouvel ordre mondial.
C'est manifestement impossible puisqu'il s'agit de valeurs antagonistes.L'islam est justement la principale force de résistance au NOM.
La crise économique mondiale qui n'est pas terminée et qui risque au contraire d'empirer peut servir de prétexte le cas échéant à une quatrième guerre mondiale,la troisième froide ayant vu la chute du bloc soviètique.
Pour ceux qui vont vivre,ce sera de toute façon dans le très inconfortable."

"...Il y a quand même une grande cohérence dans cette démarche depuis 2001,il faut le reconnaître,obtenir la soumission de la seule force de résistance au NOM,nouvel ordre mondial,obtenir la soumission de l'islam.
Difficile car contrairement au christianisme,en islam qui est une vision holistique du monde,tout est à Dieu et rien à César,difficile car en islam,il n'existe pas une centrale,pas de clergé,le fidèle se réfère au Koran Sharif et à la Sunna pour sa conduite et ses actions et sur lui aucune imprécation ne peut avoir de prise.
Le musulman est l'être le plus libre du monde face à son Créateur et il ne se prosterne que devant lui.
Et le problème voyez-vous,c'est que les valeurs du NOM sont opposées point par point à celles de l'islam.Qui est le NOM?..."


muslim1 sur bondyblog

COMMENTAIRE: qui mieux qu'un adepte de la  S.T.I. (Secte Totalitaire Islamique) peut aussi bien resumer le projet de domination qu'ils tentent de mener à bien depuis 14 Siècles...?

En Iran on tue au nom du Koran

A peine avais-je envoyé le premier épisode de ma chronique verte sur l'Iran que je recevais un email de K. Je ne donnerai pas le nom complet de K., un Iranien de Téhéran, parce qu'à chaque fois que je reçois un email de sa part, l'essentiel n'est pas le contenu de son message mais le simple fait qu'il puisse l'envoyer. Cela signifie qu'il n'est pas en prison. K. est un ami, que j'ai parfois engagé comme interprète à Téhéran, mon niveau de farsi étant assez lamentable, surtout pour les interviews sophistiquées.

Au printemps dernier, K. a rejoint l'équipe du candidat Mir Hossein Moussavi, aujourd'hui chef de file de l'opposition, et a travaillé dans le quartier général pour la campagne électorale. Depuis le 12 juin, il envoie chaque jour trois ou quatre emails à plusieurs centaines d'adresses. Il s'agit principalement des prises de position du mouvement vert, d'informations importantes parues dans la presse iranienne et parfois de photos ou de dessins comiques. Lorsque je ne reçois pas d'email de K., je m'inquiète. Parce que beaucoup de mes connaissances ou des siennes sont en prison ou en sont sorties après plusieurs moins, le plus souvent en piteux état.

Ce jour-là, K. faisait circuler une déclaration de Zahra Rahnavard, la femme de Moussavi, sur la détermination du mouvement vert et sa disposition au sacrifice suprême pour la démocratie et la liberté. Même si c'est courageux, il n'y avait là rien de très nouveau. Sauf qu'à côté de ce texte en persan, l'envoi de K. contenait aussi un fichier son. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de la même déclaration, enregistrée et j'ai donc été assez surpris quand j'ai cliqué dessus : c'était « how you remind me », le tube du groupe canadien Nickelback, une histoire d'amour qui finit mal.

Je me suis alors demandé quel était le rapport entre la déconfiture sentimentale d'un chanteur canadien et la frustration d'une bonne partie des Iraniens après l'élection manipulée du 12 juin dernier. A première vue, aucun, sauf la confirmation des craintes du Guide Suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui ne cesse de fustiger la perversion culturelle occidentale.

Je n'ai pas eu le temps, la dernière fois à Téhéran, de parler de pop et rock avec K. Et je m'abstiens de répondre à ses mails, pour éviter de lui attirer des ennuis. Mais je devine son intention : il s'agit de se donner du courage. Beaucoup de jeunes Iraniens savent qu'en Occident aussi, il a fallu se libérer d'un carcan, le fameux travail, famille, patrie, contre lequel s'est dressé mai 68. Ils savent aussi le rôle qu'a joué le rock dans cette libération, de Bob Dylan à Pink Floyd. Et même si Nickelback n'est pas à proprement parler un rebelle, mais plutôt un petit chaînon de la chaîne cynique du show business, je veux bien croire que cela donne de la pêche, en descendant dans les rues d'Iran, d'écouter Nickelback crier « these five words in my head scream : are we having fun yet ? »

Le même jour, vendredi 22 janvier, la chaîne « the week in green » sur Youtube mettait en ligne la nouvelle édition de son programme, consacrée à l'actualité de la semaine précédente et à l'interview d'un professeur iranien des Pays-Bas sur le post-islamisme. Je dois dire que je suis assez impressionné par la production de cette petite équipe autour d'un professeur iranien de la Columbia University de New York, le Dr Hamid Dabashi, 58 ans. La qualité de l'entretien, l'emballage impeccable, tout cela montre que le mouvement vert est à la fois un phénomène politique majeur en Iran et une véritable révolution médiatique par son usage des nouvelles technologies et du journalisme citoyen.

Je me suis bien sûr demandé pourquoi la diaspora iranienne en France, ou les iranologues distingués de l'Hexagone ne faisaient rien de tel. Allez, Fariba Adelkhah, une petite caméra numérique et le tour est joué ! Allons, Olivier Roy, n'attendez plus d'être invité sur France 2, faites votre propre chaîne. Debout, Farhad Khosrokhavar, c'est bien d'être directeur de recherche à l'EHESS, vos étudiants vous adorent mais c'est sur le web que les internautes vous attendent !

Pour le reste, l'actualité de la semaine a été dominée par la manipulation de l'agence de presse Fars, qui appartient au corps des Gardiens de la révolution et qui a réussi le 25 janvier à déformer les propos de Mehdi Karoubi, l'autre leader du mouvement vert, pour lui faire dire qu'il reconnaissait le président Ahmadinejad. La manœuvre a produit l'effet recherché : le New York Times et la plupart des médias occidentaux titraient le lendemain que l'opposition iranienne renonçait à son exigence d'une nouvelle élection.

Il a fallu attendre les corrections apportées par l'intéressé sur son propre site pour y voir plus clair. « Ahmadinejad, dit-il, n'a pas été élu, mais appointé par M. Khamenei. » En Iran, où le régime tente de conférer au Guide Suprême des qualités divines, le désigner comme « Monsieur Khamenei » est déjà une insulte. Quant au président, Karoubi l'a qualifié d'irresponsable et d'illégitime avant d'estimer qu'Ahmadinejad n'arrivera sans doute pas au terme de son mandat.

D'autres développements sont à signaler, et d'abord l'effort des ultraconservateurs pour être eux aussi présents sur le web. Avec par exemple cette vidéo assez étonnante, qui tente de montrer à quel point Moussavi n'est qu'une marionnette des « ennemis étrangers » du pays. Le film se termine par un pseudo procès et la pendaison de Moussavi.

Les images utilisées pour cette dernière scène sont celle de Saddam Hussein se balançant au bout d'une corde et c'est bien sûr intentionnel : les partisans du président Ahmadinejad tentent d'assimiler le chef de l'opposition, pourtant très pacifiste, au dictateur irakien, unanimement haï pour avoir déclenché la guerre en 1980. Un décryptage du fil est disponible ici.

Mais c'est surtout la peur du régime que l'on sent à l'approche des célébrations du 31e anniversaire de la révolution, le 11 février. Et c'est ainsi qu'il faut comprendre la pendaison le 28 janvier de deux opposants soi-disant monarchistes, Mohamad-Reza Ali-Zamani et Arash Rahmanipour (19 ans). Al-Jazeera raconte leur histoire, parle à son père et à l'avocat (photo), qui n'a pu voir son client que 15 minutes durant toutes la procédure et n'a pas pu assister au procès.

Ils ont été arrêtés en mai, c'est-à-dire avant les élections et n'ont pas pu participer aux protestations d'après l'été. Cette exécution va-t-elle freiner les prochaines manifestations ? L'ayatollah Ahmad Jannati en doute. Lui qui menait vendredi matin la grande prière à Téhéran a demandé que la justice procède sans attendre à l'exécution des autres prisonniers dont elle dispose. Extrait de son sermon :

« Le Prophète Mohamad avait signé un pacte de non-agression avec trois tribus juives. Les Juifs n'ont pas tenu leur promesse et Dieu a ordonné leur massacre. Lorsqu'il faut éradiquer l'ennemi, la compassion divine et l'indulgence n'ont pas de sens. La justice doit s'occuper des émeutiers qu'elle a arrêtés. Je vous connais bien, oh juges ! Vous avez sincèrement accepté vos responsabilités. Vous êtes révolutionnaires et dévoués au Guide Suprême. Pour l'amour de Dieu, restez fermes comme vous l'avez déjà été avec votre prompte exécution des deux condamnés. Dieu a ordonné au Prophète d'égorger sans merci les hypocrites et les gens malintentionnés qui ne renoncent pas à leurs convictions. Le Coran demande ces morts avec insistance. Puisse Dieu ne pardonner personne qui se montrerait trop indulgent contre la corruption sur terre. »

Pendant ce temps, les diplomates iraniens à l'étranger continuent de passer à l'ennemi. Après le consul à Oslo, c'est Abolfazl Eslami, de l'ambassade d'Iran à Tokyo, qui publie une lettre appelant ses collègues à la démission : « Après la révélation du scandale de Kahrizak (la prison où trois détenus au minimum ont péri sous la torture et de nombreux autres ont été violés), nous devons reconnaître que nous avons passé toute notre carrière à défendre un régime qui a tué et torturé des innocents. Nous connaissions mieux que n'importe qui l'existence de ces atrocités et de beaucoup d'autres (...) et nous, au ministère des Affaires étrangères, avons tenté d'excuser ces crimes. Nous avons vécu dans des résidences payées par les dollars des semblables de ceux qui étaient tués, nous avons embrassé nos enfants dans ces salons luxueux.

» Nous avons pavané devant les étrangers en citant les vers de Saadi gravés sur le fronton des Nations unies (une seule côte frappée, c'est déjà assez). Nous nous sommes vantés que l'imam Ali a pleuré lorsqu'il a vu une femme juive se faire humilier. Nous nous sommes vantés que notre devoir religieux était de rejeter la tyrannie et de prendre le parti des opprimés, et maintenant que notre Conseil Suprême pour la Sécurité Nationale publie un rapport qui confirme la mort de jeunes gens sous la torture, nous avons oublié tout ça ? (...) Je vous supplie de reprendre vos esprits. Il y a une voie de sortie. Dieu est notre Sauveur. »

Pour finir sur une touche d'humour : les iconographes officiels ont été chargés de supprimer la couleur verte du drapeau iranien dans les dernières affiches géantes à la gloire d'Ahmadinejad, du Guide Suprême et de la révolution. C'est à la fois la couleur de l'islam, de l'espoir et du mouvement de contestation. Ils s'en sortent bien, le pli du drapeau ne laisse plus apparaître que le rouge et le blanc.

C'est tout pour cette semaine, restez branchés et bon dimanche !

Serge Michel sur bondyblog.fr

 

27/01/2010

Ca doit rester entre membres de la Secte...

Mardi 26 janvier, 13h30, mosquée de Drancy, en Seine-Saint-Denis. C’est l’effervescence. La veille au soir, alors que 200 fidèles étaient rassemblées dans ce lieu de prière, quelque 80 personnes y auraient fait irruption. « Elles ont forcé le passage et se sont emparées du micro après une bousculade. Elles ont alors adressé des menaces et des anathèmes à l'adresse de l'imam, le traitant de "mécréant", d’"apostat" et affirmant : "on va liquider son cas, à cet imam des juifs" (allusion au responsable de la mosquée, Hassan Chalgoumi) », a rapporté un conseiller de la conférence des imams

La mosquée, un bâtiment simple de couleur orange, est situé au fond du parking du centre commercial Drancy Avenir. Il y a deux entrées, celle, à droite, des femmes, et celle, à gauche, des hommes. Le blanc pétant des murs et du carrelage offre un contraste avec le temps gris. Quelques hommes se tiennent debout à l’une des entrées, probablement pour éviter l’afflux des nombreux journalistes. Une dizaine de femmes prennent des cours de langue arabe dans une salle prévue à cet effet.

En montant les escaliers donnant accès la salle de prière des femmes, je tombe sur l’imam Chalgoumi (photo). Je le salue et tente de le retenir pour lui poser des questions : « Ecoutez, je ne peux pas vous parlez », me dit-il d'une voix à peine perceptible. Cet homme, silhouette élancée, pas loin de mesurer 1m90, semble un peu paniqué.

Hassan Chalghoumi s’est prononcé en faveur d’une loi interdisant le port du voile intégral.
Il est en outre fortement engagé dans le dialogue des religions, en particulier avec la communauté juive et le rabbin Michel Serfaty. Il avait reçu dans sa mosquée le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives), Richard Prasquier, organisation honnie par une partie des musulmans depuis la guerre de Gaza, il y a un an. L’imam a l’intention de porter plainte après le coup de force de lundi : « Ils souhaitent ma mort, quelqu'un veut me liquider », a-t-il déclaré mardi sur Radio Orient.

Un membre de l'association de la mosquée me tient ces propos : « Je veux que ce qui s'est passé hier (lundi) se sache. » Selon cet homme d'une quarantaine d'années, qui a souhaité gardé l'anonymat, d'autres membres de l'association, eux, préfèrent que l’affaire ne s’ébruite pas. Une jeune fille d’origine égyptienne se met à parler avec lui. Elle lui dit, de façon à ce que j’entende : « Il ne s'est rien passé hier (lundi), j'étais là jusque 20 heures, et je n'ai rien vu. » Elle poursuit en arabe, pensant que je ne comprendrai pas. L'homme me traduit une petite partie de ce qu’elle vient de lui dire : « Ça doit rester entre musulmans. » L’imam Chalgoumi réapparaît remontant, accompagné du gardien de la mosquée. J’essaie d'obtenir deux mots de ce dernier. Mais il se tait. Lui aussi semble avoir peur.

Ce n'est pas la première fois qu'on s'en prend à Hassan Chalgoumi. En 2006, son domicile a été saccagé après son appel aux musulmans du monde entier à respecter la mémoire juive, au mémorial de Drancy. En janvier 2009, pendant l’opération militaire d’Israël à Gaza, sa voiture a été vandalisée.

Hassan Chalgoumi finit par se confier un peu : « Je ne suis pas contre la burqua (SIC!), me dit-il. Simplement, je ne pense pas que les femmes qui portent le voile intégral peuvent vivre une vie sereine ici, en France. Il y a tellement de vrais problèmes, et on s'intéresse à un bout de tissu. Pour moi, la vie (en France) n'est pas adaptée à une femme portant la burqua. » Hassan Chalgoumi, les yeux cernés, paraissait fatigué. Ses nuits doivent être courtes.

Kahina Mekdem

SOURCE Yahoo.news

25/12/2009

Islam et verité

Au cas où vous ne sauriez pas : http://www.youtube.com/watch?v=Xi6obu-cOTE

11/12/2009

Islam: le "politiquement correct" se fissure

L'aube se lève lentement derrière les cimes enneigées. Soudain, du fond de la vallée, juste devant une église, surgit un minaret. Puis deux, puis trois… Vous avez beau cliquer, vous êtes vite débordé. L'appel des muezzins couvre bientôt la douce musique des alpages. «Fin de partie ! proclame le jeu vidéo. La Suisse est envahie de minarets. Pour que cela n'arrive pas, votez oui, le 29 novembre, pour l'interdiction des minarets.»

C'est à Langenthal, dans le canton de Berne, que la polémique a commencé. En 2006, la communauté musulmane de cette paisible bourgade de 15 000 habitants dépose une demande de permis de construire pour un minaret. «L'inauguration d'un splendide temple sikh dans notre ville m'en a donné l'idée, se souvient Mutalip Karaademi, président de cette communauté. Je me suis dit : “pourquoi pas nous ?”»

 

«Les minarets sont nos baïonnettes»

 

Aussitôt le permis accordé, de vives oppositions se déclarent. «Dans la région, beaucoup de gens se sont sentis agressés par les nombreuses demandes de construction de minarets, qu'ils voient comme un symbole de revendication politico-religieuse du pouvoir, raconte Patrick Freudiger, conseiller municipal de l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste). Le Coran ne parle pas des minarets. Des milliers de mosquées en sont dépourvues, même au Moyen-Orient. C'est donc qu'ils ne sont pas nécessaires !  » Pour appuyer leur cause, les adversaires des minarets aiment à citer le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui affirmait en 1997 que «les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les coupoles nos casques et les fidèles nos soldats».

Parti du canton de Berne , le mouvement Stopp Minarett prend de l'ampleur. Soutenue par des membres de l'UDC et de l'Union démocratique fédérale (UDF, droite évangélique), l'initiative populaire «Contre la construction de minarets» est déposée l'an dernier, forte de 113 540 signatures. Aussitôt le gouvernement suisse prévient : ce référendum est «contraire aux droits de l'homme» et «met la paix religieuse en péril». «Ce n'est pas un instrument approprié pour contrer l'extrémisme religieux. Il risque, à l'inverse, de servir la cause des fanatiques», martèle le ministre de la Justice, Eveline Widmer-Schlumpf.

À l'instar du jeu vidéo Minarett Attack, les affiches du Comité d'initiative, où figure un drapeau suisse hérissé de minarets ressemblant à des missiles, ont fait scandale. Le Conseil fédéral, qui garde en mémoire la crise des caricatures danoises, en 2006, craint qu'un oui nuise à l'image de la Suisse, mettant en péril la sécurité du pays et ses intérêts économiques. «Alors il faudrait se coucher pour vivre en paix ? s'exclame Oskar Freysinger, député UDC. C'est ce que Chamberlain et Daladier ont pensé à Munich en 1938… Si les conséquences sont telles, c'est la preuve que ce que nous faisons pour nous défendre est légitime.»

 

 En attendant, à Langenthal, sur le modeste bâtiment jaune - une ancienne fabrique de peinture - qui sert de mosquée aux quelque 750 musulmans de la ville, le gabarit de 6 mètres de haut (représentation en bois du minaret) n'est pas près d'être remplacé par une tour en PVC. «C'est une sale campagne ! s'insurge Mutalip Karaademi, un Albanais de Macédoine, installé depuis vingt-six ans en Suisse. On cherche à nous provoquer. On nous traite de terroristes, de talibans… Alors que l'on est comme tout le monde, complètement intégrés.»

Plusieurs voisins de la mosquée ont éprouvé le besoin de déployer des drapeaux helvétiques sur leur balcon. «Bientôt, on ne sera plus suisses ! bougonne un grand blond d'une cinquantaine d'années. On les a accueillis gentiment, comme c'est la tradition avec les réfugiés. Mais ils prennent de plus en plus de place : regardez tous ces restaurants de kebabs, ces rayons hallal dans nos supermarchés, ces femmes voilées ! Et maintenant, ils font comme chez eux : ils nous imposent leur architecture…»

Les membres du comité Stopp Minarett n'ont «rien contre les musulmans», assure Patrick Freudiger : «Là où j'ai un problème, c'est quand ils refusent de s'intégrer. Le minaret, c'est le premier pas. Après, ils voudront le muezzin, la burqa, puis la charia…»

«Cela ne finira pas comme cela…, affirme Hisham Maizer, président de la Fédération des organisations musulmanes de Suisse. En fait, le débat sur l'islam en Suisse ne fait que commencer.»

   

29/11/2009

Suisse: les islamo-fascistes reculent !!!!

Les Suisses ont créé une "immense surprise" en votant dimanche à une majorité écrasante de 57,5% l'interdiction des minarets à l'appel de la droite populiste.

"La construction de minarets est désormais interdite en Suisse" (HURRA!!!! NDR), a annoncé le gouvernement helvétique dans un communiqué officiel publié seulement quatre heures après la fermeture des bureaux de vote à midi (11h00 GMT). "Les quatre minarets existants ne sont pas concernés", ont précisé les autorités.

Sur les 26 cantons de la Confédération helvétique, seuls quatre cantons (Bâle-ville et les cantons francophones de Genève, Vaud et Neuchâtel) ont rejeté la proposition soutenue par le parti UDC de la droite populiste et le petit parti chrétien de droite UDF.

Ce vote va entraîner la modification de la Constitution suisse, dont le préambule proclame, "au nom de Dieu Tout-Puissant", l'esprit "de solidarité et d'ouverture au monde" du peuple et des cantons suisses.

L'interdiction de la construction de minarets sera présentée dans l'article 72 de la Constitution sur les relations entre l'Etat et les religions comme une mesure "propre à maintenir la paix entre les membres des diverses communautés religieuses". (FINALEMENT UN ETAT OCCIDENTAL QUI SAUVEGARDE SA CIVILISATION ET SA POPULATION DE L' INVASION "CUL-TURELLE"  ISLAMO-FASCISTE! NDR)

Les commentateurs ont unanimement qualifié ce résultat d'"immense surprise" car il contredit les sondages qui prédisaient durant la campagne un rejet de la proposition de la droite populiste par 53% des votants.

Malgré un front commun du gouvernement, des autres partis et des représentants de toutes les communautés religieuses présentes en Suisse, l'UDC a réussi à convaincre, en martelant qu'il ne s'agissait pas de priver les musulmans de lieux de culte, mais de refuser les minarets comme "symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux" (TOUT EST DIT!!!NDR).

© AFP - Fabrice Coffrini
© AFP - Fabrice Coffrini

Pour l'emporter, les partisans de l'interdiction n'ont pas fait dans la nuance, avec des affiches représentant une femme complètement voilée par une burqa devant le drapeau suisse couvert de minarets, dont la silhouette stylisée évoquait des missiles.

Après les affiches appelant à bouter les "moutons noirs" étrangers hors de Suisse, la propagande de la droite populiste avait encore fait scandale.

© AFP - Fabrice Coffrini
© AFP - Fabrice Coffrini

Cette image "attise la haine", avait estimé la Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif, tandis que le Comité des droits de l'homme de l'ONU s'était inquiété de cette campagne d'"affiches sinistres".

Pourtant, pour le vice-président de l'UDC Yvan Perrin, le parti populiste "a gagné en respectabilité" grâce à ce scrutin. Déclarant "assumer" le résultat, M. Perrin a reconnu qu'"un mouvement d'humeur des pays musulmans est possible". "Mais si nos entreprises continuent à produire des produits de bonne qualité, elles n'ont rien à craindre", a-t-il assuré.

© AFP/Infographie
© AFP/Infographie

L'intellectuel musulman controversé Tariq Ramadan a jugé "catastrophique" le résultat du référendum. Pour M. Ramadan, qui vit à Genève et enseigne à l'Université britannique d'Oxford, "les Suisses ont exprimé une vraie peur, un questionnement profond sur la question de l'islam en Suisse".

Ce vote est "l'expression de certaines craintes au sein de la population au sujet des courants islamistes extrémistes" qu'il faut "prendre au sérieux", a déclaré la ministre de la police et de la justice Eveline Widmer-Schlumpf, une transfuge de l'UDC qui s'était opposée à l'interdiction.

Le parti des Verts a déclaré envisager un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg pour violation de la liberté religieuse garantie par la Convention européenne des droits de l'homme.

Par Denis ROUSSEAU  Copyright © 2005 AFP. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) (dépêches, logo) sont protégées pas des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune des informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations."
COMMENTAIRE : PENDANT CE TEMPS LA FRANCE ISLAMISEE RENONCE A LA LOI SUR L'INTERDICTION DE LA BURQA ET DU NIQAB DE L'ESPACE PUBLIQUE. VIVE LES FEMMES HUMILIEES, VIVE LA FRANCE SOUMISE!!!

POUR ALIMENTER LE DEBAT LISEZ CELA:

Minarets: Sami Aldeeb VS Tariq Ramadan

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Débat très interessant aujourd'hui entre Tariq Ramadan qu'on ne présente plus et Sami Aldeeb, universitaire palestinnien spécialiste du droit musulman, directeur du Centre de droit arabe et musulman. Sami Aldeeb est professeur invité dans de nombreuses universités européennes. Nos lecteurs savent qu'il a été signataire de la lettre ouverte aux autorités italiennes concernant la conquête de Rome évoquée au dernier congrès de l'UOIF.

(écouter la version audio)

Le journaliste de la RSR: Sami Aldeeb vous étiez favorable à cette initiative contre les minarets, aujourd'hui victoire pour vous ?

Sami Aldeeb: " non c'est victoire pour la paix confessionelle dans ce pays, les minarets ne sont pas du tout nécessaire pour la liberté de culte. La preuve, Al-Aqsa, la belle mosquée de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam n'a pas de minarets, et pourtant  on y prie. Donc les minarets sont quelque chose de tout à fait superflu, provocateur, comme on l'a vu avec [le minaret de] Wangen, 70 recours, 4 ans de procédure, et en plus un drapeau des Loups Gris devant la mosquée, qui est quand même un mouvement terroriste turc, et la police n'arrive pas à enlever ce drapeau !"

Le journaliste: Sami Aldeeb, vous dîtes que c'est bon pour la paix confessionelle, ce n'est pas ce qu'on entend depuis deux heures là, c'est tout le contraire !

Sami Aldeeb: "Alors ils se trompent de language, je pense que les politiciens qui ont combattu cette initative doivent revoir leur raisonnement. Il est construit sur une erreur, une faute. Ils ont prétendu qu'interdire les minarets violait la liberté religieuse, ce n'est pas du tout le cas. Les musulmans pratiquent librement leur religion en Suisse, leurs lieux de culte n'ont jamais été attaqués. Ils ont plus de 160 lieux de culte !"

Le journaliste : "Binaire et dogmatique, voilà ce que dit Tariq Ramadan. Sami Aldeeb, la réciprocité on en a souvent parlé dans cette votation. Est-ce que les Chrétiens on du souci à se faire dans les pays musulmans ?

" Ecoutez, les Chrétiens portent la croix de l'islam depuis 16 siècles, ce n'est pas d'aujourd'hui. Je vous rappelle, depuis plus de 4 ans  en Egypte il y a des attaques chaque semaine contre les lieux de culte, je vous rappelle que l'Arabie séoudite depuis 16 siècles interdit toute liberté religieuse sur son territoire, ils n'ont pas attendu cette initiative pour le faire. Je pense que ça doit plutôt les faire raisonner, eux veulent des droits, ils doivent également accorder des droits aux autres"

Le journaliste de RSR:  L'imâm de Fribourg aurait tenu des propos anti-occidentaux, anti-chrétiens, cette initiative interdisant les minarets ne règle absolument rien concernant la formation des imâms

Sami-Aldeeb: " Ecoutez les minarets c'était une question, vous ne pouvez pas l'éluder. Ces questions sont liées et vous ne devez pas exclure les minarets. Je suis évidemment pour la formation des imâms, contrairement à l'UDC. Moi je dis qu'on ne peut pas laisser la communauté musulmane sans imâms. Ils ont le droit à la liberté religieuse, et le droit d'avoire des imâms mais des imâms qui connaissent les normes suisses, qui respectent les normes suisses, et qui ne viennent pas  avec les normes de l'Arabie Séoudite ou de l'Egypte"

" toutes les questions sur l'islam doivent être posées aujourd'hui. Par exemple est-ce que quelqu'un a le droit de changer de religion en islam ? Est-ce qu'une femme musulmane a le droit d'épouser un non-musulman ou pas ? La burqa doit être interdite non pas au nom de la religion, mais au nom de la sécurité nationale !"

Le journaliste: Tariq Ramadan vous voyez l'opposition continue, peut-être une réaction à ce que vient de dire monsieur Sami-Aldeeb ? Il faut aller plus loin encore ?

Tariq Ramadan: "le problème que j'ai avec Sami Aldeeb c'est qu'il y a une confusion de tous les ordres et une importation de problèmes. etc.(...)  Le gouvernement ne doit pas contrôler la formation des imâms(...) Monsieur Aldeeb au nom de l'état de droit veut entrer, pénétrer dans les références des différentes religions pour dire ce qui est vrai et ce qui est faux, il outre-passe le droit des sociétés laïques où l'état n'a pas à entrer dans les pratiques personnelles"

Selon Tariq Ramadan, condamner les peines canoniques islamiques condamnant à mort l'apostat, la femme adultère, le blasphémateur, l'homosexuel, n'est pas recevable dans les sociétés laïques car ces normes sont fixées par une religion, et que l'état n'a pas à s'en mêler ! Ebourrifant quand il s'agit de normes criminelles.

Comme si le totalitarisme islamique n'était pas une idéologie politique dont chaque société a le devoir impérieux de se protéger...

SOURCE : Joachim Véliocas.Observatoire de l'islamisation, 29.11.2009

www.islamisation.fr



10/11/2009

Huntington l'avait prevu!

L'enquête se poursuit surle drame de Fort Hood. Le psychiatre militaire, Nidal Malik Hasana, accusé d'avoir tué 13 personnes jeudi sur la base texane, est sorti du coma et «parle avec l'équipe médicale», assure Maria Gellegos, porte-parole du centre médical de San-Antonio, dans lequel il est hospitalisé. Mais il refuse de parler aux enquêteurs et a demandé un avocat. Il sera poursuivi par un tribunal militaire, et non par une cour civile.

Selon les enquêteurs, il a agi seul et sans ordre extérieur. De nouveaux éléments rapportés lundi par le Washington Post pourraient cependant confirmer la thèse d'un attentat suicide. Selon le quotidien, la police examine de possibles liens entre Nidal Malik Hasan et Anwar al-Aulaqi, un imam né aux Etats-Unis que les autorités américaines présentent comme un fondamentaliste religieux proche des mouvements terroristes. Les deux hommes se sont contactés entre dix et 20 fois, selon les enquêteurs.

 

En 2001, le militaire musulman fréquentait la mosquée Dar al-Hijrah de Falls Church, dans la banlieue de Washington, en même temps que cet imam. Ce dernier aurait eu des liens avec des responsables d'al-Qaida, dont deux des terroristes du 11 septembre 2001. Dans un message publié ce lundi sur son site internet, l'imam Aulaqui, installé depuis 2002 au Yémen, a jugé que le militaire américain avait commis un «acte héroïque» lors de la fusillade de Fort Hood.

La presse américaine rapporte également un incident qui a eu lieu mi-août. Un militaire de retour d'Irak, du nom de John Van de Walker, avait rayé la carrosserie de la voiture de Nidal Malik Hasan et arraché un auto-collant proclamant «Allah est amour». Le psychiatre avait ensuite porté plainte.

 

L'armée semble prendre la piste du stress très au sérieux :selon sa famille, il se plaignait d'être victime de harcèlement au sein de l'armée du fait de sa confession musulmane (snif snif NDR) et redoutait d'être prochainement envoyé en Afghanistan. Il cherchait à quitter l'armée et tentait de négocier le remboursement de ses frais d'études.

«Nous avons d'autres soldats qui pourraient souffrir du même stress et envoyer les mêmes signaux que lui», a déclaré lundi le commandant de Fort Hood, le général Robert Cone. «Il est de la responsabilité de chacun de s'assurer que nous prenons soin des nôtres», a-t-il affirmé, tout en assurant que la religion des soldats ne jouerait aucun rôle. «Nous cherchons les gens ayant de lourds problèmes personnels et des comportements qui ne sont pas du tout liés à la religion», a-t-il expliqué.

Le général a par ailleurs fait état d'un nouveau bilan des blessés, porté à 42 contre 28 auparavant. Quinze soldats sont toujours hospitalisés et 27 ont pu rentrer chez eux lundi.

www.figaro.fr

Le choc des civilisations se poursuit comme prevu

08/11/2009

Histoires islamo-turques

Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international, a renoncé à assister lundi en Turquie à une réunion de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), a indiqué dimanche l'agence officielle Suna, évoquant des impératifs domestiques.

M. Béchir, qui assistait dimanche au Sommet Chine-Afrique à Charm el-Cheikh, en Egypte, a téléphoné dans la soirée au président turc Abdullah Gül pour lui signifier qu'il ne pouvait se rendre à la réunion d'Istanbul, a indiqué Suna.

Selon la même source, le président soudanais a affirmé devoir rentrer à Khartoum afin de "trouver une solution" au différend qui oppose son parti à l'ex-rébellion sudiste.

L'agence turque Anatolie, citant des sources "crédibles", avait peu avant affirmé qu'Omar el-Béchir, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour (ouest du Soudan), ne se rendrait pas à Istanbul.

La presse turque parue dimanche avait également indiqué que ce déplacement, qui met Ankara dans une position délicate, risquait d'être annulé en raison des réactions internationales, dont celle de l'Union européenne.

"Les Soudanais voient et comprennent bien les difficultés", avait déclaré à l'AFP un haut diplomate turc ayant requis l'anonymat avant l'officialisation de l'annulation.

La Turquie, musulmane mais laïque, n'a pas ratifié le Statut de Rome de 2002 qui instaurait la CPI mais l'UE, à laquelle elle souhaite adhérer, l'incite à le faire pour se conformer à ses normes.

Dimanche, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui dirige un parti issu de la mouvance islamiste, a douté que le président du Soudan ait pu orchestrer un génocide au Darfour, affirmant qu'"aucun musulman ne peut perpétrer un génocide".(SIC!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

Mais d'après Suna, l'annulation du voyage d'Omar el-Béchir est liée à l'actualité soudanaise et la question du Sud-Soudan.

Le nord et le sud du Soudan ont mis fin en 2005 à plus de deux décennies de guerre à l'origine de deux millions de morts. Un accord de paix, qui a permis la formation d'un gouvernement d'union nationale, prévoit des élections en avril 2010 et un référendum début 2011 sur l'éventuelle sécession du Sud.

Mais le Parti du congrès national (NCP) de M. Béchir et les ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) s'opposent sur des projets de lois clés devant être adoptés afin de garantir la bonne tenue de ces scrutins.

Les deux partis ont tenu dimanche des pourparlers au palais présidentiel à Khartoum afin de régler leurs différends, selon des sources politiques dans la capitale.

"En raison de la nécessité de consulter le président de la République au cours des prochains jours sur ces enjeux, le président a reporté son voyage en Turquie", souligne ainsi l'agence Suna.

Lundi, le sommet d'Istanbul doit en revanche accueillir une autre personnalité controversée, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

M. Ahmadinejad est arrivé dimanche après-midi dans la métropole turque et s'est entretenu avec M. Erdogan, qui s'est tout récemment rendu à Téhéran pour signer des partenariats commerciaux et énergétiques.

La réunion accueillera également le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, ainsi que les présidents syrien Bachar al-Assad et afghan Hamid Karzaï.

Le sommet de l'OCI, qui réunit 57 Etats pour une journée, est axé sur les questions commerciales et la lutte contre la pauvreté.

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Resistance contre l'Europe islamo-massonique

En Italie environ 84 % des personnes sont favorables à la présence du crucifix dans les écoles, indique dimanche un sondage réalisé cinq jours après la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme de l'interdire dans les établissements scolaires de la péninsule. A la question : "le crucifix doit-il être exposé dans les classes ?", 84 % des personnes interrogées répondent oui, 14 % non et 2 % se déclarent sans opinion, selon ce sondage publié dans le principal quotidien, le Corriere della Sera.

Parmi ceux qui ne vont jamais à la messe, 68 % se disent favorables à la présence du crucifix, ce pourcentage grimpant à 86 % pour ceux qui vont "plusieurs fois par an" à la messe et à 93 % parmi ceux qui vont "au moins une fois par semaine" à l'église.

Selon le politologue, Renato Mannheimer, le groupe le plus important en Italie semble être composé de personnes considérant le crucifix "essentiellement comme un symbole rappelant les traditions culturelles et sociales" du pays sans nier "la signification religieuse de la croix".

Il y a cinq jours, la Cour de Strasbourg a jugé la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.(MON CUL!! NDR)

 

www.lemonde.fr