Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/03/2017

Islam: 15 siècles de génocides

Familier du Moyen Orient, le grand reporter Frédéric Pons a parcouru, tel un pèlerin en quête de vérité, cette vaste région en guerre pour décrire « le premier génocide du XXI siècle ». Pour cela, il rappelle le dernier rapport d’Amnesty International qui cite avec précision les enlèvements, les cas de torture, les exécutions sommaires et «les crimes de guerre » imputables aux groupes armés islamistes. Et ceux accompagnés de « crimes contre l’humanité commis à grande échelle par les forces gouvernementales syriennes ». « La nouveauté , écrit-il, n’est pas dans cet acte d’accusation contre le régime syrien, maintes fois dressé depuis mars 2011, mais dans la mise en cause des groupes rebelles eux-mêmes.

Daech a mis en place une politique d’extermination comparable à celle des nazis

On les croyait « modérés ». On les découvre « barbares ». Leur soutien ? « Gouvernements et associations islamistes basés au Qatar, en Arabie Saoudite, en Turquie, avec la bienveillance des Etats-Unis ».

Pons rappelle « qu’il aura fallu presque deux ans pour que la communauté internationale prenne conscience de la réalité de cet extermination des chrétiens d’Orient, pour qu’elle entende ce terme de "génocide" ». C‘est d’ailleurs le titre d’un autre rapport de deux ONG américaines remis en mars 2016 à l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry.

« On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas » s’insurge justement Frédéric Pons. Massacres de masse, assassinats ciblés, viols, réduction en esclavage, déplacements forcés, enlèvements, séparations brutales entre hommes et femmes, blessures, incendies, vols. « Daech a violé des centaines et probablement des milliers de femmes chrétiennes, endommageant de manière permanente leurs organes reproducteurs ou les laissant enceintes des œuvres de leurs ravisseurs » souligne le rapporteur.

« Ils dressent aussi la liste de 126 églises attaquées, et celle, nominative, des 1131 chrétiens assassinés jusqu’en 2014. Est cité le père catholique Patrick Dubois, petit fils de déporté, spécialiste des crimes de masse contre les Juifs en Ukraine commis par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale. Pour lui, « Daech a mis en place une politique d’extermination comparable à celle des nazis. C'est un génocide au regard des lois qui relèvent du traité de Rome. Les bébés sont parfois arrachés à leurs mères dès l’accouchement. On leur dit qu’ils vont être adoptés par des familles musulmanes » Le but : qu’ils deviennent des enfants soldats. Quant aux jeunes filles enlevées, « les chefs de Daech choisissent les plus jolies après avoir vérifié leur virginité, pour les garder ou les revendre : 60 euros environ pour une femme de 30-40 ans , 160 euros pour une enfant de 1 à 9 ans , chrétienne ou yézidie ». Une minorité, d’à peine 600000 personnes, non musulmane, vieille de plus de 7700 ans accusée de polythéisme par les islamistes qui n’acceptent pas que d’autres religions aient existé avant l’Islam.

La France aveuglée par son partenariat avec le Qatar et l'Arabie saoudite

Frédéric Pons cite le témoignage d’une député yézidie qui reçoit parfois des appels terribles de captives, ayant pu disposer d’un téléphone un court moment. « J’ai été violée 30 fois ce matin », raconte l’une d’elles, « S’il vous plaît, bombardez-nous » implore une autre. Grâce aux témoignages recueillis sur le terrain, l’écrivain nous fait mieux comprendre à travers leur quotidien le calvaire des chrétiens d’Orient. « Les musulmans nous qualifient depuis toujours de Nassirya, de Nazaréens, raconte Toma. C’est un terme insultant dans leur esprit ». Malgré les promesses, environ 3600 visas ont été seulement accordés, avec des tracas administratifs dès l’arrivée à Roissy. « Les migrants clandestins musulmans venus de Syrie, de Somalie ou d’Afghanistan ont été mieux traités que nous, confie Omar. Mais on a compris qu’à côté de la France officielle, il y avait des Français. Nous en avons rencontré qui nous ont tellement aidés ».

Fin connaisseur de cet Orient compliqué, Pons n’élude aucune responsabilité malgré « la chanson de geste » officielle dispensée aujourd’hui.  « L’échec américain et européen a démontré que les bons sentiments ne font pas une bonne politique. La morale ou l’émotion médiatique n’a rien à faire avec la géopolitique et la stratégie, souligne l’auteur. Pour avoir ignoré les facteurs immatériels et spirituels, pour avoir négligé la longue évolution historique de ces terres de vieilles civilisations, pour avoir méprisé les peuples, les décideurs occidentaux portent une immense part de responsabilité dans le malheur des pays arabo-musulmans, et donc dans le calvaire des chrétiens d’Orient ». Les gouvernements français ne sont pas épargnés. « Scotchée aux analyses de Washington, liée de façon outrancière à son partenariat commercial et financier avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, la France de Sarkozy et de Hollande a d’emblée pris le parti de l’opposition armée.

Persuadée de la faiblesse du régime Assad, elle a fait de sa chute sa priorité… La France a longtemps nié le vrai visage des groupes armés, a ignoré la montée en puissance politique et militaire de la Russie et a négligé son rôle traditionnel de protection des chrétiens d’Orient ». Au passage, Pons rappelle que si les chrétiens ne sont pas les seuls à souffrir de persécution religieuse dans le monde, « ils représentent les ¾ des victimes pour motifs religieux : 200 millions d’entre eux ne peuvent pas vivre librement leur foi dans une soixantaine de pays, et plus de 100000 chrétiens sont tués chaque année à cause de leur foi. Cette christianophobie mondialisée tue ainsi un peu plus de 270 chrétiens chaque jour ».

SOURCE :http://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/daech-a-viol%...

14/03/2017

Pays Bas 1 Hollande 0

La lâcheté de nos dirigeants est parfois, comme il est dit du mystère de Dieu, non pas impénétrable mais insondable… D’autres responsables régionaux, dans d’autres pays, savent heureusement faire preuve de plus de courage.

Il est ainsi de ceux de la Suède, de la Suisse ou de l’Autriche, où des meetings de soutien à Recep Tayyip Erdogan ont été annulés. Il en est ainsi, encore, de l’Allemagne, où plusieurs réunions électorales pro-AKP dans plusieurs villes ont été interdites, et où le ministre turc de la justice a dû annuler son déplacement en vue de ces réunions, malgré une réponse peut-être un peu trop mesurée d’Angela Merkel qui, après qu’Erdogan a accusé Berlin de « pratiques nazies » a sobrement appelé à garder son sang-froid, et rappelé l’absurdité, en l’espèce, de ce type de comparaisons historiques. La déclaration du nouveau Grand Turc aurait mérité une vraie colère, mais madame Merkel tient avant tout à préserver l’accord indigne de mars 2016 qu’elle avait négocié avec Ankara sur les migrants, accord entériné par l’Union européenne, et qui, en nous préservant pour l’instant des flots de réfugiés que nous ne voulons pas connaître, fait du sultan d’Ankara un maître-chanteur, toujours la main sur les vannes de l’exode qu’il peut rouvrir selon ses humeurs ou ses intérêts…

La honte, la honte, la honte

Il en est ainsi, enfin, des Pays-Bas, qui n’ont pas hésité à interdire l’atterrissage du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, lequel devait prendre la parole à un meeting de soutien à Erdogan à Rotterdam, puis à reconduire à la frontière avec l’Allemagne Fatma Betül Sayan Kaya, ministre turque de la Famille, désireuse de remplacer Mevlüt Çavuşoğlu à ce même meeting… Les Pays-Bas, à leur tour, se sont vus traiter par Erdogan de « fascistes » et de « nazis », lequel les a même avertis qu’ils « paieraient le prix fort » pour leur « attitude », tandis que son ministre des Affaires étrangères déclarait que La Haye devrait faire des excuses… Pas trop atteint par la menace, le gouvernement néerlandais a déclaré, par la voix de son Premier ministre, qu’Erdogan dépassait les bornes, et qu’il était hors de question de faire des excuses à des gens qui traitaient les Néerlandais de nazis… Digne, courageux, honorable.

On aurait aimé pouvoir en dire autant des autorités françaises… Mais, avant de parler de la honte, une remarque : il est étrange, et assez incohérent, que l’insulte « nazi » soit utilisée par monsieur Erdogan, lequel n’avait pas hésité, à l’occasion d’un discours public, à citer l’Allemagne nazie comme exemple de régime présidentiel fort, comme celui qu’il voudrait instaurer en Turquie, pays où, Mein Kampf a été publié en 2005 et reste un best-seller

La honte, donc. Celle d’avoir laissé le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, encore tout énervé de sa mésaventure néerlandaise, venir à Metz, en France, et prendre la parole à un meeting de soutien en faveur de la réforme constitutionnelle voulue par Erdogan. Et le laisser, pendant cette réunion, continuer à s’en prendre, sur notre territoire, aux autorités de La Haye, un pays membre comme nous de l’Union européenne… Cette lâcheté est injustifiable. La moindre des choses, le minimum de courage politique et de dignité d’Etat eût été de se montrer solidaire avec l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas. Nous n’en avons pas été capables. Et le Grand Turc, cynique, nous a en retour gratifiés d’un compliment, saluant la France pour « ne pas être tombée dans le piège »… Il y a des compliments plus infâmants que des injures, quand ce sont des despotes affichant le mépris le plus absolu pour la démocratie qui les formulent…

Le scandale, une arme électorale

Ce mépris pour la démocratie est au cœur de ce qui se joue ici. Il ne s’agit pas seulement de dignité, et de fierté nationale allemande, néerlandaise ou française. Erdogan jette tout ce qu’il peut dans la bataille électorale, avant le référendum du 16 avril prochain. Profitant du coup d’Etat raté de juillet 2016, celui qui n’a pas hésité à rallumer une guerre intérieure et extérieure avec les Kurdes pour s’assurer une majorité législative, et qui a fait depuis l’été 2016 emprisonner près de 40 000 personnes, poursuivre des centaines de journalistes et « effacer » de tout emploi public et privé près de 130 000 fonctionnaires, les condamnant ainsi à une « mort sociale », veut à tout prix réaliser son rêve : restaurer en l’incarnant la « grandeur » totalitaire du pouvoir ottoman, celui du sultan, le Grand Turc comme on disait. Pour cela, il faut que sa réforme institutionnelle passe. Cette réforme en termine une bonne fois pour toute avec la démocratie, ses principes et ses valeurs : le président (Erdogan) exercera tout le pouvoir exécutif, sans Premier ministre ; il nommera et limogera les ministres ; il pourra intervenir sur l’exercice de la justice en nommant plusieurs des membres du Haut-Conseil des juges et procureurs en charge de nommer et destituer le personnel judiciaire ; fini l’indépendance de la justice.

Mais Recep Tayyip Erdogan n’est pas totalement assuré de la victoire au référendum. Une partie importante de l’électorat turc hésite, ou réprouve sa réforme. La répression post-coup d’Etat a peut-être été un peu trop loin… et la situation économique ne cesse de se détériorer, dans une société désagrégée par ladite répression, les conflits, l’instabilité… Et puis l’idéal démocratique n’est pas mort aux yeux de beaucoup de Turcs, qui résistent, comme ils peuvent, au quotidien. Même au sein de l’AKP, le parti d’Erdogan, il y a des éléments qui doutent, qui rechignent… Alors les voix des millions d’électeurs résidant en Allemagne, au Pays-Bas, en France, ailleurs en Europe, sont cruciales, et peuvent faire la différence… D’où l’agressivité des ministres envoyés par Erdogan mobiliser ceux-ci en Europe, autour d’un nationalisme toujours vivace dans les communautés expatriées…

C’était donc là qu’il fallait se montrer à la hauteur. Courageux, dignes, solidaires, européens, et démocrates, face au Grand Turc et ses colères de tyran. Hélas la France n’en a pas été capable. Nous avons encore une fois choisi le déshonneur pour éviter le conflit. Nous aurons de toute façon à la fin le conflit, mais avec le déshonneur. Winston Churchill, père de la formule, aurait probablement déjà demandé, lui, l’exclusion de la Turquie de l’Otan, en dirigeant lucide qu’il était, averti que l’on ne saurait avoir une alliance militaire opérante, durable et fiable avec un pays dont les dirigeants ne partagent pas nos fondamentaux politiques… et nous insultent sans vergogne.

SOURCE : www.causeur.fr

06/03/2017

La cuture de l'Etat Islamique est une civilisation qui mérite respect

" Leïla Khaled ne se sentait pas bien, ce matin-là. C'était à la fin d'août, quand le soleil de l'été irakien frappe de toutes ses forces contre les murs et les fenêtres, comme les vents d'une puissante tempête. Mossoul était toujours aux mains de l'État islamique. La guerre était encore loin, au sud de la ville. Elle décide d'aller à la clinique du quartier de Tahrir, dans les faubourgs populaires de l'est de Mossoul. Elle s'habille. Cela demande une préparation minutieuse. Elle doit respecter à la lettre les codes vestimentaires particulièrement sévères édictés par Daech pour les femmes. Celles-ci ne peuvent laisser voir la moindre parcelle de peau.

Leïla passe une robe. Par-dessus, elle enfile un jilbab, une cape ample et large qui cache les formes du corps. Pour son visage, elle ajuste un niqab, le voile intégral qui ne laisse voir que les yeux. Pour dissimuler ceux-ci, Leïla met par-dessus le niqab un sitar, un tissu très fin qui permet de voir sans être vu. Daech rappelait le bon usage de ses codes vestimentaires à grand renfort de publicité sur des affiches, dans les hôpitaux, dans les médias. Malgré l'interdiction de se maquiller, Leïla n'a pu s'empêcher de passer ses cils au mascara. Puis, elle enfile ses chaussettes et ses gants. Enfin, elle est prête.

Pour aller à la clinique, son mari, Walid, l'accompagne. Sous l'État islamique, une femme ne saurait sortir sans son mahram, un époux ou un proche parent qui fait office de tuteur pour escorter les femmes pendant leurs déplacements. Walid marche devant, Leïla suit derrière. Soudain, elle trébuche. Elle se fait mal au pied droit. Elle appelle son mari: «Walid!» Elle veut voir ce qui lui est arrivé. Elle soulève son sitar.

«Nous allons mordre ton épouse»

Walid entend sa femme trébucher, puis l'appeler. Il se retourne, veut l'aider, mais voit déjà deux membres de la Hisba, la police des mœurs de l'État islamique, se présenter: «Ne la touche pas», disent-ils. Il refuse, hausse la voix: «Je veux l'aider!» À Leïla, les policiers de Daech disent: «Couvre ton visage.» «Je veux voir ce qui m'est arrivé!», répond-elle, peut-être trop fort. Sous l'État islamique, on ne saurait entendre la voix d'une femme qui n'est pas la sienne. Les agents appellent des femmes de la Hisba à l'aide de leurs talkies-walkies. «Nous allons mordre ton épouse», disent-ils à Walid. Trois agents arrivent, le bandeau noir de la Hisba sur le front. Elles forcent Leïla à se lever. Walid se désole, offre de payer. Sa femme est emmenée dans un magasin de sucreries, à l'abri des regards, alors que lui reste dehors. Leïla est maintenue par deux femmes. La troisième soulève son voile, et la mord au bras droit, à pleines dents. Leïla s'évanouit.

Les agents prennent la carte d'identité de Walid après avoir dressé un procès-verbal. Trois jours plus tard, le mari la récupère au centre de la Hisba de Mossoul, installé dans une ancienne église de l'ouest de la ville. Il doit payer une amende de 50.000 dinars irakiens, 40 euros. «Ta femme a-t-elle été mordue?» demande le juge du commissariat. «Oui, vous pouvez le lire sur le procès-verbal!», répond Walid, indigné. «Tant mieux, car sinon, nous aurions dû la faire mordre», tranche le juge. Leïla a été mordue si fort que, plus de cinq mois plus tard, elle en porte encore une trace - un hématome, en forme de mâchoire.

On connaissait les exécutions monstrueuses de l'État islamique, largement relayées par la propagande de l'organisation. On connaissait les lapidations de couples adultères, les homosexuels précipités du haut des immeubles, les cadavres exposés sur les places, les têtes sur les piques. Les châtiments de Daech pouvaient aussi prendre la forme d'une très simple trivialité: des morsures à l'encontre des femmes, faites par d'autres femmes.

Le cas de Leïla n'est pas unique. Il y avait une gradation dans les morsures. Celles faites pour punir les femmes qui laissaient voir, audace suprême, une parcelle de peau en public. Dans ce cas, les morsures étaient appliquées avec une petite pince. Pour les cas plus graves, comme celui de Leïla, les femmes étaient mordues à pleines dents. Enfin, dernier stade, des blessures faites à l'aide d'une mâchoire métallique. «J'ai dû traiter trois cas de femmes qui ont eu des lambeaux de chair arrachés par cet instrument», raconte un médecin forcé de travailler pour Daech, qui souhaite garder l'anonymat. Farah a été mordue à l'aide de cette mâchoire métallique, dans le souk de Mouthanna, à Mossoul, à l'été 2015, parce qu'elle ne portait pas le sitar. Elle garde de la morsure une cicatrice au bras gauche. «Elle saignait. Nous n'avons pas osé aller à l'hôpital pour ne pas avoir d'ennuis supplémentaires. La blessure a mis quarante jours à bien se refermer», se souvient son mari, Aziz Abdallah Khalaf.

Nul ne sait qui a inventé ce châtiment, qu'on ne retrouve nulle part dans la tradition islamique. Il a commencé à être appliqué au début de l'année 2015 en Irak, alors que l'État islamique assurait son emprise sur les territoires dont il s'était emparé, sans coup férir ou presque, en juin 2014. Pour l'appliquer, Daech a mis en place une police des mœurs féminines - la Hisba. Il s'agissait de vérifier que les autres femmes se conformaient bien aux codes vestimentaires de l'État islamique et de s'assurer de la séparation des deux sexes dans l'espace public.

L'organisation a accordé une place à part entière aux femmes, dans son fonctionnement. Elles devaient avant tout donner naissance et élever une nouvelle génération de djihadistes. «Dans l'idéologie de l'organisation, chaque sexe se voyait attribuer des rôles bien précis, complémentaires sur terre, mais égaux aux yeux d'Allah. Faire des enfants est aussi important que de combattre. C'était aussi une stratégie militaire. Si le territoire venait à être repris, il fallait une nouvelle génération pour pérenniser l'idéologie. Daech va donc valoriser le statut de la femme dans une perspective stratégique. Cela permet de bâtir une société, puis de créer un État, avec la nécessité de mettre en place des institutions», explique Géraldine Casutt, doctorante suisse à l'université de Fribourg, qui consacre une thèse au rôle des femmes occidentales dans l'État islamique.

D'autres jouaient un rôle plus actif. Quand elles étaient parentes ou épouses de djihadistes, les femmes bénéficiaient d'une certaine autorité. Elles pouvaient alors être enseignantes ou membres de la Hisba. L'organisation avait par exemple fait la pro motion, à grand renfort de propagande, d'une unité féminine de la Hisba, la katiba al-Khansa, du nom d'une poétesse des premiers temps de l'islam. Établie à Raqqa, la «capitale» syrienne de l'État islamique, à l'été 2014, cette unité composée exclusivement de femmes était chargée de «sensibiliser, d'arrêter et de punir celles qui ne respectent pas la loi islamique. Le djihad n'est pas un devoir réservé aux hommes. Les femmes doivent faire leur part aussi», déclarait à l'époque Abou Ahmed, un cadre de Daech, en annonçant la création de la brigade al-Khansa.

La loi des clans

Sur le territoire irakien, il semble que la majorité des membres de la Hisba étaient des femmes issues de la communauté arabe sunnite. Se pose aujourd'hui la question de leur arrestation. Dans de nombreux cas, les autorités laissent faire. «Notre problème ici, c'est la loi des clans. Le seul fait d'être arrêté vaut peine de mort pour les femmes», dit le lieutenant Ahmed (son prénom a été changé). Dans ses quartiers, le siège des services de renseignements d'une petite ville située au sud de Mossoul, l'officier retient une femme prisonnière. Elle est tout en nuances de sombre. Robe sombre, voile sombre, regard sombre. Cette femme de 44 ans, que nous appellerons Yousra, est accusée d'avoir été membre de la Hisba dans la vallée du Tigre. Selon le lieutenant Ahmed, il y aurait eu de 40 à 60 agents de cette institution, dans cette vallée.

Yousra a été arrêtée fin janvier. Elle essayait de fuir Mossoul, la «capitale» irakienne de Daech, pour se rendre dans un camp de réfugiés. Elle se présente à un check point. À l'enregistrement de son nom, elle est identifiée comme la proche parente d'un haut cadre de Daech, le wali de la vallée du Tigre - l'équivalent d'un préfet. L'homme s'appelle Abou Talout, du puissant clan des Talout, qui s'est rangé aux côtés de l'État islamique.

Yousra nie et assure n'avoir été arrêtée que parce qu'elle est épouse et sœur de djihadiste. Elle se lamente: «À présent, n'importe quel membre de l'État islamique a le devoir de me tuer. Vous ne savez pas de quoi ils sont capables. Ma vie ne vaut pas plus qu'un papier brûlé.» Pour au moins deux raisons. Être prisonnière des autorités irakiennes cause le déshonneur du clan. Et, en proche parente d'un haut cadre, il faut s'assurer de faire respecter la loi du silence. Coupable ou non, Yousra ne pourra jamais retourner dans sa communauté. Dans le cadre de la loi antiterroriste irakienne, elle risque jusqu'à quinze ans de prison.

Les membres des forces de l'ordre risquent eux-mêmes des représailles, être les victimes d'une vendetta qui pourra prendre des années avant de les frapper. Dans de nombreux cas, les autorités préfèrent fermer les yeux et laisser échapper d'anciennes femmes appartenant à l'État islamique, plutôt que de procéder à des arrestations qui risquent de déclencher de nouvelles flambées de violence. En attendant la prochaine génération de djihadistes, comme les riverains d'un volcan la prochaine éruption".

SOURCE :Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 06/03/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

16/02/2017

Italia mondializzata ed...islamizzata (grazie Francesco, grazie Matteo)

Lucca, 16 febbraio 2017 - Un tornado. Alla richiesta del biglietto e dei documenti un marocchino, salito ieri mattina sulla circolare 106 Lucca-Capannori e ritorno, ha dato in escandescenze. E a farne le spese sono stati due controllori che hanno riportato contusioni varie e tre giorni di referto ciascuno. Tutto è successo ieri mattina intorno alle 10.15, quando il mezzo transitava in viale Regina Margherita, nel tratto tra l’albergo Celide e la stazione ferroviaria. Alla richiesta di rito l’extracomunitario ha mostrato un biglietto obliterato più volte. 
 
«A quel punto – è il racconto dei verificatori che erano appena saliti a Porta Elisa – abbiamo spiegato che non era un titolo di viaggio valido. Non aveva con sè il documento e neanche il permesso di soggiorno. A quel punto, come ci impone la regola, abbiamo chiamato le forze dell’ordine. L’uomo, di colore, sui 25 anni, alto e robusto si è scatenato. Ha tentato di fuggire forzando le porte, sulle prime senza riuscire. Era come impazzito, ci ha spintonato, ha preso la rincorsa e ha fiondato un calcio poderoso sulla porta centrale dell’autobus. E’ riuscito a scardinarla. Si è aperto un piccolo varco che, non sappiamo nemmeno come, è riuscito a forzare ulteriormente per poi guadagnarsi la via di fuga. Il tutto è avvenuto in un attimo, non c’è quasi stato il tempo di realizzare». 
 
Un episodio che è solo la punta dell’iceberg di ciò che avviene ogni giorno, anche due volte al giorno ci spiegano i controllori, a bordo dei mezzi pubblici. «Sappiamo benissimo come comportarci in questi casi – dicono –, abbiamo una sorta di decalogo dell’azienda e poi, sul campo, abbiamo maturato, purtroppo, una lunga esperienza. In più cerchiamo sempre di essere calmi, gentili, anche di fronte a un giovane diamo del lei. Ma quello di ieri era una furia». Sul posto sono intervenute prontamente due volanti della polizia, il giovane è stato inseguito fino alla stazione, dove è salito su un treno da dove forse poi è riuscito a scendere non visto. Alla stazione, secondo le testimonianze raccolte sul posto aveva un «complice», che gli ha indicato la via di fuga più sicura. Era in qualche modo organizzato, forse anche atteso alla stazione. Per i due verificatori un lungo pomeriggio al pronto soccorso, la denuncia in questura e l’amarezza infinita di chi, come sempre, aveva solo chiesto: «biglietto prego»

FONTE: www.lanazione.it
 
PS: Questo é solo l'"aperitivo"........
 
 

08/02/2017

Una bella moschea nella culla del Rinascimento, con i soldi del Quatar

Firenze, 8 febbraio 2017 - 

Moschea cercasi. Con sempre più determinazione.

L’ipotesi che al momento continua ad esserre la più convincente per la comunità islamica è quella di Villa Basilewsky. Certo, i due villini ottocenteschi che fanno parte del pacchetto immobiliare non hanno le giuste caratteristiche, ma l’edificio costruito a fine anni ’60 per ospitare i padiglioni ospedalieri della vecchia clinica potrebbe abbastanza facilmente essere demolito e ricostruito per ospitare la grande sala per la preghiera. Servono almeno 600 metri quadrati per accogliere i fedeli. Non solo quella fiorentina, anche quella metropolitana che arriva almeno a 30mila fedeli.

 

I tecnici hanno già chiesto un sopralluogo per valutare la conformità architettonica dell’edificio alle loro esigenze di spazi. Ora l’attesa è per la manifestazione d’interesse che dovrebbe portare la Regione a bandire la prima asta. La grande incognita – a questo punto – è il costo. La perizia tecnica necessaria per aprire la procedura di vendita – spiega la funzionaria dell’ufficio patrimonio della Regione Angela Di Ciommo – è stata commissionata poco tempo fa. Per conoscerne gli esiti servirà ancora qualche mese.

Il complesso Basilewsky conta ben 7mila metri quadrati suddivisi su tre edifici. I due villini ottocenteschi affacciano uno su viale Strozzi e l’altro su via Lorenzo Il Magnifico.

La Regione (Partito Democratico ex PCI al potere ininterrottamente dal dopo guerra ad oggi NDR) l’ha acquistato dalla Asl (che l’aveva dismesso nel 2006) nel 2010 pagandola ben 20 milioni di euro.Cifra già considerata molto alta all’epoca.

Oggi, visto lo stato di degrado in cui è stata lasciata la struttura si ipotizza una cifra inferiore ai dieci milioni di euro. Altri 8 sono – come minimo – necessari per il restauro.

Non che la cifra abbia poi grande importanza per la comunità islamica. L’imam Izzedin Elzir, presidente dell’Ucoii (Unione delle comunità e organizzazioni islamiche in Italia), ha già fatto sapere che i suoi 30mila fedeli possono contribuire con mille euro ciascuno. Totale: 30milioni di euro. L’Ucoii del resto – grazie ai fondi raccolti attraverso la "Qatar Charity" (Quatar, quelli che donano per finanziare l'ISIS ed i Fratelli Musulmani NDR Blog) – ha già raccolto in tre anni 25 milioni di euro che sono serviti ad aprire moschee in Italia, tra queste quelle di Ravenna, Catania, Piacenza, Colle Val D’Elsa, Vicenza, Saronno e Mirandola.

In tutto 43 moschee in tutta la penisola.

Villa Basilewsky a parte, con il già eseguito sopralluogo tecnico, non sono ancora state avanzate altre manifestazioni d’interesse ufficiali, né richieste di sopralluoghi per gli altri immobili che la Regione ha messo in vendita.

La manifestazione d’interesse per l’ex clinica fiorentina però ha già creato qualche subbuglio fra i consiglieri regionali. Jacopo Alberti della Lega Nord ha chiesto e ottenuto un sopralluogo della commissione Controllo non solo a Villa Basilewsky, anche a Villa Fabbricotti che, in un primo momento sembrava essere stata ugualmente oggetto di interesse per la moschea. Al sopralluogo ha partecipato anche la consigliera Ds Fiammetta Capirossi. E dalla visita è scaturita un’idea condivisa: Villa Basilewsky potrebbe essere restaurata e recuperata per diventare la sede dell’assessorato regionale della sanità che attualmente si trova in via Taddeo Alderotti in un palazzo in affitto al costo di oltre 800mila euro annui !!!(soldi pubblici gestione PD...ndr).

FONTE http://www.lanazione.it/cronaca/moschea-1.2876929

ORIANA APPREZZERA.....DA LASSU'

 

31/01/2017

Une idéologie de paix ...

« Une religion qui peut tolérer les autres ne songe guère à sa propagation »

Montesquieu dans De l’Esprit des lois.

12/09/2016

La mafia maçonnique et Michel Baroin

Le 05/02/1987,Michel Baroin,ancien grand maitre du grand orient trouva la mort dans un accident d'avion qui explosa peu après son décollage de Brazzaville au Congo.

Sa destination finale était de rencontrer Omar Bongo,président du Gabon et Grand maître de la grande loge de France pour tout le Gabon.

Il devait négocier pour le compte de la garantie mutuelle des fonctionnaires (GMF),dont il était le président, l'achat de 300000 hectares de forêts de bois précieux.Son sous sol était riche en uranium et intéressait la SETIMEG,une filiale de la GMF qui avec ELF gérait les grands projets Gabonais,camouflait les sites d'enrichissement d'uranium et était spécialisée dans les fausses factures.

Il faut citer aussi un certain STIFANI ,grand maitre de la grande loge de France qui est allé à Libreville au Gabon pour introniser Bongo en franc maçonnerie.

Cet avocat Niçois faisait le commerce de bois africains.

Avant d'aller au Gabon,Michel Baroin fit escale au Congo Brazzaville pour rencontrer Denis Sassou Nguesso,grand maitre de la grande loge nationale de France au Congo et président du Congo,un président corrompu qui a accédé au pouvoir par des crimes.

Au Congo,il y a parait-il une guerre des loges,une rivalité entre frères pour l'achat des armes.La GLNFa la prétention de vouloir devenir la première obédience et de devancer le grand orient

Après la mort de Michel Baroin,Sassou Nguesso obtint que la dette du Congo pour achat d'armes aux pays de l'Est,soit reéchelonnée..

Michel Baroin,au nom de la GMF;est à l'origine d'un projet de complexe touristique sur l'Ile de St Martin aux Antilles,dans une zone infestée de moustiques et sans accès à la mer.

Il mèna la GMF au bord de la faillite.

L'Ile de st Martin est un repère de mafieux.Michel Baroin prend comme dirigeant de ce projet,un certain Christiaeus,impliqué dans une magouille financière avec l'Israélite Flatto Sharone,franc maçon de la loge "Jérusalem",qui a été mêlé au gang des Lyonnais.

Michel Baroin avait des amis dans le réseau PASQUA.

Un certain Léandri,un Corse qui fut un collaborateur des nazis,fut intrroduit à la GMF de Baroin et chez ELF.

Avec cette opération mafieuse de St Martin,la GMF perce un gouffre financier,par des pots de vin,des avocats véreux des détournements et la SETIMEG empoche des millions..

Michel Baroin projetait de se présenter aux élections présidentielles de 1988 et possédait un pactole de 50 millions d'euros.

Baroin a aussi absorbé la Compagnie "la sauvegarde" et a viré tous ses agents.

Après ceci,il nous a parlé de solidarité dans son livre "la force de l'amour"

Robert Galley,maire de Troyes , député de l'Aube ministre de la coopération et franc maçon comme tous les ministres de la coopération,fut chargé par de Gaulle de créer la filière nucléaire Française,avec Georges Besse

Robert Galley fut également le fondateur de l'association ,loi de 1901 "les volontaires du progrès",des jeunes ruraux envoyés en Afrique pour aider au développement rural,pendant que les potentats africains,détournaient l'argent de la France,pour acheter des chateaux en France et planquer leur fric dans les paradis fiscaux où se sont fait sacrer empereur avec l'argent des Français.

Ces volontaires du progrès n'avaient droit à aucune cotisation retraite et les reclassements à la suite du volontariat étaient inexistants malgré les promesses initiales.

La société EURODIF,sous la direction de Georges Besse.était spécialisée dans l'enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse

Chirac et Giscard,signèrent un accord avec le Shah d'Iran et l'Iran prêta de très fortes sommes d'argent à Eurodif.

Après la révolution islamique de Khomeiny,la France rompt l'accord Eurodif.

L'Iran réclamait 10% de la production d'uranium enrichi selon les termes du contrat.

Les mollahs d'Iran organisent alors une série d'attentats et d'enlèvements de journalistes.

Chirac négocie alors avec l'Iran,mais Michel Baroin manifeste publiquement son hostilité sur les négociations de Chirac.Il s'opposait à Dumas (,le franc maçon magouilleur avec Christiane Deviers Joncourt sa maitresse,pour extorquer de l'argent d'Elf) et Védrine dans la livraison d'uranium à l'Iran.

Une bombe explose à la FNAC sports, des halles à Paris.Un avertissement

Michel Baroin président de la GMF a rachété la Fnac (fédération nationale d'achat des cadres Tout le monde voulant accéder à la cadrerie,ces magasins furent vite populaires) fondée par le juif ESSEL et le collaborateur de Trotsky et franc maçon Max THERET

Michel Baroin a acheté avec l'argent de la GMF une luxueuse demeure appartenant à l'évêché de Tulle et jouxtant le chateau de Bity appartenant à la famille Chirac.Michel Baroin avait fait Sciences Po avec Chirac qui était son ami personnel.

Cette maison devint un hôtel de luxe et un lieu de passage des grands de ce monde,tels Clinton ou le président communiste de la Chine (Selon Jacques Hillenmeyer,assureur conseil)

Le franc maçon Petriat,succède à Michel Baroin à la tête de la GMF.Celui-ci est mis en examen pour abus de biens sociaux,les carambouilles continuent.Et la GMF est absorbée par le groupe Azur.

Georges Besse qui est devenu le PDG de Renault est assassiné..par Action Directe,un mouvement d'extrême gauche,dont les tueurs furent Rouillan et Nathalie Menigon..

Selon les explications de Rouillan , Georges Besse.. serait responsable du chômage de milliers d'ouvriers.

Y a-t-il eu connexion entre l'extrême gauche et les mollahs islamiques ? Surprenant ?

Toujours est-il que le jour même de l'assassinat de Georges Besse,la France rembourse 330 millions de dollars à l'Iran pour sa participation à Eurodif;

Dans son livre "la force de l'amour",Michel Baroin écrit que sa fille ainée Véronique a été tuée par un chauffard (adhérent de la Gmf),le même jour que l'accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine,soit le 26/04/1986.

Un avertissement ou une coïncidence curieuse ?.

Le A retrouvé à la Fnac des Halles voudrait-il dire Atome ?

A la suite de ce décès,Michel Baroin écrit le livre "la force de l'amour" et se fait le chantre de l'économie solidaire,de la solidarité. en insistant sur les pouvoirs supposés du cerveau,sa foi en l'homme,un homme sans Dieu.,de l'homme citoyen.

Michel Baroin a-t-il eu le pressentiment de sa mort ?

C'est quelques jours seulement avant sa mort,le 05/02/1987 que Michel Baroin avait remis le manuscrit de ce livre à l'éditeur Odile Jacob,le testament de sa vie,de son engagement.

Michel Baroin a été initié le 12/05/1960 à la loge "les amis de l'humanité" du grand orient de France..Il s'est marié à une Creusoise originaire de Dun le Palestel.

Il est né à Paris le 29/11/1930 et son père devenu gardien de la paix à Paris est originaire d'OUROUX en MORVAN dans la Nièvre arrondissement de Chateau Chinon..

François Mitterrand originaire de Charente a été envoyé par le radical socialiste et crypto franc maçon Henri Queuille,dans la Nièvre.

Il fut maire de Chateau Chinon,puis président du conseil général.de la Nièvre.

La femme de Mitterrand,Danielle était fille de franc maçon et Jacques Mitterrand ,parent par des ancêtres de Bourges,fut grand maître du grand orient de France.

C'est ainsi qu'une solide amitié maçonnique se noua entre Mitterrand et Michel Baroin.qui revenait souvent à Ouroux en Morvan..

Michel Baroin commença sa carrière comme commissaire de police en Algérie puis à LilleI.Il fut affecté ensuite aux renseignements généraux et aux services secrets avec pour mission d'infiltrer la franc maçonnerie.

Il y réussit si bien qu'il en devint Grand Maitre et se compromit dans cette Mafia.

 

SOURCE http://lacaste3points.eklablog.com/la-mafia-maconnique-et-michel-baroin-a113146000

 

PS: Michel Baroin est le père d'un certain François Baroin, maire de Troyes, et pressenti pour être le Premier Ministre de Nicolas Sarkozy si ce dernier devait être élu Président de la République (SIC !)

04/08/2016

Siria: guerra per procurazione Saudita

La tragedia del Mi-8 russo potrebbe degenerare in uno scontro diplomatico tra Russia e Stati Uniti se venisse confermato che ad abbattere il velivolo a rotore fosse stato un missile statunitense fornito all’opposizione moderata.

Andiamo con ordine. Lunedì scorso, un elicottero russo Mi-8, è stato abbattuto nella provincia siriana di Idlib. I tre membri dell’equipaggio ed i due ufficiali del Russian Center for Syrian Reconciliation, si trovavano a bordo del velivolo quando è stato abbattuto dal “fuoco nemico proveniente da terra”.

 

Tra questi anche una donna

I militari non dovrebbero essere sopravvissuti allo schianto.Secondo la versione ufficiale, l’elicottero aveva appena concluso una missione umanitaria nella zona di Aleppo ed era in rotta verso la base di Khmeimim. Secondo lo Stato Maggiore Generale delle Forze Armate Russe, “in base alle informazioni disponibili, l’elicottero è stato abbattuto da terra sopra l’area controllata delle forze armate del gruppo terroristico Dzhebhat en-Nusra che si è unito alla cosiddetta opposizione moderata. È stato un atto terroristico”.

Intanto il ruolo della missione, da alcuni immediatamente bollata come offensiva. Nelle foto diffuse sui social dai terroristi che hanno immediatamente saccheggiato la carcassa e banchettato sui corpi, sono chiaramente visibili  pod per razzi, probabilmente da 57 mm, e sistemi di guerra elettronica Vitebsk. In realtà, non c’è nulla di sorprendente. La flotta russa Mi-8 è utilizzata per il ponte umanitario nelle zone di guerra in Siria, ma operando in aree ostili deve necessariamente essere armata. È ritenuto, quindi, un equipaggiamento standard. Il numero di identificazione del relitto corrisponde infatti a quello di un elicottero armato, ma utilizzato per scopi di ricerca ed evacuazione medica.

L’Osservatorio Siriano per i Diritti Umani, infine, conferma che “l’elicottero aveva effettivamente consegnato aiuti umanitari sopra i villaggi sciiti, nei pressi di Aleppo, circondati dalle forze di opposizione sunnite”. Nelle 24 ore precedenti, i russi avevano sganciato 6.500 kit alimentari su Aleppo.

Per approfondire: “Speriamo si sia salvata solo per essere stuprata”

La configurazione standard russa per missioni di volo in zone di conflitto, quindi, prevede una configurazione compatibile con quella del Mi-8 abbattuto. Certo, lo Stato Maggiore russo non avrebbe mai dovuto far volare degli elicotteri multiruolo come i Mi-8 senza delle piattaforme a rotore d’attacco come i Mil Mi-28N, così da scoraggiare azioni solitarie e fornire immediata capacità di saturazione. Ancora oggi, i corpi dei cinque militari russi sono in mano ai terroristi, sebbene Mosca stia ammassando forze specnaz a Khmeimim.

Ma cosa ha abbattuto il Mi-8? La risposta a questa domanda potrebbe avere delle ripercussioni precise. Mosca si limita a parlare di un “sistema d’arma”, non specificando altri dettagli. Eppure, considerando il contesto siriano, le opzioni disponibili sono sostanzialmente tre: un MANPADS, il fuoco di una o più mitragliatrici pesanti come la DSK o KPTV o, infine, l’artiglieria antiaerea nemica. Il Ministero della Difesa russo riconosce tre diverse tipologie di sistemi terra-aria presenti in Siria: gli Strela-2 ( SA-7 ‘Grail’), gli Igla-1 (SA-16 ‘Gimlet’) ed il cinese FN-6 (HY-6).

Ma se venisse confermato l’impiego di un sistema d’arma statunitense, le relazioni diplomatiche tra Usa e Russia potrebbero incrinarsi del tutto: ci sarebbe anche un precedente. Lo scorso dieci luglio, un Mi-25 siriano armato, versione per l’esportazione del Mi-24 russo, è stato abbattuto da un missile BMG-71 TOW americano, mentre volava a bassa quota. Entrambi i piloti russi morti.

La CIA fin dal 2014 forniva missili anticarro TOW, acronimo di Tube-launched Optically-tracked Wire-guided, all’Esercito Siriano Libero ed ai gruppi che combattono contro il governo di Bashar al-Assad. I missili arrivavano in Siria dall’Arabia Saudita, dietro fornitura della CIA. Il piano, così come descritto dal Pentagono, aveva l’obiettivo di esercitare una sufficiente pressione militare contro le forze di Assad e convincerlo ad un compromesso politico. L’entrata in scena della Russia ha stravolto l’intera strategia della CIA e bloccato (da parte americana, non saudita) la fornitura dei missili anticarro. La CIA, infine, sarebbe dietro ad un altro programma (mai confermato) per la fornitura di missili anticarro Javelin ai curdi. Il sistema d’arma Javelin consente di agganciare e seguire autonomamente il bersaglio (modalità lancia e dimentica) grazie al targeting termico con un profilo di volo chiamato “Top Attack”: il missile a doppia testata in tandem colpisce il blindato dalla parte superiore, solitamente piatta, dove la corazza è più sottile. Prima di piombare sul bersaglio, il missile si innalza fino ad un massimo di 150 metri. Il Javelin ha già dimostrato di essere letale anche contro gli elicotteri a bassa quota. L’impiego di un missile statunitense per abbattere il Mi-8 russo potrebbe anche essere probabile. I servizi di intelligence occidentali non hanno mai avuto reale contezza del numero di missili antiaerei in mano ai ribelli ed alle organizzazioni terroristiche in Siria. Di fatto il contesto siriano si è  evoluto da tempo.

Per approfondire: Così Cia e sauditi hanno armato i ribelli

 

Lo Stato islamico possiede centinaia di MANPADS (sia della famiglia Strela che Stinger) trafugati prima dagli arsenali di Saddam e poi da quelli dell’esercito regolare lealista. Senza considerare, infine, gli oltre mille veicoli abbandonati dalle truppe regolari ed ottenuti dall’Isis senza colpo ferire: molti di questi erano dotati di armamento antiaereo supplementare. A questi numeri, del tutto sconosciuti, bisognerebbe aggiungere gli asset statunitensi forniti all’opposizione moderata. Dal 28 luglio scorso, Mosca ha attivato tre corridoi umanitari ad Aleppo, circondata dalle truppe lealiste, ma controllata dai gruppi radicali. Dal 30 settembre ad oggi, i russi hanno perso 19 soldati in Siria tre elicotteri e due cacciabombardieri.

FONTE http://www.occhidellaguerra.it/spetsnaz-per-recuperare-i-caduti-russi/

03/08/2016

Break the Cross : L'Olocauste selon l'Etat Islamique

XVM80aee01c-57f3-11e6-817c-30e88f4e6176.jpgQuelques jours après l'assassinat du père Hamel, le quinzième numéro de Dabiq est consacré à la haine de Daech envers les chrétiens. Les djihadistes appellent les «croisés» à se convertir à l'islam et visent le pape François qui «se cache derrière un voile trompeur de “bonne volonté”».

«Break the cross» (Briser la croix): c'est avec ce slogan sans appel que Dabiq, le magazine de propagande de l'État islamique en anglais, illustre son numéro 15 spécialement consacré aux chrétiens. Quelques jours seulement après l'assassinat du père Jacques Hamel, Daech revient sur les raisons de sa haine envers les chrétiens, aussi surnommés «croisés». Déjà, dans le numéro 4 de Dabiq, intitulé «la croisade ratée», les djihadistes mettaient en une une image du Vatican surmontée par le drapeau noir de Daech, affirmant leur volonté de s'en prendre à Rome. Mais là, la propagande de Daech va plus loin, développant longuement ses griefs envers le christianisme.

«Entre la sortie de ce numéro et le prochain massacre qui sera exécuté par un des soldats cachés du Califat, les Croisés peuvent lire pourquoi les Musulmans les haïssent et les combattent et pourquoi les païens Chrétiens devraient briser leurs croix» écrivent les djihadistes. Un article extrêmement détaillé et exceptionnellement long (17 pages), citant aussi bien les Actes des apôtres que les Évangiles et le Coran, entreprend de démontrer l'inanité du christianisme par rapport à l'islam, par un argumentaire historique et théologique. L'État islamique y dresse la généalogie du christianisme décrit comme un «paganisme» à cause de la Trinité, considérée par les islamistes comme contraire au principe du monothéisme. Cette critique se termine par un appel menaçant aux «peuples du livre» à rejoindre la religion musulmane. Pour appuyer cette démonstration, les propagandistes de Daech publient une interview d'un djihadiste caribéen et d'un autre finlandais qui racontent leur conversion du christianisme vers l'islam. Ils publient également une photo de la tombe de Humayun Khan, soldat musulman américain tombé en Irak, qualifié d'«apostat» par l'État islamique. Ce soldat américain est au cœur d'une vive polémique aux États-Unis, ses parents, de fervents démocrates, se servant de son exemple pour critiquer le «racisme» de Donald Trump, celui répondant que lui n'avait pas voté la guerre en Irak.

«Benoît XVI dit la vérité»

Dans sa rubrique «dans les mots de l'ennemi», l'État islamique vise spécifiquement le pape François montré en photo serrant la main à l'imam de la mosquée Al-Azhar Ahmed el-Tayeb, considéré comme un apostat par les djihadistes. Visiblement documentés, les auteurs citent le pape Benoît XVI dans son livre Foi, vérité, tolérance, où il expliquait que la démocratie «contredit l'essence de l'Islam, qui n'a tout simplement pas le principe de séparation entre sphère politique et sphère religieuse que le christianisme possède depuis le début». «Même si c'est un menteur, il a certainement dit la vérité sur ce sujet», commentent les djihadistes, «montrant par-là que beaucoup d'apostats de l'islam, comme les imams occidentaux ou les professeurs de prétendues universités islamiques, ont une bien moindre compréhension de l'islam que Benoît l'incroyant».

Ils citent ensuite le pape émérite dans son discours de Ratisbonne qui avait fait polémique pour cette citation de l'empereur byzantin Manuel II Paléologue: «Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l'épée la foi qu'il prêchait.» «La religion de l'islam continuera à être diffusée par l'épée, n'en déplaise à Benoît», écrivent les djihadistes.

Les auteurs soulignent la différence entre un Benoît XVI qui, selon eux, «accentuait l'inimitié entre les chrétiens païens et les musulmans monothéistes» et François qui «se cache derrière un voile trompeur de “bonne volonté”». «Des papes, et spécialement le pape François, ont essayé de peindre le tableau d'une amitié chaleureuse, cherchant à détourner les masses musulmanes du devoir du djihad», écrivent-ils, reprochant notamment à ce dernier d'avoir pris la défense des homosexuels après la tuerie d'Orlando.

Dans un texte intitulé «Pourquoi nous vous haïssons et nous vous combattons», les djihadistes détaillent les six raisons majeures pour lesquelles ils détestent l'Occident. La première raison invoquée est le christianisme, qualifié de «mécréance»: «Vous rejetez l'unicité d'Allah, vous blasphémez contre lui en affirmant qu'il a eu un fils.» «Nous avons pour ordre de combattre les mécréants jusqu'à ce qu'ils se soumettent à l'autorité de l'Islam, ou bien en se convertissant à l'islam, ou bien en payant la jizyah [NDLR: impôt prescrit dans le monde musulman collecté chez les dhimmis, les hommes non-musulmans] - pour ceux qui ont cette option - et en vivant dans l'humiliation sous la loi des musulmans.»

La deuxième raison est la laïcité et les «valeurs libérales», la troisième raison, l'athéisme des sociétés occidentales. Les «crimes contre l'islam» (blasphème et moqueries), les crimes contre les musulmans (bombardements et drones) et «l'invasion des terres» musulmanes sont aussi invoquées.

Dabiq est le principal support de propagande de l'Etat islamique à destination des djihdistes occidentaux. Daech s'en sert principalement pour faire des appels à rejoindre le califat ou bien à pousser ceux qui ne peuvent pas partir à passer à l'acte là où ils se trouvent.

SOURCE: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/01/01016-...

LIRE AUSSI:

» Daech: Dabiq et Dar-al-Islam, des outils de propagande parfaitement maîtrisés

 

La politica di Obama fa esplodere il terrorismo

Dal 2011 ad oggi, da quando la premiata ditta Obama/Hillary Clinton ha iniziato la propria guerra al terrorismo globale, il terrorismo globale (islamico NDR) è esploso in tutto il mondo.

I numeri parlano chiaro.

La politica dell’Occidente, dalla Primavera Araba in poi, ha generato più terrorismo, più attentati e più morti in tutte le aree del pianeta in cui Usa ed Europa sono intervenuti direttamente o per procura.

In assenza di una ricerca complessiva sul terrorismo globale, il Center for Strategic & International Studies (CSIS), ha pubblicato una raccolta di dati e grafici disaggregati, provenienti da diversi Centri di ricerca, Ong e studi isolati; 181 pagine fitte di informazioni e numeri sulle aree coinvolte, sulle organizzazioni più violente, sulle tipologie di attentati, e sugli obiettivi preferiti.

LA GUERRA AL TERRORISMO PRODUCE TERRORISMO
Schermata 2016-07-31 alle 15.51.40Complessivamente, se si osserva il solo anno 2015 assistiamo ad una leggera contrazione del numero di azioni terroristiche nel mondo rispetto all’anno precedente.
Ma se si guarda un arco temporale più ampio, per esempio da dopo l’11 Settembre quando è iniziata la guerra al terrore globale da parte degli Usa, il risultato è impressionante: il trend degli atti terroristici è in vertiginoso aumento.

La data d’inizio dell’escalation è il 2003, anno dell’invasione Usa in Iraq per cercare le armi chimiche di Saddam e per sconfiggere il terrorismo, appunto.
Ma la vera svolta è nel 2011 (anno della guerra in Libia voluta dalla Clinton, dello scoppio della guerra civile in Siria alimentata dagli Usa e dell’inizio della formazione dell’Isis sotto l’occhio benevolo della Cia e dei suoi alleati) quando il terrorismo è esploso toccando nel 2014 la cifra di oltre 16.000 attentati nel mondo (quasi tutti di matrice islamista).

DOVE CRESCE IL TERRORISMO?
cartina

Le aree geografiche principali interessate rimangono le stesse: Medio Oriente e Sud Est Asiatico (anche se con devastanti aumenti del numero di attentati); ma dal 2012 al 2015 i focolai di terrorismo si sono allargati a zone prima limitate o esenti (Nord Africa, Europa).

Una menzione a parte merita l’Ucraina: qui, da quando gli Usa hanno esportato il loro governo colorato, la conseguente guerra civile ha fatto sorgere un terrorismo sconosciuto fino a quel momento.

STATE DEP

Tra i primi 10 paesi per numero di attentati terroristici nel 2015, sette sono interessati da interventi militari diretti o ingerenze politiche Usa : Iraq, Afghanistan, Pakistan, Egitto, Filippine, Libia e Siria (la tabella è redatta dal Dipartimento di Stato americano).

vittime

Se si considera il numero di vittime causate dagli attentati, i paesi più colpiti sono Iraq, Afghanistan, Nigeria e Siria (qui l’infografica del Washington Post)

Il 52% degli attentati nel mondo utilizza la tattica degli esplosivi (autobombe, kamikaze ecc), il 23% assalti armati, solo l’8% gli assassini mirati. Ne deriva che quasi il 40% delle vittime degli attentati nel 2015 sono state persone comuni; circa il 25% militari o poliziotti e solo il 20% esponenti della politica o dell’economia.

IL DATO PIÙ SCONVOLGENTE
MO NORD AFRICA

Ma il dato più sconvolgente è ricavabile da START, il database del National Consortium for the Study of Terrorism dell’Università del Maryland: in Medio Oriente e Nord Africa, dal 1970 ad oggi sono stati conteggiati più di 40.000 attentati terroristici; di questi, la metà (21.490) sono avvenuti dal 2011 al 2015.

In altre parole, la politica estera Usa del premio Nobel per la Pace, in Medio Oriente, ha prodotto, negli ultimi 5 anni, più terrorismo di quanto ce ne sia stato nei 40 anni precedenti.

CONCLUSIONI EFFIMERE
Il terrorismo è parte integrante della guerra globale. Diritto e codici d’onore (tipici del mondo militare) non hanno più valore e gli attentati indiscriminati contro obiettivi civili e tecniche di combattimento non convenzionali diventano strumento naturale di lotta e spesso trovano legittimazione ideologica e religiosa.

Ogni volta che l’America destabilizza un paese non combatte il terrorismo ma lo alimenta. È avvenuto in Iraq, in Afghanistan, in Libia, in Egitto, in Siria… in Ucraina.

Insomma la politica estera americana degli ultimi anni è il principale combustibile del terrorismo globale. 

Alla recente Convention democratica per le presidenziali, il presidente Obama ha dichiarato: “Hillary continuerà il mio lavoro”;; ecco, semmai ci fosse qualche dubbio su cosa significherebbe la Clinton presidente degli Stati Uniti per il Medio Oriente, per l’Europa e per il mondo.


FONTE Su Twitter: @GiampaoloRossi    www.ilgiornale.it

 

NOTA: Affermare che gli USA di Obama sono la causa del terrorismo non sarebbe corretto visto che questo proviene da una volontà deliberata dei Sunniti di attaccare l'Occidente

Tuttavia, la fornitura di materiale bellico a Paesi notoriamente terroristi come il Qatar, l'Arabia Saudita,la Turchia ... ed il sostegno a gruppi ribelli terroristici in chiave anti Russa ha fornito il "carburante" necessario perché tale esplosione possa avvenire e perdurare