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12/04/2007

Cette guerre qui puise sa source dans le coran

medium_kamikaze.jpgL'organisation Europol exprime son inquiétude.

DANS SON dernier rapport sur le terrorisme en Europe, l'organisation policière Europol tire la sonnette d'alarme. « Le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau en Europe, a déclaré un responsable d'Europol devant le Parlement européen, mais au XXIe siècle, la menace terroriste qui pèse sur les États membres est plus sérieuse que jamais. » En 2006, Europol a dénombré 498 attaques terroristes dans 15 États membres et 706 arrestations. Alors qu'aucun attentat revendiqué par al-Qaida n'a été signalé sur le sol européen en 2006, la moitié des arrestations ont visé des militants islamistes (et l'autre moitié c'est qui? Des bouddhistes? NDR) . C'est en Grande-Bretagne que le nombre d'interpellations est le plus important, avec 156 islamistes appréhendés en 2006, contre 139 en France, 51 en Espagne et 31 en Italie.
Malgré des moyens policiers considérables et un échange d'informations plus fluide entre États membres, l'Europe reste un lieu privilégié de recrutement, de financement et une cible de choix pour les terroristes islamistes. Trois tentatives d'attentats ont été déjouées en Grande-Bretagne, en Allemagne et au Danemark en 2006, qui auraient pu faire des milliers de victimes. Ces opérations se caractérisent par une formation très rapide des militants, « en quelques semaines seulement », la présence de candidats au suicide nés sur le sol européen et l'utilisation d'explosif chimiques ou de valises piégées, facilement réalisables grâce à Internet.
Amateurisme
Les suspects arrêtés disent avoir été motivés par l'affaire des caricatures du prophète Mahomet et par les guerres en Irak et en Afghanistan. Les 257 islamistes interpellés en 2006 sont en grande majorité originaires du Maghreb. Ils ont été endoctrinés par les salafistes algériens (GSPC), marocains (GICM) ou irakiens (Ansar al-Islam).
Si l'amateurisme des jeunes terroristes explique que leurs projets aient pu être déjoués, le nombre de volontaires pour le passage à l'acte augmente avec la dégradation de la situation dans le monde musulman. Ciblés en Europe, Europol rappelle que les Européens sont aussi menacés à l'étranger, avec des prises d'otages ou des assassinats au Moyen-Orient et en Afghanistan.
PHOTO CI-DESSUS: LES SALAUDS DE KAMIKAZES NAZISLAMISTES QUI SE SONT "SACRIFIES" POUR LA CAUSE DE LEUR GOUROU A ALGER EMPORTANT AVEC EUX PLUSIEURS DIZAINES D'INNOCENTS

La femme et l'islam pour un converti

medium_burqa12.jpgPour tenter de mieux comprendre la situation des femmes musulmanes dans les banlieues, je suis partie à la rencontre de Mikaël, 24 ans, converti à l'Islam depuis 5 ans. Mikaël m'a livré sa vision de l'Islam et de la femme. Certaines paroles sont dures et m'ont, je l'avoue, un peu embarrassée, même beaucoup parfois. Avec l'accord de Mikaël, j'ai décidé de retranscrire ses propos tels quels, en évitant de prendre position.

Comment voyez-vous la femme à travers l'Islam?

Une femme, dans l'Islam, c'est un bijou. Il faut la respecter. Le Prophète Mahomet était un homme très jaloux, c'est pourquoi il a décidé qu'il fallait couvrir la femme pour la protéger des idées malsaines des hommes. Pour l'Islam, l'homme est dangereux. Il faut donc protéger la femme. Il faut arrêter de se prendre la tête avec ces histoires d'infériorité. C'est du délire.Une femme musulmane est plus heureuse qu'un homme musulman car elle est respectée (sic!).

Quels sont vos rapports avec les filles d'ici?

Je ne crois pas du tout à l'amitié entre hommes et femmes. S'ils se côtoient, à la fin, c'est sûr, il y a une attirance réciproque et ça c'est malsain. Faut pas prendre de risques. Certains de mes Frères ne disent même plus bonjour à une femme quand ils la croisent dans la rue; ils ne la regardent pas, c'est tout.

Et vous?

Moi, c'est ok. J'aime pas trop ça mais je m'arrange. Je dis bonjour de loin, je préfère.

Pourtant vous avez accepté de me parler… et je vous ai serré la main en arrivant!

En général je serre pas la main. Il ne faut pas toucher une femme. Ça commence par la main, ensuite ça va plus loin. C'est malsain je vous dis. D'ailleurs c'est pour ça que l'autre Frère qui devait venir avec moi ici n'est pas là. On lui a dit que vous étiez une journaliste femme. Il préfère pas. Ou alors si vous portez le voile. Mais moi c'est ok.

Que pensez-vous des filles d'ici? Elles ne sont pas toutes voilées, ni pratiquantes.

Les filles sans le voile, c'est leur pêché. L'Islam interdit d'obliger une femme à porter le voile. Elles font ce qu'elles veulent. Mais bon il y a des limites.

Par exemple?

C'est du délire de laisser une fille sortir au cinéma avec ses copines à la séance de 21 heures. Il fait nuit. Ça fait mauvais genre et c'est malsain.

Pourquoi vous êtes-vous converti à l'Islam?

C'est long à raconter. Mais j'ai connu plusieurs amis qui sont décédés et j'ai eu besoin de comprendre pourquoi tout ça se passait.

Ok, mais pourquoi avoir choisi l'Islam?

Je me suis intéressé à plusieurs religions. Je sais de quoi je parle. J'ai lu la Torah, la Bible et le Coran. En entier.

Et qu'est-ce que le Coran avait de plus?

Des preuves (sic!). Le Coran a été révélé au grand prophète Mahomet il y a 1427 ans. Il annonce qu'il y a de l'eau douce au milieu de la mer et le commandant Cousteau l'a découvert. Il raconte aussi le parcours de l'embryon dans le corps de la femme; ils n'avaient pas de microscope à l'époque. Comment vous expliquez ça? Le Coran parle même des histoires de changement de sexe; et ça se passe maintenant avec les trucs de transsexuels. Tout ça a été prouvé aujourd'hui. Le Coran dit la vérité(sic,sic,sic!).

Revenons à la question de la femme. Quelles sont, par exemple, les règles du mariage pour vous?

La femme doit se marier avec un homme musulman, obligé! Mais l'homme musulman peut épouser une Chrétienne ou une Juive.

Pourquoi?

Parce que c'est l'homme qui apprend la religion à sa femme. Elle écoute quand même plus souvent son mari. Elle connaît ce que son mari lui apprend. Donc si elle se marie avec un non musulman, la femme risque de changer de religion en obéissant à son mari et ça, c'est du délire. En plus, dans l'Islam, c'est l'homme qui transmet la religion. La femme musulmane doit rester musulmane et faire des enfants musulmans. C'est normal.

Que pensez-vous des filles qui étudient à l'université?

J'ai pas de problème avec ça. Mais il faut qu'elles apprennent quelque chose là-bas à la fac, sinon elles feraient mieux de rester à la maison et d'apprendre à pratiquer la religion.

Accepteriez-vous que votre future femme travaille?

Ça dépend du job. J'aimerais pas que ma femme travaille au Mac'Do. C'est pas bon. Dans un bureau, j'aime pas trop non plus. En fait, j'aimerais pas qu'elle côtoie tous les jours les mêmes collègues, les mêmes hommes. C'est louche. C'est sûr qu'à force de se croiser devant la machine à café, au bout d'un moment, il se passe quelque chose. Il y a une attirance. D'abord on se salue, on se serre la main, puis on se fait la bise et ensuite ça dérape. C'est forcé. Bosser dans un bureau pour une femme c'est malsain. Donc je veux pas ça. Mieux vaut prévenir que guérir.

Qu'est ce que votre femme pourrait faire alors comme job?

Je sais pas moi… Peut-être journaliste comme vous. Vous bougez souvent. Vous rencontrez des hommes mais pas longtemps, pas toujours les mêmes.

- Un jeune, également présent pendant l'entretien, propose le travail dans une maternelle -

Ouais, c'est bon ça, assistante de maternelle. Y'a pas d'homme là. Et gynécologue aussi! En plus y'a que des femmes qui peuvent faire ça. Un homme gynécologue, c'est du délire. Imagine, tu couvres ta femme dans la rue puis elle va chez le toubib et fait tomber le voile et tout le reste! Même pas la peine!

En fait, chez le gynécologue on n'est jamais totalement nue…

Je sais pas, j'y suis jamais allé!

Bien vu… Et si un jour votre femme vous trompe?

Pour l'Islam, c'est un crime d'honneur. C'est puni par la lapidation.

Et vous êtes pour la lapidation?

Pas ici en France, c'est interdit (voir ci-dessous le cas de Ghofrane NDR). Mais si j'étais dans un pays qui applique la Charia, je serais pour. Et puis la lapidation, c'est autant pour les hommes que pour les femmes! L'Islam nous offre la possibilité de nous repentir grâce à la lapidation. C'est une chance autant pour les hommes que pour les femmes qu'Allah puisse nous pardonner. C'est pareil pour les gays, les lesbiennes et les pédophiles. Mais eux, on leur coupe la tête. Vous voyez ce que je veux dire? Vous marchez vous là-dedans?

Moi je fais gaffe. Je suis sérieux et je respecte la religion. Je veux pas bouffer des cailloux!

Alors si votre femme vous trompe en France…

Si ma femme pèche, je la quitte. Si on a des enfants, je leur raconte tout. Je veux qu'ils sachent pourquoi et pourquoi c'est mal. Ensuite, je sais pas.

Vous la quittez? Vous la corrigez?

Ouais peut-être que je la quitte, mais faut voir avec les enfants. Par contre je ne la frappe pas. C'est pas mon délire. Elle se corrige toute seule avec son repentir. C'est à elle de voir.

L'Islam a beaucoup de succès, à l'heure où les autres religions semblent s'essouffler. Comment expliquez-vous ce succès? J'ai même entendu que des jeunes filles non musulmanes portent parfois un foulard sur la tête. Qu'en pensez-vous?

L'Islam a du succès parce qu'il y a plus de respect dans cette religion que dans les autres. C'est rare qu'on entende qu'un Imam est pédophile, non?

C'est vrai, aujourd'hui l'Islam est vu comme un signe de révolte, une sorte de phénomène de mode. Et si des filles veulent porter le voile, pour moi c'est ok. C'est même mieux, au niveau du respect, pour elles. Les jeunes, ils veulent se rendrent intéressants. C'est comme brûler des voitures. C'est marrant mais pas terrible. En fait c'est pour ça que vous êtes là non?

Sinon vous faîtes quoi dans la vie?

Je suis électricien. Mais je veux faire grutier en Suisse. Avec un pote, on a vu que ça rapporte 6000 euros par mois. Vous savez vous comment il faut faire pour devenir grutier en Suisse? Il faut s'inscrire? En fait mon pote, il veut pas partir le faire tout seul. Et moi, pour 6000 euros, c'est sûr, je l'accompagne!

Pour finir, si vous deviez me donner votre vision des femmes en général?

Les filles, ce sont des vicieuses. Elles sont malignes. Super-intelligentes même! Elles arrivent bien plus loin que les garçons, comme dans les études par exemple. Le problème, c'est qu'elles l'utilisent à mauvais escient.

 

Rédigé par Karin Suini
SOURCE http://previon.typepad.com/hebdo/2006/02/la_femme_et_lis....

11/04/2007

Cachez-moi ce visage!

medium_artoff461.jpgL’éditeur Belin masque le visage de Mahomet dans un manuel d’Histoire Géographie de 5e

La couardise face au fanatisme musulman rassemble chaque jour plus de pleutres. Un an avant la mairie du VIe arrondissement de Paris qui, en 2006, avait supprimé le mot Allah du titre d’une pièce de théâtre, les Editions Belin s’étaient, avec la même complaisance, prosternées devant l’obscurantisme islamique.

Dans un livre d’Histoire Géographie de 5e édité en 2005, Belin a masqué le visage de Mahomet sur une miniature du 13e siècle conservée à l’Université d’Edimbourg.

L’image était intacte dans l’impression d’avril 2005 mais le visage de Mahomet a été masqué dans celle d’août 2005. Elle est visible en page 27 du manuel. La référence complète du livre est la suivante : Histoire Géographie, 5e, Editions Belin, sous la direction de Eric Chaudron et Rémy Knafou, 2005.

Quelle mouche, ou quelle fatwa (ou peur d’une fatwa), a piqué les Editions Belin entre avril et août 2005 pour dissimuler le visage du gourou fondateur de l’islam ?

Au nom du respect (pourtant injustifié) des croyances, les fascistes au croissant marquent sans cesse de nouveaux points grâce à la servilité de certains : l’autocensure est la pire des défaites en matière de liberté d’expression.

http://histoiresdememoire.org/spip.php?article461

Ghofrane Haddaoui, lapidée selon la Sharia, en France

medium_logo_ghofrane.gifIl y a trois ans, la jeune Ghofrane Haddaoui, 23 ans, trouvait la mort dans des conditions atroces, quelques jours avant son mariage, sur un terrain vague des quartiers nord de Marseille. Victime d’un véritable guet-apens, impliquant plusieurs jeunes hommes et femmes, elle a été affreusement torturée, et assassinée à coups de pierres. Depuis, la mère de Ghofrane, Monia Haddaoui, en possession d’un dossier solide, se bat pour faire reconnaître que sa fille est morte lapidée. Elle ne peut que constater que les pressions sont très fortes, à Marseille, pour s’opposer à cette thèse.

Le procès de l’assassin de Sohane Benziane vient de s’achever. L’Ufal rappelle que sur la stèle de Sohane, à Vitry, la référence « brûlée vive » n’a été accepté qu’au bout de plusieurs mois de lutte menée notamment par la Ligue internationale du droit des femmes et sa présidente Annie Sugier. Elle constate trop fréquemment, lors d’autres crimes atroces, la volonté des pouvoirs publics de minimiser la qualification d’actes de barbarie entraînant la mort de femmes.

L’Ufal répond à l’appel que lui a lancé Monia Haddaoui, qui se bat pour que toute la vérité sur la mort de sa fille soit connue, et la lapidation reconnue.

http://histoiresdememoire.org/article.php3?id_article=276

10/04/2007

Kamikaze made in Europe

L’Europa è diventata la più pericolosa «fabbrica di kamikaze islamici» al mondo perché è stata incapace di integrare gli immigrati musulmani. L’accusa, pesantissima, è stata lanciata dagli Stati Uniti, aprendo un nuovo fronte di scontro con l’Europa (ancor più cruciale di quello sull’economia, sulla politica e sulla difesa) nel determinare il futuro della civiltà occidentale. Perché riguarda la sicurezza che tutela il diritto alla vita e il modello di convivenza sociale su cui si basa l’identità collettiva. L’ha fatta il ministro della Sicurezza americano, Michael Chertoff, nell’intervista al Daily Telegraph in cui confessa di temere che un nuovo 11 Settembre negli Stati Uniti potrebbe essere scatenato da terroristi islamici suicidi con cittadinanza europea. Ebbene, considerando i fatti, non si può che dargli ragione.
Non è stata forse la «cellula di Amburgo» di Al Qaeda a preparare e dirigere il più clamoroso attentato terroristico suicida della Storia a New York e Washington nel 2001? Non sono stati forse dei cittadini britannici a inaugurare la figura del terrorista suicida islamico europeo, facendosi esplodere nel caffè Mike’s Place di Tel Aviv il 30 marzo 2003 e nella metropolitana e nel centro di Londra il 7 luglio 2005? Non è forse vero che nel corso degli ultimi 15 anni dall’Europa sono partiti migliaia di terroristi islamici, autoctoni e immigrati tra cui decine di kamikaze, per andare a fare la loro Jihad in Afghanistan, Algeria, Cecenia, Kashmir, Albania, Bosnia, Kosovo, Israele, Somalia, Marocco, Yemen e Iraq? Come non preoccuparsi del fatto che da un sondaggio del Pew Global Attitudes Project, della scorsa estate, emerge che un musulmano europeo su quattro legittima gli attentati terroristici suicidi contro i civili «per difendere l’Islam»?
Ugualmente, se consideriamo il sostanziale fallimento dei modelli di convivenza sociale finora sperimentati in Europa, quello multiculturalista in Gran Bretagna e Olanda e quello assimilazionista in Francia, non possiamo che dar ragione a Chertoff. Sono fatti incontestabili la diffusione dei ghetti etno-confessional-identitari; il venir meno del sistema di valori che sostanzia l’identità nazionale; l’esplosione delle tensioni e delle violenze tra imusulmani e gli autoctoni. Tuttavia ciò che non convince è la diagnosi di Chertoff, secondo cui ci sarebbe un rapporto di causa ed effetto tra il fallimento del modello di convivenza sociale e l’affermazione dei terroristi islamici europei, nonché la terapia che individua la soluzione nel multiculturalismo. È lo stesso Chertoff a contraddirsi quando ipotizza, da un lato, una natura reattiva al terrorismo islamico europeo e, dall’altro, attribuisce una natura aggressiva al terrorismo islamico globalizzato negando che la guerra in Iraq sia la causa che l’ha scatenato.
Così come Chertoff pecca di ingenuità immaginando che migliorando il tenore di vita e il livello di istruzione si sradicherà il terrorismo, perché in realtà la generazione più pericolosa dei burattinai e dei burattini del terrorismo islamico è formata da individui benestanti e altamente istruiti. Infine, ciò che sfugge a Chertoff, è che i modelli di convivenza sociale in Europa sono falliti non perché non si sia permesso ai musulmani di affermare la propria identità, ma perché non è stato richiesto loro di rispettare le regole e di condividere i valori che sono alla base della comune identità. Il difetto è nel fatto che l’Europa, a differenza degli Stati Uniti, ha una cultura dei diritti ma non dei doveri, si è limitata a elargire a piene mani i diritti senza esigere in cambio l’ottemperanza dei doveri.
Magdi Allam
06 aprile 2007

Negoziare con le bestie sataniche?

Adjmal... Adjmal, ci lasciano andare, siamo liberi! Ti rendi conto? Torniamo a casa, a casa". Il mio amico e interprete afgano, Adjmal Naqeshbandi è frastornato. Non capisce cosa gli dico. Mi vede saltellare con la catena che mi stringe le caviglie e accenna ad un timido sorriso. Si alza in piedi anche lui, lascia per terra il bicchiere con il tè giallo ancora pieno e i pezzi di pane della colazione. Si guarda attorno, vede Haji Lalai, il braccio destro del mullah Dadullah, il grande capo che gestisce il nostro sequestro da due settimane. E' il 19 marzo, un lunedì. Il comandante si affaccia dalla piccola finestra della cella e annuncia raggiante: "Good news, good news. Preparatevi, fra due ore tornate a casa".

Mi lancio sul mio amico, lo abbraccio: restiamo così, stretti in questa morsa, per lunghi secondi, le lacrime che ci rigano il viso sporco, pieno di polvere mista a terra. Adjmal sussulta per i singhiozzi che trattiene a fatica. Scuote il capo, non ci crede, non vuole crederci, ha paura di subire l'ennesima delusione. E' accaduto tante volte, può succedere ancora.

Adjmal Naqeshbandi aveva 23 anni, due sorelle e tre fratelli. Si era sposato da sette mesi: un matrimonio con la sua giovanissima fidanzata, 17 anni appena, figlia di un noto chirurgo della provincia di Loghar, a sud di Kabul. Lo avevo conosciuto nel 2001, in piena seconda guerra del Golfo. Si era presentato nella base del contingente italiano, lungo la Jalalabad road, e si era offerto come interprete. Con altri colleghi avevamo alloggiato nella guest house, la Heverest guest house, che Adjmal gestiva insieme al fratello Kebher. Una casa semplice ma accogliente che avrei frequentato per altri tre anni, a volte due mesi di fila, tra la neve che ci assediava nei freddi inverni e il caldo opprimente dell'estate. Lui era sempre lì, sorridente, grassottello, il viso largo, gli occhi scuri, dolci, il filo di barba che si chiudeva in un pizzetto che trattava con cura. L'aria un po' saccente, l'inglese perfetto studiato in Pakistan negli anni dell'esilio durante la lunga guerra civile, il sogno di diventare un giornalista.


I miei viaggi in Afghanistan erano diventati più rari, ma ci sentivamo spesso al telefono, ci scrivevamo molte mail. Mi raccontava dei suoi progressi, dei contatti che aveva accumulato durante la mia assenza. Scriveva per un quotidiano giapponese, collaborava alla Bbc in lingua pashtun, forniva notizie e servizi per giornali statunitensi e britannici. Seguiva i miei consigli, accettava le mie critiche, capiva quando lo avvertivo di fare molta attenzione a chi conosceva, chi incontrava, di verificare sempre, più volte, le sue fonti.
Lo mettevo in guardia sui doppi, tripli giochi della realtà afgana. Lui sorrideva. "Stai tranquillo, ho combattuto con Massud", amava ricordare.

Siamo ancora nella cella. Adjmal è scettico, non crede a quello che dice il comandante Haji Lalai. Ma è vero, ci liberano: i nostri carcerieri, ragazzi poco più che ventenni, irrompono nella nostra stanza con salti di gioia e grida di entusiasmo. Ci abbracciano, ci toccano, ci stringono le mani. Ripetono in coro: "Free, free, you are free". Si avventano sui lucchetti che chiudono le nostre catene ai piedi. Non si possono aprire, non sono mai stati aperti in 15 giorni: hanno perso le chiavi nel deserto. Ci provano in due, poi in tre, quattro, con tutto quello che trovano a disposizione. Iniziano con Adjmal: sono in fondo felici di vederci liberi e di non essere stati costretti ad ucciderci.

Lo avrebbero fatto, senza incertezze: sono dei soldati, e dei soldati fanatici. Colpiscono con furia, poi in modo metodico, con le pietre del deserto, rompono le catene. Il mio interprete allarga finalmente le gambe, saltella, allunga i passi fino al giardino esterno. Ora tocca a me, è un lavoro più facile, i lucchetti saltano dopo i primi colpi con una pietra e un punteruolo. "Bisogna andare, adesso", esorta il comandante, il capo di questa banda di assassini.
All'esterno di questa fattoria, immersa nel distretto di Gramser, sud di Helmand, cuore del territorio Taliban, sono già pronti due convogli. Mi spingono verso il primo, mi volto, saluto con un gesto della mano Adjmal. Mi risponde, lo vedo finalmente sorridere. E' felice, sta andando via dalla prigione; ci crede anche lui. Lo scortano verso un secondo gruppo di auto. "Ci vediamo a Kabul, forse in Italia", mi grida in inglese.

Con la coda dell'occhio vedo Adjmal che sale su un pick up. Chiedo di lui, dove sarà liberato. Il comandante Haji Lalai è generico. "Lo consegniamo ad altri amici". Insisto per conoscere il mio destino. "Tu vai con gli italiani, lui con gli afgani. Helder, capi tribù che garantiranno per noi e per voi". Resto teso, le fasi delle liberazione sono quelle più pericolose. Ma sono felice, torniamo a casa. Entrambi.

Adjmal non lo rivedrò mai più. Sparito, inghiottito nel buco nero dei Taliban. Libero e di nuovo fatto prigioniero. Ancora ostaggio della banda del mullah Dadullah. Forse di nuovo picchiato, interrogato, punito. Minacciato di morte. Ucciso, decapitato. Come Sayed Agha, l'autista, l'altro nostro compagno di viaggio e di lavoro, assassinato in una landa deserta sulla riva del fiume Helmand. Sgozzano Adjmal alle 11 e 30 di domenica 8 aprile, giorno di Pasqua, poco prima della grande preghiera del pomeriggio. I Taliban sono fiscali perfino nei loro comunicati stampa. Una sentenza letta in nome di Allah, scandita dai canti di battaglia degli studenti coranici, le mani legate dietro la schiena, una benda sugli occhi, quattro braccia robuste che ti trascinano sulla sabbia, ti soffocano, un coltello che ti trancia la trachea e poi avanti e indietro, con calma, in un silenzio agghiacciante, fino a tagliarti tutto il capo, il tronco monco che si dibatte, il sangue che schizza da tutte le arterie: così io e Adjmal avevamo visto uccidere Sayed. Un gesto barbaro, crudele. Una morte ingiusta, gratuita, vigliacca.

Avevo rivisto Adjmal il 21 febbraio scorso. Era raggiante di lavorare di nuovo con me. Ma era diverso, cambiato. Nel fisico e nell'animo. Restava spesso assorto nei suoi pensieri, non mi parlava più con lo slancio e l'entusiasmo di prima. "La mia famiglia", ripeteva spesso, "conta solo su di me. Sono io a dover provvedere a tutto". I grandi progetti di una nuova pensione, un ristorante, persino di una stazione di benzina con autolavaggio erano rimasti nel cassetto. Il fratello maggiore era emigrato in Belgio come esiliato politico. Quello minore, tutto proiettato nel suo futuro di tecnico informatico. Ma conservava anche molti segreti, insondabili, che non mi rilevava. Adjmal aveva scelto di fare il reporter, teneva strette le sue fonti. Viveva di queste. Ci era riuscito. E lo dichiarava con orgoglio: "Senza togliere meriti a nessuno, sono l'unico che ha veri contatti con i Taliban. Ho già realizzato, la settimana scorsa, tre interviste con il mullah Dadullah. Con un collega inglese di al Jazeera, una francese e tre afgani. Possiamo farla anche noi. E' tutto pronto, ci aspettano". Niente scoop, quasi una routine. L'ultimo colpo, vittime di una trappola più grande di noi.
DANIELE MASTROGIACOMO su La Repubblica

09/04/2007

Diaspora chrétienne irakienne: que fait l'U.E?!

Enlèvements, tortures, meurtres… Les chrétiens d’Irak – 2,5% de la population – sont aussi victimes des violences interconfessionnelles qui endeuilllent chaque jour le pays. Seule solution : fuir les grandes villes, où leurs églises sont prises pour cibles, pour se réfugier au Kurdistan, ce Nord irakien comme épargné par la guerre civile.

Depuis la chute du régime de Saddam Hussein, en avril 2003, plus de 3000 familles chrétiennes vivant dans les grandes métropoles – Bagdad, Bassora, Mossoul – ont trouvé refuge dans le nord du pays, au Kurdistan irakien.

Elles retournent dans les villes et les villages qu’elles avaient fuis il y a trente ans, chassées par les exactions des troupes irakiennes. Toutes font le même récit : l’ordre et la paix retrouvés après l’insécurité vécue dans le reste de l’Irak, la persécution par des islamistes, les attentats, les enlèvements…

C’est sans doute à Bassora que l’hémorragie est la plus grave : sur les quelque 2000 familles chrétiennes qui, en 2004, étaient installées dans la grande ville chiite du Sud, oé n’en reste plus qu’environ 400, selon Mgr Djibraïl Kassab, l’archevêque chaldéen de la métropole. Celles qui restent sont les plus pauvres. Les commerçants qui vendaient de l’alcool, généralement des chrétiens, ont été la cible privilégiée des islamistes. L’église syrienne catholique de la ville a été incendiée après les déclarations de Benoît XVI sur l’islam.

Appelons-la « le docteur M.E. » -- car bien que réfugiée au Kurdistan, cette femme médecin souhaite garder l’anonymat. Elle a terminé sa spécialisation à Bagdad qu’elle a fui en juillet. Nous l’avons rencontrée à Dohouk, dans le nord du Kurdistan d’Irak. « Les dernières semaines à Bagdad, j’étais forcée de mettre un tchador pour sortir, témoigne-t-elle. Les islamistes avaient rasé et battu deux étudiantes qui sortaient tête nue, et affiché leur photo partout sur le campus, avec cet avertissement : « Ne montrez pas vos cheveux, sinon nous vous raserons et vous tuerons… » On ne comprend pas qui fait tout cela. Des gens pénètrent dans nos bureaux la nuit, certainement avec la complicité d’employés. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Personne ne le sait. »

Récit terrifiant

Etre à la fois chrétien et médecin constituent une double menace, car les médecins ont la réputation d’être riches, et son la cible des kidnappeurs et des tueurs.

Le docteur M.A.Y., sœur du docteur M.E., a quitté Bassora après la chute de Saddam. Elle dirige aujourd’hui le département de gynécologie de Dohouk. Elle fait le récit terrifiant du sort réservé à ses collègues, chrétiens comme musulmans. « Le docteur Abdullah Hamid, chirurgien, vice-doyen de l’école de médecine, a été abattu sur le seuil de sa clinique par un gamin de 15 ans, se souvient-elle. Le docteur Jassem Fayçal, directeur d’un hôpital, a été assassiné. Puis ce fut le tour d’un dentiste, d’un urologue… Je suis partie en laissant tout derrière moi, ma maison, ma clinique. »

Toma Benyamin, un plombier quadragénaire, habitait avec sa femme, Faiza, et leurs six enfants, à Bagdagd Jeddida (littéralement : le nouveau Bagdad), un quartier dans l’est de la capitale irakienne où cohabitaient auparavant sunnites, chiites et chrétiens. « Des bandits ont essayé de kidnapper un de nos fils. D’autres, des Arabes – souligne-t-il –, ont menacé par téléphone d’enlever une de nos filles. Ils ont appelé quatre fois. Alors, nous avons décidé de fuir.

Toma et sa famille sont partis en février, emportant leurs meubles dans un camion. Ils ont trouvé refuge à Ain Kaoua, une agglomération exclusivement chrétienne à la périphérie d’Arbil, la « capitale » du Kurdistan irakien. Toma affirme qu’il ne reste plus que 300 familles chrétiennes sur les 35000 qui vivaient auparavant à Bagdad Jeddida.

Beharé, 28 ans, s’est lui réfugié dans le village kurde de Levo, près de Zakho, à proximité de la frontière turque. Il vivait autrefois dans l’un des quartiers les plus violents de Bagdad, Al-Dora, déchiré par les affrontements entre chiites et sunnites. « Nous n’en pouvions plus, explique Beharé. Chaque jour, il y a avait une ou plusieurs explosions de voitures piégées, on retrouvait des têtes coupées. Nous sommes partis après les meurtres de dix chrétiens qui vendaient de l’alcool. » Madeleine, sa tante, ajoute : « Ils en sont arrivés à tuer les gens d’après leur carte d’identité. »

Les chrétiens sont-ils victimes de l’anarchie générale qui règne en Irak ou sont-ils persécutés en tant que chrétiens ? L’évêque d’Amadia et d’Arbil, Mgr Raban, répond prudemment : « Les chrétiens sont les victimes les plus faciles car ils n’ont pas de milices pour les protéger. » Mais il ajoute : « Ils constituent aussi la cible numéro un des professionnels du kidnapping, des criminels libérés de prison aux derniers jours du régime de Saddam Hussein, et aussi des fanatiques qui procèdent à une véritable épuration religieuse. »

Mgr Raban a été lui-même l’objet de menaces téléphoniques répétées par des individus très bien renseignés sur ses activités.

La tension est montée d’un cran depuis l’été avec l’enlèvement de trois prêtres chaldéens catholiques, et surtout après celui d’un prêtre syrien orthodoxe, qui s’est terminé tragiquement.

Battu, brûlé, menacé

Le Père Raad Kashan a été le premier kidnappé alors qu’il circulait en taxi à Bagdad, le 15 juillet. Séquestré pendant quarante-huit heures, il a été battu, son dos et ses mains brûlés avec des cigarettes. On l’a relâché en lui disant : « Nous savons où tu vis… Si tu ne nous verses pas 200 000 dollars dans les deux jours, on reviendra te chercher. » Raad Kasha a été exfiltré d’urgence vers la Jordanie.

Le 15 août, c’était au tour du Père Saad Syrop Hanna, professeur au séminaire, de disparaître alors qu’il circulait dans la capitale au volant de sa voiture. Libéré trois semaines plus tard, en état de choc, il a dû être hospitalisé. Mi-septembre, le Père Bassel Yeldo, secrétaire du patriarche des chaldéens de Bagdad, Emmanuel III Delly, était séquestré pendant vingt-quatre heures.

Mais un nouveau pas dans l’escalade de la terreur a été franchi avec la disparition, le 9 octobre à Mossoul, du prêtre syrien orthodoxe Paulos Iskandar. L’enlèvement a été revendiqué par un groupe islamiste inconnu qui réclamait une rançon de 280 000 euros. Quatre jours plus tard, le corps décapité du prêtre était retrouvé à l’est de Mossoul. Il a été inhumé le lendemain, en présence de tous les évêques de la région. Ce drame a achevé de terrifier la population chrétienne, dont la fuite vers le nord s’accélère.

Cet exode est accueilli favorablement par les autorités religieuses et politiques du Kurdistan irakien. Des villages chrétiens, rasés dans les années 1960 et 1970, revivent. Les évêques locaux, qui se plaignaient de la « désertification » des églises, se réjouissent de l’afflux de ces nouveaux fidèles. « C’est le printemps de mon diocèse », confie l’évêque de Zakho, Mgr Petros al-Harboli.

Au nord, dabs cette région montagneuse qui s’étend autour de Zakho, Dohouk et Amadia, les zones d’habitation chrétiennes détruites sous Saddam Hussein sont reconstruites. L’initative en revient au gouvernement unifié du Kurdistan d’Irak [investi le 7 mai 2006] de Nechirvan Barzani – neveu du président Massoud Barzani. Les travaux sont supervisés par Sarkis Aghajan, le ministre de l’économie – un chrétien nestorien. L’édification de chaque maison de trois pièces coûte l’équivalent de 14 350 euros.

« Ici, il y a la paix »

C’est ainsi que le village de Sharanesh, près de la frontière turque, s’est repeuplé. Vingt nouvelles maisons ont été construites, et une cinquantaine d’autres sont en chantier. « Ici, il y a la paix. On peut rendre visite à nos voisins, et je pourrai aller à l’école », dit Nermin, 16 ans. Fuyant la violence de Bagdad, il est arrivé à Sharanesh, le 4 juillet, avec sa mère, Hanna, son père, Akram, installateur d’antennes de télévision, et ses trois frères et sœurs.

En attendant que leur maison soit achevée, ils campent chez des parents, déménageant tous les mois pour ne pas abuser de leur sollicitude. Financièrement, ils sont soutenus par des proches exilés aux Etats-Unis, et perçoivent une allocation mensuelle versée par le gouvernement kurde – quelque 100 000 dinars par foyer (environ 13€).

« Ici, on est tous parents, on est tous chrétiens », souligne Mgr Petros al-Harboli. L’église de Sharanesh n’a pas encore été reconstruite – « Et pour moi, c’est plus important qu’une maison », egrette Hanna.

Le retour de ces chrétiens ne se fait pas sans problèmes. Nazaht, 20 ans, enseignait l’anglais à Bagdad. Elle a trouvé refuge à Levo, d’où sa famille est originaire, mais regrette amèrement « la belle vie » dans la capitale. « C’était une ville de rêve, fit-elle. J’adorais faire du shopping, aller au restaurant, au théâtre avec mes amies. Si la situation redevient normale, je serai la première à y retourner. A pied s’il le faut ! »

Des terres occupées

Autre problème, plus grave, celui des terres. Dans certains villages, comme Pechkabour, Deir Aboun ou Karaoulla, les terrains abandonnés par les chrétiens ont été réoccupés après 1975 par des Arabes. Puis, après la guerre du Golfe de 1991, des tribus kurdes musulmanes s’y sont installées. Les chrétiens ne manifestaient alors aucune intention de revenir.

Aujourd’hui, le gouvernement tente de faire évacuer ces villages en proposant 10 000 dollars d’indemnités (près de 8 000 euros) à ceux qui acceptent de partir. Mais les Kurdes musulmans s’accrochent. C’est le cas à Pechkabour notamment, où la tribu des Miran dispose d’appuis importants au sein du régime (un des siens est membre du bureau politique du parti démocratique du Kurdistan, PDK, de Mssoud Barzani).

Au bord de la rivière Habour, le village de Karaoulla a été détruit en 1975 par l’armée irakienne. Aujourd’hui, il est réoccupé, et divisé en deux : d’un côté les Kurdes musulmans, de l’autre les Kurdes yesidis arrivés en 1992 [fidèles d’une secte d’origine zoroastrienne considérés par les musulmans comme des adorateurs du diable]. Le gouvernement d’Arbil a commencé en 2005 à construire une dizaine de maisons pour les chrétiens, et quelque 70 autres sont prévues. « Si nous ne récupérons pas nos terres, qu’allons-nous devenir ? », se lamente le mukhtar (le maire), Horniz Toma Moussa. Chaque jour arrivent à Karaoulla de nouveaux réfugiés, comme cette famille qui en est réduite à camper dans une pièce de l’ancienne casemate de la police irakienne, avec l’aude du frère du chef de famille, une certain Nicoals… installé à Sarcelles (Val-d’Oise !)

Si la vie dans ces villages satisfait les chrétiens d’un certain âge, elle pose problèmes aux plus jeunes. Aux étudiants, par exemple, qui ne sont pas capables de suivre des cours en kurde, la langue de rigueur dans la majorité des écoles de la région. Au quotidien, les réfugiés chrétiens communiquent difficilement avec leurs voisins. C’est encore plus vrai dans les zones rurales, où les Kurdes parlant l’arabe sont rares. Un certain nombre de jeunes chrétiens prennent le risque de rendtrer à Bagdad poursuivre leurs études.

Trouver un emploi est également problématique. Si les chrétiens spécialisés – médecins, ingénieurs ou techniciens – parviennent à travailler, ce n’est pas le cas de ceux qui survivaient à Bagdad grâce à des petits boulots – la majorité des réfugiés. Ceux-ci en sont réduits à une vie d’assistés, percevant les allocations du gouvernement kurde ou des mandats de parents émigrés à l’étranger. Rien qu’aux Etats-Unis, on recense 250 000 irakiens chrétiens dans le Michigan, 50 000 en Arizona, 30 000 en Californie.

Isolés linguistiquement, traumatisés par les persécutions dont ils ont été les témoins ou les victimes, les chrétiens réfugiés au Kurdistan d’Irak doivent aussi faire face à la propagande du mouvement nationaliste assyrien basé aux Etats-Unis [non uni à Rome, 250 000 personnes rien qu’en Amérique], qui tente de faire revivre le mythe de la nation assyrienne.

« Nous, les chrétiens, nous avons notre histoire, assène un réfugié du village d’Arraden, près d’Amadia. Il y a 2000 ans, il n’y avait pas de Kurdes ici. Nous, les chrétiens, étions 30 millions. Aujourd’hui, nous ne sommes pas 1 million. Où sont passés les autres ? Les Kurdes prétendent que la terre leur appartient, leur nombre augmente sans cesse ». Et de conclure : « Les chrétiens n’ont pas d’avenir en Irak, même les enfants vous le diront. Aujourd’hui, les chefs kurdes construisent des maisons pour nous, pour donner une bonne image d’eux-mêmes. Mais l’extrémisme viendra, insidieusement, comme à Bassora. On ne peut pas contrôler l’influence des extrémistes, on ne peut pas l’arrêter. On ne peut pas changer l’islam : un jour, ils vous appellent mon frère, le lendemain, ils vous tuent. »

Une politique pro-chrétienne

Le plus étonnant, c’est que le réfugié chrétien qui prononce cette diatribe le fait dans une maison offerte par le gouvernement kurde. Celui-ci fournit aux nouveaux venus une aide bien plus important que celle qui est proposée aux réfugiés musulmans. Ainsi, les quelque 1500 familles kurdes musulmanes chassées de Mossoul par les violences intercommunautaires ne bénéficient d’aucun programme public de relogement.

Interrogé sur cette politique résolument pro-chrétienne, Mgr Petros al-Harboli, l’évêque de Zakho, estime qu’il ne faut pas écarter d’éventuelles pressions sur le gouvernement d’Arbil de la part de dirigeants protestants américains et de la diaspora kurde aux Etats-Unis. Leur objectif ? Installer au Kurdistan d’Irak une population hostile à la propagande des mouvements islamistes.

Une autre explication peut être avancée. Si les réfugiés chrétiens sont les bienvenus, c’est, dit-on, parce que cette communauté compte en son sein de nombreux médecins, ingénieurs, techniciens…. Un élite qui fait défaut au Kurdistan. L’accueil réservé aux chrétiens permettrait également de couper court à la propagande du mouvement nationaliste assyrien.

Avec une pointe d’humour, un responsable local conclut que les chefs kurdes ne peuvent tirer que des avantages de la présence d’une minorité… qui n’est pas susceptible de fomenter un coup d’Etat.

Sous Saddam Hussein, un devoir de loyauté

Aujourd’hui, seuls quelque milliers de chrétiens restent à Bagdad. « Pour eux, l’exil est préférable à la peur », notait en septembre 2006 Mgr Jean Benjamin Sleiman, archevêque de Bagdad (auteur de Dans le piège irakien, éd. Presses de la Renaissance). Certes, l’exode a débuté bien avant le renversement de Saddam Hussein : un tiers des chrétiens irakiens ont quitté leur pays depuis 1980. Mais à Noël 2002, les cinquante églises de Bagdad étaient encore très fréquentées. Comme l’étaient celles de Mossoul et de Kirkouk, qui comptent parmi les plus vieilles villes chrétiennes du monde. Les chrétiens ont occupé une place particulière sous l’ancien régime. Saddam Hussein, musulman (sunnite), veillait à les préserver dans une société en voie d’islamisation, voire à s’assurer de leur soutien. Dans les années 1990, les chrétiens sont nombreux, par exemple, dans les rangs du parti Baas ou dans ceux des unités d’élite (garde républicaine, garde présidentielle), réputées fidèles au ducatateur. Personnage-clé de l’Etat, le vice-premier ministre Tareq Aziz est lui-même chaldéen. Le Syrien Michel Aflaq (1910-1989), l’un des deux fondateurs du parti Baas, était chrétien. Les églises d’Irak, jouissant de certains privilèges (exemptions fiscales, construction d’écoles, restauration de couvents…), se sont gardées de critiquer le pouvoir. Nombre de leurs fidèles considéraient Saddam Hussein comme un rempart contre l’intégrisme. Cette proximité avec l’ancien régime contribue depuis à alimenter les rancoeurs.

Article publié dans Le Monde 2, supplément distribué avec Le Monde du samedi 28 octobre 2006.

COMMENTAIRE: A L'HEURE ACTUELLE LES SURVIVANTS DU MASSACRE SE TASSENT COMME DES BETES DU COTE D'ISTANBUL PENDANT QUE L'U.E. LEUR CLAQUE LA PORTE A LA FIGURE. UN SCANDALE HUMANITAIRE DONT TOUT LE MONDE SE FOUT!

La sinistra apre lentamente gli occhi sull'islam

medium_20070408_talebani.jpgMASTROGIACOMO: «BUGIARDI E ASSASSINI» - Ore d'angoscia alla redazione di Repubblica dopo le prime notizie dell'esecuzione di Adjmal. «Per giorni abbiamo chiesto ai taleban - ha detto il direttore Ezio Mauro - di non macchiarsi di altro sangue, di evitare un nuovo lutto e di restituire Adjmal alla sua famiglia. L'interprete non ha alcuna colpa». In serata, dopo che la notizia della morte di Adjmal ha ricevuto le prime conferme, è stato lo stesso Daniele Mastrogiacomo ad esprimere la propria angoscia con un intervento pubblicato sul sito web del quotidiano: «Sono affranto, distrutto, di nuovo catapultato in un incubo che sembra non finire mai. I talebani hanno mostrato al mondo la loro vera faccia, assassini che non hanno rispettato i patti». E ancora il direttore del quotidiano, attraverso il sito, spiega: «Abbiamo sperato fino all'ultimo che non fosse vero. È un omicidio barbaro e senza alcuna ragione, nemmeno in una logica di guerra. Noi di Repubblica lo piangiamo come un compagno di lavoro mentre denunciamo l'impossibilità per i giornalisti di svolgere la loro funzione nelle zone controllate dai talebani che disprezzano non solo la libertà d'informazione e i diritti dei prigionieri ma anche la vita umana»

08/04/2007

Immigration et identité nationale: le temps des confusions

La France est entrée dans une période de confusions. Lorsqu’on parle de la Nation, certains entendent nationalisme, le patriote devient un xénophobe, chanter la Marseillaise parait ringard, posséder un drapeau français semble dépassé ! On confond le concept de nationalité avec celui d’identité. En effet, au gré des migrations de populations, il est possible d’acquérir différentes nationalités, par contre, l’identité revendiquée par chaque individu est unique et demeure indélébile. Cette confusion explique la problématique de la double appartenance et le développement des communautarismes. Aujourd’hui les anti-racistes peuvent être antisémites, les fraudeurs, les agresseurs et les voyous se font passer pour des victimes et tous ceux qui prennent faits et cause pour les immigrants clandestins se targuent d’être des humanistes ! La haine de la police et de tous les uniformes devient excusable ! Il est mal venu de poser des questions sur l’immigration et sur l’Islam fondamentaliste, de peur d’être accusé de racisme, de fascisme ou d’une « lepénisation des esprit » . Emmanuel Le Roy Ladurie en est bien conscient lorsqu’il écrit : Dès que X ou Y parlent d’immigration sur un mode légèrement critique, les plaintes contre X ou les insultes à l’encontre d’Y risquent de pleuvoir.

Reconnaissons, qu’en France, le danger ne vient pas des Juifs qui ont toujours respecté la séparation du culte et de l’état, la laïcité, la liberté et l’égalité devant la loi. Les Juifs français ont payé un lourd tribut au cours des différentes guerres que la France a dû mener, et leur fidélité à la République est incontestée.

Indéniablement, la crise identitaire, le débat sur la laïcité et l’antisémitisme ont été relancés en France par un Islam radical, affublé d’un masque antisioniste. La banalisation d’un antisémitisme islamique est un risque grave pour la démocratie française et il est de mauvais augure, pour l’avenir des Juifs de France.

Les musulmans intégristes ont, actuellement, des raisons de se croire tout permis. La constante référence “humaniste” du gouvernement plaide, en effet, pour la bienveillance face aux revendications communautaristes portées au nom des droits de l’Homme et de la “différence”. La politique pro arabe de la France, soulignée ces derniers temps, peut laisser croire pareillement à une tolérance pour “l’orthodoxie” et ses dérives. Le consensus contre la guerre en Irak a pu laisser penser également, que la communauté nationale se retrouverait solidaire de tous les combats identitaires des musulmans.

Loin de moi l’idée de faire l’amalgame entre la majorité des Musulmans, respectueux des lois du pays d’accueil et certains extrémistes qui menacent d’imposer les lois de l’Islam à toute la planète. Certes, tous les Musulmans ne sont pas islamistes et tous les islamistes ne sont pas des terroristes. Mais, la grande majorité des terroristes, aujourd’hui, sont des islamistes.
En Israël, contrairement à ce qui se passe en France, aucune question n’est taboue. Les Israéliens sont connus pour leur « houtzpa », c’est-à-dire leur manière directe d’aborder tous les sujets de sociétés. Ils se permettre de critiquer toutes les actions des personnalités politiques sans une retenue de façade.
Nombreux sont ceux qui accusent le conflit israélo-palestinien d’être la seule cause de la renaissance du fondamentalisme islamique. Je prétends qu’il permet, au contraire, de dévoiler la véritable doctrine de l’Islam fondamentaliste et de révéler à l’Occident la stratégie bien élaborée, particulièrement rusée et éminemment subversive du fascisme à visage islamique.


La France, terre d’asile.

La France est connue comme ayant toujours été une terre d’asile. Depuis des siècles, elle a accueilli des vagues d’immigrations venues d’Europe centrale, d’Italie, d’Espagne ou du Portugal. Ces immigrants, pour la plupart de religion chrétienne, se sont intégrés rapidement et sans heurt majeur.
Une population juive a toujours existé en France, mais après la décolonisation, l’arrivée importante de Juifs d’Afrique du Nord a changé notablement l’image démographique des Juifs de France. Estimée, aujourd’hui entre 500 000 et 600 000, cette population a toujours respecté l’image traditionnelle de la France, à la fois chrétienne et républicaine, laïque et tolérante. Dans sa majorité, la communauté juive a su s’intégrer en France sans perdre totalement son identité et son attachement à Israël.

L’immigration musulmane du Maghreb considérée, tout d’abord, comme une "chance pour la France" fut encouragée par les gouvernements français afin de fournir une main d’œuvre à bas prix. Au début, elle était constituée de migrants qui n’avaient qu’un souci, celui de subvenir aux besoins de leurs familles, d’amasser un petit pécule et de retourner dans leur patrie. Puis les choses se modifièrent avec la possibilité de regroupement familial autorisé par la France et grâce à l’amélioration de leur niveau de vie incomparable à celui de leurs pays d’origine. Cette population est estimée à six ou huit millions d’habitants, ou peut-être plus. Le chiffre exact des musulmans n’est pas officiellement connu car, en France, le recensement ethnique et religieux est interdit, il est considéré comme discriminatoire.

Afin de compenser la carence d’outils statistiques adéquats, Michèle Tribalat, Directrice de recherche de l’Institut national d’études démographiques, a réalisé des enquêtes partielles annuelles se basant sur le nombre d’enfants âgés de moins de 18 ans. En janvier 2007, elle écrit: En 1999, sur 12,5 millions d’enfants mineurs, un peu plus de 2 millions étaient d’origine étrangère c'est-à-dire ayant un ou ses deux parents étrangers soit 17%. En trente ans, c’est la conjugaison de la baisse du nombre d’enfants de parents nés en France (-14%) et la hausse du nombre de ceux de parents d’immigrés (+ 33%) qui explique l’augmentation de 45% de la proportion de jeunes d’origine étrangère... En trente ans, la proportion de jeunes d’origine étrangère en Ile-de-France a fortement augmentée de 16 à 33,5% et en Alsace de 11,9 à 20,1%. En 1999, en Ile-de-France, 11,5% étaient d’origine maghrébine et 7% d’origine noire africaine… Michèle Tribalat nous apprend aussi que le nombre d’immigrés adultes d’Afrique noire se serait accru de 45% sur la période 1999-2004… En Seine-Saint-Denis, la proportion de jeunes d’origine étrangère a été multiplié par 2,7 passant ainsi de 18,8% à 50,1% en trente ans… Sur l’ensemble de la période, le nombre d’enfants dont les deux parents sont nés en France n’a cessé d’y diminuer : la déperdition totale a été de 41% soit beaucoup plus que la diminution observée au niveau national (13,5%). Parallèlement, le nombre de jeunes d’origine étrangère y a été multiplié par 2,5. La conjonction d’une formidable croissance de la jeunesse d’origine étrangère et d’un recul de celle d’origine française dessine donc un processus de substitution qui marque d’ailleurs Paris et la petite couronne… La proportion de jeunes d’origine maghrébine a été multipliée par près de trois en trente ans (20,5% en 1999 contre 7,7% en 1968) et celle d’origine sub-saharienne, quasiment nulle en 1968, était, en 1999, proche de 12%. Au total, près d’un jeune sur trois vivant en Seine-Saint-Denis était d’origine africaine (Maghreb compris). (5)

Michèle Tribalat s’inquiète de ces changements de population qui entraînent des phénomènes de sécession territoriale en France. Elle met en garde contre ces concentrations ethniques, surtout issues de pays musulmans car, dit-elle, elles risquent de déboucher sur des enclaves où pourraient apparaître des revendications politiques d’un droit dérogatoire sur base ethnico-religieuse et, plus généralement, sur la formulation d’exigence de conformité visant l’ensemble de la société française.

L’analyse de François Héran, directeur de l’Institut national d’études démographiques est différente . Selon lui, la population française ne surmontera son vieillissement que grâce à l’immigration. Il précise : d’ici à une génération, la migration sera le principal, voire l’unique facteur de croissance de la population française, et ajoute plus loin : il nous faudra croître et vieillir avec l’immigration. Doit-on se réjouir ou s’inquiéter de constater que l’identité et la pérennité de la France risquent de dépendre, uniquement de la venue d’immigrés ?

En quoi l’immigration musulmane est-elle différente ?

« Comment vous considérez-vous tout d’abord, comme un citoyen de votre pays ou un musulman ? ». Telle est la question posée lors d’une enquête portant sur l’identité religieuse et culturelle de Musulmans en Europe. Les réponses ont été les suivantes : en Grande-Bretagne 81% se considèrent tout d’abord comme musulmans et 7% comme des Britanniques, en Allemagne 66% se considèrent comme musulmans et 13% comme Allemands et en France 46% se considèrent comme musulmans et 42% comme Français.

En France, la laïcité est devenue le credo moderne, la civilisation des loisirs a pris le pas sur la pratique religieuse, le monde occidental sécularisé se trouve aujourd’hui confronté avec un monde islamique qui renoue avec son fondamentalisme.

La loi sur la séparation de l’Église et de l’État promulguée en 1905 a contribué incontestablement à donner à la France son image de patrie de la tolérance. Cette loi respectée par les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans modérés risque-elle aujourd’hui d’être remise en question par la montée de l’intégrisme islamique ? En France, la religion fait partie du domaine privé et la foi est vécue individuellement. Par contre, l’Islam est une religion de groupe, ses idéaux ne peuvent se réaliser qu’au sein de communautés. Il existe différents courants dans l’Islam qui sont apparemment opposés les uns aux autres, mais lorsque l’Occident s’attaque à l’Islam, ces courants se retrouvent unis dans la même communauté des croyants qu’on appelle la Oumma. Selon Bernard Lewis : Les musulmans ne se voient pas comme une nation divisée en groupes religieux, mais comme une religion divisée en nations.

L’Islam dévoilé.

Bien que certains Occidentaux aient toujours été fascinés par l’Islam, la majorité d’entre eux a longtemps ignoré son message réel. Il aura fallu que se déchaîne le terrorisme islamique, avec son acmé le 11 septembre 2001 pour que le public occidental s’intéresse à la lecture du Coran et que fleurissent les éditions de livres sur l’Islam. La plupart de ces livres, écrits tout d’abord par des intellectuels musulmans de culture occidentale, ont tenté de faire des distinctions subtiles, notamment entre Islam et islamisme, entre un Islam traditionnel et l’intégrisme considéré comme une maladie de l’Islam. Ces ouvrages destinés aux non musulmans donnent une version habilement édulcorée de l’Islam, très différente du message destiné à ses fidèles. Christian Delacampagne a bien saisi ce risque de duperie : "[…] l’islamisme ne fait pas appel à des croyances d’une nature différente de celles qui constituent l’Islam. Il correspond simplement à une façon plus intense de vivre ces croyances. Il n’est pas un Islam marginal, atypique, aberrant. Il veut être l’Islam entendu à la lettre, dans la totalité de ses dimensions… Tant il est vrai qu’entre Islam et islamisme il n’y a jamais eu cette frontière étanche qu’ont inventée, pour dormir tranquillement, les belles âmes occidentales."

Afin d’éviter le piège d’un double langage et le risque d’occultations de circonstance, il importe donc de connaître l’Islam à la lumière d’une analyse émanant, aussi d’orientalistes non musulmans. En effet, les auteurs musulmans nous présentent toujours un Islam universaliste, tolérant, ouvert, recherchant la paix, mais on oublie de dire que ces notions sont prises dans leur sens islamique et non pas dans un sens occidental.

Le mot islam voulant dire soumission, soumission totale à Allah et reconnaissance de son infériorité par rapport à Dieu, ce qui supprime au croyant toute possibilité de libre arbitre. Le « coup de génie » du "prophète" Mohamed, selon la formule de Daniel Sibony , est d’avoir annexé dans le Coran toutes les figures emblématiques de la Bible. Cette conversion post-mortem à l’Islam est rendue possible par la formulation en arabe de muslim qui veut dire « soumis à Dieu ». Grâce à cette manipulation sémantique, tous les héros de la Bible, qui sont par définition soumis à Dieu, deviennent tous des muslemim, c'est-à-dire tous des musulmans ! Dans la doctrine de l’Islam, les Juifs et les Chrétiens sont réduits à l’état de dhimmis. Ils sont, certes tolérés et protégés, mais doivent être abaissés et humiliés. Ce statut de dhimmi interdit, entre autres, l’exhibition de croix les dimanches des Rameaux et la pratique de la religion juive sur la voie publique . Sait-on que c’est un calife de Bagdad qui imposa aux Juifs, au IXe siècle le port de l’insigne jaune, pratique qui continua à se répandre en Occident au Moyen Âge et deviendra, hélas ! plus tard l’étoile jaune ? Selon l’Islam, la paix ne sera possible que lorsque toute la terre sera islamisée !.

L’universalisme de l’Islam s’exprime avant tout par son aspect territorial. Selon sa doctrine, un jour viendra ou toute l’humanité fera de l’Islam sa religion ! C’est ainsi que l’on doit comprendre son concept d’universalisme ! Le djihad est souvent défini par les auteurs musulmans modérés comme « l’effort de l’individu sur lui-même ». Ils occultent ainsi sa signification plus belliqueuse de guerre sainte contre les infidèles et son idéal de conquête, compris et reçu par tous ses croyants. Les bombes humaines se font exploser au nom d’Allah et du djihad, c’est-à-dire au nom de cette doctrine religieuse.

L’Islam, religion et politique

Pour la doctrine de l’Islam, le monde se divise en deux : le Dar al islam, la maison de l’Islam, qui est la partie du globe où l’Islam domine, c’est-à-dire où il a le pouvoir politique et l’autre partie du monde, celle qui n’est pas soumise à la domination politique de l’Islam : le Dar al ‘Harb, la maison de la guerre. Entre les deux doit exister un état de guerre perpétuel, qu’une trêve peut suspendre momentanément, lorsqu’il y va de l’intérêt (maslaha) des musulmans. Cette guerre ne prendra fin que lorsque le monde entier sera sous domination politique de l’Islam.

Cette vision du monde a correspondu pendant plus d’un siècle à la situation politique de l’Islam où l’empire progressait à pas de géant et semblait vouloir s’étendre à toute la planète. Sur le front occidental, c’est Charles Martel à Poitiers en 732, qui a mis fin à cette première vague d’expansion fulgurante des Sarrasins venant d’Espagne.

Cette conception politico-religieuse, qui correspondait si bien à la phase de formation de l’Islam, a marqué fortement les sages musulmans. L’idée d’un empire ou d’une confédération islamique unique est un idéal qui a sous-tendu et continue de sous-tendre la politique arabe, malgré une réalité inverse : celle du morcellement politique et des luttes intestines qui caractérisent le monde arabo-musulman. Cette idée d’une dichotomie entre les pays de l’Islam et les pays infidèles reste toujours présente. On doit a fortiori reconquérir les pays perdus, même des siècles après qu’ils soient sortis du giron islamique. Chaque pouce de terrain qui a été sous autorité musulmane doit revenir à l’Islam.

Le symbole idéal de cette conquête, le djihad, est le glaive : c’est l’arme de la conquête. Mais le djihad peut revêtir aussi d’autres aspects : économique, moral ou culturel. Pour un musulman parvenir à étendre le Dar al islam, c’est accomplir le mieux possible la volonté d’Allah et conquérir le paradis concret, matériel, réservé aux plus saints des Musulmans : celui de martyr mort pour l’agrandissement du Dar al islam.

Ce djihad, cette guerre jusqu’à la fin des temps, concerne l’ensemble de l’humanité et bien évidemment Israël. Contrairement aux traditions culturelles qui voient dans la guerre un événement dramatique qui brise la vie quotidienne et interrompt l’équilibre normal de la vie, pour l’Islam, le phénomène est inverse. La renonciation au djihad s’accompagne d’un sentiment de trahison : s’y soustraire – cultiver son champ, élever ses enfants – c’est tourner le dos à ce grand appel divin, à l’injonction du djihad.

Le paradoxe est que cet idéal de conquête permanente, englobant l’ensemble du monde, est vécu et présenté comme un idéal de paix puisque, après son accomplissement, il n’y aurait qu’une seule entité, le Dar al Salam, la maison de la paix. Malgré cet esprit de conquête, l’Islam veut la paix, mais dans un sens islamique extrêmement précis.

Remarquons que dans les États arabes qu’on dit laïques, l’Islam est toujours la religion officielle. Il n’existe pas de séparation entre l’Église et l’État comme chez les Chrétiens, ou de la Royauté et de la Sainteté comme dans le Judaïsme.

L’Islam fondamentaliste n’a pas de frontière. Il affiche sa volonté de conquérir un Occident imprégné d’humanisme, culturellement chrétien, mais qui a tendance à se séculariser.

Ces quelques précisions ne relèvent ni du blasphème, ni du racisme ou de la haine. Elles permettent de mieux comprendre la détermination des chefs d’Etats arabes et posent la question de savoir s’il est licite de donner un avis critique sur cette religion sans être suspecté de racisme ou pire encore, encourir des menaces de mort par une fatwa. Salman Rushdie, Talisma Nasrin et Oriana Fallaci avaient déjà fait l’objet de telles condamnations d’un autre temps. Hélas, cette menace est toujours présente. On se souvient qu’en septembre 2005, la publication de caricatures du Prophète Mahomet par un journal danois avait enflammé le monde musulman. On avait assisté à de nombreuses manifestations violentes contre les représentations diplomatiques danoises, leurs drapeaux ont été piétinés et brûlés . Le Pape Benoît XVI a dû présenter « ses regrets » à la suite de ses propos sur l’Islam, la violence et la raison à Ratisbonne . Un professeur de philosophie Robert Redeker, citoyen français, est devenu, dans son propre pays, l’otage de l’Islam fondamentaliste pour avoir publié une tribune intitulée : Face aux intimidations islamiques, que doit faire le monde libre ?

Il faut briser le tabou et oser dire que l’intégrisme sécrété par un certain Islam est une menace réelle pour tous, Juifs et Chrétiens ainsi que pour les Musulmans qui, à titre individuel, voudraient être modérés ou se déclarer laïques et démocrates car ils risquent, eux aussi, d’être discrédités et de devenir des victimes de l’islamo terrorisme.

N’en déplaise au recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur , l’Islam est et reste par essence, religion et politique (Al islam din wa-dawla). Vouloir l’occulter est une erreur et une faute.

Le temps est venu pour l’Occident d’admettre que le danger du fondamentalisme islamique est un danger mondial et que le drame qui se joue en Israël préfigure le danger qui guette tout le monde non islamique et notamment la France.


Roland Y. Dajoux pour LibertyVox

07/04/2007

Fratelli Musulmani: seminatori di violenza

Grazie al buonsenso del sindaco di Sassuolo, Graziano Pattuzzi, possiamo sperare nella fine delle tournée dei predicatori d'odio islamici nel nostro Paese. Ci auguriamo che la sua iniziativa di non concedere uno spazio pubblico a chi inneggia alla guerra santa contro gli ebrei e i cristiani, legittima il terrorismo palestinese e nega il diritto all'esistenza di Israele, venga seguita anche dai sindaci di Milano e di Bologna dove è prevista la loro esibizione proprio nei giorni di Pasqua e Pasquetta.
Un «grande Festival», così l'Islamic Relief ha definito gli incontri italiani di quattro esponenti di punta dei Fratelli Musulmani, un movimento estremista che mira alla riesumazione della Umma, la Nazione islamica. L'obiettivo è di raccogliere fondi per un'organizzazione dedita alla «causa islamica» e che ha un bilancio annuale di 100 milioni di euro, di cui ben 47 milioni reperiti in Gran Bretagna, Stati Uniti e Francia. Tra gli sponsor dell'operazione spicca il telepredicatore Omar Abdel Kafi, cacciato dall'Egitto per le sue idee eversive e rifugiato negli Emirati Arabi. «Gli eventi dell'11 settembre rappresentano l'anno dell'Elefante per l'America. Da allora o si è musulmani che difendono il proprio credo e religione, o si è nemici dell'islam e costoro sono di tue tipi: i non musulmani o la quinta colonna che si annida tra noi», è l'analisi che Abdel Kafi fa del più clamoroso attentato terroristico di Al Qaeda, paragonandolo alla nascita di Maometto nel 570, che si suppone fosse l'anno dell'Elefante, e che divise il mondo tra musulmani e infedeli.
Nel suo sito in lingua araba ( www.abdelkafy.com/html) si possono trovare decine di sermoni che preannunciano la vittoria finale dell'islam. Il 30 gennaio 2007 ha scritto: «Il poderoso attacco contro l'islam e i musulmani in Occidente, dimostra che il corpo dell'islam e della Nazione islamica è ancora vitale. Quando Rabin si congratulò con Carter per la sua vittoria alle presidenziali, disse: "Il demone islamico comincia a indietreggiare". E Nixon diceva: "Noi stiamo ritardando l'uscita del demone islamico dal collo della bottiglia". Ebbene a un recente convegno a cui ha partecipato l'elite occidentale ed europea, è stato detto: "L'islam sta arrivando in Occidente e noi siamo impotenti!". Tutto ciò dimostra che l'ostilità nei confronti dei musulmani è solo odio e invidia per il successo e la diffusione dell'islam in Occidente. Allah ha detto: "Né i giudei né i nazareni saranno mai soddisfatti di te, finché non seguirai la loro religione" (Corano, II, 120)».
Nello stesso sermone Abdel Kafi ha condannato di apostasia il ministro della Cultura egiziano, Faruk Hosni, colpevole di aver affermato che il velo islamico è facoltativo: «Tu non hai diritto di esprimere un'opinione personale su qualcosa che riguarda l'islam, pubblicamente e diffondendolo tramite i mass media. Perché negare ciò che è manifesto nella religione, si traduce inevitabilmente nell'apostasia. I giureconsulti islamici sostengono che chi nega un solo versetto del Corano è come se avesse negato tutto il Corano». E all'indomani dell'uccisione da parte di Israele dello sheikh Ahmad Yassin, leader spirituale di Hamas, Abdel Kafi rilasciò il 29 marzo 2004 questa dichiarazione al sito www.islamonline.net:
«Ciò che è successo è un avvertimento a quanti vogliono entrare nel tunnel della cosiddetta pace. Con chi profana la terra e i luoghi sacri, non si possono condurre delle trattative. Il popolo palestinese è l'unico punto di luce nel buio che avvolge il tradimento arabo e islamico. La fiamma della resistenza e della guerra santa islamica non si spegnerà, ma all'opposto si ravviverà con il martirio di Yassin».
Il secondo ospite d'onore della tournée italiana dei predicatori d'odio islamici è lo sheikh Rajab Zaky. In un incontro svoltosi al Cairo il 4 agosto 2006, e di cui dà notizia il sito dei Fratelli Musulmani ( www.ikhwanonline.com/print.asp? ID=22446), riferendosi alla necessità di sostenere l'Hezbollah nella guerra contro Israele, ha sostenuto che «la guerra santa islamica è un obbligo imprescindibile per tutti i musulmani e le musulmane da espletare in tutti i modi, sacrificando la propria vita o con il denaro, la parola o il cuore». Nella stessa circostanza Zaky ha donato 5 mila lire egiziane al movimento terroristico palestinese Hamas.
Nella compagnia dei predicatori d'odio non poteva mancare il referente italiano di Hamas, il convertito Hamza Roberto Piccardo, dirigente dell'Ucoii, il più acceso sostenitore della distruzione di Israele e apologeta del terrorismo islamico palestinese nel nostro Paese. Resta la domanda: fino a quando continueremo a tollerare che gente simile faccia il lavaggio di cervello, con la connivenza delle autorità italiane, ai giovani musulmani che vivono tra noi?
Magdi Allam
07 aprile 2007