01/12/2006
Lettre ouverte aux candidats à la Présidentielle 2007
PAR AREZKI BAKIR ET NAFA KIRECHE
A vous tous et à vous toutes, candidat(e)s à la présidence de la République française.
Tout d'abord, nous nous présentons : Messieurs BAKIR Arezki, 29 ans et KIRECHE Nafa, 34 ans. Citoyens de la République française, nous assistons impuissants à la montée des communautarismes, notamment musulman. Attachés à la République et à ses valeurs de laïcité, d'égalité des chances et de liberté, nous souhaitons vous alerter contre l'erreur grossière que font beaucoup d'entre vous : considérer tous les citoyens originaires d'Afrique du Nord comme des sujets religieux et non comme des citoyens !
Le communautarisme impliquant que des individus se regroupent sur leurs spécificités et que les pouvoirs publics les reconnaissent en tant que tels, nous pouvons considérer que les hérauts du communautarisme musulman en France ont gagné la partie. Des gadgets communautaires (CFCM, UOIF...) ont été crées pour porter la voix d'une soit-disant communauté musulmane homogène, foulant au pied la constitution française.
Ne pouvant accepter ce fait accompli, nous souhaitons faire entendre notre propre partition (qui est celle de la majorité silencieuse des citoyens originaires d'Afrique du nord) afin que tout amalgame et tout lien avec ces groupuscules religieux qui gesticulent entre eux soit écarté.
Les citoyens français que nous sommes veulent s'inscrire dans la droite lignée des précédentes vagues d'immigration (polonaise, italienne, ibérique...) et ne réclament absolument aucune faveur (reconnaissance de nos spécificités) et aucun passe-droit (discrimination positive). Nous voulons, ni plus, ni moins, les mêmes droits et les mêmes devoirs que le reste de nos concitoyens.
Une gravissime erreur a été commise lorsque l'on a parqué entre elles des populations originaires d'Afrique. L'absence de mixité sociale a entraîné un reflexe communautaire, un repli sur soi sur des valeurs qui ne sont à l'opposé de celles de la République. Les jeunes y ont grandis en développant un rejet de la société française, idéalisant leur identité d'origine et développant des comportements violents ainsi que des codes linguistiques qui sont devenus de véritables obstacles à leur intégration (notamment professionnelle) tout en suscitant la peur et le rejet d'une part grandissante de la population française, exaspérée par l'arrogance de certains d'entre eux.
Les citoyens français ont tous été marqué et choqué par les récents "évènements" de banlieue pendant lesquels les actes les plus barbares, les provocations les plus gratuites et la haine la plus abjecte ont pu s'exprimer sous le regard condescendant et protecteur de certains acteurs politiques et sociaux continuant de considérer les voyous comme des êtres victimes de la société et méritant de ce fait la mansuétude des pouvoirs publics.
Cette lecture des évènements, maintenant la tête des jeunes délinquants sous l'eau en refusant de les placer devant leurs responsabilités, montre à quel point il est difficile, pour certains acteurs politiques et associatifs de considérer les individus issus de cette vague d'immigration comme des citoyens à part entière avec des droits mais également des devoirs. N'insistant pas suffisamment sur les devoirs du citoyen, le discours victimaire érigé au rang de slogan politique continue de produire ses effets désastreux dans la société française...
Les jeunes qui ont sombré dans la délinquance et la marginalisation sociale sont une cible idéale pour les idéologues de l'islam le plus radical. Sensibles à un discours trompeur qui les flatte et leur donne le sentiment d'exister en tant que membres d'une communauté, ceux-ci sont de plus en plus endoctrinés et s'éloignent de manière quasi-irrémédiable des valeurs de la République.
Confortés par un discours dominant d'auto-flagellation perpétuel et la caution implicite des tenants du discours victimaire, les jeunes méprisent un pays qui se méprise lui-même. Et, par extension, idéalisent un pays d'origine qu'ils ne connaissent pas et qui n'a, le plus souvent, que misère, souffrances et répression à offrir à ses habitants.
Comment ne pas s'inquiéter de cet état de fait dont personne ne semble mesurer les dangers à terme ?
Issus de cette vague d'immigration prise au piège du communautarisme, nous voulons proposer un autre chemin que celui de l'infantilisation de la communauté à laquelle on nous assimile par commodité : la communauté musulmane (en fait nord-africaine). Cette communauté, partie intégrante de la nation, n'a cependant pas à réclamer d'avantages particuliers en tant que telle. La République ne reconnait que les individus et une seule communauté : la communauté nationale. Lorsque nous entendons certains représentants auto-proclamés des "musulmans de France" réclamer la construction de mosquées supplémentaires alors que la majorité des musulmans ne demande rien et que même, une partie non négligeable d'entre eux, dont nous faisons partie est soit athée, soit agnostique ou tout simplement indifférente, nous mesurons à quel point la classe politique française est sous l'emprise des théologiens musulmans et complexée par l'islam.
Non seulement la construction de mosquées supplémentaires financée par l'état n'est pas souhaitable mais nous affirmons également que l'argent qui servirait à ces constructions devraient au contraire permettre la construction de lieux de vie, d'espaces pédagogiques susceptibles d'arracher la jeunesse de banlieue à l'impasse obscurantiste et de l'intégrer à la République laïque. Face à ces revendications religieuses, l'arme de la laïcité doit être utilisée sans aucun complexe et aucune concession !
Que dire de l'antisémitisme scandaleux ou le racisme anti-occidental manifestés sans vergogne par certains jeunes "musulmans" ? Comment accepter que le citoyen juif, ou d'origine juive, soit systématiquement pris pour cible par des jeunes sous influence ? Comment accepter qu'un conflit extérieur (israëlo-palestinien) soit importé chez nous pour alimenter la haine anti-juive ?
N'y a-t-il pas là un racisme totalement passé sous silence et que semblent ignorer certaines personnalités soi-disant "anti-racistes" (en fait communautaristes) comme Mouloud Aounit ?
Pourquoi ne pas reconnaître que la plupart des personnalités ou organisations ayant fait de la lutte contre le racisme leur raison d'être ne font le plus souvent que défendre une chapelle contre une autre ? Pourquoi ne pas reconnaître que l'anti-racisme institutionnalisé n'est rien d'autre que l'institutionnalisation du communautarisme ?
Pour conclure, nous souhaitons, au nom de la liberté d'expression, apporter notre soutien à Robert Redeker, à Ayaan Hirsi Ali et à tous ceux et toutes celles, journalistes, artistes, intellectuels, hommes et femmes politiques ou simples citoyens, qui se battent pour que les fondamentalistes ne gagnent pas l'âpre combat qui les oppose à la liberté.
Mesdames et Messieurs les candidats, nous ne voulons pas que la France devienne une juxtaposition de communautés antagonistes. Nous voulons apporter nos spécificités au service de notre pays. Mais nous devons mettre ces spécificités au service de notre citoyenneté et non notre citoyenneté au service de nos spécificités. La France est notre avenir et nous ne voulons pas assister silencieusement au processus de démantèlement de la République.
Vive la République, vive la France !
Arezki BAKIR et Nafa KIRECHE.
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23/11/2006
Intolleranza e violenza cementano i totalitarismi
L'unico vero punto d'incontro era stato per anni, pur tra mille distinguo, proprio il corridoio politico tracciato dal minuscolo «partito della grande unione». Ma ora, la visita del pontefice, preceduta dalle critiche alla lectio magistralis di Ratisbona, e la comune avversione alle aspirazioni europee della Turchia sono diventati il pretesto per un pericoloso avvicinamento. La maggioranza dei turchi sostiene che il rischio maggiore sono gli ultranazionalisti, non gli islamici, perché questi ultimi riconoscono e rispettano la leadership religiosa del Papa (per pura ipocrisia opportunistica -n.d.r.). Tuttavia, a imbarazzare ancor più il governo di Recep Tayyip Erdogan è stata la decisione di un altro minuscolo partito, il Saadet, di cui è leader l'anziano ex premier islamico Necmettin Erbakan, di organizzare per domenica un raduno, in un quartiere di Istanbul, per protestare contro la visita di Benedetto XVI. Dalla scuola di Erbakan proveniva lo stesso Erdogan, prima di scoprire la via del realismo che lo ha spinto al vertice del potere.
13:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2006
Italia in ostaggio in Libano
L'uccisione a Beirut del ministro Pierre Gemayel, nipote del presidente della Repubblica Bechir Gemayel, ucciso da un simile attentato il 23 settembre 1982 era annunciata.
E' la logica conseguenza della decisione di Hezbollah di mettere in crisi il governo Siniora, riturando i suoi cinque ministri e dell'annuncio di Nasrallah di essere pronto a mobilitare un milione di persone per imporne le dimissioni.
In Libano, le crisi di governo seguono dal 1975 in poi questo stesso copione: le forze politiche filosiriane annunciano una crisi di governo e poi mettono a segno un attentato contro uno dei leader avversari per infiammare il clima, arrivare sull'orlo della guerra civile -spesso innescarla- e poi permettere a Damasco -mandante immancabile dell'attentato- di proporsi come mediatrice della crisi stessa, rafforzando la presa sul paese dei suoi alleati libanesi, in questo caso Hezbollah, Amal e il cristiano Aoun.
Questa è la Siria con cui tante anime belle in Italia, Europa e negli stessi Usa propongono di trattare.
I prossimi giorni ci diranno quali saranno gli esiti di questa spirale di violenza innescata a freddo e con feroce determinazione da damasco e dalle forze libanesi filosiriane. Sicuramente il ''fronte del 14 marzo'' che unisce tutti i democratici e gli antisiriani non si trova in una situazione facile ed è prevedibile il peggio.
Nel 1982, l'uccisione di Bechir Gemayel innescò la strage di Sabra e Chatila da parte delle milizie cristiane, fece saltare l'equilibrio politico aoppena raggiunto faticosamente è aprì la fase più sanguinaria della guerra civile da cui la Siria emerse come vera e propria nazione colonizzatrice del Libano.
Oggi, quello che è certo è che è crollata rovinosamente l'impostazione politica seguita da Prodi e da D'Alema per inviare il nostro contingente militare in Libano. Lo schema perseguito dal governo italiano, infatti era tutto e solo incentrato sul rapporto col governo Siniora, unico garante dell'accordo con un Hezbollah che si è sempre rifiutato di accettare direttamente la risoluzione 1791 dell'Onu.
Dopo questo attentato seguito alle dimissioni di Hezbollah, di fatto, il governo Siniora non esiste più, non governa più, non garantisce nulla.
I nostri soldati si ritrovano a fare il palo al riarmo di Hezbollah nel sud del Libano e dovrebbero fare riferimento a un esercito libanese che di per sé non ha alcuna forza militare e che da oggi si ritrova anche senza guida politica.
Un vuoto spaventoso, che mette il nostro paese, e tutta l'operazione Unifil in un cul de sac.
Urge un'iniziativa politica italiana e europea.
Ma non se ne vede traccia.
www.carlopanella.it
21:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2006
Cristianismo ed islam: il dialogo teologico impossibile
Il chiasso seguito alla lezione di Regensburg spero che confermi ancor più Benedetto XVI nel suo atteggiamento di capo della Chiesa e di teologo. Il pontefice romano ha due compiti, simboleggiati dalle due chiavi, bianca e gialla: governare la Chiesa e guidare i fedeli a una retta interpretazione della fede. Questo secondo compito (all'attuale pontefice, credo, più gradito del primo) gli spetta in quanto vescovo: vescovo di Roma, il più importante di tutti, ma pur sempre vescovo, che ha il compito di insegnare. Prototipo di questo tipo di vescovo fu Sant'Agostino, in polemica molte volte violenta contro altri vescovi (Donato, Pelagio, Massimino). Agostino non era papa, e poteva permettersi prese di posizione che al capo della Chiesa sono sconsigliate dalla sua funzione politica. Perciò a Regensburg Benedetto XVI ha parlato con moderazione (negata da chi è in cattiva fede); ma ha parlato da teologo, non da papa. Ciò è bastato a scatenare l'ira congiunta di fondamentalisti e di laicisti. La politica della Chiesa - ad esempio, a proposito dei luoghi santi - può e deve intraprendere con i musulmani un «dialogo», in sostanza pragmatico: cerchiamo di convivere.
Ma la ricerca teologica della verità (che la Chiesa svolge in funzione del dogma ma, augurabilmente, in modo non dogmatico) non deve cercare un dialogo inteso in quel senso. Quando si crede di poterlo fare, ci si accorge che è un «dialogo tra sordi». Questa espressione si trova nell'opera di un laico sensibilissimo ai problemi religiosi, Alain Besançon, uscita nel 1996: Tre tentazioni della Chiesa, dove (guarda caso) si trova lo stesso esempio portato da Ratzinger: la controversia dell'erede al trono di Bisanzio, Emanuele II Paleologo, con un dotto musulmano, di cui il principe era temporaneamente ospite ad Ankara, in qualità di ostaggio (1390-91). La «tentazione dell'Islam», in cui cadde il Paleologo e, a volte, di nuovo la Chiesa, è il collocare le «tre religioni del libro» su uno stesso piano omogeneo, sul quale discutere. Questo piano non esiste, secondo Besançon, perché l'islamismo non conosce il concetto ebraico dell'Alleanza; e non esiste, secondo Ratzinger perché l'islamismo non riconosce l'esistenza di una «ragione naturale», capace di cercare la verità indipendentemente dalla Rivelazione. Questa posizione, tipica di Tommaso d'Aquino (che fu detto, perciò, «il primo liberale della storia»), era già esposta nella più bella enciclica di Giovanni Paolo II: «Fede e ragione».
Con i musulmani coerenti non è possibile dialogare perché non ammettono, né una ragione naturale, né una libertà dell'uomo, sia pure intrinsecamente finite. Se l'Islam è preso sul serio la libertà dell'uomo non c'è, perché tutto ciò che l'uomo sembra fare è fatto direttamente da Dio, come Dio vuole. E non c'è ragione naturale perché quelle regolarità che osserviamo di fatto nella natura sono regolarità del volere di Dio, che potrebbe benissimo non seguirle (e, infatti, spesso non le segue).
Con i musulmani si potrebbe, al più, dialogare ad hominem. Ad esempio: «Voi dite che Dio è grande quando cadono le torri gemelle ed è vero; ma Dio è grande anche quando l'armata turca è sconfitta a Lepanto», e così via. Si potrebbe dialogare così: ma sarebbe fatica sprecata.
Vittorio Mathieu
11:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/09/2006
Violenza: il male intrinseco dell'islam
Con una perfetta replica della mobilitazione violenta contro le vignette di Maometto del febbraio scorso, tutti i principali leader musulmani fondamentalisti, sciiti come sunniti, stanno eccitando la umma a rispondere ''con collera pacifica'', come dice l'ammiratore dei terroristi Yusuf al Qaradawi, alle parole di Benedetto XVI sull'Islam. Altri vanno oltre, uccidono una suora in Somalia o assaltano chiese come in Cisgiordania.
Nessuno, naturalmente dà prova di avere letto la lectio magistralis pontificia, o comunque di averla compresa (ad eccezione del re del Marocco Mohammed VI, che infatti pacatamente risponde nel merito, sostenendo che anche nell'Islam fede e ragione convivono in pieno e non chiede nessuna abiura). L'iraniano sciita ayatollah Khamenei, il sunnita al Qaradawi, il leader dei Fratelli musulmani Habib e tanti altri, invece, chiedono e pretendono non solo le scuse, ma anche l'umiliazione del pontefice. Lanciano il segnale inequivocabile che l'Islam non si può discutere, né criticare, neanche con un pacato ragionamento teologico che peraltro comporta anche una straordinaria apertura di dialogo con l'Islam, come quello sviluppato da Benedetto XVI a Ratisbona. Il tutto pazzescamente avvallato da un delirante editoriale del New York Times di sabato scorso che si fa megafono delle stesse, identiche, posizioni. Riprova dell'affermazione di un laicismo fondamentalista che nulla ha da invidiare al più becero estremismo musulmano.
Mentre al Qaida -che denuncia il complotto crociato di Bush, con parole straordinariamente simili a quelle di Khamenei- minaccia di ''conquistare Roma come fu conquistata Costantinopoli'', la più alta autorità religiosa saudita dà -senza volerlo naturalmente- piena ragione a Benedetto XVI, difendendo a spada tratta la concezione più cruenta del jihad. Abdulaziz Sheikh, gran muftì saudita, che ha dato al pontefice dell'''ignorante e bugiardo'' infatti ha dichiarato che la guerra santa, il jihad violento è assolutamente attuale: ''Dio ha autorizzato i fedeli a difendersi e a combattere coloro che li combattevano, il che equivale a un diritto legittimato da Dio. L'ordine di combattere non risale al Profeta Maometto. Altri profeti combatterono i loro nemici, compresi i profeti degli Israeliti, come Mosè e David''.
Prova provata che una larga parte dell'Islam oggi ripropone la logica delle società umane di duemila anni fa, che rifiuta di cogliere ogni minimo segno della modernità, che ritiene la violenza e la guerra parte costitutiva della fede. Esattamente quanto sosteneva Michele II Paleologo, tanto oportunamente citato dal pontefice e Ratisbona.
22:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les "versets sataniques" de Benoït XVI
Voici l'extrait du discours de Benoït XVI qui a inflammé les sanguinaires mahométains:
..."Tout cela m’est revenu à l’esprit lorsque récemment j’ai lu une partie du dialogue publié par le professeur Khoury (de Münster) entre l’empereur byzantin lettré Manuel II Paléologue et un savant persan dans le camp d’hiver d’Ankara en 1391, sur le christianisme et l’islam, et sur leur vérité respective. L’empereur a sans doute mis par écrit le dialogue pendant le siège de Constantinople entre 1394 et 1402. On peut comprendre ainsi que ses propres exposés soient restitués de façon bien plus explicite que les réponses du lettré persan. Le dialogue s’étend à tout le domaine de ce qui est écrit dans la Bible et dans le Coran au sujet de la foi ; il s’intéresse en particulier à l’image de Dieu et de l’homme, mais aussi au rapport nécessaire entre les « trois Lois » : Ancien Testament – Nouveau Testament – Coran. Dans mon exposé, je ne voudrais traiter que d’un seul aspect – au demeurant marginal dans la rédaction du dialogue –, un aspect en lien avec le thème foi et raison qui m’a fasciné et me sert d’introduction à mes réflexions sur ce thème.
Dans le 7e dialogue édité par le professeur Khoury (‘dialexis’, «controverse»), l’empereur en arrive parler du thème du ‘djihâd’ (guerre sainte). L’empereur savait certainement que dans la sourate 2, 256, il est écrit : «Pas de contrainte en matière de foi» – c’est l’une des sourates primitives datant de l’époque où Mohammed lui-même était privé de pouvoir et se trouvait menacé.
Mais l’empereur connaissait naturellement aussi les dispositions inscrites dans le Coran – d’une époque plus tardive – au sujet de la guerre sainte. Sans s’arrêter aux particularités, comme la différence de traitement entre « gens du Livre » et « incroyants », il s’adresse à son interlocuteur d’une manière étonnamment abrupte au sujet de la question centrale du rapport entre religion et contrainte. Il déclare : « Montre-moi donc ce que Mohammed a apporté de neuf, et alors tu ne trouveras sans doute rien que de mauvais et d’inhumain, par exemple le fait qu’il a prescrit que la foi qu’il prêchait, il fallait la répandre par le glaive. »
L’empereur intervient alors pour justifier pourquoi il est absurde de répandre la foi par la contrainte. Celle-ci est en contradiction avec la nature de Dieu et la nature de l’âme. « Dieu ne prend pas plaisir au sang, et ne pas agir raisonnablement (‘sunlogô’) est contraire à la nature de Dieu. La foi est un fruit de l’âme, non du corps. Donc si l’on veut amener quelqu’un à la foi, on doit user de la faculté de bien parler et de penser correctement, non de la contrainte et de la menace. Pour convaincre une âme raisonnable, on n’a besoin ni de son bras, ni d’un fouet pour frapper, ni d’aucun autre moyen avec lequel menacer quelqu’un de mort.»
La principale phrase dans cette argumentation contre la conversion par contrainte s’énonce donc ainsi : Ne pas agir selon la raison contredit la nature de Dieu. Le professeur Théodore Khoury, commente ainsi : pour l’empereur, «un Byzantin, nourri de la philosophie grecque, ce principe est évident. Pour la doctrine musulmane , Dieu est absolument transcendant, sa volonté n’est liée par aucune de nos catégories, fût-elle celle du raisonnable». Khoury cite à l’appui une étude du célèbre islamologue français R. Arnaldez, affirmant qu’«Ibn Hasm ira jusqu’à soutenir que Dieu n’est pas tenu par sa propre parole, et que rien ne l’oblige à nous révéler la vérité : s’Il le voulait, l’homme être idolâtre» (1).
Ici s’effectue une bifurcation dans la compréhension de Dieu et dans la réalisation de la religion, qui nous interpelle directement aujourd’hui. Est-ce seulement grec, de penser qu’agir contre la raison est en contradiction avec la nature de Dieu, ou est-ce une vérité de toujours et en soi ? Je pense qu’en cet endroit devient visible l’accord profond entre ce qui est grec, au meilleur sens du terme, et la foi en Dieu fondée sur la Bible.
En référence au premier verset de la Genèse, Jean a ouvert le prologue de son Évangile avec la parole : ‘Au commencement était le Logos.’ C’est exactement le terme qu’emploie l’empereur : Dieu agit avec logos. Logos désigne à la fois la raison et la Parole – une raison qui est créatrice et peut se donner en participation, mais précisément comme raison. Jean nous a ainsi fait don de la parole ultime du concept biblique de Dieu, parole dans laquelle aboutissent tous les chemins, souvent difficiles et tortueux, de la foi biblique, et trouvent leur synthèse. Au commencement était le Logos, et le Logos est Dieu, nous dit l’évangéliste. La rencontre du message biblique et de la pensée grecque n’est pas un hasard. La vision de saint Paul à qui se fermèrent les chemins vers l’Asie et qui vit en songe au cours de la nuit un Macédonien et l’entendit l’appeler : ‘Viens à notre aide’ (Actes 16, 6-10) – cette vision peut être interprétée comme un condensé de la nécessaire rencontre interne entre foi biblique et questions grecques.
Cette rencontre était depuis longtemps en marche. Déjà le nom de Dieu très mystérieux émanant du buisson ardent, qui sépare ce Dieu de tous les dieux aux noms multiples et le nomme simplement l’Être, est une contestation du mythe, qui n’est pas sans analogie interne avec la tentative de Socrate de dépasser et de surmonter le mythe. Le processus commencé au buisson ardent parvient à une nouvelle maturité à l’intérieur de l’Ancien Testament durant l’Exil, où le Dieu d’Israël, alors privé de pays et de culte, se proclame comme le Dieu du ciel et de la terre et se présente avec une simple formule, dans la continuation de la parole du buisson ardent « Je le suis ». Avec cette nouvelle confession de Dieu s’opère de proche en proche une clarification qui s’exprime efficacement dans le mépris des idoles, lesquelles ne sont que des ouvrages fabriqués par les hommes (cf. Ps 115).
C’est ainsi que la foi biblique à l’époque helléniste, s’étant opposée avec une extrême vigueur aux autorités hellénistes qui voulaient faire adopter par la contrainte les manières de vivre des Grecs et le culte de leurs divinités, alla de l’intérieur à la rencontre de la pensée grecque en ce qu’elle avait de meilleur pour un apaisement réciproque, telle qu’elle s’est en particulier réalisée plus tard dans la littérature sapientielle. Aujourd’hui, nous savons que la traduction de l’Ancien Testament de l’hébreu en grec réalisée à Alexandrie – la Septante – est plus qu’une simple traduction du texte hébreu (appréciée peut-être de façon pas très positive) ; à vrai dire, il s’agit d’un témoin textuel indépendant et d’un pas spécifique important de l’histoire de la Révélation, par lequel s’est réalisée cette rencontre d’une manière qui acquit une signification décisive pour la naissance et l’expansion du christianisme. En profondeur, il y va, dans la rencontre entre foi et raison, des lumières et de la religion authentiques. A partir de l’essence de la foi chrétienne et en même temps à partir de l’essence de l’hellénisme, qui s’était fondu avec la foi, Manuel II a pu effectivement déclarer : Ne pas agir « avec le Logos » est en contradiction avec la nature de Dieu."...
Benoït XVI, Université de Ratisbonne
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islamisation, christianisme, ump, mpf
A l'attaque des médias libres occidentaux!!
RYAD (Reuters) - Les investisseurs musulmans devraient entrer dans le capital d'influents médias occidentaux afin d'améliorer l'image de leurs coreligionnaires aux yeux du monde, a proposé l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
Des ministres de l'Information et d'autres responsables sont réunis à Djeddah, en Arabie saoudite, sous l'égide de l'OCI, qui compte 57 membres.
Ils jugent que les musulmans ont été victimes d'une diabolisation dans les médias après les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, où 19 Arabes ont tué près de 3.000 personnes.
"Les investisseurs musulmans doivent investir dans les grands médias internationaux, qui génèrent souvent d'importants bénéfices, afin de pouvoir influer sur leur politique par le biais de leurs conseils d'administration", a déclaré le président de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu.
"Cela servirait à corriger l'image de l'islam dans le monde entier", a-t-il ajouté, appelant les pays musulmans à créer davantage de chaînes télévisées dans des langues parlées dans les pays occidentaux.
"UN NOUVEAU MESSAGE ISLAMIQUE"
Les hommes d'affaires musulmans sont peu représentés dans les médias occidentaux.
Un milliardaire saoudien, le prince Alwalid bin Talal, possède 5,46% de News Corp, le groupe de Rupert Murdoch qui contrôle notamment la chaîne Fox News, plutôt marquée à droite et en aucun cas favorable aux intérêts arabo-musulmans.
La réaction de Washington au 11-Septembre, l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak et l'impact de la "guerre contre le terrorisme" sur les libertés civiques aux Etats-Unis ont suscité un sentiment de persécution dans le monde musulman.
La publication très controversée dans la presse danoise de caricatures représentant le prophète Mahomet a accentué cette impression en début d'année.
"La violente attaque contre l'islam perpétrée dans les cinq années qui ont suivi les attentats du 11-Septembre nous a contraints à adopter une position défensive en ce qui concerne notre religion", a déclaré le ministre égyptien de l'Information, Anas el Feki.
"Maintenant plus que jamais il nous faut un nouveau message islamique dans les médias, qui atteigne le monde entier", a-t-il ajouté, citant le récent conflit entre Israël et le Hezbollah libanais comme un exemple du type d'événements autour desquels les musulmans devraient être en mesure de faire connaître leurs vues".(Fin de citation).
COMMENTAIRE: il s'agit d'une nouvelle de gravité inouïe, car la strategie est de prendre possession des médias occidentaux pour s'en servir comme moyen de propagande nazislamique, et mieux encore, pour étouffer toute information objective sur les fidèles mahométains.
Après avoir acheté nos hommes politiques, ils veulent acheter les journaux, la radio, la télévision....!!
13:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islamisme, ump, mpf
17/09/2006
Le loup et l'agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
Jean De La Fontaine
PS: la photo en haut est la couverture d'un best-seller turque qui fait l'apologie du meurtre du Pape. Vérification?
22:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islamisation, ump, mpf, christianisme, turquie
La messe est dite!
Le monde entier attendait la déclaration du pape ce dimanche, à 10 heures GMT, soit midi à l'horloge de l'Europe de l'Ouest. Le mécréant que je suis croyait que l'angélus était une prière de l'après-midi chez les catholiques et pas celle de l'apéro, mais peu importe.
France 2 et les autres chaînes de télévision et de radio françaises s'empressent de parler des « regrets » de Benoît XVI, voire d'« excuses ». Mais quelle bande de « takieurs » !
En italien, Benoît XVI a dit ce dimanche depuis le balcon de Castel Gandolfo : « In questo momento desidero solo aggiungere che sono vivamente rammaricato per le reazioni suscitate da un breve passo del mio discorso all'Università di Ratisbona, ritenuto offensivo per la sensibilità dei credenti musulmani mentre si trattava di una citazione di un testo medioevale che non esprime in nessun modo il mio pensiero personale (…) »
« Vivamente rammaricato », que le Vatican traduit officiellement par « Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours (...) ». On cherchera en vain une quelconque « désolation », tant dans la version française qu'italienne.
Mais nous constatons la même takia sémantique des « journalistes » français à propos de la mise au point officielle de Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, le 14 septembre.
Là encore, France 2 n'hésite pas à dire que le pape « présente ses excuses » aux musulmans, et la plupart des médias titrent que Benoît XVI est « vivement désolé », voire « absolument désolé » d'avoir « offensé » les adeptes de l'islam.
Nos médias se basaient sur une seule phrase du communiqué, qui disait, selon leur traduction, que le pape était « vivement désolé », et même « absolument désolé » par les réactions et les interprétations musulmanes (et non par ce qu'il a dit !)
Or quelle était la phrase dans le communiqué officiel en italien ? « "Benedetto XVI è vivamente dispiaciuto che alcuni passi del suo discorso abbiano potuto suonare come offensivi della sensibilità dei credenti musulmani che siano stati interpretati in modo del tutto non corrispondente alle sue intenzioni. »
Ainsi, nos journalistes traduisent comme un seul homme « vivamente dispiaciuto » par « vivement désolé », « désolé » et même « absolument désolé » !
Le pape n'a jamais évoqué le fait qu'il « offense » les musulmans, mais il parle du fait que des parties de son discours ont été considérés comme « offensants » par des musulmans. Pour prendre une comparaison, ce n'est pas parce que je constate que Mouloud Aounit traite France-Echos de « raciste » que je pense que ce site est « raciste ». C'est même le contraire ! Prêter à Benoît XVI un quelconque aveu de délit d'« offense » est donc un premier mensonge médiatique, mais c'est loin d'être le seul.
Aucun traducteur n'oserait confondre « vivamente », qui se traduit en français « vivement » avec les mêmes acceptions, en « absolument », ce qu'on fait pourtant de nombreux médias. Cet adverbe « absolument » sort donc de l'imagination de « journaliste », tout comme les « regrets » ou les « excuses ».
Quant au qualificatif « dispiaciuto », ces mêmes copistes qui se prétendent journalistes l'ont quasiment tous traduit par « désolé », ce qui leur permettait de prêter au pape l'intention de « regrets », voire d'« excuses », alors que pas un mot du communiqué officielle du Vatican ne donnait le moindre synonyme de ces mots.
« Dispiaciuto », littéralement, ça veut dire « déplu », du verbe italien « dispiaciere », dont l'équivalent français « déplaire » a la même étymologie et les mêmes acceptions sémantiques. Le communiqué dit donc, mot à mot, que le pape a été « vivement déplu » qu'un quelconque passage de son discours soit ressenti comme une offense contre les musulmans. Mais la forme transitive « être déplu » n'existe pas en français, contrairement à l'italien : on déplait à quelqu'un, on ne déplaît pas quelqu'un.
Comme cette forme transitive du verbe « déplaire » n'existe pas dans notre langue et que par conséquent sa forme passive est impossible dans la langue de Molière, il eût fallu que nos journalistes qui semblent maîtriser la sémantique française et italienne aussi bien qu'une vache espagnole ou qu'un président du Mrap, rétablissent la forme active dans leurs traductions, ce qui aurait donné : « Le fait qu'un quelconque passage de son discours a pu être considéré comme offensant (…) a vivement déplu à Benoît XVI ».
Et le fait de trouver quelque chose « déplaisant » ne veut aucunement dire qu'on soit « désolé » (et le Vatican aurait dit tout simplement « desolato » au lieu de « dispiaciuto »), et encore moins que le pape « regrette » ou présente des « excuses ». Si on veut conserver la forme passive de « dispiaciuto » (« déplu »), il fallait en français utiliser des synonymes, et dire que le pape était « ennuyé » (et une agence de presse a traduit ainsi), « contrarié », « gêné », ou plus prosaïquement « emmerdé » par l'interprétation inexacte que les réactions musulmanes prêtent aux propos papaux.
On voit donc que par deux fois, les médias français (et italiens ndr) font dire au pape ou à son porte-parole ce qu'ils n'ont absolument pas dit.
Je pourrais faire l'analyse sémantique du reste du communiqué de Federico Lombardi ou de l'homélie dominicale de Benoît XVI, mais en retenant les seuls mots improprement traduits, « rammaricato » et « dispiaciuto » qui ont servi aux porte-calames de la presse française pour clamer haut et fort que le pape était « désolé » ou présenterait des « regrets » et des « excuses » parfaitement imaginaires, on voit la manipulation sémantique opérée volontairement ou non par ces agents de l'« islamiquement correct ».
Benoît XVI n'est pas « absolument désolé », et n'est absolument pas « désolé » de quoi que ce soit. Il ne présente ni regrets ni excuses, et ne dément ni n'infirme ni ne corrige un seul iota de ses déclarations de mardi sur le Coran, sur Mahomet et sur l'islam. Tout au contraire, il se montre surpris et « attristé » par les réactions et les interprétations mahométanes à ce qu'il a dit, à savoir que l'islam n'obéit aucunement à la raison et que Mahomet a apporté la violence dans son Coran.
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Le Pape attaqué pour avoir dit la verité
Ainsi, si le monde occidental qui «domine largement la pensée» veut conserver sa suprématie, il ne doit pas croire que «Dieu est superflu» et opposer science et foi chrétienne. En effet, «les cultures profondément religieuses du monde voient dans l'exclusion du divin une attaque contre leur conviction les plus intimes». L'Occident chrétien «repoussant la religion dans le champ de la sous-culture» serait incapable «de s'insérer dans le dialogue des cultures». Le Pape en concluant sa journée par une rencontre avec des représentants orthodoxes et protestants dans la cathédrale de Ratisbonne, leur a ainsi demandé de constituer une sorte de front commun, «d'être les témoins d'un mode de vie» dans «un monde plein de confusion».
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